Même cette grimace je l'ai pris en photo et j'éclate de rire en même temps que toi. Je trouve chacune de tes réactions si drôle. « T'en fais pas. » Je m'approche un peu plus en tentant de retrouver mon calme. « Tu veux voir ? » Que je te demande en restant à distance alors que je me trouve tout près de la porte de la cabane..

J'hoche la tête derrière la main qui cache mon visage et m'approche de toi en laissant ladite main retomber le long de mon corps. Je te regarde droit dans les yeux jusqu'à être suffisamment près pour venir me poser à côté de toi et pouvoir regarder l'écran de ton appareil avec toi. Patiente, j'attends simplement que tu me montres les clichés, consciente de ta proximité malgré moi.

Je m'approche de toi pour te montrer les photos que j'ai prise de toi. Mon regard posé sur toi qui observe tes portraits. Je sens mon cœur battre dans ma poitrine que toi aussi tu dois l'entendre - même te demander s'il sortira tout seul.

J'suis concentré sur ton appareil alors que tu changes lentement les photos pour me les montrer une après l'autre. Lorsque tu continus au-delà de celles de moi, je relève les yeux dans ta direction pour voir si t'es pas tombé dans la lune, mais découvre que tu me regardes moi. J'avale difficilement ma salive et humecte mes lèvres avec une lenteur incroyable. Enzo..?

Mon regard est figé sur toi alors que je fais défiler les photos. Je le connais par coeur cet appareil. Je pourrais m'en servir les yeux fermés. Je me remet à respirer et cligne des yeux. « Bridget Brooke ? » Que je lâche toujours en te regardant curieux et presque gêné. Bordel qu'est-ce qui m'prends, qu'est-ce que tu me fais ?

Je cligne des yeux. Dis comme ça, dans un genre de murmure rauque, mon nom semble presque beau. Sexy en tout cas. Mais je secoue lentement la tête. M'appelle pas comme ça... Parce que ça m'fais penser à mes parents. Parce que j'ai envie de penser à tout sauf eux présentement. Tes yeux, ta bouche, j'arrive pas à regarder ailleurs. J'entrouvre les lèvres et avance un peu le visage vers toi, m'arrêtant au milieu du geste. Peut-être que c'est juste moi. Peut-être que t'as pas du tout envie de m'embrasser à nouveau... après tout, la dernière fois, tu n'ma pas embrassé avant que j'parte....

Je déglutis et hoche la tête. J'ai compris. « Message reçu. » Je sais qu'on se connait à peine, que nouveau deux c'est nouveau que c'est étrange, mais j'aimerais tellement savoir ce que m'est autorisé de faire et pas. Je me retourne carrément vers toi. Mains qui s'approche de ton visage. J'ose pas poser mes doigts sur ta peau - comme si j'étais en exploration. Bon sens ce que j'ai envie de poser mes lèvres sur les tiennes. Je détailles ton visage comme une oeuvre d'Art tandis que mon coeur il s'emballe de plus en plus.

J'ai pas voulu être froide en disant ça, mais j'suis certaine que tu pourras trouver une demi douzaine d'autre façon de m'appeler qui m'donnera pas des frissons à chaque fois. Ou alors qui m'en donnera des bons... comme ceux que tu me donnes là en te retournant, en tendant les mains vers mon visage sans pour autant l'toucher. Mon coeur bat contre mes tempes. Assourdissant. J'fais rien pour t'échapper, mon regard qui se pose encore une fois sur tes lippes. Embrasse-moi Enzo... Embrasse-moi j't'en prie... Si j'le pense suffisamment fort, tu risques de l'entendre?

Tu me rends nerveux. Si tu n'avais pas été aussi spéciale, je dois dire que ça ferait longtemps que je serais passé à l'autre étape. Ma mains tout près de ton visage - qui flotte dans l'air vient finalement se glisser sur ta joue. Mes yeux qui détaillent chacun de te traits. Tu vas finir par m'achever. J'approche doucement mon visage du tient et laisse frôler le bout de mon nez avec le tien.

Lorsque tes doigts me touchent, c'est comme si c'était la première fois. J'me sens comme une adolescente sur le point d'avoir son premier baiser. Et lorsque ton nez se frotte contre le miens, j'suis prise de vertige. Je bouge légèrement à mon tour, une de mes mains remontant sur ta nuque alors que je lève légèrement le menton, laissant mes lèvres faire comme nos nez et effleurer les tiennes en retour. Pas un baiser, pas encore, plutôt comme une douce étreinte de nos lippes, nos souffles qui se mêlent et ne font plus qu'un.

Je frissonne lorsque tes doigts se posent sur ma nuque. J'vais devoir leposer avant de le laisser tomber sous le choc de ton contact sur ma peau. Je ferme les yeux doucement laissant ton souffle se mélanger au mien. Je suis prêts.. J'en ai envie. D'un élan douc et mélancolique je pose mes lèvres sur les tiennes. Bon sens, comment j'arrive à me retenir aussi longtemps avec toi.

Le frisson qui te traverse j'le sens sous mes doigts et j'mentirais de dire que ça m'fait pas un effet monstre de savoir que moi j'ai cet effet sur toi. Doucement, tes lèvres viennent enfin se presser contre les miennes et j'ai l'impression de m'enflammer. Ça commence tranquillement et grandit peu à peu alors que mes lèvres bougent en réponse. Ce baiser n'a rien à voir avec ceux de l'autre jour... Si le premier baiser est souvent celui dont on entend parler, je préfère largement le second. Parce qu'il est réfléchit et désiré celui-là.

Je ne saurais expliquer ce qui ce passe entre nous là maintenant mais une chose est sûre c’est que j’ai envie que ça arrive. Mes lèvres contre les tiennes j’ai du mal à me remettre de ce frisson. On dirait que ma peau en brûle. Ma main se glisse aussi sur ta nuque et je viens dangereusement plaquer mon corps contre le tiens.

Le feu continu de se répandre en moi et lorsque ton corps se plaque au miens ça n'arrange strictement rien. Ma poitrine s'écrase contre ton torse et je laisse mes doigts se refermer sur ces quelques mèches de cheveux qui touche à ta nuque, approfondissant le baiser en permettant à ma langue d'aller effleurer la tienne.

J’ai réussis malgré moi à poser mon appareil au sol, sans faire de dégat. Pas besoin de lui pour le moment hen ? Je me laisse emporter par le feur ardent de la situation. Ta langue qui vient se presser contre la mienne, ma respiration qui s’accélère je viens poser mes mains dans le creux de tes reins pour te rapprocher un peu plus contre moi - comme si nous deux n’allions faire qu’un. Je ne sais pas où tu veux en venir avec ce baiser qui m’donne des chaleurs, qui me rend fièvreux, mais je ne m’arrêterai pas dans l’immédiat.