Ecouteurs vissés dans les oreilles, musique à un volume bien trop élevé pour être raisonnable, tu fonces tête baissée à travers les rayons du food lion pour quelques achats de dernière minute. Le supermarché ferme bientôt ses portes et après une journée à l'hôpital, tu as hâte de rentrer chez toi. Encore en tenue de travail, tu attrapes une boîte d'oeufs que tu poses sur le haut de ta pile avant de te retourner vivement pour rejoindre les caisses. Ce mouvement brusque te fait heurter un autre client, la boîte dégringole et les oeufs viennent s'exploser contre le sol. Hé merde! lâches-tu avant même de t'excuser auprès de la personne que tu viens de bousculer. Tu relèves justement ton regard pour l'observer. Dé... Tu reconnais un client du Mamacita's, et pas n'importe lequel. Celui qui ne te laisse pas insensible à son charme... Désolée.. ! te reprends-tu enfin. Tu ne risquais pas de marquer des points de la sorte... et de t'assurer une bonne réputation en tant que serveuse! @Emrys Johnson

Fin de journée. Un bon moment pour faire des courses. Je suis de ces mecs qui y vont toujours au dernier moment à dire vrai ! Toujours bien habillé sans être trop chic, je me balade dans le rayon avec un caddie à tirer. Rayon après rayon, j’agrémente mon panier de produits frais, quelques condiments et autres : oui, oui, un vrai homme de cuisine. Je marche dans les rayons pour rejoindre les caisses, mais je fais demi-tour ayant l’impression d’un oubli. Soudain, le fracas. Je me fais foncer dedans. Un peu abasourdi, je lève le regard pour découvrir @Nevaeh Moore la jolie serveuse du mamasita. La belle nous a fait une catastrophe : les œufs au sol et quelques boîtes, sûrement ces achats, jonchent le sol! Je me baisse naturellement et aide la fille pour récupérer ses courses. Tenez ! Ce côté sauvage ne s’évapore pas et j’arbore un visage neutre. Je n’ai pas la force de me montrer râleur, ou autres. Je suis un peu en manque d’énergie en ce moment. Les œufs c’est un peu compliqué ! Dis-je d’un ton détaché, arborant un très fin sourire. Je reprend alors tout de même soucieux que tout aille bien. Vous allez bien ? Vous ne vous êtes pas fait mal ? Je la regarde presque inconsciemment de haut en bas et me rappelle de la forte impression qu’elle m’avait faite lors de notre rencontre impromptue durant son service.

Tu relèves enfin les yeux vers la victime de ta maladresse et tu reconnais un habitué du Mamacita's que tu as remarqué depuis longtemps. Alors que tu t'excuses en balbutiant et que tu éteins ta musique alors qu'il se met à te parler, tu te surprends à penser que tu aurais aimé ne pas être encore en blouse et que tu aies pris le temps de camoufler tes cernes foncés qui soulignaient ton regard. Depuis quand tu te soucies de ce genre de détails?
Serviable, il t'aide à ramasser tes courses que tu cales de nouveau entre tes bras. Merci. Oui pour les oeufs... L'omelette est quasi prête au moins !dis-tu en riant légèrement. Tu devrais d'ailleurs faire signe à un employé pour qu'on t'aide à faire disparaître tout cela ou que tu causes indirectement d'autres accidents. Oui, oui, tout va bien ! Vous aussi? Je ne vous ai pas fait mal quand même? Tu l'as heurté fort certes, mais vu ta stature, tu doutes avoir pu lui faire le moindre mal. Alors que tu prononces cette question, tu remarques qu'il te toise. Regard de jugement ou il aime ce qu'il voit? Son air neutre ne te laisse que peu d'indices... ça change de la tenue du restaurant hein... lui dis-tu d'un petit air malicieux, osant même un petit sourire charmeur pour tenter d'en savoir plus sur son regard précédent. Tu n'es pas fan de ton uniforme du restaurant mais il est tout de même un peu plus sexy que ta tenue d'apprentie infirmière en blouse bleue. @Emrys Johnson

Spoiler:

La jolie jeune femme m'a bousculé et si je ne suis pas friand des bousculades, comme personne a dire vrai, je m'avoue maintenant satisfait. Je n'aurai pas pensé revoir la jolie serveuse ici. Pourtant, quelle joie ! Je me montre neutre. Je ne veux pas non plus partir trop loin. Je la sens presque trop timide et étonné que j'apporte mon aide. Je m'assure qu'elle va bien et elle arrive à me tirer un petit rire quand elle demande si elle m'a fait mal. Non, ne vous inquiétez pas, il m'en faut plus quand même ! Je lui adresse un vrai sourire, laissant mon visage neutre, partir à la dérive. Quand je la toise reprenant mon air neutre, sans rien laisser paraitre, la belle m'évoque le changement de tenue. La première fois, ce n'était pas la même et j'avoue ne pas avoir fait attention, car je trouve sa chevelure magnifique tout comme ses yeux assez hypnotisant. Oui. Dis-je ferme, un peu gêné par l'envie récurrente de détailler son corps que j'avais beaucoup moins pu apprécier la dernière fois. Je suis légèrement troublé par la bousculade et la rencontre impromptue alors je ne sais plus pourquoi j'ai fais demi-tour, quittant la caisse. Un oubli peu important? surement. Je fais demi-tour pour retourner à la caisse, mais je sens une once de regret pointer alors je tourne juste mon regard. Je... vous voulez boire un verre à coté avec moi ? Petit sourire naturel. Pourquoi pas ? Je veux dire, elle est mignonne et la pauvre a vécut un petit moment honteux, je peux bien passer un peu de temps à la découvrir surtout que Rylan m'y pousserait largement après ma déception avec Autumn. Je reprend en allant vers la caisse : J'espère que ce petit moment saura apaiser l'omelette de sol que vous avez fait avec brio ! Je lui fais un petit clin d’œil et je ris, simplement, sans moquerie aucune.

Rien à déclarer en blessure d'un côté comme de l'autre. Tu n'en doutais pas vraiment mais puisqu'il te l'a demandé, tu t'es sentie obligée de retourner la question et enfin il te sourit. Brièvement seulement. Son air ferme reprend vite le dessus. Tu dois te faire des films, s'il t'a toisé c'est simplement parce qu'il avait dû être surpris de te voir dans une telle tenue. Tant mieux. Bonne soirée alors.. lui dis-tu avant qu'il se mette à tourner les talons pour se rendre à la caisse, tandis que tu cherches du regard un membre du personnel pour nettoyer ta bêtise. Tu as déjà tourné le dos et sa voix t'interpelle de nouveau. Tu te retournes en passant une main dans ta chevelure aux mèches indomptables que tu essaies de recaler sagement derrière ton oreille. Une invitation à boire un verre? Ton instinct n'était donc pas si mauvais que tu le pensais. Un sourire se dessine sur tes lèvres et éclaire ton visage. Toi qui souhaitais rentrer vite.. Tu hésites un instant. Mais après tout, il te plaît et si tu l'as croisé depuis autant de temps, de manière aussi impromptue.. c'est que le destin avait un plan en tête non? Oui, pourquoi pas. réponds-tu de manière décontractée. Enfin, tu te reconnais un peu plus. La fille apeurée, honteuse et superficielle, ce n'est pas vraiment toi. Tu es plutôt connue pour ton naturel. C'est vrai que c'est un de mes talents cachés, les omelettes. Mais je le dévoile en plein jour maintenant, apparemment ! Tu hausses les épaules et tu ponctues ta phrase d'un rire jovial. D'ailleurs, il faut que je retourne en chercher... Vous m'attendez devant ou.. vous m'accompagnez? Les propositions de rencards au supermarché que tu finis par accepter sont plutôt rares alors tu ne sais pas vraiment quel est le protocole à suivre. Toi, tu t'en fiches royalement qu'il te suive ou non. Tant qu'il ne t'abandonne pas après une telle offre... @Emrys Johnson

Je ne sais pas quelle mouche m'a piqué, mais ma décision est prise : je veux l'inviter alors mon esprit n'a pas besoin de me prier et je m'active à la tache. Je sens l'étonnement de la jeune femme, mais elle semble réceptive acceptant assez rapidement, avec un grand naturel et une spontanéité changeant alors de son air honteux. Ravi ! dis-je simplement avec une certaine gaité. Elle rit ensuite de ma petite phrase et s'amuse avec l'auto-dérision. Définitivement, cette fille est fort intéressante, j'aime beaucoup. Un sourire large, pourtant étonnant chez moi, apparait alors. Bien sur, la belle pense à ses courses et indique qu'elle doit retourner en prendre. Un peu penaude, la serveuse me demande si je l'accompagne ou si je l'attend. Elle ne sait pas trop comment se comporter et c'est terriblement mignon. Je lui souris et avance vers elle. Je vous enfin tu, c'est pas mieux ? Je plante mes billes dans ses yeux si beaux et perçants. N'exigeant pas de réponse et attendant aucunement une autorisation, je reprend : Je t'accompagnes... Nous débutons notre marche vers le bon rayon et je reprend : tu ne travailles pas tous les jours au mamasita, n'est-ce pas ? Dis-je curieux de comprendre pourquoi je ne l'y vois pas souvent alors que mes déjeuners si déroulent assez régulièrement.

Tu retrouves ton naturel et lui semble plus à l'aise à son tour, bizarrement, clin d'oeil à l'appui. Tu souris un peu plus largement tout en plaisantant. Tu ne te prends pas au sérieux, la preuve en est avec ta remarque sur ton talent de faiseuse d'omelettes. Il se met enfin à te sourire à son tour et tu es satisfaite. Oui, tu, évidemment! réponds-tu à sa question. Il a l'air plus âgé que toi mais le vouvoiement te paraît bien trop formel. Vous n'êtes pas sur ton lieu de travail et si tu comptes aller boire un verre avec lui, le tutoiement te serait venu naturellement durant la soirée alors autant y mettre terme de suite. Tu lui demandes de manière hésitante s'il souhaite t'accompagner jusqu'au rayon et sa réponse à l'affirmative te rassure.Non, pas tous les jours, c'est juste mon job en plus de mes études. Ton job alimentaire, celui que tu fais depuis maintenant deux ans, qui te rend folle et qui à la fois t'amuse. Celui qui te fait râler mais t'enrichit et complète ta collection d'anecdotes improbables. Et toi, qu'est-ce-que tu fais dans la vie? Tu te rends compte que tu ne sais finalement rien de lui, si ce n'est que le restaurant semble être sa cantine. @Emrys Johnson

Plutôt ravi de ma spontanéité, je demande directement à se tutoyer. Elle semble plus jeune que moi et j’aime pas la distance du vouvoiement. Petite joie quand elle accepte : elle stoppe la distance. Adoration. Nous marchons donc vers son rayon afin de récupérer l’omelette perdu. La belle serveuse m’explique qu’elle fait ce job en parallèle de ses études. Sourire bienveillant. Je me montre très intéressé. Je n’ai pas le temps de répondre que déjà elle me demande ce que je fais. Je suis écrivain... dis-je alors avec une grande simplicité. A ne mon tour, j’enchaîne pour montrer mon vif intérêt à la connaître : et tu fais quoi comme étude ? Nous arrivons bientôt dans le rayon. Je la laisse choisir ses produits avant de faire demi tour vers la caisse. Je la laisse bien sûr passer devant moi en bon gentleman pour qu’elle est la primeur du passage. Je lui souris.

Tu acceptes évidemment de le tutoyer. Les formalités peu pour toi, tu n'es pas le genre de fille à prendre des pincettes ou à faire des manières. Tu aimes la simplicité avant toute chose et ce dans à peu près tous les contextes. Tu lui confirmes que tu n'es pas serveuse à plein temps et qu'il ne s'agit que dans un job pour financer tes études. Tu n'en dis pas plus, lui demandant aussitôt quelle est sa situation. Ecrivain... tout de suite plus vendeur de rêve que serveuse au Mamasita's. Oh écrivain, génial... Moi je fais des études pour devenir infirmière. dis-tu en réponse à sa question. Ton intérêt pour sa profession te regagne vite. Tu écris quoi ? Tu es toujours fascinée par les gens qui arrivent à vivre de leur passion, de leur art. Tu as toi même une fibre artistique mais tu n'es pas assez talentueuse pour en faire carrière, ce n'est pour toi qu'un loisir. Tu lui poses ta question tout en saisissant ta boîte d'oeufs et vous vous rendez vers la caisse en discutant. Tu remarques son sourire charmeur et tu déposes tes affaires sur le tapis.

La belle semble réellement se questionner sur moi. Charme qui fait effet alors, j’imagine. On s’intéresse pas sans raison à un inconnu tout de même. Encore moins, un inconnu qui vous a regardé tout une soirée sur votre lieu de travail. Nevaeh trouve mon travail génial m’apprenant alors qu’elle est en étude d’infirmière. Petit sourire, encore plus intéressante. De belles qualités s’annoncent pour cette jeune fille avec un tel choix de parcours. Je ne fais que sourires encore plus. Je n’ai pas le temps d’intervenir qu’elle me demande ce que j’écris. Petit rire. Sa curiosité est drôle. Nous nous dirigeons alors vers les caisses quand je me décide de reprendre la parole : je trouve vraiment génial de choisir de devenir infirmière, aider à soigner les gens, améliorer et participer à la vie des patients ! Je me montre vraiment impressionné par la jeune femme. Une main nerveuse dans mes cheveux que je fous en bataille au passage. Un sourire. J’écris des romans de fantasy avec un soupçons de magie et d’imaginaires, des nouvelles aussi pour certains magazines comme le New Yorkers ! Je souris. Je ne suis pas peu fier, mais je ne suis pas du genre à le montrer alors je reste assez neutre. La belle paie ses achats et je fais de même. Nous sortons du magasin. On se dirige vers le café le plus proche. Donc du coup la journée infirmière le soir serveuse ? Une vraie battante ! Dis-je d’une voix joyeuse en me montrer impressionné par la belle.

Tu te montres intéressée par sa profession. Il faut dire que son métier n'est pas des plus communs. Enfin, beaucoup se disent écrivains, mais rares sont ceux qui le sont réellement et tu te demandes à quelle catégorie d'auteurs il appartient donc. Tu n'as de toutes façons pas ta langue dans ta poche et s'il t'invite à boire un verre, il doit s'attendre à ce que tu veuilles faire plus ample connaissance. Il est charmant et tu l'as remarqué lors de ses visites fréquentes au Mamasita's donc tu as bien envie d'en savoir plus sur lui. Tu lui mentionnes brièvement la carrière à laquelle tu te destines et lui aussi semble emballé. Oui, dis comme ça c'est... beau, noble, tout ça ! Mais le quotidien est pas si rose! dis-tu en riant légèrement. Tu le regardes avec ses cheveux maintenant en bataille et merde, tu te dis qu'il est vraiment canon. Tu ne te demandes même pas quel âge il a, persuadé qu'il n'est pas si vieux que ça . Et puis, tu t'en fiches en fait, tu veux juste aller boire un verre avec lui et continuer à discuter. Tu te reconcentres sur ses paroles alors qu'il t'en dit justement plus sur sa carrière. Génial. T'as des titres de livres que tu as déjà publiés? Si ça se trouve, j'en ai déjà lu. lui dis-tu en lui adressant un sourire charmeur. Tu n'es pas une grande lectrice de ce genre de romans mais qui sait... tu chercherais peut-être à en lire pour le coup. Vous réglez vos achats et vous mettez en route vers le prochain café. C'est pas tout à fait comme ça que ça marche, mais en gros... oui. Soit je suis en stage à l'hôpital, soit au Community College, soit au Mamacita's. J'arrête pas trop quoi ! dis-tu en souriant toujours. Tu n'exagères même pas, tu as peu de temps pour toi mais tu ne t'en plains que rarement, tu y es habituée. Au fait, tu es originaire d'ici ? demandes-tu ensuite afin de poursuivre la conversation.

Je la trouve très jolie et j'ai extrêmement de mal à ne pas la dévorer des yeux. Je suis très curieux de la découvrir plus malgré que parfois, je me dis que je devrais éviter surtout au vue de sa jeunesse et ma récente rupture. Pourtant, je peux pas résister. Sourire au visage, j'avance à ses cotés. Je la trouve très mature et si je l'imagine bien jeune, sa maturité pourrait me le faire oublier. Je veux bien te croire, je ne doute pas que ce soit pas facile tous les jours ! Dis-je avec une grimace. Son petit rire me fait craquer et j'affiche un petit sourire en coin. Je vois son petit regard sur mes cheveux que j'ai foutu en bataille et je me demande ce qu'elle pense : ça se trouve elle trouve ça laid ? elle se dit que je suis bizarre ? Elle s'intéresse à moi et je suis si peu habitué à parler de moi, de mes livres, que je rougirais presque. J'ai écris une série littéraire fantasy "Les portes d'Euraxie" ! Je lui fais un petit sourire. On règle alors les achats et on sort. On se dirige vers la café le plus proche tandis qu'elle se décide à m'expliquer comment sa vie professionnelle s'organise. Je suis vraiment impressionné par cette jeune femme. Elle a le meme coté bosseur qu'Autumn et pour le coup, cette ressemblance me perturbe. Tu es vraiment impressionnante dis donc, je te trouve courageuse ! osais-je franc. La belle poursuit et me demande si je viens d'ici. Je souris et commence : Non, je viens de East Hampton et toi ? Demandais-je assez simplement. Nous nous asseyons alors dans un café.



Nevaeh et Emrys continuent alors de faire connaissance et reste quelques temps dans ce café à ce découvrir avec une certaine aisance étrange.