« Tu sauras demain en même temps que moi. » C’est vrai peut-être l’apprendras-tu et serons nous encore ensemble lorsque la nouvelle sortira. Après on peut bien y passer la nuit, c’est pas la première fois qu’on dort dehors. Je laisse mes doigts se laisser guider par les Tiens. Un sourire qui se dessine sur mes lèvres j’ai pas envie qu’un monent pareil s’arrête

En même temps que toi. Cette pensée me fait sourire alors que je continus de jouer distraitement avec tes doigts. Inconsciemment, je laisse mes questionnements dans un coin de mon esprit et me détend pour profiter de cet instant avec toi. Paisible. Mon regard qui se porte sur nos mains un instant reviens ensuite dans le tien et je regarde tes lèvres quelques secondes avant de m'approcher un peu de toi, surveillant ta réaction, j'sais pas si tu veux encore ça..

Mes doigts profitent des tiens alors que tu t’approches de moi. Je sens mon coeur se battre dans ma poitrine pour ne pas en sortir de lui même. Le regard doux je laisse mon nez frôler le tiens, mais je m’arrête aussitôt lorsque je sens mon portable vibrer. Je me recule, le sors de ma poche. Je grimace comme pour m’excuser bien que ça pourrait être urgent. « On part vendredi.»Je dépose mon portable plus loin après l’avoir éteint, la question étant maintenant réglée. « Ça nous laissera un peu de temps ? » Et maintenant on en était où ? Je me replace puis te regarde, prêt à poser mes lèvres sur les tiennes.

Ton nez glisse contre le miens et j'sens mon pouls devenir hors de contrôle. Mes yeux se ferment lentement, mais s'ouvrent hyper vite lorsque tu te recules d'un coup. Peur du rejet. Tu regardes ton téléphone dont la lumière éclaire ton visage dans la pénombre du champ. On part vendredi. Je souris sans même m'en rendre compte alors que tu déposes ton téléphone plus loin. Plus aucune distraction maintenant. Ouais.. Une semaine pour profiter. Tu reprends position et j'en profite pour me glisser un peu plus près de toi sur la couverture, mes genoux se cognant aux tiens. J'humecte mes lèvres et viens gentiment saisir ton haut pour te tirer vers moi et pouvoir t'embrasser la première.

Je ne vais pas M’en plaindre de passer une semaine de plus en ta compagnie, même j’en suis presque soulagé étant donné la peur que j’ai de te perdre de nouveau. Je me mords la lèvre que tu agrippes mon haut. Mes yeux qui valsent de tes yeux à tes lèvres, je me fais presque impatient le temps que tu te décides à M’embrasser. Je te laisse venir à moi et ferme les yeux lorsque nos lèvre s’unissent l’une à l’autre.

Je surveille ta réaction et, lorsque je suis certaine que tu ne me repousseras pas, je pose mes lèvres contre les tiennes pour t'embrasser doucement. Je redécouvre la sensation qu'elles ont en prenant mon temps et sens une vague de chaleur me parcourir laquelle semble partir de ma nuque jusqu'au creux de mes reins. Mon doigts se referment un peu plus sur le tissu alors que je prolonge sans pour autant me hâter.

Je viens glisser ma main sur ta nuque alors que mes lèvres retrouvent les tiennes. J’inspire profondément et prolonge ce baiser. Je me sens bien même si j’sais que l’avenir est incertain. Tout repose sur tes décisions et sur mon départ en vrai. Si seulement j’pourrais faire abstraction de tout ça, mais j’arrive pas à le faire. Mon cerveau fonctionne en continue

Ta main sur ma nuque m'arrache un frisson que je ne peux pas réprimer. J'approfondis légèrement le baiser et viens glisser ma langue contre la tienne. Le feu en moi se réveille une fois de plus, impossible à garder à l'intérieur quand t'es là. Mais est-ce qu'il s'agit simplement de désir charnel?

Je peux sentir cette tension s'installer entre nous, du mois j'crois. À moins que je sois fou et ça s'pourrait que je me fasse des idées. Ma langue caresse la tienne sans retenue, je dirais plutôt avec un peu plus d'intensité chaque fois qu'elles se croisent. J'peux même sentir ces milliers de papillons me travers l'estomac. Putain j'ai du mal à comprendre ça en fait, parce qu'avant toi je me souviens pas que ce soit arrivé.

La pression monte et j'sens mon corps qui se rapproche de lui-même du tiens. C'est comme un aimant, impossible à résister, deux pôles opposés qui s'attirent. Ton haut toujours entre mes doigts, je le lâche pour suivre la ligne de ton torse jusqu'à ton ventre où je m'arrête, nerveuse.

D'un geste impulsif je délaisse ta nuque pour venir poser ma main sur ta hanche. Mes doigts qui s'agrippent à tes vêtements pour t'aider à t'approcher de moi. Je soupire contre tes lèvres. Désireux. Je peux sentir tes mains sur moi, mais surtout descendent sur mon ventre. Je te laisse faire, je te laisse toucher sans te faire de pression. Je veux pas pousser vers un chemin que tu n'as pas envie d'explorer.

Lorsque tu attrapes ma hanche pour me tirer vers toi, j'sens comme une bouffée de chaleur qui remonte soudainement en moi et s'exprime par une gémissement. Les joues très certainement rouges, surprise de m'entendre émettre ce son pour si peu, je presse encore plus mes lèvres contre les tiennes comme pour m'empêcher de reproduire pareil son. Ma main quant à elle soulève imperceptiblement ton haut pour me permettre de toucher ta peau à peine du bout des doigts.

Je frissonne lorsque tes doigts arrivent à toucher ma peau. J'ai l'impression qu'ils sont comme du feu, que ma peau brûle d'envie. Ma main relâche le tissus qui couvre ta hanche et je soupire aussi contre tes lèvres avant de glisser ma mains sous ton haut - au creux de tes reins. Tout ça sans franchir la limite.

Tu ne sembles pas faire de cas de mon gémissement et j'en suis aussi soulagé que déçu. N'est-ce pas le genre de chose que les mecs trouvent généralement excitant? Putain j'suis stupide. Si ça s'trouve, c'est qu'une connerie de plus que la porn nous "apprend" de travers. Ta main passe sous mon haut et je me cambre contre toi, tes doigts me chatouillant agréablement. je pose ma main plus franchement sur ton ventre, m'imprégnant un moment de la sensation.

Mon corps s'ondule contre le tient alors que tes doigts touchent toujours ma peau. Je
me sens pris au dépourvu par cette vague de chaleur qui vient de me traverser le corps en entier. Où est-ce qu'on s'en va avec tout ça nous deux. Mes lèvres qui frôlent les tiennes tandis que je tente de reprendre un tout petit peu mon souffle. Mes doigts qui se glissent de tes hanches à ton ventre. J'ai aussi envie de t'faire frissonner.