Frustration qui est venu poindre ce jour là. Je me suis finalement organisé avec ma sœur, prétextant un voyage d’affaire pour venir te rejoindre. Je ne suis pas fier de mentir mais je veux prendre mon temps nous concernant. C’est sans doute un peu stupide mais je ne sais pas comment Jane réagira à cette nouvelle et je veux surtout protéger ma fille. J’ai pris commande chez le meilleur traiteur de la ville, repas élégamment préparé avec une bonne bouteille pour l’accompagner, j’ai prévu de te faire la surprise de ma venue. La nuit est calme, encore fraîche et étoilée. Je me rends jusqu’à ta porte, l’excitation au cœur, le sourire aux lèvres. Frappant doucement à ta porte, je me prépare à t’observer. « Surprise ! » dis-je en levant mon sac qui contient notre repas de ce soir. J’espère que la surprise te plaira.

Nouvelle journée au bureau, nouvelle journée de frustration la plus totale mais je fais avec et je lutte pour rester patiente. Tu m’as demandé de l’être, mais ce n’est pas moi, ce n’est pas facile et pourtant, je me force, parce que je sais que tu en vaux la peine, que nous deux, ça peut marcher. Quelques coups d’oeil de temps en temps vers toi, quelques sourires cachés mais appréciés avant de finir la journée et de rentrer. Pas envie de me retrouver seule, je prends mon sac de sport et part m’entrainer un petit peu en plein air. Tapis de yoga par terre, je prends une profonde respiration et commence à m’entrainer. Quelques étirements, du hiit et de la musculation et une heure passe aussi vite que la journée qui vient de passer. Une fois à la maison, je n’ai guère envie de faire à manger. De toute manière, je finirais par mettre le feu à la maison tant je ne suis pas douée en cuisine. Je file prendre une douche, tout en réfléchissant à ce que je pourrais me commander à manger. Bruits à la porte, je fronce les sourcils et m’avance jusqu'à là. Surprise, mon sourire ne me quitte pas lorsque je te vois Léo ! lance-je en prenant ta main et en te tirant à l’intérieur qu’est-ce que ? je ne finis même pas ma phrase et dépose un baiser sur tes lèvres.

Heureux de l’effet que je pourrai produire, je ne m’attends certainement pas à ça. Te voyant dans une simple serviette, les cheveux humides de ta douche. Le repas semble être une surprise bien moindre. Inévitablement, mon regard s’obscurcit de désir. Tiré vers l’intérieur, je viens poser le sac comprenant le repas alors que tes lèvres étreignent les miennes. « Je suis officiellement en déplacement pour la soirée, même la nuit. » Te portant violemment sur le plan de travail à côté du repas, je viens me caler entre tes cuisses. « Alors j’ai voulu te surprendre en ramenant un bon repas et ma personne. Mais on va dire que c’est l’arroseur arrosé ? » Je ris doucement, en laissant mes lippes marquer la moiteur de ton cou. Le repas peut attendre en vrai. Sauf si tu es trop affamée.

Ne m’attendant absolument pas à ta venue, je suis surprise mais ravie que tu sois là. J’aurais pu ouvrir d’une autre façon, car j’aurais pu tomber sur n’importe qui, mais ma petite serviette enroulée autour de mon corps semble déjà te faire de l’effet. A peine à l’intérieur, je dépose mes lèvres sur les tiennes, appréciant déjà ta venue. la nuit tu dis ? te demande-je, histoire de savoir si j’avais bien compris qu’est ce que tu as sorti comme histoire ? petit sourire en coin, j’apprécie le geste, et cette surprise. Mon battant semblant ne pas être sur la bonne fréquence, j’essaie de le calmer silencieusement. Pas le temps de comprendre que je suis déjà sur le plan de travail de la cuisine, ton corps entre mes jambes et pourquoi c’est l’arroseur arrosé ?   demande-je avec un petit sourire  tu sembles affamé ! ajoute-je alors que tes lèvres semblent déjà s’attaquer à mon cou. Peau foisonnante, je n’ai pas envie de te donner ce que tu veux tout de suite. Il va falloir attendre un peu, mais j’imagine que tu le mérites non ? j’ai faim… je me retire de ton emprise et descends du plan de travail je suis contente que tu sois là, je ne savais pas quoi faire à manger, t’es mon sauveur !   je joue….

Homme de mental, mais homme faible face à toi. J’en oublie mes principes, la rigueur qui m’accable. Frustration qui s’est exacerbée au fil des jours de t’avoir sous les yeux sans pouvoir te toucher et que dire de mes nuits, vides de toi. Amusée par mes instincts, par cette supplique qui vient s’échapper dans mes gestes.  « Juste dit que j’étais en déplacement pour affaires dans un autre état. » Sourire satisfait du menteur qui vient peindre mes lèvres. Après tout, la chose est suffisamment fréquente pour ne pas éveiller les soupçons. Portant ton corps sur le plan de travail, je viens embrasser ton cou, laisser mes phalanges parcourir tes cuisses.  « Parce que je ne m’attendais pas à te trouver comme ça. » Meilleure surprise pour un affamé tel que moi. Mais la Demoiselle a envie de jouer, attiser le démon de mon impatience et malgré tout un rictus frustré me gagne, amusé quand même. Patience qui sait tout de même orner le privilège de l’âme. « Le dessert n’en sera que meilleur. » Et la distance s’impose, alors que je maîtrise mes sens avec un certain flegme. Déballant le repas sous tes yeux, un peu de traiteur asiatique et mets variés.  « Il me semble que tu aimes ça. » Lueur plus complice au cœur des claires prunelles, semant avec une certaine expertise le trouble dans mes mots. Puisque tu veux jouer.

surprise intéressante. Surprise qui change mes plans pour ce soir, mais qui engage des plans bien meilleurs que ceux que j'avais en tête. Te voir soulagé ma frustration, celle-ci même qui hante mes journées et parfois même mes nuits. Toi, cette tentation abominable que je ne peux assouvir chaque fois que je le desire. Billes oceans plantées dans les tiennes, ce petit sourire que porte mon visage ne me quitte pas. vous êtes un bien vilain menteur monsieur Bennet sourire qui ne me quitte pas, j'aimerais pourtant pouvoir te voir en dehors de ces quatre murs. je me suis dis que si quelqu'un sonnait chez moi, et que je sortais de la douche, il fallait l'accueillir en serviette et pas le faire attendre je brûle, mais tu brûleras aussi. Peau qui frissonne sous tes doigts baladeurs. Mes mains autour de ton cou, je dépose un baiser sur tes lèvres avant de te laisser sur ta faim. Tu patienteras comme tu oses me le demander aussi. tu ne cesses de me surprendre.. tu sais tant de choses que je n'aurais pas cru que tu saches. Je t'abandonne un instant pour aller mettre un tee shirt sur ma poitrine que je laisse respirer et un boxer. Pas besoin de plus. Mes pieds nus, je reviens vers toi merci d'être venu et pour le dîner je crois que je pourrais tout avaler et bien plus encore. comment va Jane ?

Je ne veux pas parler immédiatement de notre relation avec ma sœur ou même Jane. Je préfère les préparer progressivement et que dire de ton père. A l’heure actuelle, je ne sais pas encore si il accueillerait la nouvelle avec joie ou réticence et pour le moment, il faut l’avouer, je n’ai pas envie de m’encombrer de tout ça, alors j’ai demandé à ma sœur de garder la petite, prétextant un déplacement dans un autre état, ce qui peut arriver fréquemment dans mon travail. « Oui, j’avoue tout. Je vais être puni ? » Sarcasme qui vient animer mes lippes, car j’ai toujours eu un goût pour les parenthèses peu avouables. « Et bien voyons, encore heureux que c’était moi… » Car oui, je n’aurais pas aimé qu’un autre homme que moi te contemple dans une tenue pareille même si j’ai pleinement confiance en toi, je suis un être plutôt possessif. Mais je suis un homme patient et si tu meurs de faim, alors je m’en contenterai. Après tout, j’ai faim aussi. Tu disparais quelques secondes pour réapparaître dans une tenue confortable, je quitte moi-même mon manteau et ma veste de costume, remontant ma chemise sur mes avant-bras.  « Je compte bien te surprendre encore et encore. » La routine, très peu pour moi. « Je t’en prie, mais tu sais le plaisir est plus que partagé. » Les mets présentés sur l’ilot de la cuisine, on s’apprête au petit festin. « Très bien mais elle grandit trop vite, c’est terrible. » Et je ne suis pas prêt à la voir évoluer, devenir une jeune fille.

on ne choisit pas de tomber amoureux, ça nous tombe literrallement dessus sans qu'on y soit réellement préparé. Et je ne l'étais pas. Des années se sont écoulées avant que je n'arrive à faire un pas. Que je me lance à te porter un peu plus d'intérêt, essayant par la même occasion de voir si toi aussi tu étais intéressé. Soulagée de savoir que nous étions à peu près sur la même longueur d'onde. Impatience exacerbée, elle me tue à petit feu. Ses quatre murs, je ne vais plus pouvoir les voir bien longtemps. ouhhh.. Ne serais tu pas un brin possessif sur les bords ? petit sourire amusé, j'aime te voir de la sorte. Me confortant dans l'idée que tu tiens réellement à moi. Besoin de chaleur, de toi, je m'approche, pour passer mes bras autour de ta taille et tu as déjà des idées pour me surprendre ? tu attise ma curiosité. Ta fille est tellement mignonne, elle a de la chance de t'avoir dans sa vie et je suis certaine qu'elle grandira comme il faut il faudra bien que tu la laisses grandir et évoluer... Mais ça ira, elle a un papa formidable je pique un gyoza, commençant à le dévorer comme une enfant faisant une bêtise.

J’ai une vision exclusive du couple, ne partageant pas mes conquêtes, lorsqu’une femme est mienne, je me dévoue entièrement à elle mais j’en attends la même chose en inverse.  « Je suis possessif et le revendique. » dis-je avec un mince sourire aux lèvres. Autant que tu sois prévenue de ce petit défaut qui peut devenir un travers. Ma jalousie n’est pas étouffante mais je n’aime pas que l’ambiguité soit nourrie avec d’autres personnes, c’est ainsi.  « J’en ai plusieurs oui. » A vraie dire, c’est le temps disponible pour les effectuer qui me manque cruellement. Tu viens prendre un gyoza et je te regarde avec un sourire amusé, c’est que ça commence à me donner faim à moi aussi. « Oui mais je préfèrerai qu’elle reste passionnée par ses barbies et ses peluches vois-tu. » Je ne suis pas prêt à me confronter à des tumultes adolescentes. Qu’elle ramène des copains, qu’elle frôle certaines limites, rien que d’y penser mon cœur se serre d’angoisse.

Je ne te savais pas comme ça mais j'en suis finalement soulagée. Je n'ai pas envie de te partager, je n'ai pas envie que tu vois d'autres femmes que moi. Maintenant que je t'aies, que je crois au moins t'avoir, je ne veux pas te laisser filer ou voir une autre femme poser ses pattes sur toi je n'ai pas envie qu'une autre femme te touche.. Je pourrais lui péter les dents que je m'exclame en rigolant. Ou pas. Je suis un peu jalouse sur les bords mais rien de méchant. Du moins je crois. Les hommes se sont bousculés dans mon lit mais jamais vraiment dans ma vie. dis m'en plus, tu m'intéresses... curiosité avisée, on passe de nous à ta fille. Ma faute mais c'est histoire de faire redescendre un peu cette pression sexuelle j'imagine... Tu verras avec le temps de toute manière t'es un père parfait Leo, on le voit tout de suite. Je te prends la main et te fais t'asseoir sur la chaise. Je m'installe sur toi et passe mes bras autour de ton cou. Une main vient caresser ta joue, sourire attendri t'en fais pas pour Jane, elle a le meilleur des papas

La jalousie n’est pas quelque chose de trop valorisé dans notre monde. C’est même considéré comme un défaut, mais selon moi, cela traduit surtout notre attachement à l’autre.  « J’ai le droit de dire que ça m’excite un peu ? » Sourire en coin qui se dévoile. J’aime les femmes de caractère, qui savent ce qu’elles veulent. Et si je suis possessif, j’aime aussi la réciproque. « Tu verras en temps voulu… Mais des idées d’escapade, vu que tu aimes ça. » Pas très loin, mais des endroits où on pourra être tranquilles à l’abri de notre petit monde car pour le moment, j’ai cette envie de te garder juste pour moi. De te découvrir en toute tranquillité. Tu viens m’installer sur la chaise, en profiter pour te glisser sur moi, mes bras passent autour de ta taille avant que mon regard ne vienne se relever. « Merci, toi aussi t’es la meilleure. » Tout court. Mes lèvres viennent cueillir les tiennes avec douceur.

Moment apaisant, moment tendresse. Des vérités sont dites. Soulagée de comprendre que tu ne veux pas voir voir d’autres femmes, je te fais comprendre que je pourrais leur péter la figure si jamais il se mettait à flirter avec une autre. Un peu dans l’excès ? Oui très certainement mais depuis le temps que je t’attends. arrête, je finirais par l’être moi aussi mais pour tout te dire, je l’étais déjà depuis que tu étais arrivée. Peau qui frisonne, je te fais les gros yeux lorsque tu me fais comprendre qu’il va falloir que j’attende de voir tout ce que tu as en tête pour nous. tu m’intéresses là souffle-je avec un petit sourire en coin. M’installant finalement sur toi, pour profiter d’une proximité qui m’avait manqué, je me mords la lèvre. Ps le temps de te répondre que tes lèvres se déposent sur les miennes. Ma main caresse ta joue, cet instant là pourrait se figer que je serais toujours la plus heureuse tu as eu d’autres femmes après … ? question qui fâche, mais on pourrait bien commencer par entamer des sujets qui ne sont pas forcément les meilleurs pour continuer à s’apprivoiser, à s’apprendre.

On s’avoue notre possessivité, cette insidieuse appartenance. Et quelque part, ça vient me rassurer. Tu ne fuis pas face à mes idées qui peuvent être un peu ancestrales, une loyauté qui n’est plus vraiment à la mode dans les relations actuelles. Je n’ai jamais trop compris le concept de relation libre alors autant que tu le saches, mais finalement je viens être conforté puisque tu partages la même optique que moi sur cet angle. « Comme si tu avais besoin de ça pour l’être. » Regard complice qui s’insinue entre nos silhouettes. Projets en pagaille, encore à l’état de balbutiement mais j’ai déjà commencé à repérer quelques endroits qui pourraient te plaire. « Tu verras. » dis-je avec un mince sourire alors que viens prendre place sur moi, cueillant tes lèvres au passage. Tu me questionnes sur mes relations après elle, si d’autres ont eu une certaine importance. « Certaines femmes oui, mais toujours de passage, rien qui ne vaille l’attache. » et avec toi, c’est différent, je veux faire les choses bien, je sais pertinemment que je ne me suis pas engagé avec toi à la légère, il y a bien d’autres d’enjeux.

Je suis jalouse, je ne le nie même pas. Mais je suis jalouse avec beaucoup de monde. Du moins avec mes proches en tout cas. Mais toi, toi, je crois que çà va être pire que tout. Tellement d’années à attendre, attendre un signe de ta part, attendre que tu me regardes et c’est maintenant chose faite. Je suis là d’être pour les relations libres, je ne comprends pas vraiment le concept mais force à chacun de faire ce que bon leur semble. Pour ma part, je ne veux que toi, et j’espère sincèrement que ma patience ne me fera pas défaut sur ce coup-là. allez, dis moi Léo… folle envie d’en savoir plus, folle envie de t’appeler par un surnom. Mais la retenue est encore de mise. Pourquoi ? Je ne sais pas vraiment, disons que nous n’avons pas encore mis de mot sur cette relation entre nous. Je grimace, mais en même temps, tu faisais ta vie et c’est bien normal. J’en faisais tout autant. et …. j’ose tenter une question qui j’espère aura une réponse satisfaisante moi ?