C’est aujourd’hui, le grand jour. T’as vendue ta belle baraque pour aller vivre avec Dov. Vous n’aviez pas réellement prit le temps de vous retrouvez après ton agression. Non. Vous aviez tout de suite passer à l’étape supérieure. Vous aviez trouver une jolie maison, qui conviendrait à vos besoins. T’es là, tenant les clefs fermement, avant de les poser dans les mains de l’agente. «Tout est beau Miss Bennett?» Tu hoches la tête avant de lui rendre les clefs, un brin de nostalgie. Le camion est prêt. Tu as fait appel à des déménageurs, trop de cartons, de meubles. Tu viens te poser au volant de ta voiture puis tu repars, direction ta nouvelle vie. Tu souris en voyant la moto de Dov dans l’allée. Il est déjà là… Ça te rassure, comme si tu avais peur qu’il change d’idée. Tu te gares avant de venir sortir un carton. Tu donnes quelques indications aux déménageurs puis tu viens entrer. T’as un sourire. C’est lumineux. Ça respire le bonheur. Tu viens à la cuisine, posant le carton, puis tu chercher ton amoureux. Tu hausses un sourcil en le voyant sur la terrasse arrière. Tu viens le rejoindre, passant tes bras autour de sa taille. Ta joue se pose sur son omoplate. «Good morning my love… What are you doing here? Watching the tree?» Tu souris doucement avant de venir te mettre face à lui pour venir poser tes lippes sur les siennes. Tes doigts qui caressent ses joues. Tu as encore les papillons dans le ventre, comme au premier jour. Tu recules un peu puis tu repousses une mèche rebelle derrière ton oreille. «Les déménageurs sont là… Tu viens?» Tu prends sa main pour le ramener à l'intérieur de votre petit nid d'amour. Tu veux profiter de tout ça avec lui. C'est un nouveau départ, qui vous attends. Tu viens à la cuisine, ouvrant la boite que tu avais entrer. Tu en sortis une bouteille de champagne et deux coupes.  «Pour célébrer notre nouveau départ… Ça peut attendre, han! Faut que l'on soit apte à défaire nos cartons.» Tu viens caresser sa joue, lui volant un rapide baiser puis tu vas dehors pour prendre d'autres boites.

Un grand jour pour vous deux. Jamais tu n'aurais imaginé que tu viverais avec elle, mais depuis cet épisode de terreur, tu ne pouvais t'imaginer vivre sans elle. Arrivé quelques heures avant la belle, tu avais guidé tes déménageurs au travers de la maison, les cartons contenant tes effets personnels étaient éparpillés dans les pièces respectives. Tu avais commencer à déballer ta vaisselle et ranger le tout dans les armoires, tu ne voulais pas en faire trop sachant très bien que les emplacements de chaque choses étaient maintenant une décision qui se faisait à deux. Tu sortais sur le perron, derrière, regardais le grand jardin que vous aviez, songeur tu te demandais ce que vous alliez en faire, un gym, poser une piscine ou acheter des poules? Ce sont ses mains autour de ta taille qui te sortaient de tes pensées. Tu t'étirais pour l'embrasser tout en passant ton bras autour de ses épaules. Je me demandais ce que l'on pourrait bien faire avec ce jardin Tu lui souriais, lorsqu'elle replaçait cette mèche tout aussi rebelle. Main dans la main, tu a suivais jusqu'à l'intérieur, ses déménageurs étaient arrivés avec ses affaires personnelles. Tu frottais tes mains ensembles lorsque tu remarquais le champagne se faire déballer. Elle était tout excitée, comme une puce elle ne pouvait se contenir. Elle quittait la pièce, te laissant seul avec la bouteille. Tu ouvrais le champagne et le versait dans les coupes. La rejoindre avec les coupes tu lui en tendant une. Un verre de courage liquide pour nous aider à débuter cette journée?

Tu posais tes mains sur tes hanches, fixant tout ce qui se passait à l’avant de la maison. Le coeur qui battait la chamade, tu profitais de l’air frais. Tu souris en voyant Dov revenir avec le champagne. Tu pris la coupe, que tu entrechoqua avec la sienne. Tu pris une gorgée puis tu viens passer un bras autour de sa taille. «Tu crois que l’on va être heureux?» Tu étais nerveuse. Même si tu voulais ne rien laisser paraître… Tu viens embrasser sa joue, lorsque tu vis un charmant couple arrivé. Les voisins sûrement. «Bonjour, bienvenue dans le quartier!» Tu leur souris avant de les remercier. Tu posais ton regard nerveux sur Dov puis tu t’éclaircis la gorge. «Quel joli couple que vous faites! On espère pouvoir faire plus amples connaissances...» Tu souris encore. «Oui, un jour éventuellement, on se fera… Un petit souper… Veuillez nous excuser on a beaucoup à faire…» Tu les laisses carrément en plan, même Dov pour retourner à l’intérieur pour venir commencer à défaire les boîtes. Tu sens la panique qui s’empare de toi. Tu poses tes mains sur le comptoir pour tenter de te reprendre. Tu viens vider ton verre d’un seul trait avant de retourner dans le salon pour donner quelques directives aux déménageurs.

Ton arrivée était acceuillie d'un sourire que u ne pouvais t'empêcher de remettre. Tu lui tendais la coupe, attendait qu'elle la prenne avant de la faire chanter avec sa jumelle. Tu prenais une gorgée, tout en levant le bras pour la laisser se glisser dans le creux de ton corps. Avec des doigts, tu jouais avec cette mèche rebelle. Biensûr qu'on va être heureux. tu déposais un baiser dans sa chevelure. C'est vrai que vous ne vous étiez pas donné le temps de cette deuxième chance, tout avait été si vite. Tu regardais un couple s'approcher, tu saluais l'homme en lui serrant la main. Présentations brèves, lorsque ta compagne t'abandonnait avec le couple. Tu discutais rapidement, dans ce village tout le monde finissait par se connaitre, tu faisais le lien, ils étaient les grands-parents d'un ancien élève. Tu étais inquiet pour ta douce, ce n'était pas dans ses habitudes, tu t'excusais auprès des voisins et entrais dans la maison. Liz'?

Tu le regardes. Tu croises les bras sous ta frêle poitrine. «Pardon mon amour… Je me suis sentis… Envahis… Et j’ai pris peur…» Ce n’était pas dans tes habitudes, mais tu avais gardé quelques séquelles de ton enlèvement. Comme si c’était dans la norme. Tu t’approches de lui, venant poser tes mains sur ses joues pour lui voler un baiser avant de venir passer tes bras autour de sa taille. «Je vais faire des efforts pour que ça n’arrive plus… Je te le promet, d’accord?» Il avait été si compréhensif envers toi, dès le départ. Il s’était fait à tes nouvelles habitudes, à tes nouvelles craintes. Il s’était fait à l’idée que tu n’étais peut-être plus la femme forte que tu étais il y a quelques mois… Non. Tu es encore là… Mais moins forte. Alors que lui… Il est fort pour deux. Tu poses ta tête contre son torse. «J’ai encore du mal à croire que nous avons décidés de vivre ensemble… Je me rappel encore de notre première… Rencontre...» Tu mords ta lèvre puis tu reviens l’embrasser doucement. «J’ai acheté… Un truc pour toi… Mais… Faudra que nous attendions d’être seul...»

Tu la regardes croiser les bras sous sa poitrine, ce mouvement de recul presque défensif. Ton regard s'attendrissait, ça te faisait mal de la voir ainsi, sans défense prise de ses émotions. Elle s'approchait de toi, tu ouvrais les bras pour l'accueillir, tu ne pouvais mieux faire que de la serrer dans tes bras tout en y apposant un baiser. Tu n'as pas à faire des efforts, il faut tout simplement que j'apprenne à comprendre tes émotions. Tu passais une main réconfortante dans ses cheveux tout en la serrant un peu plus fort contre ton corps. Tu souriais lorsqu'elle évoquait votre nouvelle réalité. Vous viviez ensembles, jamais en dix ans tu n'aurais crû que cela aurait été possible, tu es bien trop borné pour cela et pourtant... Vous voilà. Je me souviens comme si c'était hier elle levait la tête pour venir chercher un baiser que tu lui donnait avec le plus grand plaisir. Tu levais un sourcil curieux face à ses propos. Vraiment? Tu me rends curieux. Tu ne voulais pas la laisser de ton emprise mais il fallait mettre la main à la pâte si tu voulais qu'un jour le déménagement se termine. Tu lui volais un second baiser, plus tendre, main sur la joue avant de quitter ses lèvres et son corps. Je vais aller voir les déménageurs ou ils en sont.

Il est doux, tendre avec toi. Très, voire trop compréhensif avec toi. Ça réchauffe ton coeur. Tu le laisses repartir vers les déménageurs. Tu participes toi aussi, défaisant plusieurs cartons. Ce n’est que lorsque tout le monde est parti, qu’il reste que vous deux, que tu vas à votre chambre. Tu fermes les yeux, cherchant un peu de confiance en toi, avant de venir retirer tes vêtements. Tu sautes sous une douche rapide, puis tu mets ta crème pour le corps. Tes doigts glissent sur la dentelle de tes sous-vêtements. Tu viens enfiler ta robe de chambre, celle assortie à tes dessous. T’as peur. Depuis ton enlèvement, vous n’avez pas partagé de moment intime. En fait, mise à part des baisers langoureux et tout ça, vous n’aviez rien fait. Oh, bien entendu, tu lui avais offert quelques gâteries… Question de le satisfaire… Un peu aussi pour le garder… T’avais si peur qu’il te laisse depuis tout ça… Bref, tu pris une profonde inspiration avant de venir le rejoindre. Il était là, dans le salon, vidant encore quelques cartons. Ton coeur qui tambourine dans ta poitrine. Tu prends la pose contre le cadrage de la porte. Tu éclaircis ta voix. «Je crois que tu as… Assez travailler… Il serait temps que l’on fête notre emménagement… Comme il se doit.» Tu trembles dans ton intérieur. Tu hurles, mais tu dois passer par-dessus. Tu dois te laisser aimer, te laisser satisfaire aussi. Tu t’approches de lui, posant tes mains sur ses joues. «Je veux le faire Dov… Je suis prête à passer par-dessus tout ce qui m’est arrivé… Je veux un nouveau départ, avec toi mon amour...» Tu viens l’embrasser tendrement, avant de passer la barrière de ses lèvres, caressant sa langue avec la tienne.

Spoiler:

La journée fût sans repos, tu aidais les déménageurs a rentrer les meubles ainsi que les cartons. Une fois le camion vide, tu leurs donnais l'argent pour qu'ils puissent enfin partir. Seul dans le salon, tu plaçais les sofas et branchait les appareils électroniques. Tu entendais l'eau de la douche couler à l'étage mais ne portait pas attention, trop concentré dans tes projets. En temps normal, tu serais monté la rejoindre mais après son traumatisme, elle n'était plus la même et tu ne voulais pas la forcer, tu avais peur de la traumatiser. Quelques mots te sortaient de ton air concentré. Tu levais les yeux, surpris de la voir en robe de chambre, plus belle que jamais. Tu te lèves lorsqu'elle s'approchait de toi, t'étais obnubilé par sa présence, ses mains sur ton visage lorsqu'elle te donnait le feu vert. Elle venait t'embrasser pendant que tu lui répondais tendrement, langue curieuse venait valser avec sa jumelle. Tu passais tes mains dans ses cheveux puis longeais les courbes de son corps.