je n'ai pas la patience ft. @Daniel Porter (outfits)

Alors ce n'était pas le bon matin, puis faut dire que s'il y avait bien un moment dans la journée où cela crevait les yeux que Freya avait passé une grande partie de sa vie à New-York, c'était bien en début de journée, quand la belle se mettait à courir partout. Direction le Coffee House pour acheter son café, pas diva pour un sou habituellement, la jolie brune se permit néanmoins, face à l'urgence de la situation, de doubler l'homme qui se trouvait au comptoir pour y passer commande. "Désolée," articula t-elle alors en faisant glisser ses lunettes de soleil de son nez jusque dans ses cheveux. "Mais c'est un cas de force majeure," lui a t-elle alors assuré en baissant le nez sur lui pour se concentrer sur le barista. Le cas d'urgence en question ? Une canalisation du pub avait sauté dans la nuit inondant de ce fait les toilettes dames, quelques employés avaient été dépêchés sur place et les spécialistes étaient en route pour régler le problème. Le regard du client qui venait d'être doublé pesait sur l'ancienne actrice qui, tout en se mordant les lèvres, tourna de nouveau la tête vers l'intéressé, regard interrogateur. "Oui ?" il lui disait vaguement quelques chose, s'engagea alors un combat de regard, enfin ce qu'elle prit comme tel, ne décrochant pas ses prunelles brunes des siennes.

Le café. Cette substance orgasmique. Il ne pourrait pas s'en passer Daniel. Il en consomme beaucoup. Trop sans doutes pour accompagner ses nuits trop courtes. Un sommeil agité. Il fait la queue pour avoir son du quand cette fille lui passe devant. Non mais c'est quoi le délire avec les gens qui décident d'lui couper l'herbe sous le pied. Sans déconner, c'est la deuxième fois cette semaine que l'on croit normal de prendre sa place. Il a une tête de pigeon ou quoi ? Mais c'est pas de bol pour elle parce que Daniel est un homme de principes et qu'un cas d'urgence et des excuses minables ne suffiront pas à le convaincre. Surtout qu'elle n'a absolument pas demandé son avis au jeune homme, elle s'est contenté de considérer qu'il était d'accord avec le fait qu'elle lui passe devant. fallait arriver avant si t'es pressée. qu'il lâche avec son air renfrogné, rictus mauvais à l'appuie avant de passer de nouveau devant elle. Parce qu'il n'a pas l'intention de la laisser faire son petit manège. Les bras croisés sur la poitrine, il interpelle la serveuse pour passer sa commande avant de jeter un regard en arrière vers la doubleuse. Il fronce les sourcils. Cette fille lui dit vaguement quelque chose mais il n'arrive pas à savoir où il a pu la voir. Peut être dans son passé, après tout, il a vécu en ville y'a de ça quelques années. Son regard qui s'attarde probablement trop longuement tandis qu'il attend sur le côté pour récupérer son double café.

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Et la voilà remise à sa place par un bellâtre qui semble s'en battre littéralement les couilles de son cas de force majeure, elle lui offre un bel haussement de sourcils en clignant bêtement des yeux. C'est qu'elle a l'habitude la brune de se battre pour un café à peine le soleil le vé, mais ici, ce n'est pas New-York, pour moins que ça la plantureuse brune se serait ruée sur l'intéressé pour l'étriper et lui faire fermer sa gueule, mais elle est loin la grosse pomme. Lâche quand même une exclamation indignée, mais n'en rajoute pas, parce qu'elle sait que son comportement est loin d'être approprié, d'avantage qu'elle se trouve dans une petite ville et que si Freya s'avère être une guerrière civile redoutable, elle préfère rester à sa place et rester digne. "Bien," concède t-elle, parce qu'après tout il n'a pas entièrement tors. "Tu étais bien plus aimable un verre à la main," se permet-elle de commenter alors qu'il se met sur le côté. "Vous devriez cracher dans son gobelet de café," lance t-elle à l'adresse de la barista qui s'occupe de lui. "Un moka avec supplément de crème." commande la belle, qui, tout en glissant sa langue sur ses dents, détourne le regard vers celui qu'elle a courroucé en essayant de le doubler. "On ne t'a jamais dis que c'était impoli de dévisager les gens, aussi mignon sois-tu ?" tu demandes alors passablement agacée et accessoirement, mise mal à l'aise par ses regard insistants.

Il doit quand même avoir une bonne tronche de pigeon puisque les gens continuent de penser qu'ils peuvent lui passer devant comme ça sans vraiment lui donner de raison. Enfin si une "urgence". Tu parles, Dany est persuadé qu'elle est en train de lui raconté un bon mytho parce qu'elle s'est réveillée trop tard et qu'elle est à la bourre au boulot. Plus aimable avec un verre à la main. on s'est déjà croisés ? Parce que le trentenaire ne se doute pas une seule seconde qu'elle est celle qui l'a servi lors de sa soirée de débauche quelques jours plus tôt. Il se souvient pas d'elle. En même temps, vu l'état dans lequel il avait terminé, c'était pas vraiment étonnant. Mais elle passe sa commande et lui, ça l'turlupine de savoir d'où est ce qu'il peut la connaitre. Il s'creuse la tête et fixe un peu trop. Comme si la regarder sans sourciller allait lui apporter la réponse. Il fronce les sourcils quand elle l'interpelle, elle a quand même réussi à l'agacer et le complimenter en une seule phrase, et ça c'est fort. Il se gratte la tête.  j'ai juste ce sentiment étrange de te connaitre, enfin d't'avoir déjà vu mais... Il n'arrive aucunement à mettre le doigt sur un où. Et le serveur vient déposer sa commande sur le comptoir. Un double café bien serré pour entamer la journée. Parce que sans caféine, il ne tiendrait pas. Il ne tient plus les comptes en terme de consommation. Son corps qu'il malmène un peu mais c'est un vice moins grave que d'autres, n'est ce pas ? Et tandis que sa commande est arrivée, il reste là, espérant qu'elle lui donnera la réponse à sa question.

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Tu le reconnais son regard, celui qui te mets mal à l'aise assez rapidement, parce que tu l'a vu passé à de nombreuses reprises et à chaque fois c'était lié à ton métier, ce que tu veux désormais laisser derrière-toi. Tu as beau savoir qu'il ne s'agit là que d'un client qui s'est mit une mine des jours plus tôt, il te colle une drôle d'angoisse le rebelle du café. j'ai juste ce sentiment étrange de te connaitre, enfin d't'avoir déjà vu mais... Oui, tu as envie de lui répondre, oui j'ai fais du porno, donc il est possible, même très probable que tu te sois palucher sur un de mes films, du grand art et un bukkake final, quelque chose de grandiose, mais tu ne dis rien. "Je tiens le Governor's pub," tu commences simplement en récupérant ton gobelet en carton, ta langue viens humecter tes lèvres. "Je t'ai appelé un taxi parce que tu avais trop bu," tu souffles un rire par le nez et te décale de la file sans réellement t'éloigner de celui que tu as tenté de doubler quelques minutes plus tôt. "J'ai vécu des années à New-York, alors désolée d'avoir été agressive, mais le café du matin, il n'y a rien de tel." tu lui avoue en portant le gobelet à tes lèvres pour en prendre quelques gorgées. "Alors, tu es parvenu à passer outre les problèmes qui t'ont donné envie de boire pour oublier ?" y'a aucune méchanceté dans ce que tu avances, juste une drôle de curiosité sur fond de bienveillance, une manière à toi de lui demander s'il va mieux.

Et il porte le café à sa bouche. Un breuvage délectable dont ne le saurait pas se passer. Il arrive pas à poser son visage sur un contexte. Merde, s'il savait qu'elle a sauvé des nuits de solitude et accompagné son plaisir solitaire plusieurs fois. Elle n'a pas tout à fait la même tenu qu'à l'époque, logique, elle portait rien. Et quand elle le rappelle à cette soirée où il avait bu comme un trou, comme un con. Il a un peu honte et le rouge lui monte aux oreilles. en fait t'es la deuxième à me passer devant cette semaine alors j'ai un peu vrillé... Désolé pour l'autre soir. Désolé d'avoir été ce client relou et un peu lourdingue. Et mon dieu il espère ne pas s'être épanché sur sa peine comme un gosse de dix ans. Il ne se rappelle plus vraiment des mots échangés. Il se souvient bien de la suite par contre. Il avait fini la soirée chez Ava. Ouais, crétin qui aime se faire du mal alors qu'elle a clairement tourné la page avec un autre. Bon, ces mots laissent entendre qu'il n'a rien dit.  on va dire que oui. Ou presque non ? Il essaye en tout cas et c'est déjà un bon départ. toi, c'était quoi l'urgence ? Parce qu'il veut pas parler d'Ava, elle est déjà trop dans sa tête et il veut l'oublier alors c'est mieux d'la sortir totalement de sa vie. Ce qui se passera après le mariage de sa frangine. Un point final. Et il pourra aller de l'avant. Il l'espère en tout cas.

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Il parvient à t'arracher un sourire, parce qu'il formule des excuses et bien que tu adores tes clients et leur personnalité, tu ne supporte que trop mal leur épanchements quand l'alcool les transforme en des êtres pénibles et dur à virer, pour autant, tu ne te montre presque jamais agressive envers eux. Pas seulement parce qu'ils font tourner ton commerce, mais parce que tout un chacun a sa manière de gérer les problèmes et beaucoup trouve plus simple de tenter de les noyer sans jamais penser que les soucis savent nager. "Une canalisation a sauté dans la nuit et le pub est en dégâts des eaux," tu lui réponds en te mordant les lèvres, dégoûtée rien qu'à l'idée de t'y rendre en catastrophe d'être contrainte de constater l'ampleur des réparations qui seront a envisager. Tu t'écarte un peu plus, entourant ton gobelet de café de tes deux mains pour te réchauffer les doigts. "Tu n'as pas été aussi lourd que tu peux l'imaginer, je suis une coriace, j'ai connu pire et j'imagine que tu avais tes raisons..." oui depuis l'acquisition du Governor's tu étais devenue comme la psychologue du coin, sauf que tu ne coûtais pas aussi cher qu'une thérapie et que tu engageais tes clients à consommer plus d'alcool encore durant vos échanges. Une thérapie assez sympa en somme, te dis-tu. "Peut-être que la première personne a t'être passé devant cette semaine cherchait à attirer ton attention," tu lui adresses un sourire malicieux, oui tu sous entend qu'il s'est peut-être fait dragué quand tu réalise que le doubleur en question pouvait peut-être être un homme et qu'il était fort probable que le lion rugissant ne soit pas friand de ce bord là. Puis toi, c'est pas ton cas, tu ne l'as pas doublé pour qu'il te remarque, merde qu'est-ce que tu racontes Freya ?! "Enfin..." tu balbutie comme une idiote en battant tes longs cils. "Les gens sont des connards," tu lâches alors en haussant les épaules, tu lui tend la main en souriant. "Freya Hargrove, reine des connasses."

Et quand elle parle de son urgence, il fronce les sourcils. Ok, son excuse était en plus clairement valable, et il s'sent un peu con d'avoir joué les mégères et empêcher la jeune femme de lui passer devant. Son humeur qui est plutôt labile en ce moment. Lui qui gère difficilement ses émotions. Elle est donc pressé et prend le temps de le rassurer. Une attention qu'il apprécie, parce qu'il avait clairement honte de son comportement de l'autre soir. Surtout que c'est pas son genre de finir si pathétique. Il ne dit pas non à un verre mais sait parfaitement quand il doit s'arrêter. Des raisons, il en avait mais elles étaient mauvaises. Et d'un coup d'un seul, la conversation prend une autre tournure. Il est un peu rouillé dans l'domaine mais pense saisir l'allusion.  oh euh... Quelle éloquence dis donc. Heureusement pour lui, elle reprend la parole pour éviter à chacun d'eux de sombrer dans un moment très gênant. Et il prend la main de la jeune femme dans un sourire. Daniel. et j'crois que dans l'fond, j'suis aussi le roi des connard. On irait bien ensemble. Non mais attend, tu viens pas de dire ça ? Il passe une main derrière sa nuque et reprend : j'ai une heure à tuer, alors pour m'faire pardonner je peux peut être t'aider avec cette urgence ? qui soudainement ne semble plus en être une. Il hausse les épaules. Elle n'est pas obligée d'accepter son aide mais il a apprit à se débrouiller assez jeune et ne se débrouille pas si mal de ses dix doigts.

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On irait bien ensemble. est lâché et toi tu ne peux t'empêcher de laisser échapper un rire franc, amusée. Il n'a peut-être pas tort, c'est qu'au royaume des connards on a bien vite tendance à se sentir seul. "Roi des connards et plombier ?" tu demande d'une voix douce, non sans humour, sans te défaire de ton sourire bienveillant, prends une gorgée de café en glissant ta langue sur tes lèvres. "Je m'en voudrais d'abuser de ta gentillesse, tu sais..." tu as haussé les sourcils en prenant une moue enfantine, un peu à la manière d'un gamin prit la main dans le sac et oui, tu te sens encore un peu coupable de lui être grossièrement passé devant. "Je m'en voudrais d'abuser de ta bonté," c'est à peine si tu marques une pause pour reprendre ton souffle que tu enchaîne : "J'accepte, j'espère que tu n'as pas de problème de sciatique, parce que je sens qu'on va passer un moment à quatre pattes." là tu fronces les sourcils légèrement, te rends compte de ce que tu viens de dire et entre ouvre les lèvres pour te rattraper, mais rien ne vient. En même temps éponger le sol du Governor's ne se fera pas qu'avec une serpillère.

La discussion prend une tournure inattendue. Dire qu'ils ont commencé par s'engueuler et presque se sauter à la gorge pour une simple histoire de place et de café. Et voilà que maintenant, ils discutent comme s'ils se connaissaient. Ils sont même en train de se draguer non ? Les mots qui sortent. Les gestuelles. Tous laisse à penser qu'ils se plaisent ces deux là. Et Freya, elle ne s'arrête pas là. A l'instant même où il prend une gorgée de café, elle parle de se retrouver à quatre pattes et la surprise l'oblige à recracher le contenu de sa bouche. Une partie fini lamentablement sur le sol, l'autre sur son pull qu'il essuie comme il peut. Et y'a son regard qui s'redresse pour la fixer une seconde, difficile de savoir si ce ne sont que des malencontreuses maladresses où si elle a une idée derrière la tête. Lui flirte avec elle comme un adolescent maladroit, bordel. Il est rouillé. Il s'rend d'ailleurs pas vraiment compte du ridicule de la situation mais son corps le fait à sa place lorsqu'il rougit. Il se rend même pas compte qu'il est en train de draguer le con. Et il sait pas tellement quoi répondre après ça. J'te suis alors ? Il jette la serviette qui a plus ou moins servi à éponger le café présent sur son vêtement à la poubelle ainsi que la tasse en carton. Parce qu'il n'est pas un professionnel de la plomberie mais qu'il a souvent du réparer et bricoler dans l'passé. C'était lui l'homme de la maison. En fait, il a toujours été la figure masculine. Et les clichés ont la vie dure n'est ce pas ?

"Allez," réponds-tu en haussant les épaules, fin sourire aux lèvres. Drôle de conversation pour une drôle de situation, voilà tout. Quelques minutes plus tôt vous avez bien failli vous mettre sur la gueule et vous voilà, bras dessus, bras dessous à jouer à on ne sait quel jeu en prenant la direction du Governor's pour éponger les dégâts. Tu lui tiens la porte et prends sa suite au dehors, dans la rue. Tu en profite pour remettre tes lunettes de soleil sur ton nez alors que le bruit de tes talons sur le trottoir rythme vos pas. "Tu vois, je me dis que la solidarité entre gérants de boutique, elle est belle, même si on a manqué de se battre." as-tu lâché sans cesser de sourire, tu as même arqué un sourcil en détournant le visage vers lui. Comment sais-tu qu'il est commerçant ou bien même gérant ? Parce qu'il en a parlé lors de sa soirée de beuverie et que ses traits t'ont marqués. Pas vilain le bougre, puis, tu as beau tenir le Pub et surtout te planter derrière le bar pour t'occuper de tes clients, tu ne leur prête pas une oreille attentive pour le style, non tu les écoute vraiment, d'ailleurs c'est incroyable de constater que t'es capable de te souvenir d'autant d'informations sans jamais te mélanger les pinceaux. Vous tournez à droite, traversez la rue et parvenez bien vite devant le Governor's, c'est de ton petit sac que tu sors un trousseau de clefs et déverrouille la porte vitrée dans un soupir. "Quelle sera la contrepartie à ta contribution quand à nettoyer le bordel qui se trouve à l'intérieur ?" Freya, tu sais bien qu'on a rien sans rien, sans doute te demandera t-il une belle bouteille de 15 ans d'âge d'un whiksy, peut-être même de cuisiner un tiramisu au café... Surprise.

Elle plaisante sur la dispute qui a eu lieu quelques minutes plus tôt. Les autres clients présents ce soir n'auraient sans doutes pas pensé une seule seconde que ça se terminerait de cette façon. Mais c'est bien, cette sensation qui vient lui filer des frissons. Il tique une seconde quand elle lui annonce qu'il est gérant mais se rassure vite en se rappelant qu'il a du lui livrer un paquet de conneries l'autre soir, abruti larmoyant et amoureux. Mon dieu ce qu'il devait être pathétique. Elle est plutôt sympa d'pas s'être foutu de sa gueule quand il a refusé de lui céder sa place. Et ils se suivent, comme convenu. La route est courte. Comme pour tout à Edenton en même temps, on ne peut pas dire que la ville soit très grande. Et elle pousse la porte en offrant une contrepartie. J'suis pas persuadé qu'un verre soit une bonne idée. il se moque de lui même avant qu'elle ne le fasse. L'alchimie qu'il croit pouvoir attraper du revers de la main mais qui l'inquiète un peu. et t'as été fait une séance de psychothérapie gratuite alors je suppose qu'on est quitte. Il entre à l'intérieur et voit l'étendue des dégâts. un raz de marée. Il fronce les sourcils et se dirige rapidement là où le problème se pose, espérant pouvoir le régler sans l'aide d'un professionnel. Il ne l'est pas lui, qu'on s'le dise, il est juste prêt à essayer.