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We don't care what them people say (Jonas)

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We don't care what them people say (Jonas)

We don't care what them people say (Jonas)
Ven 20 Nov - 16:06



Quoi ? Il faut absolument que tu goûtes ça ! furent les mots de sa colocataire, qui trouvait complètement aberrant qu'elle n'ait jamais rien goûté en provenance d'une boulangerie. Mais les pâtisseries, c'était elle-même, ou une autre amish, qui les faisait. Et puis, cela ne rassemblait pas tout ce que l'on peut trouver dans une boulangerie. Tenue presque classique pour la jolie fleuriste, cheveux laissés libres sur ses épaules, une veste, un pantalon. Tout ce qui ne ressemblait pas aux vêtements traditionnels amish, et de plus soft qu'elle ait pu trouver dans l'une des penderies de l'appartement. Parce qu'elle n'avait encore rien qui ressemble à des vêtements passe partout dans ce monde dans lequel elle s'émerveille de tout. De ce côté blasé qui accompagne certains visages face à des choses qui l'étonnent totalement. Une télévision est un vrai miracle de technologie. L'ipod qui dépasse de sa poche et qui n'est pas le sien permet de sombrer dans un univers musical à tout instant. Que dire des téléphones aussi... Elle ne parle bien évidemment pas d'une simple cabine publique, mais de ces petites choses toutes plates qui renferment le monde. Elle s'étonne. S'émerveille. Mais cela ne veut pas dire qu'elle dira adieu au monde qui l'a vu naître. Non, cette expérience, c'est pour ne pas avoir de regret, sans s'en créer d'autres. Elle croque dans la pâtisserie et laisse un petit soupir de plaisir accompagner sa mastication. C'est délicieux. C'est différent. Elle va pour s'exclamer lorsqu'elle voit une silhouette familière derrière la vitre. Elle dit qu'elle revient dans un instant, et sort dans la rue. Elle se sent presque… nue, vêtue dans cette tenue, surtout face à lui. Mais c'est son frère, et c'est d'une voix presque timide qu'elle souffle. « Bonjour Jonas. Est-ce que tu vas bien ? » Elle retrouve sa retenue, cette façon de se tenir, presque trop pieuse alors qu'elle n'a rien sur la tête, et que ses courbes sont diablement plus exposées qu'avec la robe qu'elle portait toujours. Elle n'est pas certaine de sa réaction, mais elle est heureuse de le revoir. Après tout, elle n'est pas partie à l'autre bout du pays, tout simplement parce qu'elle n'a jamais eu le véritable désir de les quitter. Elle étouffe, certes, un peu, mais pas à ce point-là.

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Re: We don't care what them people say (Jonas)
Ven 20 Nov - 16:56

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@Jemima Klopfenstein  
Mains dans une poche, il marchait en direction de la charrette. Père lui avait laissé cette aprem le véhicule pour se rendre à l’épicerie, de quoi ramener des légumes à la maison et d’entretenir la maisonnée comme ils pouvaient. La récolte de cette année avait été peu clémente et il fallait venir chercher de quoi ajouter aux potages de Mère. Jonas traversa la rue et continua son chemin avant qu’une voix ne lui fasse tourner la tête. Habillé sobrement et de ses vêtements Amish qui dénotaient avec l’extérieur, il tourna sur lui-même pour voir la petite tête de sa sœur, Jem. Il aurait pu sourire, la prendre dans ses bras et lui montrer à quel point il était content de la voir mais c’est un tout autre comportement qu’il adopta.Son regard descendit sur ses vêtements, de haut en bas. Elle avait un pantalon et ses cheveux volants au vent au passage des voitures dans la rue. Ses sourcils se haussèrent et il s’avança vers lui. Qu… Comment est-ce que tu es habillée ? Il secoua la tête, visiblement perturbé par la tenue de sa petite sœur. Tu portes un pantalon ? Mais c’est une tenue d’homme. Il lui attrapa doucement le bras et la fit décaler de quelques pas pour éviter les regards des curieux et surtout ceux de sa famille au cas où. Et où est ta coiffe ? Il observa autour d’eux de peur qu’on puisse la voir ainsi ou bien même entendre leur conversation. Si père voyait ça,... Tu sais bien qu’il désapprouverait. Il se redressa quelque peu, gardant sa main sur son bras, mais l’air toujours autant choqué qu’elle puisse être habillée ainsi. Mère en ferait une attaque.

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Re: We don't care what them people say (Jonas)
Ven 20 Nov - 17:31



Elle ressent sa désapprobation avant même qu'il ouvre les lèvres, tandis que son regard tombe sur sa silhouette, lui donnant réellement l'impression d'être nue au milieu de la rue. Son sourire se fane légèrement quand il l'interroge sur sa tenue. Oui, elle sait, ce n'est pas convenable. Mais elle ne peut pas découvrir le monde dans une tenue d'amish, on ne l'y accepterait pas ainsi. Elle ne pourrait pas découvrir cet univers si elle ne le laissait pas la changer temporairement. Il insiste, poursuit, parle du fait qu'elle est habillée comme un homme. Son visage se baisse, comme si elle était prise en faute, ce qui, durant un Rumspringa, ne peut être le cas, n'est-ce pas ? Elle le laisse la guider un peu plus loin, sans chercher à échapper à l'emprise de sa main sur son bras. Le geste n'est pas violent, il ne l'a jamais été. Les amish ne prônent pas la violence de toute façon. Il continue, poursuit, implique père, puis mère. Elle a les joues en feu, ça la brûle, elle connaît la rougeur qui les irradie et les consume. Celle-là même qui l'a fait hésiter avant de se décider à découvrir la ville pendant qu'elle le pouvait encore, pour ne rien regretter. « Je ne peux pas découvrir... ce que j'ai à découvrir habillée en amish, Jonas. Tu sais bien la manière dont ils nous regardent. » qu'elle souffle du bout des lèvres en relevant un regard timide sur son frère. Et puis, il y a comme des étoiles qui viennent s'attarder dans ses iris, un sourire qui renaît à ses lèvres, sa main qui vient se poser délicatement sur celle qu'il garde sur son bras. « Tu devrais voir ce que j'ai vu, c'est incroyable ! Et même goûter un gâteau... ils ont des choses délicieuses ! Je regrette tellement que tu ne l'ais pas fait. On aurait pu en parler à la maison. » Parce que tout ce qu'elle souhaite, c'est n'avoir aucun regret. Pas un seul. Et si ça passe par porter un pantalon, alors... elle portera un pantalon. En parler... c'est peut-être espérer que les siens soient moins fermés au progrès, ce qui ne saurait être le cas. Elle a bien conscience que sa mère et son père n'approuveraient pas sa tenue. Qu'ils insisteraient peut-être pour qu'elle écourte, et qu'elle rentre. Parce qu'elle rentrerait... cela fait parti du plan depuis le début. Accepter sa destinée pour ne pas perdre les siens.

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Re: We don't care what them people say (Jonas)
Sam 21 Nov - 12:23

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@Jemima Klopfenstein  
C’était une véritable honte ! Elle mettait des pantalons comme les hommes, avait dévoilé ses cheveux à la vue de tous. Et d’une certaine manière, Jonas comprenait qu’elle agisse de la sorte pour mieux appréhender le monde autour d’elle mais pour cela elle “reniait” tous les fondements de la communauté. Il redressa légèrement la tête en inspirant profondément. Il jugea quelques instants cette sœur qui avait décidé de quitter sa famille pour voir le monde. En soi elle en avait le droit mais Jonas avait pris ça comme une faute. Je sais, lui accorda-t-il. Il ne se ferait jamais à ces regards dans la rue, aux haussements de sourcils et aux murmures même s’il avait toujours vécu avec. Il pouvait comprendre que Jemima ne les supportait pas non plus. Sa main réchauffa la sienne et il étira malgré lui un regard tendre et sincère envers sa sœur. Ah il l’aimait du plus profond de son âme et sa voix si douce lui avait manqué. Pourtant il pinça les lèvres et eu le visage qui soudainement fermé. Oui, il n’avait pas fait sa Rumpspringa, la peur l’ayant tiraillé jusqu’à son départ et le jour même il n’était allé jusqu’au bout de la route pour revenir en courant. Non. On ne doit pas en parler à la maison. Une fois que tu seras revenu, il n’y aura plus que notre communauté, Jem’. Mâchoire légèrement crispée. Elle devait penser à son futur mari, à la famille qu’elle allait devoir fonder et aux enfants qu’elle donnerait à l’homme qui serait tout pour elle. Ce que tu découvres ici, devra rester en dehors de chez nous, tu le sais ! Et moi, je n’ai pas eu besoin de voir ailleurs pour savoir que notre communauté et ce que je souhaite dans la vie. Il observa à droite puis à gauche avant de se pencher vers elle sur l’air de la confidence. Ils ne sont pas dans le vrai, il n’y aura pas de rédemption pour ces gens, Jem. Veux-tu aller en enfer ? Il ne voulait pas que sa sœur subisse des horreurs pour la nuit des temps. Il voulait l’avoir auprès d’elle pour l’éternité. Sa petite sœur.

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Re: We don't care what them people say (Jonas)
Sam 21 Nov - 13:39



Elle sait ce qu'il pense. Elle n'a même pas besoin qu'il ouvre les lèvres pour le savoir. C'est peut-être son frère, mais c'est avant tout un homme de la communauté. Un homme qui s'attend à ce que l'on respecte les lois de leur monde, qu'une femme soit toujours coiffée de son bonnet, d'une robe venant dissimuler le plus de peau possible, et à cet instant, elle a bien conscience d'aller à l'encontre de tout ce qui leur correspond. De toute son éducation. Mais elle est heureuse quand elle retrouve ce regard aimant qu'il pose généralement sur elle au contact de sa main sur la sienne. Il faut cependant croire que toutes choses ont une fin, puisqu'il se referma soudainement, sans qu'elle le réalise tout de suite. Son innocence, cette naïveté redoutable que cet autre monde se plairait tant à dévorer, serait en sécurité au sein de la communauté, puisque protégée du moindre égarement à tout instant.

C'est précisément ce que les mots de Jonas lui rappellent. Ce qui se sera passé durant son rumspringa ne devra plus exister que dans sa mémoire, et ne jamais atteindre ses lèvres. Bien sûr qu'elle le savait. Bien sûr qu'elle ne l'avait pas oublié. Son sourire qui meurt au creux de ses lèvres, ses cils qui voilent son regard brièvement, qui dissipent les étoiles qui y brillaient l'instant d'avant. Mais s'il voyait le monde comme elle pouvait le voir, peut-être qu'il serait plus tolérant. Peut-être qu'il aurait du... même s'il affirmait qu'il n'en avait pas eu besoin pour savoir où était sa place. Elle sait bien, Jem, que si elle les quittait, elle les perdrait. A moins d'accepter de revenir finalement. Elle sait qu'elle ne le fera pas, quoiqu'il arrive. Et elle l'observe regarder autour d'eux avant de se pencher vers elle. Lui souffler ces mots qui la font sursauter, relever son regard sur le sien. « Tu sais bien que non. Je ne ferai rien qui me condamne. » Elle déglutit, le regarde avec sincérité. « Ils ne sont pas si méchants... Jonas. Ils ont pris soin de moi. Et je travaille comme fleuriste... comme à la maison quand je m'occupe du jardin. » Elle voudrait tellement qu'il la comprenne, mais elle a surtout peur qu'il lui demande de rentrer. Elle n'y est pas prête. Il lui reste du temps. « Mais je rentrerai, je te le promets. » Raison pour laquelle elle a ajouté ces derniers mots. Pour le rassurer. Lui dire qu'elle reste la même. Que ce ne sont que des vêtements, qu'elle est toujours la même.

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Re: We don't care what them people say (Jonas)
Lun 23 Nov - 5:13

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@Jemima Klopfenstein  
Bien qu’il n’ait aucune haine envers le monde extérieur, ils étaient dans le faux. Seule une vie éloignée de ce système là, de la technologie et de leurs idéaux menait à la rédemption. Il le savait, elle le savait mais avait quand même fait le choix de de faire sa rumpsringa et cela, elle n’était pas une parfaite Amish, selon Jonas. Ce qu’elle vivait à cet instant devrait se retrouver cloitrer derrière ses lèvres sans que jamais cela ne sorte. Une fois son choix fait, elle devrait vivre sa vie auprès de son époux en toute simplicité. Mâchoire serrée il redressa la tête comme pour la regarder d’aussi haut qu’il put. Est-ce qu’elle savait ? Est-ce qu’elle comprenait les risques que c’était de jouer avec le feu ? Il hocha lentement la tête, heureux d’entendre qu’au moins elle ne souhaitait pas mourir dans les flammes des enfers. Bien. Inspiration profonde avant d’expirer lentement.  A la maison tu n’as pas à te décoiffer et porter un pantalon. Il regarda autour d’eux.  Ils vivent dans le péché, fais attention, Jem. Tu ne veux pas vivre comme eux, n’est-ce pas ? Regard adouci par la naïveté de cette pauvre jeune fille, sa petite sœur qu’il voulait protéger plus que tout au monde. Elle voulait rentrer et c’était tout ce qui comptait.  Je sais, souffla-t-il. Et bien qu’il n’aimait pas parler de ce genre de moment dans la vie d’un jeune Amish, il demanda :  Tu travailles chez le fleuriste du bout de la rue ? La jeune femme que j’ai rencontré et qui y travaille aussi est sympathique. Il avait rencontré la jeune fleuriste qui l’avait aidé à choisir des fleurs pour sa fiancée. Fleurs qu’il avait simplement donné à la jeune femme sans un mot avant de redescendre le chemin et rentrer chez lui. La pauvre n’avait pas dû comprendre pourquoi son fiancé, qui ne parlait pas beaucoup, était venu lui offrir un bouquet de roses sans raison. Il désigna la rue en jetant son pouce par-dessus l’épaule.  Tu m’accompagnes jusqu’à la charrette ? Et… Raclement de gorge, il passa sa main sur sa nuque, légèrement mal à l’aise.  Tu me raconteras tout ce que tu as vu. Il faisait un effort pour sa sœur et si ça lui faisait plaisir d’en parler alors il pouvait au moins faire ça pour elle. Il prirait pour son âme ce soir juste avant de dormir en espérant qu’elle continue de parler à Dieu le temps de son égarement

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Re: We don't care what them people say (Jonas)
Lun 23 Nov - 11:55



Il la surplombe. La regarde de cette hauteur qu'il n'a aucun mal à atteindre puisqu'il est déjà plus grand qu'elle, et que le regarder dans les yeux l'oblige déjà naturellement à les lever vers lui. Bien évidemment, qu'elle se sent encore plus petite à cette seconde. Mais elle sait aussi qu'elle n'a pas l'intention d'aller à l'encontre des enseignements qu'elle a reçu. A ses paroles, elle hoche doucement la tête, bien évidemment qu'à la maison, elle coifferait ses cheveux en ce chignon qu'elle maîtrise à la perfection, elle passerait cette robe aux tons unis qui se trouve encore dans sa valise, ainsi que son bonnet blanc qu'elle nouerait sous ses traits. Il n'y a jamais été question de pantalon pour une femme, chez eux. Ce serait inconvenant. Et c'est de là que le malaise qu'elle ressent découle, plus encore devant son frère. Lui qui insiste en affirmant qu'ils vivent dans le péché, l'interroge. Les mots s'écoulent naturellement de ses lèvres, et se terminent par la promesse qu'elle rentrera.

Le regard qu'il pose alors sur elle s'adoucit, peut-être parce qu'il ne doute pas de sa parole, de cette promesse. La surprise se lit dans les prunelles de Jemima lorsqu'il l'interroge sur son travail, et c'est un doux sourire qui s'étire sur ses lèvres. « Oui. Les personnes qui y travaillent sont gentilles et la propriétaire aussi. Peut-être que c'est elle que tu as rencontrée. » Elle reste prudente dans ses paroles, peut-être qu'elle craint qu'il rejette une nouvelle fois ses mots. Mais il l'invite à le suivre jusqu'à la charrette, et même s'il n'est pas très à l'aise, lui propose de lui parler de ce qu'elle a vu. Elle tend sa main, lui prend la sienne, n'ose pas aller plus loin dans la démonstration publique. Parce qu'on lui a appris la mesure, la discrétion. Elle hoche la tête à nouveau. « Sinon, j'ai vu... il me reste tellement à voir. Il y a des choses inutiles. Et je sais que c'est péché, mais c'est fascinant. La musique surtout. C'est tellement beau. » Et encore, elle n'a pas encore été écouter un concert, ou toucher les touches d'un clavier. « Jonas, tu penses que je pourrais rentrer pour noël. Je veux dire, juste... le temps de Noël ? » Elle préfère être claire, toujours. N'a pas envie d'interrompre définitivement son rumspringa. A ses yeux, elle rentrera pour son anniversaire, en août. Mais c'est auprès d'eux qu'elle veut être durant les fêtes. Dans leur église. Et partager ce même repas de famille. Elle ignore malgré tout si elle y sera autorisée.

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Re: We don't care what them people say (Jonas)
Lun 30 Nov - 15:10

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@Jemima Klopfenstein  
Savoir sa soeur dehors, le terrifiait énormément. Il n’était pas là pour la protéger de toutes ces tentations, des chants du Diable. Il devait simplement attendre qu’elle revienne, qu’elle fasse ses propres choix en priant le Seigneur qu’un jour il puisse revoir sa petite coiffe blanche au bout du chemin. Jonas ne pouvait pas être en colère contre elle aussi longtemps qu’il l’aurait voulu. Jemima était une femme donc, dans son esprit, naïve et innocente, incapable de se défendre face au danger qu’était le monde extérieur. Alors pour dédramatiser la situation et parce qu’il ne voulait pas faire de peine à sa petite sœur, il lui demanda pour la fleuriste et où elle travaillait. Le blond hocha la tête. Je ne sais pas si c’était elle, mais la jeune femme m’a bien aidé pour le bouquet que j’ai offert à Mae. Et ca avait été étrange mais soit, ce n’était pas le problème de cette pauvre femme. Alors ils firent quelques pas ensemble en direction de la charrette. Il tourna vivement la tête vers sa main qui avait attrapé la sienne. C’était étrange son comportement et Jonas fut immédiatement choqué qu’elle puisse faire preuve d’autant de démonstration dans la rue. Il observa autour d’eux mais personne ne sembla choqué que la jeune fille puisse agir de la sorte. Il se sentait comme un chat à qui on avait mis un harnais et qui ne savait plus marcher. Il sentit ses poils s’hérissaient. Jemima… Fais attention, je t’en supplie. Les chants d’ici poussent à… il observa de droite à gauche avant de regarder de nouveau sa petite soeur sur le ton de la confidence : au sexe et à la prostitution. Jonas secoua la tête. Tu pries encore n’est-ce pas ? Il pinça les lèvres et son regard se fit légèrement triste. La réponse était évidente mais forcément la jeune femme espérait un traitement de faveur. Tu sais bien que je ne suis pas censé te parler. Dès que tu quittes la maison même pour ta rumspringa, tu ne peux revenir à la maison que revenir dans notre communauté. De nouveau le jeune homme secoua la tête. J’aimerai que tu soies là… Mais ce ne sera pas possible. Tu sais bien que père ne t’y autorisera pas. Ça lui fendait le cœur de ne pas pouvoir être accompagné de sa sœur lorsqu’ils se donneraient leurs petits cadeaux tous fait-maison. Inspiration profonde alors qu’il posait la paume de sa main sur celle de la jeune femme. Mère est en train de te préparer une robe pour ton retour parmi nous. Tu nous manques à tous.

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Re: We don't care what them people say (Jonas)
Dim 6 Déc - 7:16



Offrir des fleurs à Mae... ça devait valoir le coup d'oeil. Pas que Jem soit moqueuse, mais elle connaissait bien son grand frère, et ce n'était pas quelque chose qu'il avait l'habitude de faire, voilà tout. Ainsi, Jem se contente d'hocher doucement la tête, difficile de décrire une personne... surtout qu'elle n'était pas la seule femme dans la boutique. Alors elle se contente de marcher aux côtés de son frère, de lui parler de ce qu'il voulait savoir. Ou juste histoire de faire la conversation. Pas de doute qu'il sent le plaisir et l'intérêt qu'elle voue à ce qu'elle découvre. Et quand elle voit sa réaction à son geste, sa main retombe doucement. Oui, pas ici. Elle a compris. Et puis ses mots soufflés sur le ton de la confidence laissent un léger hâle rosé caresser ses joues. « Je ne... » ferai jamais ça, voyons. Mais elle n'en a pas le temps qu'il lui demande si elle prie. Quand elle y pense, oui. Moins qu'à la maison. Mais assez pour qu'on la trouve un peu bizarre. « Oui, bien sûr que je prie, Jonas. » qu'elle réplique malgré tout. Ce n'est pas un mensonge, après tout. Puis vint sa question sur noël, et avant même qu'il ouvre les lèvres, l'air triste qui s'inscrit sur ses traits lui répondent déjà. Elle l'avait espéré... ce serait dur pour elle de ne pas rentrer. Mais peut-être est-ce fait ainsi pour rendre l'éloignement plus cruel, et générer un manque dans le cœur des adeptes qui risqueraient de s'égarer. Et puis il en remet une couche, parlant d'une robe que leur mère est en train de lui confectionner. Cela ne fait quelques semaines, mais elle a l'impression que tout cela est déjà si loin en un sens. Et plus encore jusqu'en août. Cela ferait plus de six mois... mais si sa mère s'y mettait déjà, peut-être espérait-elle qu'elle rentrerait avant. « Vous me manquez aussi. Terriblement. Je... je pourrai te faire passer ce que j'aurai fait ? Je te promets, rien qui vienne, ou fabriqué avec des objets modernes. Ce ne serait pas une entorse à la règle, non ? Et puis je rentrerai. Vous le savez bien. Je ne me perdrai pas. Et j'épouserai celui que père préférera. » qu'elle souffle plus bas. Ca lui semble presque douloureux en un sens. Parce que ce sera ne plus vraiment choisir. Ne plus...

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Re: We don't care what them people say (Jonas)
Mar 8 Déc - 17:34

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@Jemima Klopfenstein  
Le tout c’était qu’elle prie car Dieu voyait tout et si elle ne priait pas alors le Seigneur le savait déjà. Il hocha la tête en souriant. Déjà que l’une des sœurs Klopfenstein avait décidé de vivre dans le péché et la honte, il ne fallait pas que la seconde en fasse de même. Puis vint la discussion sur Noël et malheureusement elle ne pouvait pas y participer. Elle avait fait le choix de partir et si elle voulait fêter les fêtes en famille il fallait qu’elle revienne définitivement et se fasse baptiser. C’était la règle. Jonas hocha la tête. Il observa à droite puis à gauche comme si le deale de faire passer des gens à la frontière était en cours. Il pencha la tête en avant et étira un sourire de petit garçon qui faisait une bêtise. Oui, je ferai passer tes cadeaux. Tant que rien n’avait été fait avec les objets de ce monde remplis de démons ça ne poserait pas de problème. Je suis sûr que père et mère approuveraient. C’est Noël, ils seront plus indulgents. Et c’était vrai. Jonas se redressa et ajouta : Je te ferai parvenir les cadeaux des autres, que tu saches que nous pensons toujours à toi. Il marqua un temps et reprit : Je crois que père travaille sur une reliure en cuir de notre Bible. Jonas se sentit soulagé de l’entendre dire ça. Étonnamment, et même si elle n’avait eu de cesse de le répéter, il croyait en sa petite sœur. Il savait qu’elle rentrerait. Je sais. Je veux juste que tu fasses attention, hein ? Ici ce n’est pas très sûr et les tentations sont multiples. Il se pencha et déposa un baiser sur le haut de son crâne. Tu verras père et mère seront très fiers de toi. J’aurais tellement aimé que tu soies là pour mon mariage, Jem.

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Re: We don't care what them people say (Jonas)

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