@Paxton Mitchell

Un concert. Rien d'extraordinaire. Juste une soirée dans le pub local pour écouter un groupe local que la célébrité boude encore. Des connaissances des colocs. Et pourtant, quand on lui avait dit qu'il fallait qu'elle vienne, qu'elle vive ça au moins une fois dans sa vie, elle s'était laissée gagner par l'enthousiasme général. Et avait donc du passer par la case garde-robe, essayage, et maquillage. Elle avait du mal à se reconnaître lorsqu'elle se regardait dans le miroir. C'était pire que l'autre jour quand elle avait croisé Jonas dans la rue. Forcément, que l'absence de robe austère et de bonnet la changeait, mais là... Elle avait émis quelques réserves. Pas assez pour que l'un des mecs ne passe pas un bras autour de son cou pour l'entraîner dehors pour qu'elle cesse de discuter. Plus encore, quand, une fois dans le pub, elle avait retiré sa veste sous l'impulsion d'une autre personne. Débardeur, pantalon, elle avait clairement l'impression d'être mise à nue, mais c'était une tenue plutôt commune ce soir, en fin de compte. Elle se frotte ses bras nus cependant tout en s'asseyant, se ratatine presque sur sa chaise lorsqu'elle sent un regard un peu trop appuyé qui s'attarde sur sa silhouette. Et puis la musique suivante débute...

C'est quelque chose qu'elle a découvert si récemment, qui la fascine réellement. C'est différent de tout ce qu'elle a pu connaître durant toute sa vie. Il y a les instruments qui la fascine, les gestes, les sons. Et il y a son regard qui se lève en direction de la pseudo scène créée pour l'une de ces occasions. Deux iris qui glissent sur les membres du groupe. Deux prunelles qui restent finalement captivées par le pianiste. Regard qui se croise. C'est comme l'un de ces instants que l'on pense irréel, improbable, impensable, impossible. « J'te l'déconseille. Bois ça plutôt. » C'est un souffle près de son oreille qui la fait sursauter, mais ce n'est que l'un des colocs qui attire finalement son attention. « De quoi tu parles ? » qu'elle souffle en retour. « Eux là, c'est pas des mecs pour toi. » « Je fais que regarder. » qu'elle répond avec un certain embarras. Ce n'est pas son genre... elle est l'innocence même, mais ses prunelles se relèvent en direction de la scène, brièvement, puis elle s'empare du verre qu'il vient de lui donner pour cacher la rougeur de ses joues. Mais ce qui ressemblait à un verre de jus d'orange lui brûle la gorge et elle tousse légèrement. « C'est quoi ça ? » qu'elle souffle en le repoussant. De l'alcool. Elle pose la question, mais elle s'en doute. Et ce n'est pas prudent. Ce serait donner raison à Jonas de s'inquiéter pour elle, de désapprouver. Et sur le moment, elle n'a pas aimé.

Pax s'est construit quelques remparts pour échapper à ce trouble sordide qui lui gâche la vie. Tout le monde la croit fort, solide. la vérité, c'est qu'il est vulnérable, désarmé, à la merci d'ses démons. Musique et pétards comme boucliers contre son incapacité à s'maitriser. Parce que quand il joue du piano Pax, il est comme absent, son cœur s'envole et plus rien n'existe autour de lui. Comme ce soir, tandis qu'ils se produisent à petite échelle comme ils le font souvent dans ce bar. Les copains qui sont là pour applaudir. Affublé d'un hoody et d'un jean, il est là, les doigts qui filent sur le clavier, l'sourire qui ne le quitte plus et les yeux qui se ferment pour apprécier ce moment emprunt de perfection. Ses yeux se dessillent, les visages qu'il reconnait dans la foule. D'autres non. Son regard qui s'accroche au sien. Magnifique, c'est le premier mot qui lui vient en tête. Son air angélique sur le visage. Ses yeux doux et perdus. Le sourire aux lèvres, il doit avoir l'air niais à cet instant.

Fin. Le concert se termine et il quitte la scène, passe une main dans ses cheveux en vrac, ceux qui lui donne un air enfantin. Le matériel qu'il range dans son carquois. Parce que son clavier, c'est son bien le plus précieux. Le seul auquel il est réellement attaché. Et il sort finalement, embrassades à tour de bras tandis qu'il arrive devant elle : salut. qu'il dit avec son air nonchalant sur la tronche. Mais il n'a pas vraiment le temps de creuser qu'un de ces comparses passe un bras autour de ses épaules. t'étais bon ce soir. il le pousse dans un rire et commence cette fois à discuter avec lui. Regard à la dérobée vers cette inconnue. Elle est nouvelle, c'est une certitude. Parce que Pax connait pratiquement tout le monde en ville, en tout cas pour ceux qui ont sa tranche d'âge. Ils ont grandit ensemble, fréquenté les mêmes écoles. Et elle, il ne l'a jamais vu. tu sais qui c'est cette fille ? qu'il finit par demander, après tout, peut être que son pote aura plus d'info que lui. Visiblement non. aucune idée, elle est arrivée avec Holly. il se mordille la lèvre, l'envie d'en savoir plus qui l'tiraille.

@Paxton Mitchell

Elle n'a pas aimé le verre qu'il lui a donné. Elle ne devrait même pas être là en vérité. Ni même avoir trempé les lèvres dans ce breuvage. Elle n'avait pas l'âge légal, mais on lui avait collé un permis entre les mains, et elle était entrée ni vue ni reconnue. Il faut dire qu'entre la petite amish discrète et pieuse, et celle qui se tenait ici ce soir, il y avait comme un gouffre. Pas au niveau de l'esprit, elle n'avait pas l'impression d'avoir changé. Mais en ce qui concernait l'apparence, c'était... si elle méritait d'aller en enfer avant, là, cela devait réellement être pire. Il n'y avait qu'à voir les regards qui glissaient sur sa peau mise à nue. C'était un appel au péché. Aussi, elle était plutôt bien assise ici, avec cette boisson imbuvable. Réaction qui fait sourire son coloc. « OK, on oublie la vodka. » qu'il réplique en souriant, un bras qui vient se loger sur les épaules de la petite amish comme pour marquer un territoire qui n'est même pas le sien. Il a promis, et puis il la sent doucement se raidir, se redresser pour s'avancer sur son siège. Le concert se poursuit, elle le regard qui revient se perdre sur le musicien contre qui on l'a mise en garde.

Jusqu'à la fin. La musique qui s'arrête, les colocs qui l'entraînent, elle qui suit, les musiciens qui arrivent. Lui qui arrive devant elle, comme un film irréel. Il a tout ce dont elle devrait se méfier. Absolument tout. Jonas n'apprécierait pas. « Salut. » qu'elle murmure en retour, avant qu'il soit entraîné ailleurs, dans d'autres discussions. De son côté, c'est pareil, y a Jess qui lui glisse à l'oreille « Alors ce premier concert, ça t'a plu ? » Elle a le sourire enthousiaste qui revient, les yeux qui pétillent… Peut-être que quand elle devra partir, ce sera ce qui lui manquera le plus. Ou peut-être eux. Cette bande de quatre qui l'ont accueillie dans même la connaître. « C'était fantastique ! Et le piano... C'était bien un piano ? » qu'elle hésite subitement, peu sûre d'elle. Après tout ce monde n'est pas le sien, et tout ce qu'elle connaît des instruments, c'est ce qu'elle a pu lire dans un livre, dernièrement. Elle a le regard qui dévie, qui revient sur l'intéressé, parce qu'elle a été irrémédiablement fascinée par sa prestation. Le reste était chouette, elle ne dit pas le contraire, mais…

Paxton s'accroche à la vie, profitant d'chaque instant. Persuadé que la fatalité ne lui présentera que des opportunités qui valent la peine d'être vécues. Et s'il insensibilise son cœur avec des histoires sans lendemain, c'est plus pour éviter de vriller. Mais il laisse malgré tout la vie lui faire du bien. Parce qu'a force de redouter, on ne vit plus. Milo qui passe ses bras autour d'elle. Il fronce les sourcils, en voilà une qui ne fera pas exception et qui tombe sous son charme. Et tandis qu'il prend des renseignements, il comprend qu'Holly la connait. Il pourra la questionner plus tard pour en savoir plus du coup. Parce qu'ils ont beaux coucher ensemble ces deux là, ça les empêcherait pas de se filer un coup de main et de jouer les acolytes si le besoin se faisait ressentir. Pax qui la regarde en coin. Pax qui admire alors qu'il a une conversation sur la frivolité des rapport que son pote entretien avec sa copine. Il ne l'écoute pas vraiment de toutes façons. Sa tête est ailleurs. Focalisé sur la nouvelle.

Les minutes défilent. Et il se rend au bar pour commander une bière, enfin plusieurs en vérité puisqu'il en prend pour les autres. Une fois réceptionnés, il les attrape d'une main et vient s'assoir sur la banquette, tout près d'elle tandis que les conversation battent leurs pleins. sérieusement ? la meilleur chanson de tous les temps c'est feeling good. Et la meilleure version c'est muse qui l'a faite. Il prend part au débat. Il s'incruste le plus naturellement du monde. Un peu comme il le fait lorsqu'il squatte l'appartement des voisins. La musique qui fait partie intégrante de sa vie. Un sujet dont il pourrait parler des heures durant sans se lasser une seule seconde. Il salut Holly d'un geste de la main, elle qu'il n'avait pas vu encore. Ca fait d'ailleurs plusieurs semaines qu'ils n'ont rien fait tous les deux. Les bras de Pax et Jem se frôlent puisque la proximité est grande. Il continu d'la regarder à la dérobée de temps à autres et Milo voit clair dans son jeu. C'est d'ailleurs pour cette raison qu'il vient s'installer juste là, au milieu, entre leurs deux corps qui se cherchent. faites moi une petite place. Le con. Ca arrache un sourire à Pax qui s'décale sur le côté.

@Paxton Mitchell

Elle s'extasie d'un rien. D'un tout. D'un millier de choses. Ou bien encore d'une seule. De ces broutilles qui ne font ni chaud ni froid au commun des mortels. Mais voir une ampoule s'allumer pour la toute première fois, c'est comme voir de la magie pour celle qui n'en a pas chez elle, qui s'éclaire aux bougies et aux feux de cheminée. Ca a son charme, c'est sûr, mais rien à voir avec la modernité que sa communauté renie. Alors quand elle demande pour le piano, ce n'est pas juste parce qu'elle ne sait pas, juste parce qu'elle veut être sûre de ne pas faire d'erreur tandis qu'elle parle du musicien et de son instrument. « Le piano, oui, c'est génial. Mais le pianiste, tu devrais t'en méfier, Jem. » C'est la deuxième fois ce soir qu'on la met en garde contre lui. Cela lui donnerait presque envie de les croire. Mais elle ne voit pas trop ce qu'il pourrait se passer de si grave. Elle n'est pas une enfant non plus. Elle hausse doucement les épaules. « Il m'a juste dit "salut". » qu'elle souffle sur le moment.

Et puis la conversation se poursuit, les colocs s'asseyant avec elle, et d'autres, autour d'une table, commençant à parler musique. Holly y va de son avis, et si Jem n'intervient pas, elle écoute, fascinée. Elle ne les connaît pas ces chansons dont ils parlent. Pas encore. Moment choisit par le pianiste pour s'asseoir à côté d'elle, et intervenir dans la discussion tout en déposant des bières. Il parle d'une chanson, mais ça fait rebondir quelqu'un d'autres sur le sujet. Leurs bras se frôlent sous leur proximité, et c'est une timide rougeur qui orne ses joues, alors qu'elle glisse brièvement son regard vers lui, croisant le sien. C'est... le regard de Jess est plus qu'évoquant. Et puis la conversation se poursuit encore, elle a l'impression de savoir quand est-ce qu'il la regarde, parce que y a Jess qui fronce les sourcils à chaque fois qu'elle le remarque, ou peut-être au frôlement de leurs êtres qui se répète. Mais pourquoi il la regarderait, elle ? C'est idiot, l'absence de vanité des amish, cette innocence qui murmure que la beauté n'est pas cultivée. Et puis, Milo vient s'installer entre eux, juste... comme ça. « Tu prends toute la place ! » qu'elle s'exclame alors qu'elle jette un coup d'œil au pianiste... qui s'est décalé, tandis que Milo passe un bras sur le dossier derrière elle. « C'est mieux ? Moi j'pense à ton confort. » qu'il glisse, moqueur, typiquement à l'intention du musicien. Jem, elle, hausse vaguement les épaules, sans saisir ce qui se joue exactement, les joues subtilement teintées, et se laisse bercer par la conversation qui se poursuit en parallèle sur la musique.

La méfiance est un sentiment inconnu pour Paxton. Il ne sait pas bien ce que ça veut dire, lui qui s'lierait d'amitié avec une vache si elle s'intéresse à lui. C'est un concept qu'il ne pourrait pas associer à sa personne du coup. Peut être parce qu'il se rend pas toujours compte de ce qu'il fait ou de ce qu'il est. Et la discussion continu tandis que ce crétin de Milo s'est incrusté. La lourdeur en prime. Il intervient de temps en temps, l'sujet qui l'anime. Lui qui en général est plutôt en retrait. Plus du genre à écouter. Même pas des fois d'ailleurs, il peut être entouré d'une vingtaine de personne et avoir le sentiment d'être complètement seul. C'est d'ailleurs ce qui se passe à cet instant, son esprit qui s'égare, qui file tandis qu'il s'appuie contre la banquette. Il sort une pochette de sa poche contenant son petit attirail pour flotter. Feuille, tabac et weed. Mélange qu'il roule avant d'appliquer un coup d'langue.

Il sort du bar, proposant même à Milo d'se joindre à lui. Sauf que ce dernier choisi de rester près de sa proie. Sa douce et jolie proie. Briquet qui vient éclairer le bout du joint avant d'en tirer une première latte. Les volutes blanches qui s'échappent de ses lippes quand il voit une partie de la troupe sortir du bar. La petite coloc' principalement. On rentre. Deux trois serrages de main. Des sourires. à plus. Et y'a ce sourire qui s'adresse uniquement à elle. Parce qu'une part de lui espère sincèrement la revoir. Et il écrase son pétard au milieu, il le finira plus tard tandis qu'il retourne avec les autres à l'intérieur. Les minutes qui défilent, les heures. [...] Et l'voilà le lendemain matin, à s'réveiller trop tard. Cette tronche de gars pas en phase. Manque de sommeil qui s'lit sur les traits même si les effets de la gueule de bois sont absents. Il ouvre le placard de la cuisine et constate avec désarroi qu'il a plus de café. merde. Il enfile un tee shirt en plus de son caleçon pour traverser le couloir et entre dans l'appartement des voisins, sa tasse à la main. Il ne peut pas commencer sa journée sans caféine.

@Paxton Mitchell

Ca continue à parler de musique, et elle les écoute, fascinée, oubliant le bras de Milo dans son dos, sur le dossier. Jonas s'étoufferait avec de l'eau s'il la voyait ainsi, mais il n'y avait finalement rien d'inconvenant. Si elle cherchait de s'y soustraire la plupart du temps, elle commençait à s'habitué au fait que c'était la façon de faire de Milo. Surtout qu'il n'avait jamais rien tenté de particulier. Alors, elle les écoute simplement, tente de retenir le moindre titre évoqué pour... demander à l'écouter ensuite. Les ordinateurs, ce n'est pas encore son fort, elle n'a même pas osé y toucher pour être honnête. Si déjà elle manipule un ipod, c'est beaucoup, et sans doute déjà trop pour sa communauté. Elle jette un coup d'œil au pianiste quand il sort une pochette... elle n'y connaît strictement rien. Elle ne sait pas ce que c'est, et quand elle relève le nez, c'est Jess qui fait de gros yeux en lui disant un non muet. Et alors qu'il s'en va, elle se laisse aller contre le dossier, dans les bras de son coloc qui continue de parler.

Mais elle fatigue l'innocente, trop habituée à se coucher avec les poules et à se lever avant elles le matin, pour s'occuper de tout ce qu'il y a à faire. Naïvement, elle se frotte les yeux... « On dirait que le petit poussin est fatigué. » glisse l'un d'eux, taquin, et c'est là qu'ils annoncent qu'il est temps de rentrer, pas seulement eux, d'autres personnes aussi. Mais eux ne poussent jamais trop loin. Restent attentifs à celle qui se tient là. Milo lui attrape la main pour l'entraîner avec eux, loin de cette banquette, et sortent dehors. Main dont elle se libère sous l'influence d'Holly qui l'attire à elle. Ils le croisent encore, le pianiste qui fume dehors. « On rentre. » Ca se dit au revoir. à plus. Un sourire, un regard échangé. « Salut. » Et ils quittent l'endroit pour rentrer chez eux, ensemble. Parce que c'est chez elle, cet appartement finalement. Avec ces lumières qui clignotent pour Holly, cette envie qu'elle a d'apprendre à signer pour communiquer avec elle autrement, la musique qui l'interpelle. Elle a l'impression qu'elle ne pourra jamais s'endormir... et pourtant.

C'est le ciel déjà clair qu'elle s'éveille, à croire qu'elle était plus fatiguée qu'elle ne le pensait, mais tout le monde dort encore, ou alors certains sont sortis travailler. Elle n'en sait trop rien, mais évite de faire du bruit. Elle glisse juste des draps vêtue d'un tee-shirt trop ample pour elle qui lui descend presque aux genoux, et qu'elle a emprunté dans l'armoire de Milo. C'est ce qu'elle a trouvé de plus long, ici. Elle se faufile dans la cuisine, se prépare du café avec cette machine diabolique qui fait tout toute seule et qu'elle culpabilise d'utiliser. Et prend un petit pain qu'elle sort d'un emballage, avant de le poser sur un plateau qu'elle compte bien emporter dans sa chambre. Mais la porte s'ouvre... sur le pianiste. Qu'est-ce qu'il fait là ? C'est... elle rougit légèrement de sa tenue. Mais elle aurait réagi ainsi devant n'importe quel garçon de la coloc à vrai dire. « Euh... salut. Tu fais quoi, là ? » qu'elle demande, sa main venant tirer sur le tissu pour couvrir plus de peau… vainement.

Il se réveille ce matin là, un peu à la masse. Il réfléchit pas. Il s'rend directement chez les voisins. Jessica n'a qu'a fermer la porte le soir si elle ne souhaite pas le voir débarquer à l'improviste. Il ne faudrait peut être pas qu'il lui souffle cette idée ceci dit, elle risquerait de le prendre au mot. Et à sa plus grande surprise, c'est face à la fille d'hier qu'il tombe. Il a beau être un peu lent parfois, faut pas être einstein pour faire les comptes : elle est là au petit matin dans le tee shirt de Milo. Ils ont couchés ensemble. Petit pointe au cœur à cette idée mais il aurait du se douter que ça finirait comme ça. Deux jours plus tôt, elle n'existait pas et là, elle était là, devant lui. la fille d'hier. qu'il dit dans un murmure avant d'sourire comme un con. Trop mignonne à essayer de cacher ces cuisses. Elle se rend pas compte que ça l'pousse à regarder. Sa pseudo nudité à lui ne le gêne pas. C'est pas un gars pudique Pax. j'viens prendre un café. qu'il dit, comme si c'était normal qu'il soit ici, en levant sa tasse. Ca l'est en même temps non ? Pax, c'est l'gars qui s'pointe sans prévenir, peut importe le moment de la journée. Parfois même, il ne croise pas une âme. Et devant son regard interrogatif, il passe une main dans ses cheveux. j'habite en face. C'est vrai qu'elle doit pas savoir. Milo a du lui épargner ce genre de détail. Parce qu'il sait pas lui, qu'elle vit ici. Il pense seulement qu'elle est une des conquête du beau gosse. Il réalise pas qu'elle va être un foutu grain d'sable qui va bousiller son existence. Ou la rendre plus belle. c'est pour Milo? veinard, elle lui prépare même un plateau repas. Il s'approche ensuite de la cafetière, comme s'il était chez lui une nouvelle fois, et pose sa tasse à l'emplacement réservé avant de changer la capsule avant d'appuyer sur le bouton et se tourner une nouvelle fois vers elle en croisant les bras sur sa poitrine.  j'm'appelle Pax au fait. On sait jamais. Peut être qu'il sera amener à recroiser sa route. Elle qui l'attire plus que d'ordinaire. Plus que les autres. Sans qu'il ne comprenne pourquoi. Sa raison qui lui conseille pourtant de ne pas s'emballer. Parce qu'il est clair que ça ne lui réussi en général pas trop.

@Paxton Mitchell

Trop embarrassée par sa propre tenue bien trop légère -Jonas la ramènerait à la maison pour l'y enfermer s'il savait- elle ne remarque qu'en décalé qu'il n'est pas beaucoup plus vêtu qu'elle, et ça renforce la couleur de ses joues. Evidemment, qu'elle n'a pas l'habitude... Il n'y a que son petit frère qu'elle a déjà vu ainsi. Et seulement parce qu'elle l'aidait à prendre son bain quand il était plus petit. La fille d'hier, la voilà baptisée, alors qu'il laisse courir ses yeux sur elle. Mais sa réponse à sa question la pousse à le regarder sans comprendre. Il vient jusqu'ici prendre un café ? Mais il précise qu'il habite en face, et ça doit sans doute expliquer sa présence. Après tout, elle ne connait pas encore les mœurs des gens de ce monde, c'est peut-être normal d'aller chez les gens sans prévenir, sans frapper, ou même demander la permission, pour prendre un café ?

Sa question suivante la prend au dépourvu. Pour Milo ? Comment ça pour Milo ? Elle fronce les sourcils, interloquée, alors qu'il s'approche, et qu'elle se décale. Parce que bon sang, elle n'est pas habillée décemment pour parler avec un garçon. Pour parler avec qui que ce soit en vérité. Il se tourne vers elle, croisant les bras, pour finalement se présenter. « Jemima. Jem. » qu'elle lâche, toujours troublée, plus encore quand elle finit par saisir ce qu'il sous-entend. Elle doit ressembler à une tomate sur le moment, alors qu'elle tire encore nerveusement sur ce maudit tee-shirt qui refuse de s'agrandir. « Oh... Non. Non. Non. C'est pas pour Milo. C'est... pour moi. J'allais dans ma chambre. Je n'aurais pas du sortir comme ça. » qu'elle finit par marmonner, le regard fuyant déjà vers son trou de souris à l'étage, alors qu'elle déglutit.

Elle est rouge pivoine, comme si ça avait une importance pour lui qu'on voit une partie de ses cuisses. Qu'elle se rassure, pas du tout, il en a vu des bien plus dénudés que ça et franchement, elle est trop habillée pour qu'il se rince vraiment l'œil. En fait, ce n'est pas vraiment une coutume que de se pointer chez les gens comme ça, sans frapper, c'est juste une sale habitude qu'il a prise. Et ça n'arrive pas non plus tous les jours, parce qu'il peut aussi lui arriver de toquer. enchanté Jem. Elle s'empourpre d'autant plus quand elle comprend. Un train de retard. Elle est surprenante. Tandis que lui reste persuadé qu'ils couchent ensemble mais elle prononce des mots qui le laisse dubitatif.  Elle a bien dit qu'elle allait dans sa chambre non ? tu vis ici ? qu'il dit avant d'aller chercher la couverture sur le canapé et de la glisser sur ses frêles épaules. Ca devrait suffire à couvrir un peu plus de chair. Elle qui a ce sourire qui déstabilise. Son rythme cardiaque s'accélérait et des palpitations agitaient sa poitrine sans qu'il ne sache vraiment pourquoi. Et le voilà qui s'éloigne à nouveau d'elle pour récupérer le breuvage sous la cafetière. Mais ses iris reviennent toujours se plonger dans les siens. Ce bleu-vert inhabituel et grisant. Parce qu'il a l'impression que même lorsqu'ils ne parlent pas, il se passe un truc. La première fois qu'il est envouté à c'point là. parce que des crush, il en a eu par l'passé le brun. Amoureux d'l'amour, d'la nouveauté. Ceci dit, si on creuse un peu, il n'a jamais aimé quelqu'un, pas au sens générique du  terme, pas comme on l'voit dans les films. Et il entend alors une porte qui s'ouvre au loin. merde, ça doit être Jess, tu lui dis pas qu'tu m'as vu ici ok ? Un sourire cristallin, une main qu'il vient posé sur son épaule. j'aurais droit à un sermon si elle sait que j'suis entré sans frapper... Il hausse les épaules et s'éloigne déjà vers la porte d'entrée. à bientôt alors. et il claque la porte derrière lui.

@Paxton Mitchell

Elle est là, dans cette pièce, en compagnie d'une garçon qu'elle connaît à peine, à peine vêtue... lui également, et qui dit être enchanté de la rencontrer. Elle, les joues si rouges qu'elles doivent avoir l'air de deux tomates, réfute l'idée même d'avoir pu coucher avec Milo. C'est... inconcevable pour celle à l'innocence préservée qu'elle doit logiquement offrir à son futur époux. Une question intriguée... « Oui, dans la... chambre du fond. » L'ancienne salle de jeu. Mais si elle a suspendu ses explications, c'est parce qu'il vient déposer une couverture sur ses épaules. C'est un geste si gentil, à l'opposé de l'idée d'avoir à se méfier de lui. Alors c'est un sourire qui s'étire sur ses lèvres, qu'elle lui destine, juste avant de souffler ce « Merci. » Leurs regards qui se croisent par instant, alors qu'il va chercher sa tasse, et qu'elle resserre la couverture autour d'elle. C'est mieux, vraiment mieux. Elle a moins l'impression d'avoir besoin de fuir, de s'éloigner. Il ne l'intimide pas. Pas comme il devrait. Pas comme il le faudrait pour ne pas avoir envie de plonger dans son regard encore, ou de lui parler musique. Elle se souvient, d'une musique qu'il a cité, une sorte de muse. Mais elle n'a pas le nom en tête. Elle va pour ouvrir les lèvres et lui demander quand une porte s'ouvre, bruit familier qui lui fait lever les yeux, avant de retomber sur celui qui vient de poser une main sur son épaule et cherche à la rendre complice. Elle sourit, tellement innocente dans son espièglerie. « Vu qui ? » qu'elle souffle en réponse, alors qu'il s'éloigne déjà. « A bientôt... » La porte se referme silencieusement derrière lui, et c'est effectivement Jess qui apparaît en s'étirant à la manière d'une féline créature. « Tu parlais à quelqu'un ? » Jem secoue ses traits délicatement, et s'empare de sa tasse au contenu devenu tiède. « Juste à cette machine du diable. » Réplique qui fait éclater de rire sa colocataire, alors que son regard glisse vers la porte. Pourquoi tout le monde lui dit de se méfier de lui ? Il n'a pas l'air si dangereux...