L'idée du siècle ! T'es monté dans ta caisse, calpin, cafés, crayons, portable et écouteurs. Tu ne pouvais pas rester statique, tu devais bouger, faire quelque chose de ta peau. Tu n'avais plus accès à ta peinture, tes toiles. Tu n'avais rien récupérer chez ton ex encore. Tu n'avais pas osé la regarder. Elle ne t'avait toujours pas expliqué pourquoi elle t'avait foutu à la porte. Tu ne voulais plus réfléchir et le seul moyen d'en arriver à ce point, c'était de dessiner. Tu pousses un soupire et conduit en silence dans ta caisse jusqu'à ce que tu te gares près du port. Ton café en main, tu replaces ton sac sur ton épaule pour marcher lentement. Tu enfiles tes écouteurs et fixe l'horizon en avançant. Tu fais maladroitement glisser ton sac et tu détournes les yeux. Un corps frêle se retrouve sur ton chemin et un bras s'enroule autour pour l'empêcher de tomber, faisant valser ton café loin devant. Tu te râcles la gorge pendant qu'un écouteur glisse de ton oreille. Tu te recules en retirant ton bras d'autour d'elle. Je suis désolé! J'ai eu un moment d'inattention.

Tout un tas de questions se bouscule dans ma tête depuis que j’ai pris l’initiative de descendre du bus. Soulagée d’être loin de Portland, d’être libérée de son emprise, bien que la peur m’agrippe encore, rien qu’à l’idée qu’un jour il puisse me retrouver. La tête en l’air, l’envie de prendre une bonne bouffée d’oxygène, oubliant un peu le froid qui me pique au visage, je me laisse marcher, et j’arrive non loin du port. Il faut dire que la vue est phénoménale. Ce besoin de soufflée, de remettre mes idées en place, de pouvoir me lancer et de trouver un but à ma vie, à cette nouvelle vie qui s’offrait à moi à présent. Je ne te vois pas, je me tourne et c’est tes bras qui s’enroule autour de moi pour m’empêcher de me retrouver au sol. C’était moins une, et dans mon malheur, peut-être une lueur qui fait du bien. Mon sac de voyage par terre, je remet mon pull correctement, tout en levant la tête et posant mon regard dans le tiens. c’est moi, pardon, j’étais… un peu trop prise par le paysage … et par toutes mes pensées sombres comme incertaines. vous vivez ici ? question qui me surprend à sortir toute seule.

Tu as percuter une jolie blonde et pour bien faire, elle est jolie et pas qu'un peu. Dès que ton regard croise le sien, tu arques un large sourire. Tu replaces ta veste et regarde ton gobelet qui se vide encore au sol. Tu grimaces un instant, tu feras sans café. Tu ramènes ton regard vers la blonde et hoche calmement la tête. Ouais, j'habite dans le coin, en fait, je viens de me faire foutre dehors de chez moi, mais c'est qu'un détail. Tu baisses à nouveau les yeux et te penche pour récupérer son sac de voyage. Tu le trouves peut-être trop lourd pour lui redonner. Tu le balances sur ton épaule avant de t'approcher d'elle. Je m'appelle Brody. Tu lui tends la main pour bien te présenter. Tu regardes à l'horizon et pousses un soupire. Ça te dit de marcher avec moi? Je vais m'installer près de l'eau pour dessiner.

Je crois que c’est mon jour de chance. Après Kaléo, ce beau ténébreux, voilà que je tombe sur cet homme très très beau. Cette petite barbe doit faire le bonheur de toutes les femmes de la région. Dans l’excès ? Non pas du tout, mais il faut dire qu’il est très beau. Petit sourire gênée, voilà que je perds vraiment toutes mes manières et toutes les habitudes que je pouvais avoir à Portland avec les hommes. ah.. ne sachant absolument pas ou me mettre suite à ses propos. Comme quoi, lui et moi, on fait clairement la paire. je… je suis désolée pour toi ! comprenant totalement la situation dans laquelle il pouvait être même si j’imagine qu’il ne s’est pas enfui de son ancienne ville. qu’est ce que… lance-je en le voyant récupérer mon sac de voyage c’est lourd, tu… merci… okay, il va falloir que je me reprenne là, rien ne va plus. moi c’est Autumn réponds-je tout en lui faisant un large sourire. Ma main dans la sienne, pour faire les présentations comme il se doit. personne ne m’attend réponds-je tout en le suivant mais j’espère que t’es pas un serial killer ! plaisante-je, en tirant la langue.

Faut pas s'excuser, j'ai l'habitude. Tu laisses tomber un faible rire. Ça te fait peut-être quelque chose en fait, mais tu n'en as aucune idée. Dire ça, ça t'offre un pincement au coeur que tu ne comprends pas vraiment. Tu l'aimais bien cette baraque et la fille qui venait avec aussi. La vie est comme ça, tout vient et tout repart, tu vas finir ta vie seule après avoir tenter avec des femmes en tout genre, alors qu'est-ce que ça change de te faire une fois de plus foutre à la porte. T'as récupéré son sac et tu l'as invité à marcher avec toi. Ce petit sourire bête aux lèvres, quand tu agites délicatement sa main pour les bons rudiments de faire connaissance. Tu te mets à marcher en lui jetant un coup d'oeil. Si j'étais un sérial killer, j'en aurais profiter quand je t'avais dans mes bras. Tu prends les devant et te tournes pour lui faire face en marchant de reculons. Avec le poids de ton sac... T'es nouvelle dans le coin ?

Je sais pas pourquoi je suis comme çà. Je veux dire, moi qui suis avenante et qui peut aussi être rentre dedans quand un bel homme se trouve face à moi, là c’est tout le contraire qui est en train de se passer. A vrai dire, j’imagine que c’est surtout parce que je suis partie très vite, voulant fuir mon mec/mac, pour rester en vie. l’habitude qu’on te foute dehors ? demande-je dans un murmure à peine audible. Il faudrait que j’arrête de poser les mauvaises questions, mais surtout qu’il arrête d’être aussi mignon. Je crois qu’on est tous les deux dans une mauvaise passe, moi peut-être un peu plus cela dit. si çà peut te réconforter… je n’ai pas vraiment de maison… pas même d’appartement je ne vais pas tout lui révéler tout de suite, d’autant plus que je ne sais pas encore si je peux faire confiance aux gens de cette ville. Me tournant vers lui, plantant mes pupilles dans les siennes, il marque un point tu marques un point, j’avoue. je ne peux qu’acquiescer. Haussant les épaules, je souris bêtement avant de baisser le regard et de le suivre tranquillement. effectivement, je viens de débarquer y’a une dizaine de jours à peine. Je suis totalement perdue, je vais pas te mentir ! Mais hey… faut vivre des aventures pas vrai ?! j’essaie plus de me convaincre que de le convaincre lui. tu devrais faire attention, si tu veux pas te retrouver par terre. Et ce sera pas à cause de ma beauté ! mais faites que je me taise !

Tu laisses tomber un rire pour masquer le fait que ça te fait du mal. C'est inconfortable comme sensation de te faire laisser tomber constamment. Tu hausses les épaules. Ouais, mais bon, c'est pas important. Tu ne sait même pas si elle a parlé en fait. Tu as vu ses lèvres bouger, mais tu n'as pas vraiment entendu grand chose. Dès qu'elle te dit qu'elle n'a pas d'endroit ou vivre, tu pousses un soupire et baisse la tête. Ouais, si t'avais une place ou vivre, tu te laisserais sûrement guider sur le fait de lui offrir une place ou s'installer en attendant. Tu la regardes d'un air désolé et tu prends le chemin. Tu marches d'un rythme léger pour qu'elle arrive à suivre. Tu laisses tomber un rire en enfouissant tes mains dans tes poches. Une dizaine de jours ? Et tu n'as aucun endroit ou crécher en attendant ? Tu passes une main sur ta nuque, réfléchissant. Y'a toute sorte d'Aventure à vivre, ouais, mais c'est pas le temps de rester dehors, non? Tu arques un sourire en la regardant de nouveau. Tu recules encore un peu avant de te retrouver plaqué contre un banc. Tes yeux deviennent rond et tu bascules par dessus, terminant au sol, comme elle l'avait prédit. Tu grimaces avant de laisser tomber un rire. Tu pointes dans le vide, en te présumant qu'elle s'y trouvait. Tu viens de le dire, je vais finir par terre. Tu restes là à fixer le ciel.

Je crois que l’hiver commence très mal pour lui, comme pour moi. Je sais que cette mauvaise passe ne m’est que bénéfique. Préférant être en vie qu’être morte dans une petite ruelle, j’imagine que c’est la rançon de la liberté quand tu connais un type comme mon ex petit ami, et accessoirement mon ex mac par la même occasion. On m’a souvent demandé pourquoi j’ai commencé à me prostituer, on a toujours pensé que je n’étais pas faite pour çà, que je n’avais pas ma place dans la rue, contrairement à d’autre et pourtant, si j’ai commencé à vendre mon corps, c’est surtout pour pouvoir survivre, et manger comme il faut alors que ma mère ne s’est jamais occupée de moi et faisait sa vie sans même se souvenir qu’elle avait une petite fille. Tous ces souvenirs me reviennent et me donnent envie de pleurer. Ravalant rapidement mes lames pour ne pas qu’il aperçoive une once de faiblesse, c’est un large sourire que je lui offre afin de continuer la conversation tranquillement. si, on m’aide en ce moment, je n’ai pas d’endroit fixe, mais j’ai passé… je m’arrête, reprenant une bouffée d’air j’ai passé deux jours dehors… et il commence à faire froid et comme il peut le constater, je n’ai qu’un gros pull sur le dos, pas d’écharpe, pas de manteau. Partir précipitamment n’était pas forcément judicieux mais je n’ai pas eu le choix. et toi ? Tu as un autre endroit ? Tu as de la famille ? je commence peut-être à être trop intrusive avec lui, mais çà me fait du bien de parler d’autre chose que de moi. effectivement, ce n’est pas le moment de rester dehors mais quand on a pas le choix… Un petit rire s’échappe quand il se retrouve plaqué contre un banc et qu’il fini par se retrouver les fesses par terre. Lui offrant ma main afin de l’aider, j’éclate de rire oui, je te l’avais dis. T’es vraiment trop éblouis par ma beauté c’est çà ? que je te demande tout en continuer à plaisanter. Me mordant la lèvre, je récupère mon sac de voyage peut-être qu’on devrait arrêter de marcher, histoire que tu te fasses pas plus mal.

T'es légèrement rassuré lorsqu'elle te dit qu'elle a de l'aide. C'est déjà ça. Tu dessine un léger sourire sur tes lèvres. C'est déjà mieux que rien, non? C'est déjà bien d'avoir un toit qui n'est pas le même à tous les soirs, c'est un toit tout de même. Tu fronces les sourcils lorsqu'elle t'avoue que ça fait deux jours qu'elle est dehors. Tu la détailles du regard. putain Murmures-tu à toi-même. Tu pousses un soupire, passes ta main dans tes cheveux sans pour autant répondre quelque chose sur le moment. Elle te renvoie l'ascenseur pour la question. Et bien, j'ai des amis qui s'offrent, mais je fais à ma tête, je crèches à mon boulot. Illumination, peut-être. Si tu veux, je te laisses le canapé dans mon bureau pour la nuit, ça te fera au moins une nuit de moins dehors. Puis c'est peu de temps après que tu te retrouves le derrière à terre. Tu te mets à rire en récupérant sa main. Tu lui reprends son sac de voyage avant de le poser sur le banc. Tu la regardes avec ce sourire malicieux. Tu te penches légèrement pour parler moins fort. Peut-être... Tu lui fais un clin d'oeil. Tu te redresses et retire ton manteau sans réfléchir. Tu te rapproches d'elle et le passes autour de ses épaules. Tu la prend doucement contre toi pour la réchauffer. Tu ne réfléchis pas en faisant ça. Tu frottes doucement tes bras à travers ton manteau. On peut s'asseoir, y'a aucun problème, sinon, si tu veux prendre le temps de te réchauffer, je t'invite pour un café.

Je n’aime pas trop parler de ma situation. C’est si peu… commun, surtout ici, car dans les grandes villes, les gens ne s’offusquent plus de voir des gens dehors, et ne les aident même pas. Mais je suis, moi aussi, la première à blâmer car à Portland, je n’ai jamais vraiment aidé quelqu’un dans le besoin. Étant moi-même dans le besoin avant de me mettre sur le trottoir pour gagner plus vite de l’argent. Je ne sais même pas comment il réagirait s’il apprenait tout çà. Je veux dire, comment peut-on trainer avec une ancienne prostituée ? Comment peut-on apprécier la compagnie d’une ancienne prostituée ? Secouant légèrement la tête pour effacer toutes ses pensées, je pose mon regard dans le sien oui, c’est mieux que rien c’est sure souffle-je, Avec un petit sourire, bien que la honte ne m’ait pas entièrement quittée depuis que je suis arrivée ici. Heureusement que Kaléo fut dans les parages après deux nuits à dormir dehors. tu es du genre têtu c’est çà ? Tu as envie de te débrouiller tout seul et de ne pas être une contrainte pour les autres ? je crois qu’on se ressemble un peu plus que je l’aurais pensé. Surtout sur ce point-là en tout cas. oh… c’est très gentil à toi, mais je ne vais pas t’embêter et puis, j’ai un toit, j’ai dormi deux nuits dehors, mais c’était avant qu’on m’aide te dis-je tout en baissant la tête, honteuse de devoir encore quémander comme çà. mais je n’ai pas trop envie de profiter de la bonté des gens d’ici. Il faut que … que j’arrive à me remettre sur les rails ce qui n’est pas chose facile, surtout pas en cette période de l’année. Et voilà qu’il tombe finalement, ce qui me fait beaucoup rire. Tu vois, ma journée s’annonçait un peu morose, un peu étrange et finalement me voilà en compagnie d’un très bel homme. Je crois que j’ai toujours eu un faible pour les jolies petites barbes ! J’ai un mouvement de recul quand il s’approche, mais m’arrête finalement. Surprise par son geste, son manteau me réchauffe déjà doucement. Fermant les yeux un instant, ses gestes me réchauffants davantage, j’ai un petit sourire satisfait. Merci.. souffle-je doucement. tu vas attraper froid à cause de moi ! ajoute-je avant de répondre à sa question Comme tu veux, mais tu as peut-être autre chose à faire ? Je n’ai pas envie de te retenir même si j’aimerai pouvoir te retenir ! Passant ma main sur mes bras pour me réchauffer, je ne serais vraiment pas contre un endroit chaud.

Têtu ? Non. Je suis pas le mec vivable. La preuve, depuis cinq ans je me fais foutre dehors de ou j'ai l'opportunité de vivre. C'est pathétique, tu le sais. Tu baisses la tête un instant avec un faux sourire affiché. Tu redresses la tête, les dents ancrées dans ta lèvre inférieure. T'en as un peu marre de te faire foutre dehors. C'est comme si ton frère avait raison, que t'arriverait jamais à rien. Tu la regardes à nouveau lorsqu'elle te dit qu'elle a de l'aide et tu arques un sourire plus franc. C'est déjà ça, mais je vais te laisser mon numéro au cas que tu te retrouves encore à la rue. Il va faire de plus en plus froid. C'est pas une bonne idée, surtout pas la nuit. Une putain de chute, merde. Par chance, tu n'as rien, tu t'en sors comme un champion. Une fois sur tes pieds et prêt à la réchauffer, tu te retrouves à arquer un sourcil. C'est quoi ce geste de recule ? Pourtant tu ne t'es pas arrêté, t'es simplement allé plus en douceur. Tu ne t'es pas arrêté pour la prendre dans tes bras. Elle est frigorifié. Un pull comme ça, c'est pas suffisant pour cette température. Mh, ça va, je suis solide. Je suis un chauffage ambulant. Tu laisses tomber un rire. Tu hausses ensuite les épaules. J'allais dessiner, donc c'est pas important. Je fais ça à longueur de journée. Allez vient. Encore une fois tu pars à reculons, revenant vers ton point de départ. Cette fois, tu jettes un coup d'oeil de temps en temps par dessus ton épaule.

Peinée pour toi, je ne comprends pas comment on peut te foutre à la porte mais je ne te connais pas encore, c’est certainement pour çà que la surprise peut se voir sur mon visage. et bien écoute, pour l’instant, et après ces minutes passées avec toi, çà va, mais que fais tu pour qu’on te fiche dehors ? Je crois que t’es bien le premier mec que je rencontre qui n’arrive pas à rester quelque part souffle-je sur une petite pointe d’humour. Large sourire toujours sur les lippes, j’aimerais quand même en savoir plus sur toi. merci… je n’ai pas de portable pour le moment mais dès que j’en ai un, je t’enverrai un message, c’est gentil en tout cas que je te réponds avec un sourire franc, tout de même un peu honteuse de faire autant de peine que çà aux gens. ouais, je commence à ressentir ce froid, j’ai l’impression de me prendre des coups de poignards avec ce froid plaisante-je à moitié mais je me sens un peu comme Jack dans Titanic par moment, surtout quand le vent me frappe de plein fouet au visage. j’en aurais bien besoin en ce moment souffle-je, espérant que tu n’aies pas entendu mes propos. Je donnerai tout pour un énorme câlin de n’importe qui et sentir la chaleur contre moi. Mais toi, çà pourrait aussi être pas mal ! tu me montres des dessins une fois posés ? te demande-je, réellement intéressée. Te suivant, j’espère que ne m’emmènes pas là ou je me suis faite jetée la dernière fois je me sens épiée quand tu marches à reculons comme çà plaisante-je, remettant mes cheveux en place, tout en appréciant la chaleur de son manteau.

Tu hausses les épaules à sa question. Qu'est-ce que tu fais pour qu'on te foute à la porte ? Tu regardes ailleurs et fixes le vide. Je suis moi, c'est tout. Ouais, c'est ce que tu fais, mais vraiment... Ce qui amène les gens à te foutre à la porte... T'en as aucune idée. T'as jamais posé la question, t'as jamais chercher à savoir plus que ça. Tu souris faiblement lorsque tu lui donnes ton numéro et qu'elle t'annonce qu'elle n'a pas encore de téléphone. Peut-être une façon de te rejeter, qui sait. Voilà enfin que tu retournes sur tes pas l'invitant à te suivre. Elle est frigorifiée, tu peux bien lui offrir un café, non? Tu la guides jusqu'à ta voiture. Tu laisses tomber un rire avant de te retourner pour passer par dessus le bloque de ciment devant ta voiture. Désolé. Tu contournes ta voiture jusqu'à la porte côté passager. Tu l'ouvres et lui fais signe d'embarquer. Je t'en montrerai quelques uns, ça ne me dérange pas vraiment. J'ai l'habitude des critiques. Tu retournes du côté conducteur et tu t'installes à ton tour pour démarrer la voiture et prendre la route vers le café le plus près.