il était environ dix-sept heure lorsque tu t'essayas à inviter kimmy à venir passer la soirée à tes côtés. tu savais que tu étais un peu dernière minute et connaissant la jeune femme, elle ne devait forcément pas être seule un samedi soir à rien faire. mais qui ne tente rien n'a rien, comme on dit. le pire qui pouvait arriver, c'est qu'elle te donne un rain check et que vous trouviez un autre moment pour vous voir. le fait est que cela fait déjà quelques semaines que vous ne vous êtes pas vus, tous les deux très occupés avec vos boulots et vos vies respectives. certes, vous gardiez toujours contact via les sms, mais sa chaleur et son entrain commençait à te manquer. tu t'ennuyais. tu venais de lui envoyer le texto, lançant littéralement à pile ou face, laissant le sort entre ses mains. en attendant une réponse positive ou non, tu passas à la cuisine pour commencer à préparer le repas que tu aurais mangé seul de toute façon, alors tant qu'à pouvoir le partager avec ta belle amie, c'est un risque que tu étais prêt à prendre. les minutes passaient et la préparation du repas avançait, si bien qu'en même pas trois quart d'heures, il était dans le four. tu en profitas pour ouvrir une bouteille de vin - même si la boire toute seul ferait un peu dépressif, encore là tu étais prêt à prendre le risque.

Tu avais eu un rush de commande, tu veux pas t’en plaindre - l’argent rentre et ton commerce en ligne commence à se faire connaître. Tu dois sûrement remercier le OF de Kris & Mads, elles te font de la pub gratuite. Tu étais contente de voir que ton beau Cody t’envoie un sms pour t’inviter chez lui. Tu n’avais rien préparé pour le dîner et tu n’avais pas envie de cuisiner ce soir. Tu lui avais répondu par l’affirmation - tu enfile une de tes créations et une robe par dessus. Tu étais déjà toute prête pour aller voir le plus beau Holmes - après lui il à son père. Tu y vas à pied, il n’habite pas si loin. Tu sonnes et attends qu’il t’ouvre la porte à distance. Tu as hâte de le voir, mais tu le diras jamais à voix haute.

@Cory Holmes

les minutes passaient et tu n'avais toujours pas de signe de vie de ta belle. elle était peut-être trop occupée à autre chose, avec quelqu'un d'autre... tu ne voulais quand même pas la monopoliser, après tout... cela faisait désormais un peu plus de dix ans que vous vous connaissiez et tu savais que kimmy était le genre de personne très sociable, toujours prête à sortir, à découvrir le monde. elle avait une vie de jeune adulte active et tu ne pouvais lui en vouloir. toi aussi, tu avais ta propre vie, avec tes propres engagements... vous essayiez de vous trouver chacun un petit trou dans vos horaires chargés pour vous voir, passer du bon temps ensemble et oui, indirectement terminé ça dans les bras l'un de l'autre. c'était aussi ça, votre amitié. une énorme complicité, une très grande confiance et immanquablement une connexion physique qui ne s'était réveillé qu'il y a quelques années. la belle blonde était de loin ton « amitié améliorée » la plus fréquente, mais aussi la plus importante. elle n'était pas comme ces baises d'un soir ou alors ces parties de jambe en l'air occasionnelle qui finissent par se terminer en queue de poisson par manque d'intérêt. non, kimmy elle était importante pour toi. tu aimais lui faire l'amour avec passion, avec délicatesse. tu espérais lui offrir cette tendresse, cette attention toute particulière que bien des hommes laisseraient faire, ne pensant qu'avec ce qui leur pend entre les deux jambes. tu jetas un coup d'oeil au minuteur du four, il restait un bon vingt-minutes de cuisson. tu te servis une coupe de vin de la bouteille que tu venais d'ouvrir. un son familier t'arracha un sourire. tu pris ton téléphone pour voir de quoi il s'agissait. à ta grande surprise, ta belle amie venait de répondre à l'affirmative. tu souris de plus belle, sentant déjà la chaleur te monter aux joues. c'est l'effet qu'elle te faisait, la belle kimmy. comme un ado pré-pubère vivant ses premiers amours. sauf que ça, tu en étais inconscient. quelques minutes s’échappèrent du grand sablier du temps et on sonna enfin à ta porte. tu jetas un vif regard au four pour t'assurer que rien n'était sur le point d'exploser et te dirigeas vers la porte d'entrée. tu l'ouvris bien grand et arbora un énorme sourire niais. « hey ! j'suis contente que t'aies pu venir ! vient, entre ! je te serres un verre ? » dis-tu, sans prendre de respiration entre tes deux ou trois phrases. tu lui fis la bise puis lui souris une dernière fois avant de lui faire dos, te dirigeant vers la cuisine où tu sortis une deuxième coupe pour ton invitée.

Tu souris automatiquement en le voyant. Qu'il est canon - cette beauté lui vient de son père. Tu entres et referme la porte derrière toi. Ouais! Avec grand plaisir !Il vient te faire la bise, ses lèvres sur tes joues te font frissonner. Tu ne peux t'empêcher de le mater quand il te fait dos. Son dos, ses fesses. Fuck. Faut que tu te calme! Tu finis par le rejoindre dans sa cuisine. Tu prends la coupe qu'il vient de te servir. Tu prépares quoi pour souper? Ça sent tellement bon. Tu sais déjà que tu veux être son dessert - la cerise sur le sunday à la vanille. Tu tires le petit banc du comptoir pour venir t'y asseoir.

ton cœur battait sur un tempo très rapide, tu le sentais vouloir sortir de ta poitrine. ça ne t'était pas arrivé très souvent de ressentir une telle sensation. c'est là tout l'effet que kimmy te fait... elle te suivit jusqu'à la cuisine et prit place sur un tabouret en face de toi, te demandant sans languir ce que tu avais préparer pour le repas. tu souris. « la recette de bœuf bourguignon de ma mère ! » dis-tu un peu fièrement. tu étais le seul d'entre tes frères qui avait eut la brillante idée de regarder votre mère cuisiner. tu as donc appris les rouages avec la meilleure. tu pris une gorgée de ta coupe. « quoi de neuf ? » demandas-tu, toujours avec ce sourire niais qui étirait les coins de tes lèvres.

T’aimes quand on cuisine pour toi, et là, il te rend heureuse à te faire à super. Tu te liches les lèvres, putain que tout ça semble taste. Tu prends une gorgée du vin, puis déposes la coupe devant toi. Quoi de neuf? Hummm... pas grand chose - boulot, dodo! tu fais que ça travailler et dormir - si tu ne fais pas de couture, tu travailles au gym! Et toi, bel homme? Tu lui souris, t’as envie de savoir ce qui se passe de bon dans sa vie. Tu t’intéresse à lui. Tu portes ta coupe de vino à tes lèvres.

kimmy, tu pouvais boire ses paroles, pendu à ses lèvres. elle avec une fois qui sonnait comme une mélodie à tes oreilles, qui te donnait envie de l'écouter pendant des heures. sans parler de ses expressions faciales, la manie qu'elle a de sortir sa langue, se lécher les lèvres... ces lèvres que tu aimais tant embrasser, sa langue qui était... argh. elle te renvoya la question très rapidement et tu haussas les épaules. « un peu la même chose. métro, boulot, dodo comme on dit. » tu jetas un coup d’œil au minuteur du four, quinze minutes. « tu veux qu'on passe au salon, en attendant la bouffe ? on sera plus à l'aise. » proposas-tu, avec une pointe d'humour dans ton ton de voix. ça te rappelait la fois où, tous les deux... sur le sofa.

Vous travaillez beaucoup tous les deux, mais vous réussissez à vous faire de la place dans vos horaires chargés. C’est ça que t’aime chez lui - il n’est pas du genre à dire trop occupé, non , il va s’arranger pour te voir. Tu prends ta coupe dans tes mains, avant de te lever. Ouais, on peut ! On va être plus confortable. Avant d’aller dans le salon, tu va près de lui, en face de lui à vrai dire. Tu souris amusée puis viens mordiller ta lèvre. T’es canon ce soir! Tu viens gouter à ses lippes - lippes que tu adores embrasser, elles sont un match parfait quand elles s’unissent.

tu proposas de passer au salon, le temps que le repas soit prêt à déguster. tu prends ta coupe de vin et avant de ne pouvoir te rendre plus loin, kimmy te faisait face avec ce regard si intense, qui te faisait littéralement de l'effet et encore plus lorsqu'elle commença à mordiller sa lèvre inférieure. elle te complimenta sur ton physique, tu souris et avant que tu ne puisses répondre quoi que ce soit, elle vint poser ses lèvres contre les tiennes. tu n'essayas même pas de te défaire de son empreinte. tu passas ta main autour de sa taille et la fit reculer de quelques pas, la traînant ainsi jusqu'au sofa. tu brisas votre contact en lui mordant la lèvre du bas, comme tu aimais si souvent le faire. « tu n'es pas mal toi non plus. j'adore ta robe. » dis-tu en souriant, ayant enfin pu reprendre la conversation là où vous l'aviez laissé.

Sa main sur ta taille te procure un frissonner qui parcourt ton corps entier. Il te fait reculer jusqu’au sofa, avant de venir mordiller ta lèvre - un autre frisson circule dans tout ton corps.Elle est encore plus belle quand elle est sur le sol... Tu souris amusée. On va le dire, c’était une invitation assez claire - t’as envie de finir naked sur lui. Doucement, tu viens le forcer à s’asseoir, puis tu viens te mettre en califourchon sur lui. Tes mains glissent à la base de son gilet, le remontant tranquillement.

tu souris, amusé, intrigué. tu connaissais kimmy depuis des années maintenant et ce petit jeu vicieux entre vous ne datait que de quelques mois, un an ou deux tout au plus. ça te faisait encore tout drôle de t'imaginer passer une nuit torride avec celle qui est ta meilleure amie. les pensées impures et non-chastes sont arrivées bien tardivement, mais il n'en demeure pas moins que tu l'as toujours trouvé très séduisante. séduisante, pas sexy. tu associes le mot sexy à une femme qui ne se respecte pas elle-même et qui en montre trop et ce, ouvertement, à qui veut en voir. la jolie blonde n'est pas comme ça. et c'est sans doute pour cette raison que tu l'apprécies autant. ce n'est que peu de temps après avoir dit que tu trouvais sa robe magnifique qu'elle te répondit du tac au tac qu'elle serait encore plus belle sur le sol. un sourire étira le coin de tes lèvres. tu n'eus pas le temps de répondre que déjà elle t'enjambait, ne te laissant plus aucune possibilité d'évasion. mais... voulais-tu t'en défaire ? ses mains se faufilaient déjà sous ton chandail. tu levas les bras dans les airs pour lui facilité la tâche et en moins de trois secondes, tu te retrouvas torse nu devant ses yeux rêveurs. « you like what you see ? » dis-tu doucement en posant tes mains sur ses hanches. « i'm surprised you're not already tired of seeing it. » rajoutas-tu avant de venir l'embrasser dans le creux du cou, comme tu aimais si bien le faire.

Son torse musclé, tu l'adore. Il te fais baver, et mouiller. Tu l'as jamais dis, mais c'est à lui que tu penses quand tu t'amuse avec toi même - à lui, à son corps, ses mains qui caressent tes courbes, comme en ce moment. Tu souris amusée de sa question. Il devait connaitre la réponse, mais tu le comprends de vouloir se le faire dire.I love what I see...Tu mordilles ta lèvre inférieure. I can't get tired of that body. Non, tu en veux toujours plus de son corps - il t'a rendu accro à lui. Ses lèvres touchent ton cou, fuck, une zone sensible pour toi et il le sait. Tu fermes tes yeux tranquillement, laissant tes doigts déboutonner son pantalon. Tu as envie de lui comme jamais.

tu étais chanceux et tu le savais largement. avoir le privilège d'être si intime avec une femme autant désirable que kimmy, c'était tout un honneur et jamais tu ne le prendrais pour acquis. tu savais que cette chance pouvait se briser à n'importe quel moment, surtout si la jeune blonde se faisait un vrai copain, qu'elle rencontrerait le grand amour... rien qu'à y penser, ça te faisait angoisser... mais ça, tu ne le diras jamais trop fort. tu lui posa une question dont tu savais déjà la réponse, parce que ça t'amusais se l'entendre dire. comme de fait, sa réponse t'excita un peu plus. tu l'embrasse dans le creux du cou, avant de glisser une main sous la bretelle de sa robe, la bougeant vers la droite afin de dénuder un peu plus son épaule. elle détacha le bouton de ton jeans, ça te fit frissonner. " Enough! " dis-tu avec une voix faussement agressive. tu l'as fit basculer pour qu'elle se retrouve assise sur le divan. tu passas tes mains sous le bas de sa robe et en un éclair, elle se retrouva sur le sol. elle était définitivement plus belle sur le sol...