cela devait faire une ou deux semaines que tu aidais freya avec sa comptabilité, à son pub. tu t'y étais rendu pour tester l'ambiance, avec une bande de potes et tu étais tout de suite tombé sous le charme des lieux. ce n'est qu'après la troisième fois où t'y allais que tu osas te présenter à la proprio. elle était assez jolie, mais elle dégageait quelque chose, une attitude, un aura qui t'intriguait, t'intéressait. de fil en aiguille, vous vous êtes mis à discuter, si bien qu'après quelques rencontres et sms échangés, tu lui proposas ton aide pour gérer ses finances. la jeune femme sembla plus que ravis et toi, c'était tout à fait dans tes cordes alors vous étiez tous les deux gagnants ! ce soir, c'était la première fois où vous sortiez officiellement ensemble. mis à part vous voir au pub et échanger des textos, vous ne vous étiez jamais vus hors d'un cadre professionnel. tu ressentais une petite excitation à l'idée de voir quel genre de femme freya pouvait être « dans la vraie vie ». vous vous étiez donné rendez-vous au nouveau resto-bar qui venait d'ouvrir depuis une ou deux semaines. malgré ta non-ponctualité, tu arrivas avant elle sur ledit lieu de rencontre. tu t'installas à une table à l'écart et regarda la carte des bières en attendant la venue de miss hargrove.

(outfits) En retard, toujours en retard comme cette salope de lapin blanc et tout ça pour quoi ? Perfectionner ton lissage, dompter ta chevelure rebelle et enfiler une robe qui, tu l'espère, fera son effet. Parce qu'il n'est pas vilain le brun, celui-là même dont tu payes les services parce que le courant est bien passé, qu'en plus d'être charmant, il te fait rire et voilà comment nous en sommes arrivés là finalement. Enfin, toi avec une vingtaines de minutes de retard à vrai dire et c'est le pas pressé que tu passes les portes du nouveau bar-restaurant de la ville. D'un geste gracieux tu repousses tes longs cheveux derrière ton épaules et te dirige tout droit vers Cory, démarche assurée et féline. "Je suis vraiment désolée," tu lâche alors en déposant un baiser contre sa joue, as-tu une excuse valable à lui présenter ? "J'espère que ma tenue te plais, auquel cas, je viens de te faire perdre 20 minutes et je vais devoir me faire pardonner, te faire boire jusqu'à plus soif pour que tu oublies mon retard !" tu lâches ça dans un rire, n'est pas dans tes habitudes d'être en retard, pour moins que ça tu as planté des types, tu es presque reconnaissante au jeune homme d'être resté là à t'attendre sans même te râler après. "Je suis tiraillée entre l'envie de payer un rail de shooters de tequila, au risque de rouler sous la table après ça," ou pire danser dessus, depuis ton retour de New-York, tu as beaucoup pris sur toi, mais quand Josephine, ton double maléfique et alcoolisé se réveille, tu ne réponds plus de toi. "Et l'envie de passer pour une femme civilisée qui va rire à tes blagues en hochant poliment la tête pendant qu'on boit un verre..." là tu lui adresses un franc sourire, le genre qui découvre toutes tes dents, le bienveillant quoi.

après quelques minutes et un courant d'air plus tard, la belle freya se dessina devant toi. tu arborais un large sourire, parce que la voir arriver en trombe et se répandre en excuses t'amusait un peu trop. « tu es ravissante, comme toujours, mais je reconnais que ce soir, tu as fait un effort de plus. très jolie. » la complimentas-tu, toujours en souriant. elle t'expose alors ses deux choix pour se faire pardonner de son retard. tu fis mine de réfléchir, si bien qu'après une dizaine de secondes, tu repris la parole. « et qu'est-ce qui t'empêche de faire les deux ? tu es arrivée très, très en retard, hein. » tu souris de plus belle en faisant signe au serveur de venir vous voir. tu commandas deux bières et deux shooters spécial "ouverture" - une concoction secrète. « et tu sauras que mes blagues sont toujours drôles. même celles qui le sont moins le sont toujours. point. » dis-tu avec un air faussement fâché. tu pris une grande respiration avant de poser la question qui tue. « comment tu vas, belle freya ? ». les coudes posés sur la table, les mains jointes sous ton menton, tu regardais la belle brune droit dans les yeux, intensément, comme si tu t'apprêtais à lire dans son âme, à découvrir ses plus profonds secrets. tu leur faisais aussi cet effet, aux femmes. avec ton sourire tendre, tes beaux yeux et ta gentillesse, c'était à s'y méprendre et les jeunes demoiselles finissaient par s'ouvrir à toi.