(outfits) Téléphone que tu glisses dans ta poche alors que tu laisses ce que tu étais en train de faire, non sans sentir ton estomac se retourner, un peu, à te demander ce qui se passe encore, parce qu'elle n'a pas répondu à ta question finalement. Non, t'as pas la moindre foutue idée de ce qui lui prend, mais par les temps qui courent, ce que vous traversez tous les deux, t'a spas envie de jouer avec sa patience. T'as pourtant passer la matinée avec elle la foi dernière, à chercher un traiteur, de belles salles, passer quelques coups de fil et tout ça dans le plus grand des calme, comme deux amoureux, futurs mariés qui se réjouissent de l'événement. Tu sautes dans ton bolide qui rugit et c'est à vive allure que tu te rends chez elle, une clope au bec qui ne s'est consumée que de moitié jusqu'à ce que tu te gares devant l'amas de condos dans lequel la rouquine réside. D'un pas pressé tu t'en vas trouver sa porte, la mâchoire serrée et c'est à peine si tu frappes à la porte que tu entre en déboutonnant ton manteau, tu retrousses les manches, clope au bec, tu glisses ta main libre dans ta poche en lui adressant un regard mêlé de désinvolture et d'hostilité, tu sais pas à quoi t'attendre. "Je suis là," tu lâches alors en recrachant la fumée par tes narines.

- @sasha blackburn

(outfit) T'es tellement enragée que tes mains tremblent encore. Tellement hors de toi que ton portable est désormais traversé d'une immense cassure. Cadeau du mur. Parce que trop émotive, tu l'as fait voler à travers la pièce. Sauf que tu l'as rattrapé et t'as pas pu t'empêcher d'aller tout lire. De remonter dans le fucking Cloud auquel, oh, surprise, vos deux portables sont reliés. Et ses iMessage sont allés directement dans tes notifications. C'est tout ton monde qui tombe en quelques conneries et même si t'as pas été mieux une fois, t'avais pas prévu ça. On dirait que tu vas mourir. Que ni ta poitrine ni tes jambes ne tiennent encore. Jam essaye de te calmer, mais c'est peine perdue, t'es hors de toi, tu fais des ronds dans ton appartement, rongeant les peu d'ongles que t'avais réussis à te faire pousser. Putain, t'en reviens pas. Comment il a osé te faire ça. Et si c'est que deux fois, t'as peur. Peur que ce soit beaucoup plus. Tu lui souris même pas quand il arrive, tu lui arracherais la clope des mains pour le brûler avec. Tu veux même pas entendre ses excuses de merde. Tu veux rien. Tu veux juste savoir pourquoi, puis tu veux juste qu'il parte, qu'il revienne... jamais ? Tu t'approches pour lui balancer ton portable ouvert à la gueule. Dedans, tous SES messages incriminants à lui, qui on leaked directement sur ce merveilleux cloud.

« T'es vraiment un connard toi, hein ? » Que tu lui craches à la gueule avant de t'éloigner, parce que tu ne supportes pas d'être près de lui. Tu vas derrière le comptoir, attrapant une cigarette, et un verre de whisky aussi. Et non, tu lui en offres pas. Quoi que...

C'est de justesse que tu rattrape son téléphone de la main qui était dans ta poche, T'es vraiment un connard toi, hein ? tu fronces légèrement les sourcils et tu ne comprends pas de suite, alors tu jette un coup d’œil à l'écran fissuré et à ce qui s'y trouve. Là tu réalises qu'en changeant de portable - oui t'as dis adieu à ton vieux blackberry parce que ton vieil ami t'a lâché, s'est éteint pour toujours y'a bien une semaine et demi - t'as pas pensé à supprimer les conversation du could, d'ailleurs, tu pensais même pas qu'il fallait le faire tellement, téléphoniquement parlant, t'es resté dans les années 2000. La colère te gagne, parce que, pour le principe, elle est allée fouiller dans tes affaires, sauf que t'as rien à dire là dessus, je pense surtout que t'es dégoûté d'avoir été pris la main dans le sac, sauf que... Tu ne vas pas te laisser faire et sur ton visage on ne lit rien, tu restes impassible en te contenant de voguer d'un volet à l'autre des pages qui sont restées ouvertes sur son téléphone, dont celle de sa messagerie texte et tu parcours rapidement ceux qu'elle a pu échanger avant de le serrer entre tes phalanges en prenant une longue inspiration, nouvelle bouffée de nicotine. "Et... ?" tu demandes alors froidement en battant des cils, observe la rouquine se servir un verre et s'en griller une. "Je ne comprends pas là, je dois dire." regard de jade qui la fixe, imperturbable et horriblement calme.

- @sasha blackburn

Si tu t'écoutais, tu ne poserais même pas de question. Le tempérament trop incandescent. Des envies de lui sauter à la gueule, de casser des assiettes à même son thorax. Même si toi aussi, mais juste une fois, hein. Juste une fois, ça ne compte pas. Pas comme ses messages que t'étais pas censé voir. Axel la pierre qui devient les preuves ne cille pas et ça t'enrage encore plus. Si ta main ne finie pas par valser contre lui, ce soir, ce sera un grand, grand miracle. Si vous êtes encore ensemble à la fin de cette soirée aussi. Drôle comment il rapplique rapidement quand il est dans la merde, quand même. Il te fait pas attendre deux heures, là, hein ? Son "Et" passe près de t'arracher un cri de rage, sauf que tu serres les dents. Il ne comprend pas. IL NE COMPREND PAS ? Tu dois baisser les yeux, souffler fort pour te calmer, la main agrippée à ton verre et la clope qui tremble entre tes doigts parce que t'es trop en colère et que t'essayes de rester calme. Faut rester calme, Sasha, tu sais le faire ? « Axel Fucking Henry, don't mess with me. Are you cheating on me ? » Que tu lui demandes directement, sans détours. Assurée qu'il va te dire non, que c'est pas ça. Qu'il va s'inventer des excuses, se trouver des défaites. Que tu ne sais pas, que tu ne sais plus. Que la voix de Jam résonne dans ta tête. Que tu peux plus vraiment le laisser, Axel. Enfin, oui, tu peux, mais non, tu ne peux pas. Tu ne veux pas. Tu relâches le verre que tu ne devrais même pas boire. Ou peut-être que oui, fuck tout.