Une putain de soirée de merde hier, et ce soir j’ai l’droit aux commentaires déplacés du meilleur ami à mon frère. J’marche dans la ville question de penser à autre chose tout en textant mes amies - Cory réponds pas - comme d’habitude! C’est pas hasard -ou pas- que je me retrouve devant ta porte. Et puis merde! J’suis pas à mon premier homme marié ! J’avance vers la porte et sonne. J’attends que tu m’ouvres - en espérant que ça ne soit pas un de tes fils.

J'suis seul comme un vieux veuf dans une maison de retraite. J'ai l'impression que j'vais mourir bientôt, mais c'est seulement la bière qui parle. Encore une fois, ma visite à Ophelia m'a achevé... et j'ai coupé vite ma visite pour rentrer. J'ai même pas envie de sortir, j'ai même pas envie de faire semblant de faire confiance à la vie ce soir. J'ai juste... envie de crever, ouais. J'échappe le cadavre de ma dernière bière au sol, là où j'ai laissé tous les autres. Puis, je me penche pour en prendre une fraîche, mais tu sonnes la porte au même moment. Putain de merde qui sonne à cet heures-là ? Je soupire bruyamment et me lève. J'ARRIVE ! Je fais trainer les pieds jusqu'à la porte, la bière encore pas ouverte dans ma main et je continue de râler. TU SAIS PAS COGNER PUTAIN ? Y'A DES GENS QUI DORMENT À CET HEURES-C...! J'ouvre, et j'te vois. Mon visage change du tout au tout et j'suis soudainement plus fâché. Toi ? Qu'est-ce que tu fais là ? Cory n'est pas ici...

J’regarde partout autour de moi. En même temps que t’ouvre la porte, je tourne mon joli minois pour savoir qui m’accueille. Nico! Tu es en plein celui que je voulais voir. Ouais, j’imaginais qu’il n’allait pas être ici... Mes yeux parcourent ton corps et s’arrête dans tes yeux. J’peux venir prendre une bière avec vous ? En gros, j’veux juste entrer chez toi.

J'suis surpris et pas 100% sur de comprendre ce qu'il se passe, c'est l'effet de l'alcool. Tu me dis que tu veux prendre une bière avec moi et je regarde un peu autour de moi avant de me tasser pour te laisser entrer. Euh ouais, viens, entre. Je ris et décapsule ma bière pour lancer la capsule dans un coin, sans me soucier d'où il atterrit. J'suis déjà bien avancé par contre, mais t'as surement remarquée.

Tu me laisses entrer en prenant le soin de vérifier si tes voisins ne jouaient ps aux espions. Je finis par entrer. Tu fermes derrière moi, et tu me fais savoir que ton état est avancé. Ouais, j’ai remarqué. Je file dans ta cuisine et j’me prends une bière. Contrairement à toi, je prends le soins de jeter la capsule dans la poubelle. J’porte la bière à mes lèvres en venant te rejoindre. Putain, que t’es canon! Je m’approche de toi doucement, mes yeux se fixent tes lippes. Fuck it! Dans un élan de confiance, je pose mes lèvres sur les tiennes - tu goûtes la bière, mais je m’en balance. Ma main libre glisse sur ton torse.

T'as remarqué. J'ai un sourire en coin et je retiens un rire de vieux cochon, parce que j'ai les yeux qui fixent ta poitrine pendant quelques secondes, avant d'entrer dans la maison bien sûr et de retourner au salon. Tu rentres à ton tour, te sert une bière froide toute seule comme une grande et te joins à moi tout de suite après. J'ai même pas le temps de me rasseoir que tes lèvres se retrouvent sur les miennes tout d'un coup ; j'suis surpris, mais agréablement surpris. Un peu confus aussi, mais je ne suis pas du genre à me poser trop de questions quand j'ai 14 bières dans l'sang et la bouche d'une fille sexy sur les miennes. Je réponds à ton baiser en le rendant plus sauvage, ma bière tombe au sol et se déverse parterre. J'y fais même pas attention là, car mes deux mains sont déjà sur tes fesses que je tâte, avant de simplement te soulever et nous reculer jusqu'au mur adjacent pour y plaquer ton dos.

J'croyais que tu allais me repousser, mais non, tu prolonges le baiser. Tes mains viennent se poser sur mes fesses tandis que les miennes viennent s'accrocher autour de ton cou - toujours la bière à ma main. Mon dos rencontre le mur, c'est à mon tour de lâcher ma bière. Mais je m'en balance - je vais faire le ménage demain au pire. Je glisse mes doigts dans ta chevelure blonde, puis quitte tes lèvres. Je le lâche pas tes lèvres une minute, ma langue glisse entre mes lippes pour venir caresser la tienne.

Nos bières trouvent la mort au sol et j'avoue ne pas y penser du tout, au liquide alcoolisé qui coule sur le bois franc... et les morceaux de verre qui pourrait nous couper les pieds. J'ai mes lèvres sur les tiennes, mes mains sur tes fesses. T'es petite, alors je te soulève un peu plus pour mieux te tenir en place entre le mur et moi. Puis, mes mains montent à ton chandail que je soulève machinalement, pour le retirer complètement. Ton souffle est chaud contre mon visage, ou peut-être que c'est moi qui commence à bouillir, tellement mon corps entier est en alerte.

Mon dos en appuie contre le mur, tes mains qui prennent l’initiative de me débarrasser de mon gilet. Je sens mon coeur qui palpite dans ma poitrine. Mais j’en veux plus, j’ai besoin de plus de peau. J’retrouve tes lèvres, plus sauvagement, puis mes mains glissent de ton cou jusqu’à la base de ton gilet que je passe ensuite par dessus ta tête- il retrouve le mien au sol. Mes doigts effleurent ton torse, fuck que t’es chaud comme papa. L’envie de t’appeler daddy toute la nuit s’empare de moi. Je viens déposer des baisera sur ton cou avant de venir mordre ton lobe d’oreille - tu mouilles de plus en plus et vous êtes même pas aux préliminaires.

Mon haut passe par-dessus ma tête et tu l'envois valser avec ton t-shirt. J'ai déjà chaud, j'suis bouillant. Quand je me couche le soir, c'est parfois vers toi que mes pensées dérivent. Ta blondeur, tes courbes si fluides, ta silhouette si svelte. T'es belle Kimmy, attirante, mais tu représentes pour moi l'interdit. Et l'interdit me rend fou ; c'est connu. Tes lèvres douces comme des pétales de roses sur mon lobe, je perd l'équilibre, les yeux fermés. Fuck off. Je te rattrape comme il faut, puis je te traine avec moi jusqu'à ma chambre. T'es légère comme une plume alors ça se fait très facilement, si on ne compte pas les quelques fois où j'ai failli perdre l'équilibre à cause de mon état d'ivresse. Je t'allonge sur le lit et m'occupe ensuite de ma ceinture.