outfit • • T'es parti coucher Anya alors que moi j'attends sagement dans la chambre qu'on partagera tous les deux. Je regarde ces murs inconnus, laisse mes doigts glisser sur les différentes surfaces alors que je réalise à peine qu'on est enfin seuls après cette longue -et haute en couleur- première journée ici. J'en suis à regarder distraitement la salle de bain adjacente à la chambre lorsque tu reviens, ne t'entendant même pas entrer.

@Thomas Duhamel

Chambre inconnue rime avec un coucher plus long qu'en temps habituel et ce, malgré la fatigue de la journée. Fatigue surtout nerveuse en ce qui le concerne alors qu'il donne son énième câlin et bisou de dodo à sa fille. Et dire que d'une idée balancée en la trouvant complètement folle, ils se retrouvent tous les quatre sous le même toit, pour un court laps de temps, mais quelle importance. Anya finit enfin par tomber, moitié endormie, ne demandant pas encore un bisou. Le sommeil l'emporte alors qu'il referme la porte de la chambre. Il se dirige alors vers sa propre chambre, celle qu'il va partager durant deux nuits avec Jamila. Quand il referme la porte derrière lui, il réalise qu'elle ne l'a pas entendu arriver. Il ne s'est pas annoncé non plus. Il s'approche et vient glisser un bras autour de sa taille, l'attirant doucement en plaquant son dos contre son torse. Bonsoir belle inconnue.. glisse-t-il dans un souffle. Enfin ensemble, et seuls, depuis sept jours qu'ils communiquaient par messages, avec des incompréhensions et des accrochages par moment.

Tes mains se posent sur ma taille et je sursaute légèrement, souriant alors que ton torse se presse contre mon dos, ta chaleur se rependant dans mon corps d'un seul coup. Home. C'est la sensation que j'ai au creux de tes bras Thomas. Hey handsome stranger.. Je relève la tête pour te regarder par-dessus mon épaule. How'd it go? J'peux pas dire que j'sais que c'est compliqué d'endormir son enfant quand on chez pas chez soi, mais j'peux quand même imaginer. Mes mains reposant sur ton bras qui entoure ma taille, je caresse distraitement ton derme.

Il baisse le regard sur son visage. Le simple fait de plonger ses prunelles dans les siennes lui fait oublier la fatigue cumulée de ces derniers jours. Il se sent à la fois bien et apaisé, sans trop comprendre l'origine de ce bien être. Sans doute grâce à elle, à cette attention aussi qui le touche avec sa question. Je suis certain qu'elle a grugé pour avoir des bisous en plus ce soir. Mais elle dort enfin. Et connaissant sa fille, c'est parti pour la nuit. Si elle doit être grincheuse, il ne sait pas pourquoi mais en général c'est avant de s'endormir. C'est rare, heureusement même si elle lui a fait le coup peu de jours avant et qu'elle a dormi contre lui toute la nuit. Étrangement, il se surprend à apprécier ce moment de calme alors qu'il a rêvé de l'embrasser et de pouvoir rattraper le temps perdu de ces derniers jours toute la journée. Heureuse d'être ici ? Il lui pose la question, désireux de connaître le fond de ses pensées, se rappelant son stress de la veille pour rencontrer Anya, mais également pour prendre l'avion.

Je souris à ta réponse, contente de voir que tout s'est bien passé même si au final ça t'auras prit quelques minutes de plus. J'étais pas à ça prêt moi considérant les jours qui nous ont séparés -ainsi que les messages trop souvent mal interprétés. I'm good. I mean, this place is crazy beautiful and your daughter's super cute and.. Je pivote lentement pour te faire face. I finally get to see you... and do this.. Lentement, je me hisse sur la pointe des pieds pour venir déposer mes lèvres chastement contre les tiennes. Moi qui craignais de t'arracher tes fringues à la seconde où je te verrais, je fais preuve de beaucoup de retenue en fin de compte. Une main à plat sur ton torse, l'autre est toujours sur ton bras, dans mon dos, pour le maintenir sur ma taille.

Il sourit. Sans doute qu'il y est allé un peu fort pour leur hébergement mais il a eu un coup de cœur quand il a vu les photos. Il n'a pas réfléchi, il a réservé sans se poser la question de savoir s'il en faisait trop. En vrai, un petit appartement ne l'aurait pas dérangé du moment qu'il pouvait passer du temps seul avec elle. Elle pivote contre lui et son sourire disparait. Son bras reste dans son dos, il ne l'attire pas plus près, c'est lui qui fait un pas pour se rapprocher et pour répondre à son baiser. Il prend son temps pour redécouvrir ses lèvres, pour réapprendre à jouer avec sa langue. C'est beaucoup plus lent que ce qu'il songeait, et cette nouvelle découverte lui plait. Il s'écarte au bout d'un moment, reprenant doucement sa respiration. J'imaginais qu'après sept jours, j'arracherai direct les vêtements de ma petite amie mais finalement... Il a toute la nuit pour le faire même s'ils ne sont pas à l'abri que l'impatience prenne le dessus. Cela lui fait un peu bizarre de prononcer les deux mots petite amie, lui non habitué à ce genre de terrain. Son second bras passe également dans son dos, se glissant sous son haut pour chercher le contact de sa peau contre la sienne. Peau qu'il caresse en décrivant de lentes arabesques du bout des doigts.

Le baiser est lent, mais pas moins excitant. Je sens la pression qui monte terriblement lentement, l'électricité qui semble se répandre uniformément plutôt que soudainement comme à l'habitude quand on fait tout trop vite par manque de temps. Tous mes sens s'éveillent et lorsque tu te recules pour parler, tout ce que j'entends, ce sont ces deux mots: petite amie. Je te fixe avec les lèvres entrouvertes et le coeur qui veut me sortir du corps. À quand remonte la dernière fois où j'ai été la petite amie de quelqu'un? Je souris sans m'en rendre compte, les mots remontant d'eux-mêmes sans mon consentement. I think I'm falling for you.. Je fronce légèrement les sourcils, cherchant ton regard et viens t'embrasser à nouveau, toujours aussi lentement.

Il en est encore à tenter de s'imprégner des mots qui viennent de franchir ses lèvres. Nouveau vocabulaire pour lui. Terriblement sincère mais également tout autant effrayant. C'est un premier pas vers un engagement que jusqu'à présent, il initiait sans vraiment le réaliser dans son entièreté. Étrangement, il est serein alors que son regard est plongé dans le sien. Il l'est un peu moins et son cœur manque un battement aux quelques mots qu'elle prononce. Les dessins qu'il décrit de ses doigts dans son dos se figent. Il fronce autant les sourcils qu'elle, comme si chacun se demande s'il ne vient pas de rêver ces quelques mots. Est-ce qu'elle attend une réponse ? Il est incapable de le dire, peut-être que non vu qu'elle cherche de nouveau ses lèvres. Il répond à son baiser, encore chamboulé. Ce qu'il réalise difficilement, c'est bien qu'il ait marqué un temps d'arrêt, au même moment, une douce chaleur s'est répandue en lui s'est enveloppée autour de son cœur. Je... Les mots se meurent contre ses lèvres entre deux baisers. Quelques jours auparavant, il avait ainsi débuté une même phrase sans la finir. A croire que les mots bloquent et refusent de sortir. Ils sont là à l'intérieur, mais il ne trouve pas encore la clé pour les faire sortir comme il voudrait. Ses lèvres finissent par se détacher, et alors qu'il la fixe, il prend une inspiration et se lance. Je ne veux pas baiser avec toi ce soir.. Il tente c'est sans doute maladroit, sûrement même. Il lui faudrait quelques cours auprès des spécialistes en amour de sa famille. J'aimerais davantage. La baise c'est merveilleux entre eux, ils ont déjà pu le constater. Mais cette fois, et pour la première fois, il songe à aller au delà, car les sentiments sont présents. Ne dit-on pas parfois que la baise s'arrête et devient faire l'amour quand les sentiments prennent place et s'expriment ? Il guette sa réaction, incertain qu'elle comprenne que ce qu'il tente d'exprimer, c'est qu'il ressent exactement la même chose que ce qu'elle a réussi à dire.

Ton visage est un miroir de ma propre expression. Sourcils froncés, clairement désorientés et surpris par ces mots prononcés semblerait-il contre toute attente, autant de ton côté que du miens. Je me doutais déjà de la véracité de ceux-ci, mais j'étais loin d'imaginer la puissance avec laquelle ils m'habitaient jusque là. Moi qui n'exprime pas bien ces choses en général pour avoir été trop souvent blessé, voilà que les mots sortent d'eux-mêmes, peut-être trop tôt aussi et c'est pour ça que je t'embrasse parce que j'veux pas te fixer assez longtemps pour réaliser que ce n'est pas réciproque. Et tu me le retourne ce baiser, tentant de parler entre deux échanges. Lorsque nos regards s'accrochent à nouveau, mon coeur me fait mal à force de battre vite et fort. Je crains le pire et cette première phrase entière que tu prononces me laisse perplexe et blessé. Tu ne veux pas me baiser ce soir? Alors c'est à ce point que je t'aies fait peur? J'avale de travers, baissant finalement les yeux. Mon cou craque presque tellement je la relève vite ma tête à la suite de tes pensées. Je te fixe et sens un poids quitter mes épaules. Dumbass. Loin d'être une insulte, surtout mon soulagement qui s'exprime naturellement, enfin, aussi naturellement que possible avec moi. Une demi-douzaine de répliques toutes plus clichées les unes que les autres me traversent ensuite l'esprit, mais je les ravale toutes à l'exception d'un juste milieu entre mon caractère habituel et cette vague de sentiments qui ne me ressemble pas. We do finally have a bed..

Il se mordille la lèvre inférieure. Ce mot, il sonne tout de même plus sexy quand tu me le dis que lorsque tu l'écris par message. Référence à leurs multiples incompréhensions par messages. Ses prunelles expriment des excuses, celles de ne pas réussir à lui dire qu'il tombe lentement, et désespérément amoureux d'elle. C'est bien trop rapide sans doute, ils s'exposent à se brûler les ailes en plein vol. Mais la vie est-elle assez longue pour attendre plusieurs semaines voire plusieurs mois ? Tout peut arriver tellement rapidement, comme un coup de foudre même si cela fait cliché. Et oui, ils ont leur lit, cet endroit même où elle a désiré aller. Il sourit légèrement. Il bouge ses mains, les posant sur ses hanches et, sans difficulté, la soulève en glissant les mains sur ses fesses pour la maintenir dans ses bras. Il l'embrasse, faisant un pas en direction du lit. Mais nous avons aussi une baignoire et une douche balance-t-il entre deux baisers en faisant demi tour pour s'avancer de quelques pas en direction de la salle de bain. Il s'arrête finalement au milieu de la chambre. Alors... Il dépose un baiser dans son cou. Verdict...? Lit ou...? Il dépose encore un baiser sur sa peau, sa langue l'effleurant au passage.

Je réprime un sourire à ta remarque, c'est vrai que ça une bonne consonnance à voix haute. Tes mains sur mon corps se déplacent jusqu'à mes hanches et j'ai tout juste le temps de passer les miennes autour de ton cou alors que tu me soulèves comme si j'étais aussi légère que ta fille. C'est mes fesses que tu tiens lorsque tu fais un pas dans la chambre vers le lit juste avant d'en faire deux vers la salle de bain. Tes lèvres trouvent les miennes et je tente de maintenir le rythme que nous nous sommes imposé depuis le début, lent, langoureux, plein de chose qu'on ne dira certainement pas tout de suite à voix haute. Baignoire.. Douche.. lit.. pour un mec qui veut faire plus que baiser, ça fait pas mal d'option. La logique voudrait qu'on aille dans le lit pour ça, mais mon esprit pervers rêve déjà de plusieurs choses dans cette salle de bain. Tes lèvres sur la peau tendre de mon cou n'aidant en rien ma concentration, j'essaie de garder les idées claires, mais je m'entends déjà pousser un petit gémissement. I never did it in a bath... Ça répond à ta question Thomas?

Ses lèvres contre sa peau, il esquisse un sourire satisfait entre deux baisers quand il l'entend gémir avant de lui répondre. Ses lèvres remontent lentement le long de son cou jusqu'à sa mâchoire tandis qu'il avance lentement en direction de la baignoire. Il s'arrête encore, prenant son temps pour embrasser sa peau. ça sera une première pour moi aussi. C'est la journée des premières fois, autant la continuer en avouant également la vérité. Ce n'est pourtant pas l'occasion qui a manqué de se présenter dans le passé, mais il ne l'a jamais saisie. Il croirait en certaines choses, il commencerait à penser que c'est pour ce jour, avec elle. Mais il ne croit en rien, donc c'est seulement une coïncidence. Il reprend alors sa route jusqu'à la salle de bain et s'arrête à l'entrée. Il la soulève alors un peu plus pour déposer ses fesses sur le plan entre les deux vasques. Et là il pose ses mains de part et d'autre de son corps, plongeant son regard dans le sien sans un mot, s'accordant quelques secondes pour l'admirer.

Une première pour toi aussi, really? Ça me touche étrangement, j'veux dire, c'est pas comme si c'était quelque chose de si spécial, c'est qu'une place comme une autre pour avoir du sexe, mais à nos âges, partager des premières fois, c'est plutôt rare autant se le dire. Tu me déposes sur la vanité et je plonge mon regard dans le tient. Ton corps est près du miens sans pour autant y toucher et je sens mon coeur qui bat toujours aussi fort. Je ne dis pas un mot, ne détourne pas le regard un seul instant et vient lentement retirer mon t-shirt en le faisant passer par-dessus ma tête. Dessous, je porte un petit ensemble acheté pour l'occasion: un soutif en dentelle noire avec la culotte assortie. On a peut-être dit qu'on se retiendrait, mais personne a dit qu'on devait être sage une fois seuls. Je détache mon jeans et soulève les fesses pour le faire glisser sur mes cuisses, découvrant l'ensemble complet. click

Ses prunelles azur ne se détachent pas des siennes un instant. Ils ne disent mot, sans qu'il y ait pour autant une certaine lourdeur dans l'air. C'est même tout le contraire. Cela se charge doucement en électricité. Il la caresse du regard quand elle retire son haut. Et cette fois, ses prunelles quittent les siennes pour venir admirer ce qu'elle porte. Ce soutif en dentelle... Il ne dit rien mais les traits de son visage parle pour lui. La vue lui plait. Il réagit intérieurement mais également physiquement dans son pantalon. Et cela ne va pas en s'améliorant quand elle fait glisser son jean sur ses cuisses. Il se mordille la lèvre inférieure. Bon sang, qu'est-ce qu'il la désire, et qu'est-ce qu'il tient à elle... Il se décide enfin à bouger, posant ses mains sur ses cuisses. Il agrippe le jean et termine de le lui retirer en laissant courir ses doigts plus que de raison au passage. Il s'accroupit alors, l'aidant à se débarrasser de ses chaussures au passage. Il laisse son souffle effleurer sa jambe, relevant le regard pour l'observer. Et ce n'est que lorsqu'elle n'est plus vêtue que de cet ensemble prêt à le faire tomber qu'il se relève, en ne retirant que sa chemise et son tee shirt. Sa main revient la caresser, effleurant la dentelle et sa peau au niveau de sa poitrine. Il la touche à peine, profitant d'avoir encore la résistance mentale pour prendre son temps. T'es si belle...

Tu m'aides à retirer mon jeans et mes chaussures au passage, tes mains glissant sur ma peau en créant des frissons sur toute la surface de mon derme fragile et en alerte. J'le vois dans ton regard que mon choix te plait et j'me félicite mentalement d'avoir écouté Nev et d'être aller faire un peu de shopping avant de partir. Ton souffle me chatouille, mais je tente de rester en contrôle. Si je me laisse aller, on risque de s'arracher ce qu'il nous reste de vêtement. Tu retire à ton tour ce qui couvre ton torse parfaitement musclé et je me permets de venir y toucher du bout des doigts, ta peau brûlante contre mes doigts froids. Tu touches ma poitrine et mes mamelons se durcissent immédiatement comme s'ils te reconnaissaient. You should see yourself.. Mes doigts descendent jusqu'à ton pantalon et je les y glisse juste assez pour pouvoir te tirer vers moi. Le menton relevé, j'arrive à atteindre ta mâchoire et y déposer les lèvres en descendant dans ton cou puis sur ta clavicule. You don't have marks anymore.. Le suçon s'est estompé depuis le temps et j'aurais presque envie d'en refaire un.