25 décembre 2020.

Un réveillon en famille, des petits yeux qui n’attendaient que le père noël mais qui n’ont même pas réussis à rester ouverts jusqu’au bout bien que Calvin avait promis de rester debout pour accueillir le Père Noël. C’est Jared qui sombra le premier, petit bout de deux ans, dans les bras de son père, sur le canapé, bien affalés à tenter de regarder un dessin animé. Une fois au lit, c’est Calvin qui a ronchonné mais qui a fini par capituler et retrouver ses peluches avant de se laisser porter par Morphée. Sourire attendri, heureuse d’avoir deux beaux enfants. Te rejoignant dans le salon, je n’ai pas la foi de ranger ce soir. Un baiser déposé sur ton front viens on va mettre tous les cadeaux sous le sapin te souffle-je en prenant ta main. Une fois tout positionné sous le sapin, la fatigue reprend le dessus. Je me blottis dans le creux de tes bras et m’endors rapidement. Bordée par de tendres rêves, un rayon de soleil tentant de s’infiltrer dans la chambre me titille les yeux. Rapide coup d’oeil à mon réveil, et je suis surprise que les enfants ne soient pas encore debout. Je me retourne, te regarde et passe ma main sur ton visage. Dix ans de mariage et je suis toujours aussi folle amoureuse de toi. Déposant un baiser sur tes lèvres, je joue avec quelques mèches de tes cheveux avant qu’un oeil commence à s’ouvrir et que je déposé un nouveau baiser sur tes lèvres je crois que les enfants se sont sauvés… ils ne sont toujours pas venus nous réveillés pour les cadeaux ! plaisante-je, attendant une réaction de ta part.

Période de trêve. Guirlandes colorées, feux de cheminées et moments passés en famille. Je n’ai jamais tant affectionné Noël que depuis que je suis avec toi. Mes parents sont assez traditionnels sur ce plan et on l’a toujours fêté comme il se doit. Mais pas avec cette affection. Ça a commencé avec toi, puis notre aîné et enfin le petit bout qui porte le prénom de mon ami et frères d’armes. Comme un faible hommage que j’avais pu lui rendre à défaut de le compter toujours à mes côtés. Cette année est particulière. On a rejoint Edenton et tu m’y as encouragé. Persuadée de faire toujours les choses au mieux pour moi, je remercie chaque jour le destin d’avoir mis une femme telle que toi sur ma route. Tu es toujours là pour m’accompagner, me veiller, sans jamais juger. Ne pas être effrayée de mes cauchemars, de mes aspects les plus sombres. Comme une surface bien plus rugueuse sous l’apparence lumineuse et solaire que je m’obstine d’offrir au monde. La soirée est passée rapidement. Simple, agréable, famille prélassée devant ce canapé, le chat qui ronronne. Les gamins ont fini par céder aux caprices du sommeil, portant le cadet au creux de mes bras, le bordant dans cette silencieuse nuit de décembre. Lippes qui viennent embrasser tendrement son front tiédi de sommeil et de rêves fantastiques. L’enfance c’est cette douceur offerte au monde, un moment où les horreurs sont au loin bien tapies dans leur coin. Calvin également couché, on prépare avec soin le sapin pour le lendemain matin. Je dispose les cadeaux, véritable maniaque, je veux que tout soit parfait même si tu te moques. J’ai désormais la chance de pouvoir profiter de ma famille et je compte bien le faire. Te prenant entre mes bras, femme forte mais fatiguée. Les draps se hissent sur nos silhouettes avant une nouvelle aube. Une nuit sans ombres. Et le repos qui s’offre dans chaque parcelle. Mes azurées se révèlent sur ton visage parfait. Mince sourire aux lèvres. Je grogne, te rapprochant de mon torse, frôlant de mes phalanges le contour pulpeux de ta cuisse, venant y pincer un peu de mes envies. « Ils sont tombés comme des mouches sans doute encore dans les rêves du Père Noël. » Crois-moi, j’ai fait surtout en sorte que les volets soient fermés, opaques. Ils auront aucune idée du jour qui se lève les marmots. « Profite donc un peu de ton mari. » Cette fois, je te serre un peu plus, déposant un baiser sur tes lèvres, bien conscients qu’on aura pas le temps de faire quoi que ce soit mais quand même, profitant juste du plaisir que tu sois là. Entre mes bras.  

Nous retrouver. Passer du temps tous les quatre, voir les enfants émerveillés par les fêtes de Noël, par les guirlandes et toutes les décorations de Noël, c'est ça qui fait mon plus grand bonheur. T'es enfin avec nous, tu profites avec nous et je chéri les moindres instants que nous pouvons avoir tous ensemble. Dix ans que tu combles ma vie, dix ans que nous avons des hauts, des bas, mais dix ans de souvenirs qui me sont chers. Combien de fois aies-je eu peur pour toi ? Combien de fois aies-je vécu des nuits chaotiques sans toi, pensant a ce qui pourrait t'arriver. Cette boule au ventre, aujourd'hui, a disparu et je n'en suis que soulagée. Les enfants dans les bras de Morphée, les cadeaux placés sous le sapin, toi qui les replace à ta façon, mon sourie taquin qui se présente et je retrouve finalement tes bras, mon corps collé au tien, sous ces draps. Mes doigts s'amusent sur ton torse, profitent de chaque parcelle de celui-ci avant de me laisser à mon tour emporter par ma fatigue. Un rayon de soleil titille mes paupières. Première réveillée, je compte bien te réveiller. Un baiser sur tes lèvres, ma main caressait ta joue, un nouveau baiser sur tes lèvres et c'est un œil que je vois s'ouvrir. Mon cœur battant toujours aussi fort malgré le poids des années, mon corps maintenant collé au tiens. Mes envies se mêlant aux tiennes, malheureusement impossibles d'être assouvies vu l'heure avancée de la matinée, je profite tout de même de notre moment à deux. si je commence à vraiment profiter de toi, tu finiras en mari frustré dès le matin souffle-je sur le ton de la plaisanterie tout en laissant mes phalanges s'amuser sur ton torse. et tu ne voudrais pas être frustré... Sinon tu vas finir grognon ajoute-je comme un coup de grâce. Me redressant pour t'embrasser, laisser un moment le temps s'arrêter sans penser à la venue prochaine de nos deux enfants, très certainement impatients d'ouvrir les cadeaux. Un bruit suspect commence à se faire entendre. Des petits pas sont entrain de se faire de plus en plus proches.

Un instant je profite de la chaleur et la douceur de nos draps, moment suspendu entre nuit et jour. Maison endormie et maison chaotique. Et juste toi pour moi. Lèvres qui viennent de nouveau accrocher les tiennes, mordillant ton inférieure, effrontément joueur, avant de m’enfouir dans ton cou, humer ton odeur. Celle qui m’a accompagné toutes ces nuits de peur, de veille, nuits trop blanches pour s’habiller de mots. T’as toujours été avec moi Anna. « Juste un câlin. » Gamin trop capricieux qui veut lui aussi sa part de cadeau. Et tu me laisses obtenir ce petit lot. Les pas résonnent et bientôt la voix de Jared. « Oh les lutins, venez par ici ! » Je me relève tout en te caressant une dernière fois, petit avant-goût du reste quand nous serons plus tranquilles. Je sors du lit, dévoilant mon torse dénudé et un bas de jogging avant de courir comme un demeuré vers mon cadet. L’attrapant au vol, je me marre quand il proteste hurle. Et de l’autre bras, choppe Calvin au passage. Plus lourd, mais certainement pas pour moi. « Avant le sapin, bataille de chatouilles imposée. Le vainqueur ouvrira le premier cadeau. » Et grognant tel un ours, je fais atterrir les deux petites silhouettes sur le matelas. Ils sont excités comme des puces et je fais rien pour arranger les choses, comme à mon habitude…

Je chérie chaque moment avec toi, laissant derrière nous toutes ces nuits où nous étions séparés, des nuits bien trop longues et bien trop froides pour tenter de les garder en mémoire. Ton corps contre le mien, cette chaleur que j’aime tant, ce bonheur qui me plait tant et qui me fait en même temps peur parce qu’on ne sait jamais de quoi est fait demain. Mon optimisme toujours en première ligne, je laisse ma tête se reposer sur la tienne lorsque tu te cale dans mon cou. Sourire enfantin, je lève les yeux au ciel quand tu quémande un câlin, tel un enfant qui ne sait pas ce que veut dire un simple non. Mais comment pourrais-je te refuser çà alors que moi même, j’ai envie de rester au creux de tes bras. bébé… rétorques-je avant que des petits pas ne se fassent entendre. Large sourire sur le visage, mes vies, ce sont ces deux petites boules de bonheur constant. Me mordant la lèvre, je te regarde sortir du lit d’une traite afin d’intercepter les deux petits lutins qui arrivent dans notre chambre. Me redressant en position assise, mon coeur se rempli toujours plus de la joie de voir mes enfants heureux et surtout de les voir avec leur père. Mon petit dernier qui commence à m’appeler pour tenter d’amadouer papa afin qu’il soit le premier à ouvrir un cadeau deux colis viennent d’arriver sur le lit…. Lequel vais-je embêter avec tous mes bisous ? souffle-je en te regardant, prête à me jeter sur Jared. Te tirant la langue, je me mets en action et bondis doucement sur Jared en le dévorant de bisous. Excités comme des puces, nous sommes tout bonnement en train de les exciter encore plus. Super les parents ! Avalanche de bisous sur mon petit dernier, j’enchaine maintenant avec Calvin qui n’a pas eu son lot, alors que je te laisse embêter Jared à ton tour. C’est des Noëls comme çà que j’aime. alors commence-je à bout de souffle qui des deux petits monstres a gagné le droit d’ouvrir son cadeau en premier ? te demande-je, caressant la tête de Calvin.

Petits corps bien trop frénétiques pour être honnêtes. Les rires résonnent et les garçons sont éclatants de bonheur. Le plus beau des spectacles selon moi, vous voir tous les trois ainsi, dans un moment de joie pure et simple. Je sais la chance que j’ai. Et pour chaque bonheur ressentir, c’est une part de mon cœur qui se morcelle. Pour ceux qui n’ont pas ma chance. Je me dois de rester digne, de profiter, de serait-ce que pour eux. Pour que leur sacrifice ne soit pas vain. Mes doigts chatouillent les côtes de Calvin, celui-ci proteste et je feins quelques rires, juste pour le plaisir de le laisser un peu gagner. Finalement, je me déporte sur Jared pendant que tu couvres de bisous l’aîné. Échevelés, morts de rire, et folie allumée dans nos prunelles, car oui, je ne suis pas vraiment mieux que nos fils, je me relève, enfilant un tee-shirt. « Le juge délibère. » Marquant une musique de mes phalanges sur la commode, je maîtrise le suspens avant de me tourner vers les deux petits bruns. « Vous êtes égalité, vous ouvrirez le premier cadeau en même temps. Allez, debout ! » Ils ne demandent pas leur reste, filant tel des éclairs au pied du sapin. Je me rapproche de toi, te tend la main, pour t’attirer à nouveau contre moi. « Les affaires nous attendent. » Et ne te lâchant pas, je nous conduis jusqu’au pied de l’arbre. « Allez, prenez celui-ci. » Énorme et commun, voilà de quoi les contenter avec une moto électrique. Tu m’avais assuré que c’était trop, mais ce n’est jamais trop pour eux.

Vous voir tous les trois rempli mon coeur chaque seconde un peu plus d’un amour inconditionnel. Tous les matins, une fois levée, je me dis que je n’ai vraiment pas fais d’erreur en te suivant, en t’épousant et ce, même après quelques mois ensemble. Tu es ma plus belle histoire, ma plus belle rencontre, et la plus belle chose qui me soit arrivé avec les enfants. Sourire attendri, une attaque de bisous enclenché sur mon petit dernier, pour ensuite m’attaquer au plus grand. Chacun son rôle, et un rôle toujours rempli d’amour. T’es un enfant, mais avec toi, je ne m’ennuie jamais et les enfants non plus. T’avoir avec nous, tous les jours, ne plus devoir compter les jours jusqu’à ton retour, ce soulagement de t’avoir près de moi à chaque fois que je me réveille, je chérie tout ce que j’ai, et pense à toutes ces femmes, tous ces enfants qui n’ont pas la même chance que nous. Je sais que je suis chanceuse et je ne gaspille pas ce temps précieux. Calvin aux creux de mes bras, je te regarde te lever et m’enlever le plaisir de te mater, lorsque tu mets ton tee-shirt. Petite moue que je t’envoie, rapidement remplacée par un sourire quand je vois nos deux petits loups courir jusqu’au salon faites attention en courant… dois-je tout de même rappeler, histoire qu’on ne finisse pas à l’hôpital. À nouveau contre toi, je récupère ma robe de chambre, la place par dessus ma nuisette tu as bien travaillé avec ses deux petits monstres souffle-je en déposant un baiser sur tes lèvres avant de te suivre jusqu’au sapin. Je secoue la tête, sachant déjà ce que c’est, t’ayant d’ailleurs mentionné que c’était beaucoup trop et qu’il ne fallait pas le prendre. tu n’écoutes jamais ta femme souffle-je au creux de ton oreille, m’agenouillant ensuite près d’eux pour les regarder s’émerveiller. hannn, alors qu’est-ce que çà pourrait bien être les enfants ? Jared rechigne un petit peu en voyant son frère réussir à tout retirer avant lui Jared, mon coeur, regarde là, tire ici lui dis-je en le ramenant de mon côté pour qu’il puisse tirer sur le bout de papier cadeau qui est déjà en train de se décoller calvin, attends ton frère tu veux

Mère prévenante et douce. Véritable Louve avec nos garçons. Je t’ai toujours admiré pour la poigne douce dont tu es capable. Anticipant tout quand parfois moi je fais juste des conneries, ou suis trop brutal. Peu habitué aux enfants, bien que je les adore. Je me rapproche furtivement de toi déposer un baiser sur tes lèvres. « Je n’ai aucun mérite, tu as fait tout le travail. » Je déteste les pères qui se vantent de leur progéniture comme si ils avaient été ingénieurs du chantier. Tu les a porté, tu les as mis au monde, alors certes, je t’ai soutenu mais leurs premières années se sont surtout soldées par mes absences à répétition. Nous débarquons prêts des enfants, tout excités de déballer leur cadeau alors que tu aides Jared à ouvrir le premier avec Calvin, découvrant une moto électrique. Les gamins ont des étoiles dans les yeux et un instant, je les aide à faire quelques tours avec avant de continuer. « On ira faire un tour dehors avec si vous voulez. Ouvrez les autres ! » Et me penchant j’attrape un paquet joliment emballé, te le tendant un grand sourire aux lèvres. « C’est pour toi chérie. » Une édition de prestige de Persuasion de Jane Austen, un de tes romans préférés. Et ce n’est que le premier de tes cadeaux.

Ton absence fut assez compliqué au début, mais on a réussi à se forger des petites habitudes et j’ai mis de côté cette peur qui me prenait toujours quand t’étais pas là. T’es tout de même le noyau de cette famille, sans toi, je ne suis pas à 100% moi-même, et j’ai toujours détesté quand tu n’étais pas là. Aujourd’hui, je profite pleinement de tous nos instants, et ceux que nous n’avons pas pu vivre quand tu étais en mission. Petit sourire, je ferme les yeux lorsque tu déposes tes lèvres sur les miennes. on va dire, qu’on a tous les deux bien travaillés ! souffle-je doucement, heureuse de voir mes petits loups heureux et avec des étoiles plein les yeux. Soupirant en voyant la moto électrique, je te fou un petit coup de coude, parce que je sais que t’es content de ta connerie. Est-ce que j’ai un minimum d’autorité dans cette maison ? tu ne m’écoutes vraiment jamais… souffle-je, ne pouvant pas vraiment t’en vouloir, voyant les yeux brillants de nos petits garçons. Sourire aux lèvres, le coeur battant à les voir heureux, tout en déballant leurs cadeaux. Le bonheur n’est pas que matériel, c’est aussi toutes les petites choses que l’on peut voir au quotidien, les petits gestes mais les voir face à cette moto ne peut qu’éblouir mon coeur. Mon regard toujours sur les petits, c’est le paquet que tu me tends qui finis par faire dévier mon regard. Plissant les yeux, ma curiosité se faisant sentir. L’ouvrant délicatement, appréciant le déballage, c’est une édition magnifique de Persuasion qui se découvre. Bouche bée, je n’ai tout d’abord pas les mots woow. Je … il est magnifique me mordant la lèvre, je m’approche de toi pour te déposer un baiser. Récupérant alors un cadeau, je te le tends, espérant que tu apprécies cette veste en cuir que je t’ai dégoté. pour le plus sexy des maris

On apprivoise cette nouvelle vie. De jours qui se remplissent de ma présence quand vous avez vécu avec cette absence régulière. Trop dévoué à ma carrière, hanté jusqu’aux ongles par le besoin de servir, le sens du devoir. Il a été difficile pour moi de raccrocher, cruel paradoxe, je voulais poursuivre pour Jared et en même temps que le sacrifice ne soit pas vain. Et puis finalement, la décision s’était imposée d’elle-même. J’étais trop hanté pour servir, trop brisé. Les nuits trop blanchies de nos horreurs, le corps secoué de cauchemars. Alors, le spectacle de nos enfants, c’est une douceur offerte à mes maux. Mince sourire aux lèvres parce que oui, ils sont la chose dont je suis le plus fier. « Je suis pas contre qu’on travaille encore. » Regard de gamin que je t’envoie, parce que tu le sais pertinemment, je veux une petite déesse pour accompagner la Reine. Une autre femme aux pieds de laquelle me prosterner en endossant le rôle du Fier. Et c’est un petit jeu désormais entre nous. « Si des fois. » dis-je en accentuant la lippe. Parce que oui, quand j’ai quelque chose en tête, je n’abandonne jamais, et toi non plus d’ailleurs. Je viens te donner ton premier cadeau, aussi impatient que toi que tu l’ouvres. « Content qu’il te plaise. » J’ai cherché pendant des heures cet exemplaire limité et je suis fier de ma trouvaille. Me délectant de ton baiser avec un plaisir non dissimulé. Je déballe à mon tour le cadeau, voyant un blouson de cuir, impeccable, pile dans le style que j’affectionne. « Il est parfait. » dis-je en attrapant ta taille pour venir te serrer contre moi. Profitant que les gamins soient à présent frénétiques dans des montagnes de papiers déballés. « Tu veux que je le porte ce soir ? » C’est pas un cadeau que pour moi, j’en ai bien l’impression.

Le passé doit rester dans le passé, même s’il m’arrive de songer à tout ce qu’on a pu traverser quand tu n’étais pas là. Tous mes doutes, mes craintes aussi, mais aujourd’hui, tu es avec nous et c’est vraiment tout ce qui m’importe. aujourd’hui, on profite de tout ce qu’on a, on profite de l’instant présent et les enfants sont heureux de pouvoir te retrouver et d’avoir leur papa à nouveau à la maison. J’ai dû essuyer des pleures, des questions dont je n’avais pas forcément la réponse, mais tu as su les apaiser à ta façon, en revenant, en étant présent aujourd’hui. J’ai toujours été très fière de toi, te suivant dans tout ce que tu pouvais entreprendre et te suivant toujours aujourd’hui. J’ai passé un accord avec toi quand nous nous sommes mariés. Pour le meilleur et pour le pire, d’être toujours derrière toi, être d’un support sans faille, et tout mon amour englobe tout çà. Tu es le centre de mon univers, et te voir rendre heureux nos enfants est le plus beau des cadeaux. Je te regarde et lève les yeux au ciel. Petite tape sur l’épaule au passage tu ne perds vraiment pas le nord. Je ne sais plus qui j’ai épousé déjà.. une bête de sexe ou un homme tout simplement te dis-je tout en plaisantant. Un petit rire et j’ajoute on en reparlera je sais que tu aimerais un autre enfant, une fille qui plus est mais je ne pas encore certaine de pouvoir te donner ce que tu souhaites. Loin d’être fermée à cette idée, j’ai pour le moment quelques craintes qui persistent pour le moment. jamais serait la meilleure réponse souffle-je, toujours aussi amoureuse de toi. Le cadeau que tu m’offres, est le plus doux des cadeaux. Cette édition magnifique va finir par retrouver toutes les autres. ou est-ce que tu trouves toutes ces éditions ? Elles sont magnifiques, merci mon coeur m’exclame-je en déposant à nouveau mes lèvres sur les tiennes. Je t’aime, je t’aime plus que tout, et je ne suis vraiment pas déçue de t’avoir suivi dans toutes tes aventures, et d’avoir laissé mon coeur parler le jour ou l’on s’est rencontrés. Large sourire sur le visage, je vois que tu apprécies le cadeau je suis contente qu’il te plaise souffle-je, mon corps contre le tiens j’espère bien que oui ! te réponds-je avec un petit air coquin. Calvin se lève et vient nous retrouver maman maman, regarde ce que j’ai eu ses petits yeux brillants, sa voix qui est émerveillée, mon coeur se rempli à nouveau d’amour pour ce petit être que j’ai porté pendant 9 mois Han ! Mais ne serait-ce pas ce super robot que tu voulais ? je crois qe nous avons beaucoup trop gâtés nos bébés.