Je plaisantais avec le massage et tout le tralala que j'ai pu dire. Et le pire dans tout ça c'est que tu m'as prise au sérieux. Je n'aurais pas cru que tu me donnes justement rendez-vous pour ce massage. Évidemment, cette information n'est pas entrée dans l'oreille d'un sourd et je ne partirai pas de chez toi, désormais. Pas avant que tes mains aient parcourues mon dos, du moins. Comme dit, je suis arrivé à l'heure convenue, même cinq minutes d'avance, ne tardant pas à entrer à l'intérieur de ta demeure après m'y être annoncé. « Salut poupée ! » dis-je d'un ton légèrement moqueur. « Le maître est prêt pour son massage ! » Et mine de rien, cela allait faire du bien. J'allais me laisser aller pendant ce moment de détente, espérant que tes mains allaient faire des miracles sur mes muscles meurtris.

Les échanges avec Emrys n’ont pas été des plus faciles en fin de journée. J’ai besoin de décompresser, de me laisser aller, sinon, je sens que je vais exploser. Pourquoi je suis comme çà ? Pourquoi il est comme çà ? Je soupire et rentre finalement à la maison. Je n’ai que quelque minute pour me changer et voilà que sa petite tête débarque à l’appartement. woow t’es en avance, va-t-il pleuvoir de la merde demain ? te demande-je en lâchant un petit rire. Je te laisse entrer Lola est dans sa chambre, donc on va direct dans la mienne j’ai pas envie qu’on la dérange, et puis, ce n’est qu’un massage mais tout de même. je vois que quand çà t’arrange, t’es dispo en tout cas petit clin d’oeil, et je ferme la porte de ma chambre tiens, sur la table de chevet t’as une bière qui t’attend et quand t’es prêt je laisserai mes mains se balader sur toi en essayant d’oublier cette fin de journée pourrie.

Je te regarde en souriant, face à ta réflexion. « Ouais bien un massage gratis, ça ne se refuse pas. » petit clin d'oeil . Un large sourire s'étend sur mes lèvres réfléchissant à Lauren. Ta jolie colocataire. Tu le sais bien non, que j'aime les personnes plus âgées.. Bon aimer est un grand mot, mais tu comprends. « Ah Lola est là.. » dis-je simplement te suivant finalement dans ta chambre, découvrant que tu as pensé à tout. Sans plus attendre, j'attrape la bière et la regarde avant de te regarder, comme si tu avais mis du GHB. « Rassure moi tu ne veux pas me violer, hum.. » Et je rigole avant de boire la moitié d'un trait. Faisant mine de m'étirer, je retire finalement mon T-shit que je te lance comme si je lançais un ballon de basketball dans le filet. « Sur ton lit? » dis-je finalement, me retrouvant en boxer. C'est pas comme si nous ne sommes pas nus sous une serviette lorsqu'on va se faire masser par une professionnelle non plus.

oui, t’es bien un mec, suffit qu’on te mette un truc sous le nez, et tu remues la queue facilement te tirant la langue, j’apprécie de t’embêter à chaque foi que l’on se retrouve tous les deux. Je te fais comprendre que nous ne sommes pas seuls, et qu’on ne peut donc pas rester dans le salon pour ce fameux massage. tu me prends pour qui ? siffle-je avant de te faire un large sourire rassures toi, j’ai rien mis dans ton verre, je préfère que tu sois conscient si je dois laisser mes mains s’en prendre à ton corps ajoute-je sur un ton taquin. Je te tire la langue avant de me prendre ton tee-shirt en pleine face. Trop aimable ce garçon ! oui à moins que tu préfères à même le sol ? rétorque-je avant te faire signe de te placer sur mon lit t’es frileux ?

« gnan gnan gnan » que j'aurais voulu te dire face à cette réplique futile. Mais je n'ai rien prononcé, j'ai simplement fait une grimace, parce qu'en fait, tu n'as peut-être pas tort.
Une fois que nous avons mis au point l'endroit où j'allais me laisser aller sous tes doigts de fée, je me suis couché sur le ventre, sur ton lit, attendant ma sentence. « Frileux? Non, pourquoi cette question? » Je relève la tête et la tourne vers toi pour essayer de comprendre et hausse même un sourcil. « T'attends quoi au fait? La semaine des quatre jeudis? C'est pas à tout le monde que je laisse le loisir de toucher mon corps. » Bon, ce n'est pas tout à fait un mensonge, ni une vérité absolue.

Session détente. Surtout pour toi finalement mais j’ai proposé, alors je n’ai rien le droit de dire. Je te regarde te mettre sur le lit, large sourire sur le minois et lève les yeux au ciel parce que j’ai les mains froides… question stupide, réponse stupide. Je te tire la langue, et m’approche de toi. je place mes mains sur tes épaules et te repousse contre le lit tais toi donc homme ! m’exclame-je en me mettant finalement à califourchon sur tes fesses. Mes mains commencent à danser sur ton dos, récupérant ta peau, la malaxant et remontant jusqu’à tes épaules alors dis moi tout, qui est-ce que t’as fais chier aujourd’hui ? te demande-je l’air faussement innocent suis surprise que t’aies accepté, enfin à demi surprise parce que je t’aurais pas proposé ce massage, monsieur n’aurait certainement pas daigné venir… petit pic, mais qui aime bien, châtie bien.