Je ne sais pas trop ce que je veux en venant ici... J'ai pris rdv avec maître Cameron parce que je souhaitais étudier la possibilité de m'installer dans le coin et que pour ça il me faut un job. Mais depuis j'ai rencontré la copine de Thomas et il m'a semblé assez clair qu'elle ne le souhaite pas le moins du monde. Alors je doute... Je ne sais pas si c'est une bonne idée.
De toute façon pour le moment rien n'est décidé. Je suis arrivée auréolée de mes dernières réussites professionnelles et je crois que j'ai fait bonne impression. Il m'embaucherait sans nul doute mais ce n'est pas ce que je veux. J'ai dépassé le cap d'être sous l'autorité de je ne sais qui en ayant mon propre cabinet et je ne veux rien de moins. On a discuté de l'éventualité de s'associer si je vends les part de mon cabinet pour en prendre ici.
On se quitte devant le bâtiment sur un sourire, une franche poignée de mains et la promesse de se revoir bientôt quand tout le monde aura réfléchi et fait le point. Je prends donc la direction de ma voiture en me disant que je vais devoir faire le point avec Thomas. J'ai envie d'être plus près de lui et de la puce et il m'a dit que je pouvais m'installer si j'en avais envie mais avant de tout plaquer pour vivre ici il faut qu'on pose les choses. C'est sans doute parce que je suis dans mes pensées que je ne regarde pas autour de moi et que je manque de me faire renverser par une voiture qui va pour se garer.

Je suis en retard et ce n’est pas dans mes habitudes. La fatigue semble s’accumuler mais il est hors de question que je me laisse flancher. Je n’ai pas le temps de faire une sieste, pas le temps de dormir plus de 7 heures par nuit, et parfois même moins. Les dossiers en court sont les plus difficiles, et les plus gros qu’on ait pu avoir ces derniers temps et il faut que je reste focaliser là dessus. Bien évidemment, il est hors de question que je ne fasse pas mon sport matinal et ma petite visite à ma meilleure amie. Mais ce matin, mon réveil m’a fait défaut. Alors exit le sport ce matin, ma petite visite à ma meilleure amie et bonjour le bordel dans la voiture pour arriver un peu plus tard que prévu. Je déteste çà, c’est vraiment quelque chose qui ne m’arrive jamais et je sais que je vais avoir le droit à quelques railleries de la part de Léo, petit protégé de mon père, mais aussi l’homme le plus séduisant de la boîte. La quarantaine lui allant bien au teint, je me prends à penser à lui alors que j’essaie de me garer et que je freine précipitamment Merde que je lâche avant d’éteindre le contact et de sortir de la voiture. je suis désolée, je ne vous avais pas vu que je marmonne tout en m’approchant de la jolie blonde. Vraiment confuse, je crois que cette journée va vraiment être la pire de ma semaine. vous n’avez rien ? ajoute-je, espérant que je ne l’avais pas touché.

Une reprise de contact un peu abrupte avec la réalité dans un sursaut quand je finis par voir la voiture. C'est vraiment tout moi ça... Quand quelque chose m'occupe l'esprit le reste passé totalement en arrière plan, même les mesures élémentaires de sécurité. La jeune femme sort de la voiture et s'approche de moi tout en s'excusant et je lève le visage vers elle. Je n'oublie jamais un visage même si je ne suis pas douée pour retenir les noms et ce joli minois je le connais. "Rien de méchant juste une petite frayeur mais c'est de ma faute à me balader dans regarder autour de moi." Je lui fais un grand sourire tandis que mon esprit tourne à plein régime pour la resituer. "On se connait n'est ce pas ?" Simple, direct et concis, du grand Lee Burrows.
Je suis sûre que je ne me trompe pas même si je n'arrive pas encore à savoir de quelle partie de ma vie provient notre rencontre. Pro ? Perso ? Ça va me revenir !

Perdue dans ma torpeur, je ne me rends pas tout de suite compte à qui j’ai affaire. Une fois que mes esprits reviennent et que tu me pose cette question, voilà que je me resitue complètement. Ta tête me dis quelque chose et effectivement je me rends compte qu’on s’est déjà toutes les deux croisées. Un sourire qui efface mes interrogations quant au fait que tu ailles biens je crois bien oui j’essaie de me souvenir, mais il est clair que ta tête ne m’est pas du tout inconnue. Fronçant alors les sourcils, une lueur sur le visage apparaît finalement t’es l’amie de Thomas non ? souffle-je avec un large sourire tout en te pointant du doigt que j’ai vu quand je l’ai croisé le jour ou je voulais voir mon frère interrogation non prononcée mais je suis presque certaine que c’est çà.

Voilà.... Dès qu'elle parle de Thomas je percute ! On s'était croisé quand elle venait rendre visite à son frère qui était lui même un ami de Thomas. "Tout à fait ça en effet. Le monde est vraiment petit pour que ce soit toi ici qui essaie de m'écraser." ceci dit dans un éclat de rire qui enlève tout le poids dramatique à mes propos. " Tu travailles ici ?" à moins qu'elle soit cliente ? Possible aussi... Mais à part ça tu n'as pas vraiment de raison de te trouver sur ce parking. Dans tous les cas au delà du plaisir de te revoir par hasard je me dis que c'est sans doute une bonne occasion d'en savoir plus sur mon peut-être futur associé. J'aime bien utiliser les avis des uns et des autres pour me conforter ou pas dans mon idée même si c'est mon instinct qui tranche. Mais ici je ne connais que Thomas et je ne suis pas sûre qu'il soit d'une grande aide sur ce coup il est définitivement trop gentil de toute manière.

Voilà que çà me revient, et que j’arrive à mettre un moment sur ton visage. cependant, je ne me remets pas du tout ton prénom et j’en suis désolée. Je te souris, ravie de ne pas m’être trompée sur le moment où nous nous sommes rencontrées. Petit rire dépassant la barrière de mes lèvres à tes propos. je suis désolée, vraiment, je voulais pas tenter de te tuer avec ma voiture qui d’ailleurs n’est toujours pas garer puisque je l’ai abandonné pour venir te voir et savoir si tout allait bien oui, je bosse ici, c’est le cabinet de mon père et toi tu viens faire quoi ici ? demande-je avec un large sourire, entendant quelqu’un klaxonner car ma voiture gène attends, je gare ma voiture et je t’offre un café ce ne sera pas forcément le meilleur des cafés mais on va pouvoir se poser et parler un petit peu. Faisant un signe au chauffeur, j’entre dans ma voiture et la gare rapidement avant de te retrouver par contre, je suis désolée, j’ai vraiment pas retenue ton prénom petite grimace et je t’invite à rentrer avec moi à l’intérieur afin de prendre un café à la cafétéria.

"Je me souviendrais peut être de regarder avant de traverser, après ça." je souris et te fait un clin d'oeil avant que tu ne m'expliques travailler ici. Je n'ai pas le temps de  n'ailles t'occuper de ta voiture. Ça me va parfaitement pour le café donc j'attends tranquillement que tu te gares. Quand tu reviens à mes côtés je suis ravie d'avoir l'occasion de faire plus ample connaissance. "Lee Burrows. Et si je ne me trompe pas toi c'est Nicola?" son prénom m'est revenu quand elle a dit qu'elle était la fille de mon possible futur associé. Une fois le nom de famille connu c'est clairement plus facile donc je n'ai aucun mérite. Je n'ai pas eu le temps de répondre à sa question sur la raison de ma présence et je ne comptes pas le faire a moins qu'elle me le demande de nouveau. Si elle peut me parler des lieux sans le savoir c'est mieux donc si elle n'insiste pas je vais faire l'impasse. Je la suis à l'intérieur en affichant un large sourire. "Merci pour le café. Tu travailles ici depuis longtemps ? Je ne savais pas que tu comptais faire du droit et devenir avocate." un sourire et je replace mes cheveux. " l'ambiance est chouette ici? " fille du patron soit elle se sent obligée de protéger son père doit au contraire elle balance du dossier.

Petit rire à t’écouter. Je pense que nous avons toutes les deux notre part de responsabilité là dedans mais au moins, personne n’a rien et c’est ce qui importe. Je gare finalement ma voiture histoire de ne plus gêner personne et de pouvoir prendre un café en ta compagnie. N’étant pas douée pour les prénoms, je n’arrive vraiment à mettre un prénom sur ton visage. Je grimace, Lee, bien sure, j’aurais dû m’en souvenir, c’est si simple. Lee, exacte, je suis désolée, je ne suis pas très douée avec les prénoms et je crois que ce sera toujours un problème. Oui c’est bien çà je t’emmène alors jusqu’à la cafétéria pour pouvoir prendre un bon café. La température étant meilleure, j’ôte mon manteau, après avoir récupérer les cafés et te laisse prendre place à une table. je bosse ici depuis à peu près trois ans, mais je ne suis pas du tout avocate, je bosse dans le département finance du cabinet. Je laisse le reste aux avocats et à mon père ! réponds-je avec un petit sourire. Je n’ai jamais voulu faire la même chose que mon père. oui l’ambiance est top bon après y’a beaucoup de stress aussi petit rire. et alors, dis moi, tu fais quoi ici ? T’avais besoin de quelque chose ? demande-je, la curiosité étant un vilain défaut.

Elle s'excuse de ne pas avoir retenu mon prénom alors je suis obligée de préciser : " Je n'oublie jamais un visage mais pour les prénoms ce n'est pas aussi simple." réplique assortie d'un petit clin d'œil. Je la suis ensuite jusqu'à la cafétéria et l'imite en me découvrant de ma veste. En dessous je porte un tailleur pantalon sobre et j'ai réuni les cheveux en chignon. Moi qui adore les tenues colorées et sexy je sais que la crédibilité d'une femme est souvent inversement proportionnelle à son décolleté alors au travail je fais gaffe. J'écoute attentivement ce qu'elle livre de sa boîte même si c'est peu c'est toujours bon à savoir. De toute manière je serais forcée de m'en contenter parce qu'elle ne va plus parler aussi librement quand elle saura ce que je projette et comme elle me le demande il est évident que je ne vais pas mentir. "Pour tout te dire mes questions n'étaient pas tout à fait innocentes puisque j'hésite à travailler ici. Ton père a envie de s'associer et je suis peut être candidate. Je sortais justement d'un entretien avec lui quand on s'est croisées." Je n'ai pas menti juste omis de faire trop de précision dans un premier temps... J'espère de ce fait qu'elle ne va pas m'en vouloir. Je lui souris de toutes mes dents avant de dire. "On aura peut être la chance de collaborer bientôt." je suis sincère j'aime jouer en équipe et je ne peux travailler qu'avec des gens que j'apprécie. Je la connais peu mais j'ai un a priori positif et ça serait chouette de me faire des amis ici.

Je ris, nous sommes finalement pareilles quand il s’agit des prénoms mais tu as retenu le miens, ce qui me rend un peu honteuse de ne pas avoir retenu le tiens. Large sourire sur le minois, le hasard fait finalement bien les choses. Remise en place de mon tailleur, laissant apparaître un peu de décolleté dans trop en montré pour autant, je suis heureuse d’être finalement tombée sur toi. Une vieille connaissance, si je puis dire ainsi car on ne se connait pas forcément très bien mais heureuse de voir une tête que j’ai déjà vu débarquer ici. Intéressée d’entendre ta réponse quant à ta visite ici, je ne suis pas déçue par ta réponse. Ah je ne savais pas qu’il voulait un autre associé, il y a déjà Leo, je ne sais pas si tu l’as vu du coup mais ce serait vraiment sympa d’avoir une femme avec eux bien que tu pourrais être une potentielle concurrente pour moi. Leo étant un très bel homme je suis certaine que tu le trouverais toi aussi à ton goût. Et çà, je ne serais pas si contente de le savoir. et alors comment s’est passé ton entretien ? mon père étant quelqu’un de très posé mais de très strict, je ne sais pas comment tu as pu sentir cet entretien mais je suis certaine que tu ferais une bonne recrue. ce serait avec plaisir en tout cas. Et puis, je ne suis pas forcément toujours dans vos pattes petit rire je suis surtout là pour les factures et pour vous aider si besoin à regarder des comptes ajoute-je. Liquide noire dans la gorge, et mon esprit s’éveille à nouveau tu ne sais pas encore si tu veux rester ici ?

Tu es spontanée et positive c'est extrêmement rafraîchissant dans ce monde où l'immense majorité des gens passe son temps à se plaindre et râler. " Je crois qu'il ne le savait pas non plus avant que je propose de mettre des billes dans le cabinet. Si je viens vivre ici je vais vendre mes parts et j'ai eu la chance de gagner quelques grosses affaires donc c'est une offre intéressante." Je n'ai en effet pas la prétention de représenter plus qu'un bon investissement. Je peux aussi être utile pour les affaires nécessitant une représentation féminine à condition qu'elles me conviennent. J'ai été claire et je ne doute pas qu'il ai intégré ma condition numéro une celle sur laquelle je ne transigeraiserais pour rien au monde : je choisis mes affaires. Évidemment je ne crache pas contre une belle rémunération mais j'ai l'envie de ne défendre que les causes que je considère juste. J'ai ce besoin de défendre les innocents comme j'aurais aimé l'être moi même sans doute. " Ça s'est bien passé, très bien même. Ton père a en effet mentionné un collaborateur j'ignorais cependant qu'il était lui même associé. Il va indéniablement falloir que je tire ça au clair et que je le rencontre. " Peut être une bonne chose d'être trois associés ? A réfléchir à tête reposée et en fonction de ce Léo. " Je suis sûre que tu as toute ta place, je doute que ton père doit le genre de mec à payer quelqu'un pour le fun, même ça propre fille." avec toute ta candeur tu amènes sur le tapis le sujet crucial du moment. "En effet je n'ai pas encore tranché la question. J'ai envie de changements dans ma vie et je ne sais pas si tu le sais mais Thomas vit ici mais ce n'est pas une décision qu'on prend à la légère alors je réfléchis." comme quoi je suis capable d'aligner trois phrases construites quand on ne me prend pas à rebrousse poil d'entrée de jeu. J'arrive même à exposer sincèrement la situation et ça va sûrement m'aider à organiser les choses dans ma caboche.

Savoir que tu pourrais vivre est ici est plaisant. On ne ne se connait pas vraiment toutes les deux, mais justement, ce serait une opportunité de se connaitre réellement toutes les deux. c’est intéressant effectivement, tu as combien de temps pour y réfléchir ? je sais que mon père aime mettre des dates sur des propositions, car il n’est pas très patient. Mais je ne sais pas s’il a eu le cran de le faire cette fois car nous parlons d’une associé pas d’une avocate seulement. tu es expérimenté en quoi ? tout le monde dans ce cabinet à sa propre spécialité et c’est ce qui fait la force du cabinet. Tout le monde peut donc mettre la main à la patte, et chaque affaire peut-être porter à bout de bras. Leo est très gentil, très pro, mais oui tu devrais le rencontrer, je pense que le courant passera avec lui, il est facile à vivre et très passionné dans ce qu’il fait pourquoi je te dis tout çà ? Je ne sais pas trop, certainement parce que je n’ai jamais été indifférente aux charmes de Léo. ah mais j’ai ma place, je ne suis juste pas avocate. Je gère la partie finance, et au moins il a pas besoin de stresser pour cette partie ! il déteste les finances, préférant aller plaider au tribunal, ou gérer des affaires, il est bien content de me laisser les finances. oui, je l’ai déjà croisé, mais tout le monde se retrouve ici, c’est bien… qu’est-ce qui t’empêche encore de t’installer ici ?

Marrant comme la vie est faite. Une personne que vous connaissez à peine peut parfois vous mettre plus à l'aise que quelqu'un de familier... Nicola est de ces personnes. Je me sens naturellement à l'aise avec elle comme si je retrouvais une vieille amie. Le feeling, tellement étonnant, parfois ça passe tout de suite et d'autres fois même en se forçant c'est mort, suffit de voir le fiasco de ma rencontre avec Jamila pour s'en convaincre. Sur le papier on aurait du être capable de s'entendre ne serait ce que parce que mon meilleur ami est son petit ami et pourtant ? Ça a direct fait des étincelles en mode prémices de guerre atomique. Là au contraire je suis détendue et j'échange à bâtons rompus. "J'ai demandé un délai de deux semaines. Ça me laisse le temps de préparer les choses dans mon cabinet actuel." et surtout de faire le point sur ce que je souhaite dans le fond... "Ma spécialité ? Les affaires de moeurs, d'agression sexuelle de violences volontaires etc... , Tout ce qui touche de près ou de loin les femmes et enfants victimes de gros pourris se croyant au dessus des lois. Plus l'accusé est haut placé et puissant et plus ça m'intéresse." le disant il y a de la haine dans ma voix parce que tous ces criminels me rappellent le sale type qui a détruit l'adolescente que j'étais. Tu me parles ensuite de Leo et de ta place au sein de la boîte. C'est capital de varier l'offre proposée c'est comme ça qu'on attire le plus de clients et qu'on est assez rentable pour que je choisisse mes affaires. Puis viens la question fatidique. Pourquoi je ne pourrais pas m'installer? Amusant comme elle sonne différemment posée en ces termes. C'est vrai ça, qu'est ce qui m'en empêche ? Le fait que la meuf de Thomas ne m'aime pas ? Je m'en cogne. Il peut bien baiser qui il veut ça ne changera rien au fait qu'il est mon meilleur ami et même plus que ça, il est ma famille, la seule que j'ai. " A vrai dire plus j'y pense et plus je me dis que rien ne doit me retenir. On sera peut être bientôt collègue." cette idée me fait sourire et je lève ma tasse de café comme pour trinquer à cette nouvelle.

mon père a du tenter de te faire décider un peu plus tôt que deux semaines j’imagine le connaissant, et connaissant la patience qu’il possède, je suis sure qu’il aurait préféré une semaine, voire quelques jours maximum. Je souris, contente de voir qu’il se pourrait que tu viennes vivre et travailler ici. le cabinet a grand besoin d’une femme en tant qu’associée, même si nous ne manquons pas de femmes au sein du cabinet, car nous sommes penchés sur l’équité, et l’égalité, il est tout de même important de voir aussi une femme en haut de la pyramide. Ta spécialité ? Elle me convient parfaitement. Je suis de ces femmes qui militent souvent pour les causes pour lesquelles tu traite et je déteste qu’une femme soit traitée de menteuse parce qu’elle a mis du temps à dire qu’elle avait été victime d’une agression sexuelle. Nous sommes encore bien trop des objets pour les gens je vois… j’aime beaucoup ton approche. Ce que tu fais, et on peut tout de suite voir que çà te passionne. t’es une femme de coeur, on le sent tout de suite et t’es pas là pour faire des perles avec les gens, t’es vraiment là pour bosser et faire tomber les coupables. je serais ravie de t’avoir pour collègue en tout cas sourire sincère, et tasse portée à mes lèvres, j’en déguste son liquide. Tu l’as déjà dis à Thomas ? Il ne t’as toujours pas convaincue de rester ici ?

"Tu le connais bien!" constatation amusée. Clairement il a insisté pour que je me positionne rapidement mais j'ai posé mes conditions. Après tout j'ai autant à offrir que lui, je ne demande pas l'aumône et puis ça ne se fait pas sur un coup de tête. On dévie sur son job et la façon dont je vois le mie en tout cas le type d'affaire dans lequel j'excèle. Elle me dit qu'elle serait contente d'être ma collègue et ça répond parfaitement à ce que j' ai en tête. " Marrant comme parfois c'est facile d'être à l'aise avec les gens. On dit que : l'ami de mon ami et mon ami. C'est peut être ça. " peut être que c'est le mot ami qui fait revenir Thomas dans tes pensées? En tout cas tu me questionnes à son sujet et je suis bien emmerdée pour répondre. Emmerdée parce qu'une certaine loyauté me noue la langue. Je réfléchis une seconde et la pensée qui me vient est un gros et sincère : et puis merde, à elle je ne lui dois rien. " Je crois que Thomas serait ravi que je m'installe et sa fille aussi. Elle est comme ma filleule, je l'adore et Tom bah c'est ma famille, mais il a une copine et je crois qu'elle aimerait beaucoup me voir reprendre l'avion au plus vite." j'ai tendance à m'assombrir à sa simple évocation. " Pour autant je n'ai pas pour habitude de me laisser dicter ma conduite par qui que ce soit. Et je ne compte pas commencer maintenant." clin d'oeil de connivence avant de me dire qu'il ne faudrait quand même pas qu'elle me prenne pour une ecervelée uniquement préoccupée par les histoires de cœur ou de cul de son pote... ça serait pas top qu'elle renvoie ce genre de message à son petit papa. M'enfin je ne sais pas pourquoi mais j'ai obscurément confiance en elle, ça ne paraît pas être son genre, je pense même qu'on pourrait devenir de bonnes copines voir peut être même des amies.