Je ne suis pas vraiment sortie depuis mon arrivée à Edenton enfin pas le soir pour faire la fête en tout cas et ça me manque. Je ne peux pas envahir Thomas qui a déjà fort à faire avec son boulot sa fille et sa copine qui ne peux pas m'encadrer alors je me décide à sortir seule. Ça n'a jamais été un problème de toute façon. Je prends une douche, me maquille et j'enfile une robe rouge assortie à mes lèvres laissant cascader mes cheveux blonds dans mon dos. C'est sans doute un peu trop voyant pour le pub du coin mais je m'en fous j'ai envie de me plaire à moi avant toute chose. Je suis obligée de transiger au glamour en enfilant un bon gros manteau par dessus et me voilà m'engouffrant dans ma voiture de location pour me rendre en ville. Je trouve rapidement une place de parking près de l'enseigne que je vise et que j'ai repéré durant mes balades quotidiennes et je pénètre dans l'établissement. Il fait chaud et la musique est sympa alors je souris m'approche du comptoir et m'installe sur un tabouret avant de commander une bière. J'aime cette ambiance tamisée et douce des pubs à la nuit tombée alors je laisse flâner mon regard.

Tu avais besoin de te changer les idées et quoi de mieux de prendre un verre. Tu ne pouvais pas rester enfermé chez toi, même si c'est l'endroit ou tu te sens le plus en sécurité depuis ton retour. Les événements se bousculent, ton esprit aussi, t'as peine à réfléchir. La tête basses, tu replace ta chemise une dernière fois avant de faire de même avec ton veston. Tu as pris ta voiture pour traverser la ville. Tu te rends jusqu'au pub, la voiture dans le silence : aucun son, aucune musique, pas même une voix. Dès que tu passes la porte du pub, l'ambiance est différente et tu ne saurais dire l'effet que ça te fait. Tu te rends au comptoir, ton regard descendant sur une robe rouge cachant difficilement les courbes attrayantes. Sourcil arqué, tu t'installes à côté d'elle et tourne le regard pour croiser son visage. Y'a une raison particulière pour être aussi voyante ? Tu l'avais reconnu, avec cette photo que Jamila t'avait envoyé et les courbes n'avait pas pu être oubliées.

Il s'approche et s'installe sur le tabouret à côté du mien et ça commence plutôt bien... Grand, carré, classe, viril un cocktail intéressant ! Je commence à sourire et puis il ouvre la bouche pour débiter de la merde. J'hausse un sourcil parfaitement épilé et lève la main mon majeur bien dressé juste avant de lui faire un clin d'oeil. " Je suis libre, je fais ce que je veux et j'adore le rouge. Il y a une loi contre ça ? D'autant que personne ne te force à regarder !  " Je me fous de ce que les gens peuvent penser de mon style vestimentaire. Trop ceci pas assez cela... Je n'ai jamais cherché à me fondre dans la masse, ce n'est pas mon truc. En plus avec son costard il passe pas franchement inaperçu non plus... L'hôpital qui se fout de la charité.

Tu la détailles encore un peu de haut en bas et inversement avant de croiser son regard. Tu laisses tomber un rire. En plus d'avoir de belles courbes, elle a du répondant cette blondinette. Tu secoues la tête, amusé. Tu salut le barman pour qu'il approche et tu lui commandes une bière, tout ce qu'il y a de plus classique. Tu restes silencieux jusqu'à ce que ta bière arrive. Tu prends une gorgée et tu reprends la parole. C'est pas faux, le rouge vous va à merveille puis rien ne me force à regarder, je le fais volontairement et sans gêne. Tu tournes la tête vers elle avec un large sourire, regard encore dérivant sur sa robe. Je dirais que le seul crime de cette robe c'est le fait qu'elle montre trop bien vos courbes envoutantes.

Je n'avais pas prévu qu'il se mette à rire et je fronce d'abord le nez avant de mêler quelques secondes mon rire au sien. Je l'observe tandis qu'il commande sa bière avec l'assurance d'un habitué. Ici tout le monde semble se connaître de toute façon et c'est sûrement pour ça que je suis aussi voyante dans le paysage. Il prend une gorgée de sa bière et reprend la parole pour disserter sur ma robe et le fait qu'il regarde volontairement. J'adore cette assurance et le fait qu'il assume d'apprécier mes courbe, ça me fait rire de nouveau et j'attend que son regard croise le mien pour lui répondre. "Ma robe a un bon avocat elle sera relaxée." petit clin d'oeil avant de porter ma bouteille de bière à mes lèvres pour en boire une gorgée les yeux plantés dans les siens. Je ne sais pas encore si je suis d'humeur lascive ce soir mais il me rend clairement taquine et joueuse. Exactement ce dont j'ai besoin pour me vider la tête. Je penserais à rester ou à partir et je prendrais une décision mais pas maintenant, pas ce soir! "Moi c'est Lee." ceci dit avant de lui tendre la main.

Sourire amusé au coin des lèvres, elle est plutôt intéressante en fait cette femme. Tu aimes bien l'effet que la couleur rouge a sur son corps. Tu te mords discrètement la lèvre inférieure avant de te replacer sur ton tabouret. Un avocat ? Autant que ça ? Pourtant, c'est un parfait crime qui peut se régler sans un procès. Tu laisses tomber un rire à nouveau accompagné d'un clin d'oeil. Tu fais quoi Darnel ? Franchement... Tu veux faire chier qui là ? Ta cousine ? Son mec ? Toi ? T'en as aucune idée. C'est peut-être l'effet qu'elle te fait au final, puisque la retenue ne fait pas partie de toi. Elle se présente et tu poses ta bouteille pour prendre sa main en douceur pour la secouer doucement. Darnel. Tu la tires doucement vers toi et tu viens poser un baiser sur cette dernière en levant les yeux vers elle. Enchanté.

J'aime le son rauque que produit son rire et j'aime aussi son sens de la répartie. Jouer avec les mots c'est devenu mon travail mais si j'ai choisi de plaisir c'est bien parce que j'adore ça depuis toujours. "Cette petite robe dissimule bien des secrets alors il vaut mieux être bien préparée." Je m'amuse à le provoquer mais sans aller trop loin puisque je me décide à me présenter en lui tendant la main. Je ne m'attendais pas à son geste et je laisse échapper un petit rire de gorge. "Monsieur souhaite la jouer gentleman." Je souris et mordille ma lèvre inférieure avant de reprendre "Je salue ce bel effort et le plaisir est partagé." C'est fou comme une présence masculine peut suffire à me faire oublier mes problèmes et autres pensées négatives. Le jeu de séduction est un excellent dérivatif et plus je le regarde, plus j'ai envie de jouer. "Tu as d'autres passions que le rouge dans la vie?" le quotidien, le boulot et tout ce qui va avec, je m'en fous, ces sujets sont barbant alors que les loisirs des gens nous apprennent des choses d'eux et tu es manifestement mon sujet d'intérêt ce soir.

Bien des secrets, hein ? Petit regard malicieux qui s'affiche. Ça devient de plus en plus intéressant. Bien préparer en s'habillant d'une robe bien ajustée sur des courbes parfaites. Te arques un sourire narquois. Des secrets hein? Tu es amusé et t'en oublis presque l'état de ta jambe et ton avenir de carrière. Tu hausses les épaules et secoues négativement la tête. Je ne me la joues pas, je le suis. Un sourcil arqué tu t'attardes une fois de plus à ta bouteille avant de faire un signe à nouveau au barman pour demander deux bières supplémentaire. Une pour elle et une pour toi. Tu ramènes ton regard sur elle et tu roules des yeux en soupirant. Plus vraiment, malheureusement. J'ai une vie des plus banales depuis mon retour. Et vous, Lee, depuis quand êtes-vous en ville?

Je sais que tu imagines quels secrets peuvent se dissimuler sous cette robe pourtant bien ajustée. J'aime aussi la lingerie qui sort de l'ordinaire et ma carrière de mannequin lingerie m'a permis d'être bien dotée de ce côté mais ça, tu ne peux pas le savoir, pas encore... Je souris à cette pensée en me mordant de nouveau la lèvre tandis que ta réplique me fait rire. Ainsi monsieur est un gentleman ? " Je suis trop vieille pour croire encore au prince charmant ET aux gentlemen." il y a des mecs biens ça ok mais des gentlemen? Nannn faut quand même pas rêver. Ça fait juste de beaux personnages pour les romans à l'eau de rose et les films hollywoodien. La conversation dévie ensuite sur lui enfin j'essaie mais il botte en touche. J'apprends uniquement qu'il a passé du temps loin d'ici... Sans doute une bonne chose. Rester bloqué dans un petit patelin à vie n'étant pas le meilleur moyen d'acquérir un tant soit peu d'ouverture d'esprit. Il relance sur mon arrivée en ville forcément... Je suis sûre qu'ils se connaissent tous ici... " ça fait quelques semaines, je suis en vacances." en tout cas tant que je n'ai pas accepté l'offre du père de Nicola d'être son associée... Donc techniquement je ne mens pas même si j'hésite à m'installer. "Tu pourrais être peut-être devenir mon guide..." voix lascive et un sourire qui est autant à double sens que mes mots.

L'idée d'un prince charmant ? Faut se foutre de ta gueule si on en vient à te prendre pour un prince charmant. Ouais, quelle connerie. T'as rien d'un prince charmant, t'es plutôt le chevalier replier dans un coin et qui ne veut pas attirer les regards. Tu roules des yeux et regardes un instant ailleurs. Tu passes une main contre ta nuque avant de ramener ton regard sur elle. Je suis pas un gamin gâté et j'ai eu beaucoup à gérer pour sauver les miches des jolies demoiselles en détresse. Donc prince charmant, Ô, loin de là. Pour ce qui est d'être gentleman, well, papa raised me right. Tu hausses les épaules en ayant une pensé pour ta mère. Ton sourire disparait un instant, mais revient à la charge, intrigué par cette idée de... Vacances ? Tu la dévisages en observant les clients du pub et revenant vers elle. T'as de drôles d'idées de vacances, toi. Tu laisses tomber un rire avant de prendre une gorgée de bière, le regard rivé sur elle. Je te guiderai ou tu veux. Tu te pinces les lèvres, regard quittant ses mires pour descendre sur ses courbes à nouveau.

Manifestement il pense la même chose que moi des princes charmants en tout cas c'est ce que m'évoque sa réaction. Il se passe la main sur la nuque et ce que je remarque c'est que ça met en valeur sa musculature. J'entends aussi qu'il a protégé des petits culs, policier?, Militaire ? Il pique ma curiosité mais je ne relève pas laissant la conversation se poursuivre. Il dit avoir été bien élevé et je comprends ce qu'il entend par gentleman. Il ne fait pas partie des hommes qui considèrent que les femmes sont en libre service et qu'il suffit de se servir. Ça paraît con dit comme ça et pourtant ce genre de types est assez répandu et pour eux une jolie robe moulante est forcément une invitation. Il se fige un instant mais son sourire revient, je n'ai pas le temps de me poser trop de questions sur la cause de son léger assombrissement car on en arrive à la cause ma présence en ville, mes pseudos vacances. " J'avais le choix avec Bora-Bora. Ça doit être mon côté masochiste. " Je ris doucement avant de faire dévier la conversation sur le fait qu'il pourrait être mon guide durant mon séjour. Je fais abstraction du fait que ce séjour pourrait bien se prolonger et je me perds dans son regard. Il me répond puis pince les lèvres et je vois ses yeux quitter les miens pour descendre sur mon corps. Il l'a dit et le fait effectivement sans aucune vergogne. Cette assurance est franchement sexy, j'aime. Je me cambre aux prises avec un petit frisson qui me parcoure l'échine. Je me mords la lèvre et lui relève le menton de l'index tout en me penchant vers lui. Je m'appuie des mains sur ses jambes pour être plus proche encore avant de reprendre la parole. " Là, tout de suite, tu m'emmènerais où ? " le rythme, le ton, la posture : tout est une invite et je suis clairement en train de lui signifier qu'il me plaît. Rentre-dedans ? Moi ? Et alors... Je n'ai jamais prétendu être une nonne...

Choisir entre bora-bora et Edenton ? Sérieusement? T'es pas dupe, tu sais que c'est une blague et ça a l'effet escompté. Sourire large, tu laisses tomber un rire. T'arrives même à effacer cette idée que tu dois tout recommencé à zéro, que ton parcours militaire se termine. Tellement d'années qui auraient pu être différente sans l'armée. Tellement de pensés qui s'y rapporte et qui se sont envolés en un claquement de doigts. Bora-Bora... Juste le nom me donne envie de prendre des vacances loin d'ici... Comme si tu y étais depuis longtemps. Ça fait pratiquement vingt ans - peut-être même que ça fait vingt ans, t'en sais plus rien. - que tu fuis cette putain de ville et c'est depuis dix ans que tu y mets à peine les pieds pour y tremper le bout de l'orteil de ta vie avant de repartir. J'ai pas l'habitude de rester aussi longtemps à la maison. Puis... Ça fait quoi ? Trois mois que t'es revenu. T'as déjà l'impression d'étouffer. La soirée prend une autre tournure lorsque tu sens ses mains sur tes cuisses. Tu baisses la tête, hausses un sourcil et arques un sourire niait. Un frisson te parcours l'échine pendant que sa chaleur t'envahit. Un souffle court et tire ta lèvre inférieure vers l'intérieur avec ta langue. Tu te penches vers elle, frôles son visage du sien et murmures à son oreille. J'ai plusieurs idées, mais pour ces idées impures qui me traverse l'esprit, ce ne sera pas ce soir.

Je suis d'accord avec lui. Bora-Bora quelques lettres accolées et qui évoquent pourtant tellement de bonheur potentiel. Sable fin chauffé sous le soleil, eau turquoise... Ça vend du rêve ! Surtout en cette saison. "Presque aussi chouette qu'ici, non ?" J'entends ta phrase suivante et elle attise ma curiosité, tu dois avoir un job qui fait que tu es souvent loin de chez toi... La piste de l'armée est de plus en plus logique mais je ne rebondis pas sur la question immédiatement. Cette aura mystérieuse me séduit assez. Je n'ai pas envie d'être une avocate sage et résolue, bien sous tous rapports, j'ai envie d'être seulement Lee. Alors je fais basculer la conversation sur un autre terrain en lui proposant d'être mon guide dans sa région. Je le propose avec une attitude lascive qui dit tout autre chose et il l'entend de cette oreille. Je relève son visage et je me penche vers lui en m'appuyant sur ses cuisses, ressentant sa chaleur à travers le tissu de son pantalon. Je le sens frissonner et sa langue vient happer sa lèvre, je suis comme hypnotisée par cet instant. Plus rien n'existe autour de moi tandis qu'il se penche et que son visage vient frôler le mien. Il murmure à mon oreille et mon corps vibre en réponse je me cambre légèrement tandis qu'un petit soupir m'échappe. Il vient à la fois de m'éconduire et d'ajouter pourtant à la flamme de mon désir. Je me mords la lèvre inférieure et hausse un sourcil avant de faire glisser lentement mes mains pour me saisir de nouveau de ma bière et la porter à mes lèvres. "Est ce que c'est une invitation ? Peut être que ces pensées sont susceptibles de m'intéresser, va savoir..." le ton est plus léger voir même amusé.