Une chimie qui vient foutre ton cerveau à l'envers là, maintenant. T'es maudit putain. La plus intéressante que tu as rencontré en dix ans est sûrement celle que tu dois éviter. Tu l'as bien sentit que ta cousine ne l'aimais pas vraiment. Tu le sais au fond de tes tripes que c'est une mauvaise idée, que tu ne devrais pas t'approcher de se fruit défendu. Cette idée de causer des problèmes comme un adolescent rebelle reste toujours présent dans ta tête. Loin de là l'idée de te servire d'elle, mais tu sais très bien que ça pourrait parraitre comme tel. Tu devrais couper ça bien court et quitter ce bar après avoir reglé ta facture. Pourtant... T'es encore là en la pressant contre toi. Lèvre sous l'emprise de ta langue à nouveau, ton regard se plante dans le sien, subjugué, absorbé. Ton coeur accélère à une vitesse agréable et ton visage se rapproche du sien. Tu peux sentir son souffle contre tes lippes humides. Je pourrais t'embrasser. Là, maintenant. Darnel, ta gueule. C'est pas une bonne idée. Dégage, tu devrais voir le signal d'alerte énorme qui plane au dessus de sa tête. Impossible de te freiner, peu importe les signes.

Le pub n'est pas bondé mais tout de même assez fréquenté et pourtant au moment où sa main me frôle j'ai l'impression que nous sommes seuls au monde. Magie de l'attraction qui efface l'environnement pour qu'il n'y ai que mon corps vibrant sous la paume de sa main. Mon souffle s'accélère tout comme les battements de mon cœur et je murmure contre son cou avant de plonger les yeux dans les siens. Le désir qui y brille fait écho au mien et je cesse de respirer tandis que son visage s'approche lentement du mien. Sa voix me donne un frisson tandis qu'il évoque le fait qu'il pourrait m'embrasser. Quand il saisi sa lèvre entre ses dents je l'imite inconsciemment avant de  faire remonter ma main le long de son bras jusqu'à ce que mon doigt effleure sa peau dans son cou. Je trouve que c'est une très bonne idée. Je suis tellement proche de lui qu'il me suffit de me redresser légèrement pour poser mes lèvres sur les siennes juste une demi-seconde. Alors je te la pique.  cet avant goût bien loin de calmer mes ardeurs me donne seulement envie de goûter de nouveau à ses lèvres.   Mon coeur bat la chamade tandis que j'attends sa réaction.

Oh shit.... OOOOH FUCK! T'aurais du fermer ta gueule. Pourquoi il a fallut que tu réfléchis à haute voix. Un battement raté, tu sens sa main remonter et un frisson te parcours. Un soupire et tes yeux se ferment, loin d'être préparé pour ce baiser furtif. Tu inspires profondément avant d'ouvrir les yeux à nouveau. Ils se braquent dans les siens. Tu lèches discrètement ses lèvres avant de ramener ta main libre contre sa joue. Tes doigts grippent contre sa nuque avant de la rapprocher d'avantage. Oscillant ton regard entre ses lèvres et le sien, tu te mords la lèvre. Je la voyais pas comme ça cette idée. Tu l'attires vers toi, frôlant vos lippes. Je te montre. Tu les plaques contre les siennes, refermant tes doigts contre son dos et sous ses cheveux. Ta langue caresse l'entrée de ses lèvres pour se frayer un chemin et retrouver sa partenaire. Tu te presses contre elle en profitant de ce baiser brulant. Une prise d'air en rompant ce contact, tu reprends par réflexe, par envie, sans réfléchir. Tu te penches un peu plus vers elle pour approfondir un peu plus ce contact soudainement intense.

La réaction en chaîne que mon petit bisou à enclenchée est tout simplement époustouflante. Ça commence par ta réplique et le fait que tu imaginais les choses autrement. Quand tu le dis je sens monter en moi une vague de chaleur. Ta prise se resserre sur moi et tes lèvres s'emparent des miennes. Mon corps répond avec une passion non dissimulée et je me laisse totalement aller à cette étreinte. Ce baiser que tu me donnes ne tarde pas à s'approfondir et je réponds avec passion. Quand tu te décolles une seconde je reprends mon souffle avant de soupirer quand tu trouves de nouveau le chemin de mes lèvres. La main que j'avais remontée jusqu'à ton cou est maintenant accrochée derrière ta nuque. Je suis ivre de toi, suspendue à tes lèvres comme si ma vie en dépendait. Je perds toute notion du temps ainsi plaquée à toi, mes courbes épousant parfaitement la musculature de ton torse. Quand nos lèvres se séparent je te souris avant de t'embrasser au coin des lèvres puis dans le cou. J'aime l'odeur de ta peau dans ce petit creux et je ne boude pas mon plaisir en la mordillant doucement. Ok , je dois me rendre à l'évidence, j'aime bien ta version ma voix est rendue rauque par le désir brûlant que ce baiser à allumé.

Encore une fois, tu aurais du te taire... Tu aurais du t'arrêter à ce baiser simplet qu'elle t'avait offert, mais pourtant, ça t'était insuffisant. Encore là, tu étais loin de la satisfaction.Tu lèches tes lèvres en la regardant. Elle partage ton idée, que c'était mieux comme ça et tu hoches la tête en t'approchant à nouveau d'elle. Tes lippes frôlent les siennes et ton regard se plante dans le sien. Je devrais recommencer. C'est pas suffisant... Ta main se glisse à nouveau dans sa nuque et tu la tires contre tes lèvres pour reprendre un baiser endiabler. Ta langue brulant pour la sienne. Ton torse se plaquant contre elle. Ton esprit divague et ta main livre rejoint son genou, ton pouce glissant sous sa robe. Idée folle Darnel... Arrête. Comme une action de l'univers, ton téléphone se met à sonner dans la poche de ton veston. Tu le laisses faire, éprit de ce dérapage. Tu prolonges cette faute, encore... Jusqu'à ce que ton téléphone sonne à nouveau. C'est dans un grognement que tu le récupères en le posant contre ton oreille. Tu t'appuies contre le comptoir pour écouter cette voix paniquée à l'autre bout du fil. Putain, fallait que ça arrive maintenant. C'est bon, relaxe, isole-le, j'arrive. Tu pousses un soupire, passe ta main sur ton visage avant de te tourner vers Lee. Je dois malheureusement partir. Dis-moi que je suis un connard, si ça peut te faire plaisir... Tu te rapproches d'elle à nouveau, ta bouche près de son oreille. Mais je préfèrais de lui ton numéro pour reprendre ou on s'arrête...

Je suis incapable d'aligner deux pensées cohérentes tant sa présence m'électrise... Son corps contre le mien, son odeur qui m'ennivre... Et sa langue qui danse une sarabande effrénée à laquelle tout mon corps répond... La passion est évidente entre nous, elle vibre dans ce désir de plus en plus difficile à contenir. Je soupire tandis que sa main effleure ma jambe, remontant sous ma robe. Ça devient clairement excitant au delà de ce qui est raisonnable dans un lieu public et je songe à le lui dire quand la sonnerie de son téléphone vient rompre cette bulle d'alchimie entre nous. Je n'ai nulle envie de te traiter de connard. Je dirais que tu mérites un diplôme de maître en frustration pour ce que tu me fais subir. Je prends à mon tour l'initiative d'un baiser brûlant avant d'attraper un stylo dans mon sac pour noter mon numéro sur un papier, le plier et le glisser moi même dans sa poche arrière tout en profitant allègrement pour lui caresser la fesse au passage. A bientôt. une fois qu'il est parti la saveur de cette nuit ne m'attire plus autant alors je rentre à mon hôtel ...