les journées passent et se ressemblent. blasé, je commence encore une fois à me faire hier au Taff dans lequel je suis. Envie de changer, de renouveau, je ne reste jamais bien longtemps dans le même boulot et je sais que çà peut en exaspérer plus d’un. Papillon de nuit, homme qui bouge, je n’aime pas rester comme une bête sauvage en cage. Et ce boulot, ce n’est pas le plus fou que j’ai connu. Nouvelles recherches à faire, nouveau CV, je baille déjà d’ennui. Des messages échangés, des gens qui veulent que je leur file de quoi se shooter et ton sms. Hors de question que je te file quoique ce soit, mais je te fais tout de même venir histoire d’apprécier une bonne compagnie. petite terrasse aménagée devant chez moi, c'est la clope au bec que je t'attends tranquillement.

J'ai fais le tour de toutes mes cachettes et je me suis rendu compte que je n'avais plus de cachet. Je me presque à trembler que d'y penser. La panique me prend et je t'envoie un sms. J'ai b'soin de toi, j'ai aussi surtout besoin de ces cachets. Alors je monte à bord de bmw et je conduis jusqu'à chez toi. Je gare la voiture et m'rends jusque sur ta terrasse. Je fouille dans mon sac à main nerveuse, à la recherche d'une clope. Enfin, j'en ai une. Je monte et t'vois là assis bien peinard. « Tu m'attendais ? » Que je demande en m'approchant de toi, cigarette entre les doigts, mon sac à main sur le bras.

Souvenirs de new York. Souvenirs de toi qui danse. Mes pensées s'emmêlent. Je t'attends, comme le Messi. Clope au bec, comme d'habitude. Satané addiction a la nicotine. Pianotant sur mon tel, installé sur cette chaise pas si confortable qu'elle n'en a l'air, je me redresse en entendant ta voix. Petite blonde toujours charmante, toi aussi accrochée à une cigarette. non j'attends la jolie brunette en face de chez moi... humour pourri, un Rio tout craché je te fais un large sourire et tapote sur la chaise à côté oui je t'attendais comme le Messi. Ça va ? je me lève rapidement avant que tu t'installes et te dépose un baiser sur la joue.

Je tire sur ma cigarette avant de rouler un peu les yeux. Très drôle.. Je sais que tu m'attendais de toute façon. « Ça va. Merci. »Que je répond petit sourire aux lèvres. Je m'approche doucement pour venir éteindre ma cigarette dans le cendrier sur la table.J'en profite même pour déposer mon sac à main et penche la tête légèrement sur le côté lorsque tu viens déposer un baiser sur ma joue. Je souris de plus bel, mes besoins seront peut-être assouvif ? Ma main sur ton torse, je te fais reculer jusqu'à ta chaise avant de venir m'asseoir sur tes genoux. Mes jambes de chaque côté de ton corps, mes mains de nouveau sur ton torse. Au diable la chaise d'à côté. Je sais que tu rêves de ce moment comme jamais. Juste laisse-moi t'approcher et peut-être que tu me donneras ces cachets après que je t'aie offert ce que tu souhaites sur un plateau d'argent, non ? Si ? « Dis-moi.  Tu attendais quelqu'un d'autre que moi ? J'ai comment dire.. » Je viens poser mes mains sur ta nuque je presse du bout de mes doigts. « J'ai b'soin de savoir si je vais devoir te partager. » Je fais exprès, je sais bien que tu n'attendais pas vraiment cette brune.  

Humour de merde, humour à la Rio, j’essaie de te faire tiquer, mais tu bronches pas. Seuls tes yeux roulent un instant. J’ai pas le temps de comprendre que tes mains sur mon torse me font reculer. Mon cul à nouveau sur le chaise, ton corps s’installe sur moi, une jambe d’un côté et une jambe de l’autre. Fin sourire sur le visage, un tas d’idées se mettent alors à fuser dans ma tête. Ne commence pas, tu risquerais de te couper les ailes, et de me les couper avec. Si tu essaies de faire çà pour les cachets, et seulement pour les cachets, ce serait vraiment dommage. Mes dents mordent mes lèvres, essayant de canaliser toute cette tension pour ne pas craquer. Douce torture, t’as pas besoin de faire grand chose pour que mon entrejambe se réveille. à ton avis ? lance-je, mes billes plantées dans les tiennes. Putain Neva ! Tu joues, je le sais. Tant pis, je passe mes mains sous tes fesses, te soulèves en même temps que je me lève de cette putain de chaise.abominable impatience, je rentre dans le mobile home et te pose sur le plan de travail de la cuisine. Mon visage très proche du tiens, mes lèvres à quelques millimètre des tiennes. Long silence, mon corps entre tes jambes, attendant la sentence.

Je joue avec ton haut, puis te souris. « Tant mieux. J'aime pas partager. » En fait je suis pas vraiment placé pour parler. Parce que y'a pas si longtemps j'ai visité un lit qui n'étais pas le mien. Sauf que bon, oui ce soir je suis là pour m'amuser, mais aussi pour arriver à mes fins - je veux avoir ces cachets. Je sais que tu finiras par flancher. Tu rêves de moi dans ton lit, la nuit, constamment. Te faire flancher sera peut-être un jeu d'enfant, non ? Je te laisse prendre les reines, me retrouvant sur le plan de travail dans ta cuisine. Je laisse mes lèvres frôler les tiennes, puis te regarde. « Tu n'sais pas si tu dois résister ou pas, pas vrai ? » Que je te demande en serrant mes jambes sur tes hanches et venant poser ma main sur ton visage.

petit sourire en coin lorsque tu me dis que tu n'aimes pas partager. J'aimerais que ce soit vrai, que tu sois mienne, et que tu n'aimes réellement pas partager mais ce n'est pas le cas. Je prends l'instant, j'imagine que tu veux tes cachets alors j'hésite encore à te suivre ou à rester fort. Pour l'instant c'est un fail puisque je te ramène jusqu'au plan de travail pour coller mon bassin contre ton corps assis sur ce plan. Long soupire, tes lèvres sont bien trop proches des miennes. Je colle mon front au tiens. T'as tout compris j'ai pas envie de partager putain, mes mots sortent tous seuls. La raison ou la folie ? La folie ou la raison ? Tentatrice  dangereuse. Mes lèvres s'emballent et se jettent sur les tiennes pour un baiser enflammé, impatient. Puis je finis pas reculer. Putain c'est pas un jeu. Comment je peux déjà être aussi à l'étroit dans mon pantalon

Je souris alors que mes doigts caressent doucement ta nuque. Je laisse me lèvres te tenter alors que j'avoue ne pas être en mesure de partager. Je fais exprès. J'essaie de mieux que je peux de te tenter, mais j'crois que j'ai déjà réussi à arriver à quelques chose, ton corps est plaqué contre le mien alors que je suis là sur le plan de travail. Tes lèvres arrivent finalement à capturer les miennes, laissant le moment s'enflammer. J'perds presque mon souffle alors que je resserre les jambes contre tes hanches. J'ai pas le temps de t'arriver vers moi que tu te recules, me laissant dans le néant. Je passe une main dans mes cheveux et te regarde. « Tu .. Ça va? » Que je demande en passant mon pouce sur ma lèvre inférieure.

comment veux tu que je résiste ? T'es en face de moi, tu te pavane, tu joues et tu me dis que t'as pas envie de partager. Bien évidemment que je ne peux pas rester de marbre. Mais je me retire, je laisse un espace entre nous, tentant de reprendre mes esprits. Trop à l'étroit dans mon jean, c'est tout l'effet que tu me fais. Putain... ouais ça va.. en cria non, ça va pas du tout, merde Neva. Je soupire et fouille dans un de mes tiroir. Récupérant un cachet, je me tourne à nouveau vers toi. c'est ça que tu veux ? que je te demande en te montrant le cachet. Un seul.. A toi de voir ce que tu veux.. viens le chercher le cachet ou moi.. Tu vas prendre le cachet, j'en suis quasi certain. Cachet sur ma langue, je te laisse le choix.

Je reprend mon souffle doucement et te regarde. Qu’est-ce qui ce passe ? Qu’est-ce que tu fais ? Je fronce les sourcils lorsque tu fouilles dans ton tiroir. Je les vois les cachets, je suis pas aveugle et c’est surtout ça que je veux, mais pas maintenant. J’sens mon corps en éveil et c’est mieux que ces cachets. Je mords la lèvre. Je suis là sans te répondre et je descend du plan de travail. Mes mains sur la base de mon haut que je retire avant de le laisser tomber au sol. Je m’approche de toi, je viens poser mes mains sur ton torse, puis sous son chandail pour fairr glisser mes doigt sur ta peau. Je sais que tu me testes, je sais que t’es pas idiot. « Tu crois que je suis venue que pour ça ? »oui et non. Je viens retirer cachet de sur ta langue et le pose sur le comptoir. J’approche mon visagr du tien et viens t’embrasser.

Je te jauge, je te mets au défi de me montrer ce que tu veux, ce qui se passe dans ta tête. Quitte à me faire du mal, parce que dieu seul sait à quel point je pourrais m’en faire. Je bouge pas d’un poil, le cachet sur ma langue, attendant que tu ne lances ta sentence. Mes billes plantées dans les tiennes, je ne te quitte pas du regard alors que tu retires ton haut. Cette vue…. Je me l’imaginais. Je soupire lorsque tes doigts dansent sur ma peau. J’hoche la tête quand tu me poses cette question. Je sais que t’es là pour les cachets, mais j’ose espérer pour autre chose au passage. Cachet qui se retrouve sur le comptoir, je réponds avec beaucoup trop d’entrain à ton baiser. Langues qui se retrouvent, qui se lient, et qui apportent une chaleur que je ne me connaissais plus. Baiser terminé, regard de braise qui se place sur toi. Nos corps toujours proches, je veux faire durer ce plaisir. Mes deux mains de chaque côté de tes épaules, mes doigts s’approchent des bretelles de ton soutien gorge pour les faire basculer. Une main effleure ta peau, descend jusqu’à ta poitrine pour faire connaissance avec elle. Peau douce, il faut que je retire ce putain de jean. Mais avant toute chose, c’est mon autre main qui retire le soutien gorge dont tu n’as pas besoin.