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drunken lullabies (juck)

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drunken lullabies (juck)

drunken lullabies (juck)
Jeu 10 Déc - 12:47

Jack fait tomber le shot de Jameson dans sa pinte de Guinness, faisant tinter les deux verres dans un bruit équivoque. Le son est recouvert par le tumulte de la soirée, entre les conversations des clients du Governor’s et la musique ambiante. Les yeux perdus dans le vide, il dévore presque machinalement une bolée de noix de cajou. Le marin ne sait même plus à quelle tournée il est et de toute manière, cela fait plusieurs années qu’il a arrêté de compter le nombre de ses verres ou de faire attention. Il se contente juste de se laisser emporter par le courant, aidé ou non par de vieux démons. Il est à sa place habituelle, au bout du comptoir en bois massif, accompagné par les verres vides que la machine à laver n’a pas encore eu le temps de rincer, faute de place. C’est qu’il ferait presque partie des murs, le bougre, et son chien à ses pieds ne sourcille même pas face à l’agitation des lieux, lui-même habitué. Dans sa bonne grâce, Freya, la propriétaire des lieux, le laisse rester ici malgré tout. Malgré les fins de soirée parfois difficiles, malgré le personnage peu vendeur et attirant pour une clientèle toujours plus demandeuse. Dans le tumulte, Jack semble reconnaître un éclat de rire cristallin, tout comme Murphy, qui se relève et commence à agiter la queue en signe de satisfaction. Murdoch pose les yeux sur son chien, surpris par son comportement avant de croiser du regard une silhouette qui lui est familière. « Faux frère … » grommelle-t-il entre ses dents, avant de se concentrer à nouveau sur son verre, faisant descendre une ou deux bonnes rasades dans le gosier.

- @Jude Klopfenstein
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Re: drunken lullabies (juck)
Ven 11 Déc - 18:42

Ce soir la salopette avait été mise au placard pour revêtir quelques chose de plus urbain, si c'était confortable ? Seigneur, non. Il était bien loin le temps durant lequel il lui fallait dissimuler sa chevelure blonde sous une coiffe, ne porter que des habits simples qui ne devaient en aucun cas dénoter avec le tableau ridicule dans lequel la petite amish évoluait. Si sa robe bleu passé lui manquait ? Non, parfois il lui arrivait de réaliser que les soirées simples au coin du feu entourée de toute sa famille laissaient un vide que rien ne pourrait combler, mais Jude avait fait son choix et il lui fallait assumer ; oui, il était bien révolu ce temps-là, celui où sa tête blonde n'était emplie que de préceptes archaïques. Force est d'admettre que la solitude est un sentiment qui pèse beaucoup à la jeune femme, bien que des années se soient écoulées depuis sa rupture avec ce que la société appelle une "secte", mais qu'elle qualifiait de famille et qu'il est beaucoup plus simple pour la jeune sauveteuse - qui ne sait pas nager - de sortir faire sa gymnastique en mode bars parallèles, bien qu'elle ne soit pas une grande amatrice de boissons alcoolisées. Dernier bar de la liste et pas des moindre, celui de la plantureuse Freya, une femme incroyablement irrésistible et appréciée qui est parvenue à rendre son cloaque convivial au point que presque tous les habitants de la ville la connaissent, au moins de vue et la petite blondinette l'appréciait tout particulièrement parce que la brune prenait toujours soin de lui servir un grand verre de coca-cola avec une ombrelle et une paille.
C'est d'ailleurs l'ancienne actrice qui l'accueille et tire à la gamine un rire cristallin en lui assurant qu'un verre de soda frais l'attend près du bar. Tout en s'approchant du comptoir, la vagabonde repère un canidé amical qu'elle pourrait reconnaître entre mille et lui semble heureux de la voir. "Tiens, salut toi !" lui a t-elle lancé d'une voix chantante avant de ne se pencher sur lui pour lui donner une caresse. Un sourire lui fend le visage alors qu'elle se demande où peut bien être son propriétaire à moins qu'à cause des tendances alcooliques de son maître ne lui aient fait mémoriser la route. Au bout de la laisse, qui se trouve être nouée au siège du marin, elle le retrouve, lui, son regard noisette le scrute un instant alors qu'elle se redresse sur ses longues jambes avant de s'accouder au comptoir. A peine le serveur l'aperçoit-il qu'il dépose sous son nez le verre promis par la maîtresse des lieux. La paille glisse entre ses lèvres, Jude savoure sa première gorgée de cola glacé, sa langue glisse sur ses dents blanches alors qu'elle se tourne légèrement vers le bougon qui déguste un liquide ambré aux effluves si fortes qu'il pourrait tirer des larmes à la blonde. "Bah alors Murdoch, c'est Murphy qui conduit ce soir ?"
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Re: drunken lullabies (juck)
Ven 11 Déc - 18:46

Murdoch feignait de ne pas avoir aperçu sa jeune collègue s’installer proche de lui, se concentrant uniquement sur sa bière brune irlandaise coupée au whisky, savant mélange pour appeler la mélancolie. Ce soir, Jack aurait pu être occupé à entretenir son alcoolisme pour oublier sa vie désastreuse – et Dieu sait qu’il y avait des choses à oublier- mais il espérait surtout effacer de son esprit sa journée de merde. Et il y en avait eu un paquet ces derniers temps, les mauvais jours d’automne et l’arrivée de l’hiver n’amélioraient pas les conditions météorologiques ni les plaisanciers insouciants des dangers. Alors s’il était ici ce soir, ce n’était certainement pas pour y retrouver une partie de son travail, encore moins les hommes et femmes qu’il dirige et surtout pas celle-là…. Au moment-même où elle ouvre la bouche pour parler, sa voix insupporte le marin qui ne peut s’empêcher de lever aux yeux en buvant une longue rasade de bière. C’était bien sa veine. Jack repose lourdement le verre sur le bout de comptoir, sans même daigner lui accorder la moindre attention. « Pourquoi, tu veux qu’il te raccompagne ? » Le ton était ferme, résolu. Murdoch n’était pas d’humeur à se faire emmerder ce soir, d’autant plus qu’elle le faisait déjà suffisamment durant la semaine. Murphy, lui semblait plus coopératif et réjoui de voir la petite blonde, puisque sa bonne humeur ne semblait pas décroître, s’agitant aux pieds de Jude et réclamant de nouvelles caresses. Jack, lui, ne comprenait pas pourquoi son chien l’aimait autant, ce qui l’énerva encore plus. Terminant son verre, il héla un des serveurs sans prendre la peine de préciser sa commande, ils ne le connaissaient que trop bien. Jack sortit son paquet de sa poche et en tira une cigarette qu’il cala au coin de ses lèvres, montrant à Jude qu’il s’apprêtait à la planter là pour sortir fumer. Du moins, il espérait que cela suffirait à la faire partir.

- @Jude Klopfenstein
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Re: drunken lullabies (juck)
Ven 11 Déc - 18:47

A sa remarque la belle blonde balance sa tête en arrière en se mordant les lèvres, esquisse d'un sourire qui étire ses lippes. Mésentente cordiale ou petit jeu ? Pour être honnête, la jeune femme se trouvait dans l'incapacité de déterminer ce qu'il en était, s'il prenait plaisir à se montrer imbuvable et grognon, elle, tâchait de ne pas s'en formaliser, même si parfois, il lui arrivait encore de se demander si les remarques acerbes de son aîné l'atteignaient. Pas ce soir. Rapide coup d'œil au canidé qui semble enclin à recevoir un peu plus d'attention et d'avantage de caresses de sa part. "Ma compagnie sera toujours plus agréable que la tienne," répondit la petite blonde dans un souffle en coinçant ne nouveau sa paille entre ses dents pour reprendre un peu de soda. "Pas vrai buddy ?" elle demande en glissant ses doigts dans le pelage de la bête qu'elle secoue rapidement, adressant à l'animal un franc sourire. C'est que les bestioles elle a toujours aimé ça Jude, depuis toujours, sauf que de là où elle vient, peu de femmes deviennent vétérinaires ; m'enfin, ce n'est pas ça qui l'a poussée à quitter la communauté. La jolie sauveteuse ne put empêcher son regard d'accrocher au marin, l'observant alors qu'il s'apprêtait à s'en griller une. Dans un geste agile et rapide, la jeunette saisit la cancéreuse entre ses doigts et la tira d'entre les lèvres du géant au yeux d'acier dans un "t-t-t-t-t" réprobateur. "T'es alcoolisé au point d'oublier que nous ne sommes plus en 1960 et qu'on ne fume plus dans les lieux publiques ?" lui a t-elle demander en battant des cils, cigarette qu'elle fait rouler entre ses doigts. "Je pense effectivement qu'il est plus judicieux que Murph rentre avec moi..." la cancéreuse est brisée en deux alors que la belle dépose son verre sur le comptoir et se penche pour entreprendre de dénouer la laisse du canidé.
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Re: drunken lullabies (juck)
Ven 11 Déc - 18:54

Le serveur venait de déposer les deux verres devant lui, avant que Jack n’entreprenne le même rituel qu’auparavant, faisant tomber le shot de whiskey dans sa pinte de stout, clope au bec. Il ne répondit même pas à la première attaque de la sauveteuse, ne lui accordant que peu d’importance et n’ayant pas vraisemblablement envie de chercher la bagarre ce soir-là. Ces deux-là ne pouvaient s’empêcher de s’asticoter en permanence, et Jack mettait ça sur le fait que la blondinette -parmi l’une de ses plus jeunes recrues- faisait ça pour se prouver quelque chose ou pour montrer aux autres qu’elle valait un peu d’estime de leur part. Et alors que Murdoch s’emmurait à nouveau dans un silence salvateur pour se couper des autres, il semblait que la jeune Klopfenstein s’était laissée pousser une paire de couilles durant l’après-midi. Jack resta coi alors qu’elle se saisissait de sa cigarette, la brisant en deux sous ses yeux ébahis avant qu’elle ne se penche pour détacher Murphy. Son chien. Le marin avale une nouvelle gorgée avant de se rapprocher d’elle, lui lançant un regard noir dont il avait le secret. Si elle voulait la guerre, Jude avait mal choisi son adversaire et son moment. "Y a au moins une chose qui n’a pas changé depuis c’temps, c’est que y a toujours que des femmes de peu vertu pour sortir à cette heure-là" Il n’était clairement pas d’humeur pour ces enfantillages. Jack prit le temps de sortir une nouvelle cigarette, la cala lentement entre ses lèvres en ne quittant pas le regard de la jeune femme des yeux et finit par se diriger vers la zone fumeur du pub. Lui tournant le dos, Murdoch siffla entre ses lèvres, ce qui eut pour effet de faire rallier à lui le chien tout juste libéré de sa laisse. La porte et le vacarme se refermèrent derrière lui, laissant Murphy et son maître dans un calme tout à fait relatif, alors que Jack allumait sa cigarette, inhalant une première bouffée savoureuse.
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Re: drunken lullabies (juck)
Ven 11 Déc - 18:56

La blonde relève le nez à sa remarque, le temps tout juste d'apercevoir son regard azur qui a viré au noir, elle bat des cils interloquée alors que du bout des ongles elle parvient a détacher l'animal, le maître lui s'est déjà calé une nouvelle cigarette entre les lèvres. Ses narines qui se dilatent sous la colère qui monte alors en elle, s'il l'a touchée ? Coulée. Pour sur. La belle se mord la langue après que le bout ait glissé sur ses gencives. Lui s'éloigne accompagné de son meilleur ami et elle reprend sa paille entre ses lippes et sirote la fin de son verre de soda, laissant s'écouler quelques secondes. Le brouhaha ambiant ne l'aidait en rien à réfléchir et tournait dans sa tête blonde les mots du marin qui s'étaient avérés particulièrement aiguisés, si elle cherchait simplement à plaisanter, elle n'avait pas vu venir le revers de ses mots qui allaient lui coller un taquet aussi sévère que la dernière fois qu'elle a échangé quelques mots avec son frère aîné. Même sentiment, même sensation ; faut dire que la pensée de Murdoch et celle de Jonas se retrouvaient d'une certaine manière. Bras croisés contre sa poitrine la belle ne put s'empêcher d'aller rejoindre son supérieur à l'extérieur, dans le coin prévu pour ceux qui alimentent leur cancer du poumon, de la langue ou de la gorge. "Tu les critique et pourtant j'ai comme le sentiment que ce sont celles-ci qui te plaisent le plus, à mois que..." Judith a articulé ces mots en se glissant entre les portes avant de ne se planter devant lui, moue boudeuse sur le visage, celle-là même qu'ont les enfants vexés d'ailleurs. "à moins qu'il n'y ait que ce genre de femme, 'avec peu de vertu' qui daignent t'accorder un peu d'attention." un haussement d'épaule accompagné d'un sourire narquois, voilà ce qu'elle lui offre en réponse.
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Re: drunken lullabies (juck)
Ven 11 Déc - 18:58

Murdoch savoura ces quelques secondes de calme et de sérénité bien méritées, accordant au flanc de son fidèle compagnon quelques flatteries. Il avait chassé de son esprit la jeune femme aussi vite qu’elle ne s’était pointée au bout de ce comptoir, espérant qu’elle avait eu son compte pour la soirée. L’alcool lui embrumait doucement le cerveau et il se permit même de dodeliner légèrement de la tête en entendant un air connu provenant de l’intérieur. Mais une fois encore, la petite tornade en avait décidé autrement. Jack stoppa net son mouvement du crâne pour fixer la blonde du regard, stoïque. Il fallait reconnaître qu’elle était opiniâtre et que son abnégation pour l’emmerder forçait l’admiration du vieux loup de mer. Si seulement elle pouvait mettre autant d’énergie dans son travail quotidien, peut-être lui pardonnerait-il ses frasques et erreurs quotidiennes. Pourtant, ses mots le touchèrent d’une certaine manière. A son interrogation, il essaya de se rappeler à quand remontait la dernière fois qu’il avait partagé la couche de l’une de ces femmes. D’une femme tout court d’ailleurs. « C’est pas ce que tu es en train de faire ? » l’acheva-t-il en soufflant au visage sa dernière bouffée de nicotine, écrasant le mégot d’un coup de talon rageur. « Je sais que tu rêves de coucher avec moi, mais tu pourrais au moins avoir la décence de m’offrir un verre Klopf’, j’suis pas un mec facile… » Murdoch savait pertinemment que ce genre de petites piques ne lui garantissait pas que la jeune femme ne le laisse. Mais quitte à se laisser emmerder, autant qu’il y mettre du sien. Voir qu’il ne lui fasse passer une soirée encore pire que la sienne, et avec un peu de chance, il s’achèterait un ou deux jours de tranquillité au travail. Il croisa les bras sur sa poitrine pour combattre, laissant sa chemise froissée s’entrouvrir légèrement. Le chien, quant à lui, interrogeait du regard les deux humains sans sembler comprendre ce qu’il se passait entre eux. L’air était à l’orage.
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Re: drunken lullabies (juck)
Ven 11 Déc - 18:59

Elle tend la joue pour s'en recevoir une et ne se rend compte de la perche qu'elle a tendu qu'après les mots cinglants du quadragénaire, pique qui lui tire un sourire amusé. Parce qu'effectivement, pour une raison qu'elle se trouvait incapable d'expliquer, elle lui accordait trop d'attention, était-ce mérité ? Non, à la base, la belle avait fait claquer ses talons sur le sol de ce pub et s'était dirigée vers le marin que parce qu'elle avait reconnu son vieux compagnon qu'elle appréciait bien plus que l'humain qui se tenait à l'autre bout de la laisse. "Touché" souffla t-elle alors sans se défaire de ce petit sourire satisfait. Jude l'avait cherché, oui. D'un geste fluide la jeune femme battait l'air devant son visage pour disperser la fumée nauséabonde de nicotine qu'il venait de lui souffler au visage. N'était-ce pas là un code social qu'on lui avait expliqué des années plus tôt, la fumée de cigarette soufflée en plein visage signifiait quelque chose, une proposition, non ? Kplof', là ses sourcils s'arquent, petit surnom qu'elle n'apprécie guère au point de le toiser avec une certaine sévérité, mais tant qu'il n'osait pas prononcer son prénom, les choses pourraient se dérouler au mieux. "Attends, je ne comprends pas, si moi-même je ne bois pas d'alcool, je dois quand même offrir un verre de whisky à quelqu'un à des fins sexuelles ?" tout en replaçant sa frange, la blondinette n'est approchée d'un pas, les sourcils légèrement froncés, les yeux plissés. Bien sur qu'elle était sérieuse quand à son incompréhension de certains codes des gens non-amish. "Accepter de boire un verre de quelqu'un ça sous entend forcément qu'on accepte les faveurs sexuelles planifiées liée à la boisson ?" elle passe alors de la teigne à l'agneau inoffensif.
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Re: drunken lullabies (juck)
Ven 11 Déc - 19:03

Murdoch se préparait mentalement à recevoir une gifle monumentale pour son outrecuidance, mais la douleur passagère ne serait qu’un moindre mal en comparaison de la soirée qui s’annonçait avec ce fil à la patte. Pourtant la réaction de la blondinette acheva de surprendre le quadragénaire mal léché. Il resta quelques instants interdit, fronçant les sourcils en dévisageant le visage de la jeune femme, tâchant de déceler une quelconque ride qui pourrait trahir le sérieux qu’elle affichait. Elle se moquait de lui là, pas vrai ? Murdoch approche son visage du sien, l’inspecte le plus sérieusement du monde, s’attardant sur ses pupilles pour essayer d’y trouver la moindre dilatation anormale. Comme si le professionnel avait repris le dessus, il se permet même d’apposer le dos de sa main sur le front de la sauveteuse, essayant de déceler le moindre écart de température. « T’es bourrée ? » demande-t-il le plus sérieusement du monde, ne comprenant absolument pas la réaction de Jude. Ses paupières battent l’air plusieurs fois, avant de se reprendre, elle ne pouvait décemment être sérieuse. Jack finit par laisser un franc éclat de rire échapper de sa gorge. « Ok, c’est bon, tu m’as eu. J’ai failli tomber dans l’panneau. Bien joué. » Et il la plante là, dehors, tapotant sur le plat de sa cuisse pour appeler son chien à lui alors qu’il décide de rentrer à l’intérieur se réchauffer à son bout de comptoir. Ce dernier décide de rester avec la jeune femme et le propriétaire hausse les épaules et pénètre dans l’établissement. Il saura bien retrouver son chemin tôt ou tard vers son maître. S’accoudant au comptoir, engouffrant une poignée de noix de cajou au fond de la gorgée, il secoue la tête en l’air en repensant à la scène absurde qu’il venait de vivre. Au moins elle le laisserait peut-être un peu tranquille, et s’en irait se faire payer des verres ailleurs.
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Re: drunken lullabies (juck)
Ven 11 Déc - 19:04

La question du marin te fait froncer les sourcils légèrement, tu pourrais t'offusquer de sa réaction d'ailleurs, face à la frustration que c'est que de ne pas obtenir de réponse quand aux questions posées. On lui avait dit de ne pas accepter des verres offerts par de sombres inconnus au risque qu'ils ne contiennent de la drogue et ça, la blonde s'est toujours fait un point d'honneur de ne pas s'en approcher, mais la sémantique de la boisson offerte à quelqu'un, Jude en ignorait absolument tout. Peut-être simplement parce que les quelques amants qu'elle avait été amenée à fréquenter n'avaient pas été rencontrés dans des bars et autres pubs. Proximité du marin qui la tend quelque peu, sent les pulsations de son palpitant augmenter en flèche un bref instant, regard noisette qui plonge dans le sien avant qu'il ne s'éloigne dans un éclat de voix, ou de rire, en fait la jeune femme peine à remettre ses idées en ordre. La voilà seule en compagnie du canidé sur lequel elle se penche pour lui donner quelques douces caresses. "Moi non plus Murph, j'y comprends rien..." lui avoue t-elle dans un soupir avant de se redresser en saisissant la laisse de l'animal alors que le maître à retrouvé son fidèle comptoir. "Viens, on rentre." la laisse fut tirée doucement pour faire comprendre à la bête qu'elle devait suivre l'humaine qui se faufile dans le bar, fait un signe à la propriétaire de loin et sort du rade avec son compagnon à poils. L'avantage d'avoir une bestiole avec elle, était qu'elle savait que malgré sa tenue, ses talons et son maquillage sobre, personne ne viendrait l'embêter. Un coup d'oeil pour remonter la rue et la jolie blonde prend la route pour regagner son chez elle.
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Re: drunken lullabies (juck)
Ven 11 Déc - 19:15

Deux ou trois verres s’enchaînent sans que le marin ne remarque la disparition de son chien. Il fallait dire que le pub se vidait au fur et à mesure que l’heure avançait, et le border collie n’avait toujours pas retrouvé le tabouret de son maître. Fronçant les sourcils, Jack laissa son regard vagabonder à travers la salle, se doutant que son sac à puces devait être dans un coin en train d’apprivoiser un groupe de midinettes qui devait le gaver de friandises. Rien. Murdoch se hasarda à un dernier verre avant que l’horloge annonçât la fermeture de l’établissement, laissant le marin sans voix. Il sortit fumer une dernière cigarette, le cherchant là où il les avait laissés mais ne trouva rien, ni personne. Le personnel, sur les rotules après une soirée chargée, fut même interrogé, avant qu’une des serveuses avoua avoir vu une jeune femme s’éloigner dans la rue avec un chien pendant une pause. Le sang du marin ne fit qu’un tour et s’empara vivement de ses affaires avant de quitter le Governor’s, prenant toutefois la peine de saluer la propriétaire d’un geste. Jack était venu à pieds ce soir-là, et c’est un pas décidé qu’il traversait la petite ville de Caroline du Nord à la recherche d’un but plus que précis. L’alcool n’aidant pas, le trajet fut plus long que prévu et le quadragénaire parvint même à chuter en route, s’écorchant la paume de sa main et déchirant son pantalon au niveau du genou. Murdoch parvint malgré tout à destination et grimpa les marches deux par deux, sans tomber cette fois et finit par arriver devant la porte close de l’appartement de la jeune Klopfenstein. Ne se souciant guère de l’heure tardive de la nuit, il se mit à frapper comme un forcené sur la porte d’entrée de l’appartement, le réveil des voisins de la sauveteuse n’étant que la dernière de ses préoccupations. Il ne pouvait quand même pas appeler la police pour un dognapping, ou Charlie en profiterait sûrement pour le coller une nouvelle fois en dégrisement.
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Re: drunken lullabies (juck)
Ven 11 Déc - 19:17

Combien de temps avaient-ils flâné tous les deux, laissant au canidé le loisir de marque son territoire à de nombreux points stratégiques situés entre le Governor's Pub et le condo dans lequel vivait la belle. Avant de grimper les marches la petite blonde eut tout de même la gentillesse de demander à son compagnon s'il avait terminé et tous deux retrouvèrent la chaleur de son appartement, la laisse fut suspendue dans l'entrée alors qu'elle se débarrassait de ses chaussures et du reste de ses vêtements ; avant de filer sous la douche Jude prit le temps de sortir une assiette de reste et un petit récipient qu'elle emplit d'eau tout spécialement pour son ami Murphy. A quoi bon s'offrir un animal de compagnie quand celui de son supérieur se plaisait à séjourner chez elle ? Pyjama enfilé, la douce ramassa ses habits pour les mettre dans la machine à laver le linge, qu'elle belle invention dont elle ne se passait plus depuis qu'elle avait la chance de pouvoir en posséder une, ça et le sèche linge avait été sa première acquisition. Après une bonne heure, s'être glissée sous les draps avec à ses côtés le gentil, mais encombrant toutou se redressa, agitant la queue alors qu'on tambourinait à sa porte. Judith se leva de son lit, envoyait valser les couvertures et ferma la porte de sa chambre où l'animal était resté couché, à sa place. Pieds et jambes nues, vêtue d'un débardeur à fines bretelles et d'un caleçon à rayures elle ouvrit la porte. "Jack ?" souffla la petite amish à mi-voix, ses grands yeux bruns balayèrent le couloir d'un simple regard. Juste la petite tête blonde de la gamine dépassait de là, paupières qui papillonnent avant de ne se reposer sur l'ancien militaire. "Qu'est-ce que tu fabriques ici ?"
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Re: drunken lullabies (juck)
Ven 11 Déc - 19:20

Jack martelait la porte d’entrée aussi fort qu’il était con, persuadé d’être dans son bon droit. Bien sûr, il était fréquent que Murphy ne passe pas la nuit dans leur appartement, et le border prenait souvent la poudre d’escampette à la fin d’une journée de travail. Mais ce dernier revenait à chaque fois le lendemain, que ce soit à la station de sauvetage ou aux alentours de Captains Cove. Murdoch était loin de s’imaginer que le canidé avait quasiment élu domicile chez la jeune femme, et ce, de manière volontaire. Jack pensait réellement que cette dernière lui avait subtilisé celui qui était depuis trois ans son seul et meilleur ami. Si le marin avait de réels problèmes pour frayer socialement avec ses pairs depuis son retour à Edenton, il n’en avait aucun avec les animaux et Murphy était pour ainsi dire tout ce qui lui restait. « C’est mon chien. » dit-il froidement en tapotant du pied sur le plancher, sa main laissant échapper quelques gouttes de sang sur le sol, s’attendant à ce que l’accusé pointe son museau d’une seconde à l’autre. « Rends-le moi où j’appelle la police. » Menace d’alcoolique qui n’avait pas lieu d’être, mais c’était la seule chose à peu prêt intelligente à laquelle son esprit embrumé avait pensé. Murdoch ne se voyait pas enfoncer la porte de la jeune femme et entrer sans sa bénédiction sous son toit. Ce qui était sûr, c’est qu’elle allait le regretter et que Jude allait manger double portion de quelques séances d’un entraînement particularisé avec son supérieur. Mais se heurtant à un mur, et devant l’absence de réaction de la sauveteuse, Jack se résolut à jouer son atout. Puisqu’il ne se voyait clairement pas sortir son téléphone pour composer le 9-1-1, il commença à appeler son fidèle compagnon sans vraiment se soucier du sommeil des voisins, espérant bien qu’elle finit par les laisser partir tous les deux.
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Re: drunken lullabies (juck)
Ven 11 Déc - 19:21

C’est mon chien. Jude jeta un rapide coup d'œil par dessus sa propre épaule, pas encline à laisser partir l'animal qui semblait heureux de son sort, ne grattait pas à la porte de sa chambre, ne pleurait pas non plus sur le lit. Après s'être mordu les lèvres, baissé le regard la sauveteuse pu s'apercevoir qu'il s'était blessé, se demandant s'il avait brisé un verre avec sa poigne quand il s'était rendu compte que son clébard s'était fait la malle avec sa petite blonde, celle-là même qu'il n'apprécie pas des masses. La jeune femme déglutis en humectant ses lèvres pour lever le regard vers son interlocuteur, chancelant, assez alcoolisé pour qu'à sa simple proximité elle ait l'impression d'avoir consommé presque autant que lui. Jude resta plantée là comme un cèpe au pied d'un chêne et ne réagit pas à la menace de la police, se demandant ce que pourrait donner la scène, une pointe de curiosité la piqua, mais ce qui la fit réagir ce sont les appels vains que lançait le soulard à partir du couloir. "Mais arrête, tais-toi !" lui intima la belle en ouvrant un peu plus grand la porte de chez elle, plaquant la paume de sa main contre les lèvres du géant aux yeux d'acier. "Tais-toi !" grogna la belle qui s'était littéralement jetée sur lui pour le faire taire. Rapide coup œil dans le couloir, consciente qu'elle pourrait bientôt plier bagages et se chercher un nouveau toit à se mettre sur la tête si le marin ne cessait pas ses jérémiades. A l'entendre, on pourrait croire que la pauvre bête était détenue contre sa volonté, la question épineuse du : s'est-il jamais rendu compte que l'animal avait élu domicile chez elle au moins une fois par semaine, où se pintait-il tellement la tronche qu'il ne s'en était pas aperçu ? Un regard réprobateur a été adressé à l'homme ivre avant qu'il ne se fasse tirer à l'intérieur de l'appartement par les petits bras blancs de la blondinette avant qu'elle ne referme la porte du bout de son pied. "Arrête de crier," le mit-elle en garde en libérant ses lèvres avant de se diriger d'un pas félin, mais néanmoins traînant, jusque la porte de sa chambre qu'elle ouvrit en la poussant légèrement sans que la bête ne descende du lit. "A croire que les femmes de petites vertu dans mon genre, sont de meilleure compagnie que les marins ennuyeux et bougons." l'esquisse d'un sourire vint ponctuer sa phrase, non, c'est son haussement d'épaules qui l'a ponctuée. Tout en ajustant l'élastique de son short, Jude se dirigea vers la cuisine : "Je vais te faire couler un café, à moins que tu ne préfères boire de l'eau ?"
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Re: drunken lullabies (juck)
Ven 11 Déc - 19:23

Quel spectacle désespérant offrait-il là, bien de loin de l’homme qu’il avait pu être des années auparavant. Murdoch, c’était le gâchis personnifié et même s’il était plus ou moins exemplaire dans sa vie professionnelle, expérience oblige, il offrait tous les soirs à la population d’Edenton un spectacle pour le moins navrant. S’il s’offusquait des messes basses dites à son encontre il y a quelques années, le marin a appris depuis bien longtemps à ne plus y faire attention, se jetant corps et âme dans son métier, passant ses journées à bichonner le moteur de sa vedette de 47 pieds ou effectuer de l’entretien courant dessus. Braillant à tue-tête en titubant dans le couloir de la blonde, Jack ne s’arrêta que lorsqu’elle plaqua sa main sur ses lèvres, le marin lui lançant un regard plus que surpris. On aurait dit un enfant de cinq ans pris en flagrant délit, et le vaillant barbu s’était métamorphosé en une simple marionnette pour sa cadette de quinze ans. Murdoch se laissa entraîner par le col dans le petit appartement de la blonde, sans être sûr de comprendre ce qui était en train de se passer en ce moment même. Son esprit est encore étourdi par la quantité d’alcool ingurgitée et tout ce qui lui importe et de récupérer son chien pour ensuite rentrer chez lui s’affaler dans son canapé pour s’y endormir. Et il reste là, comme un benêt, planté sur ses appuis faibles au milieu du salon de la belle. Son excitation et énervement semblent avoir disparu et il balaye d’un revers de la main la remarque acerbe mais méritée de Jude. « Commence pas… » Il n’est pas d’humeur pour repartir pour une nouvelle passe d’armes, même si cette dernière est méritée. Jack comprend à peine et difficilement qu’il vient de transgresser une ligne qu’il n’aurait pas dû. Murdoch se sent con, et croise le regard du canidé qui ne daigne pas bouger du lit de la sauveteuse, installé comme un pacha. « Café. » répond-t-il de manière laconique et expéditive. Il aurait probablement préféré quelque chose de plus fort mais ce n’est probablement pas le genre de la maison. Jack laisse maladroitement ses yeux traîner sur la décoration intérieure de l’appartement, plutôt que d’affronter le regard noisette de la jeune femme.
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