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drunken lullabies (juck) - Page 2

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drunken lullabies (juck)

Re: drunken lullabies (juck)
Ven 11 Déc - 19:32

C'est du bout des doigts qu'elle gratte le sommet de son crâne, adressant un rapide coup d'œil à son supérieur en inclinant légèrement le menton pour lui faire comprendre qu'elle ne le taquinerait pas d'avantage. En passant la porte la blonde ouvre une fenêtre et s'affaire à faire chauffer de l'eau, sors du café moulu et un filtre. Parce que si la petite Judith possède désormais un téléphone et s'est accoutumée à la vie active de la société actuelle, sa manière de faire du café s'apparente à celle de ma grand mère. Pas de cafetière électrique, juste un récipient de verre au dessus duquel elle installe un genre d'entonnoir avec le filtre à café où elle verse de l'eau qu'elle fait bouillir elle-même. Les bras tendus sur le plan de travail, la douce attend que des bulles se forment dans la casserole qu'elle a installée sur le feu. Après quelques minutes, une fois l'opération terminée la sauveteuse amène une tasse pleine de café fort à l'ancien militaire. "Tu peux t'asseoir tu sais," qu'elle lui lance en glissant derrière son oreille une longue mèche blonde avant de ne croiser les bras contre sa poitrine, preuve de son malaise, c'est qu'elle croise même les jambes pour le frotter nerveusement l'une à l'autre tout en l'observant. L'idée qu'un quelqu'un soit chez elle à une heure si tardive la met mal à l'aise, sans parvenir à s'expliquer pourquoi, mais sans doute est-ce dû à l'éducation religieuse qu'on lui a inculquée, parce que bien qu'elle ait conscience que le fait d'avoir quitté sa famille allait la mener tout droit en enfer, Jude, elle espérait avoir une chance de se racheter une place au paradis sans savoir comment s'y prendre. "Tu n'as pas répondu à ma question tout à l'heure." c'est tout en se mordant la joue qu'elle a posé sa question, paupières qui papillonnent alors que ses prunelles se posent sur Jack, non, il ne l'avait pas éclairée quand aux codes sociaux propres aux boissons alcoolisées.
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Re: drunken lullabies (juck)
Ven 11 Déc - 19:34

Murdoch reste planté comme un con au milieu du salon, essayant de reprendre ses esprits au fur et à mesure que l’odeur de café chaud commençait à envahir l’appartement de la jeune femme. En bon petit soldat, il n’avait toujours pas bougé, attendant que l’on lui donne la permission de le faire. Mais son regard continuait à vagabonder à travers l’appartement de Jude, espérant trouver quelques éléments de décoration, des photos peut-être qui pourraient lui permettre de connaître un peu mieux le mystère qu’elle offrait. Mais rien de tout ça. Son appartement était désespérément vide, hormis les babioles et le mobilier habituel. Tout était quand même relativement aseptisé ce qui dénotait avec la personnalité plutôt avenante et sympathique de Jude. Murdoch fut sorti de ses rêveries par la sauveteuse qui lui tendit une tasse de café chaud et lui proposa de s’asseoir. Le marin ne refusa pas l’invitation et ne se fit pas prier pour s’asseoir sur le canapé et étendre ses jambes chancelantes. « Merci » lança-t-il en l’air alors qu’il approchait ses mains du liquide brûlant pour se les réchauffer, lui rappelant sa main écorchée. Jack veilla dès lors à fermer le poing pour éviter d’attirer l’attention, mais surtout pour éviter de tâcher un quelconque napperon. « Attends, j’comprends rien. Quelle question ? » Le quadragénaire se passa une main sur le visage pour essayer de se rappeler de quoi pouvait-elle bien lui parler, avant que la scène du coin fumeur ne lui revienne. « Attends, t’es sérieuse là ? T’as grandi dans l’Oklahoma ou quoi ? » Mais devant la mine insistante et les sourcils froncés de Jude, Murdoch essaya de réfléchir à la réponse la plus adaptée et concise possible. Il n’était pas vraiment sûr de ce qu’il allait avancer, ni même de ce dans quoi il s’engageait. « Tu n’es pas obligée de boire ou de payer un verre pour coucher avec une personne. C’était une blague. Les gens s’en servent souvent pour essayer de briser la glace avec un ou une inconnue pour engager la conversation. Après, ça finit comme tu l’entends mais c’est toi qui voit. Tu ne vas quand même pas me faire croire que tu ne t’es jamais faite payée de verre ? »
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Re: drunken lullabies (juck)
Ven 11 Déc - 19:35

Elle s'offusque de ses railleries quand à l'hypothèse qu'elle ait vu le jour en Oklahoma et sa mine se renfrogne un peu, parce que : non, elle n'est pas née là-bas, n'y a jamais mit les pieds et est bien née et à grandit à quelques miles d'Edenton dans le canapé du salon de ses parents un matin de février brumeux, enfin, c'est ce qu'on lui a raconté. Alors qu'elle s'apprête à l'envoyer paître en lui demandant d'ingurgiter son café, s'étouffer avec et balayer le plancher de son appartement il se ravise et prend le temps de lui expliquer les tenants et les aboutissants du processus du verre que l'on offre. Jude sort, oui, va traîner les bars, mais ne prête que peu d'attention à ceux ou celles qui désireraient lui offrir des verres et dont elle ignorerait tout pour la simple et bonne raison qu'égoïstement, quand elle sort, elle ne pense qu'à elle et son amusement et à rien d'autre ; aussi parce qu'on l'a mise en garde de la potentielle présence de drogue dans des boissons alcoolisées et que, de ce fait, la blondinette a prit plus qu'à cœur la mise en garde au point de ne jamais accepter quelque boisson que ce soit qui n'ai pas été demandé par elle-même. "Non." lui répond elle sur le ton de l'évidence, enfin, la réponse n'est pas entièrement exacte, mais la jolie jeune femme s'échappe encore en quête de quelque chose de bien particulier qui se trouve dans la salle de bain. Elle lui passe devant et s'engouffre dans la pièce en allumant la lumière. "Enfin, on m'en a déjà offert, mais je ne les accepte jamais." Mais comment fait-elle pour avoir une vie romantique me demanderez-vous ? C'est simple, la belle trouve son bonheur hors des bars et autres rades minables où elle s'amuse à aller traîner de temps à autres et parce que bien que l'on soit au 21ième siècle, les rencontres ne se font pas uniquement en soirée dans des pubs, mais aussi dans des super marchés, à l'extérieur et en plein jour. Quand elle sort de la salle de bain, une trousse de premiers secours sous le bras, elle cale de nouveau une mèche de cheveux derrière son oreille pour venir s'installer au sol, près du marin et de la table basse, elle s'assied sur ses chevilles en posant le kit sur la table. "Tu offres des verres pour coucher avec des filles toi ?" a t-elle demandé en sortant le nécessaire pour s'occuper de la main abîmée de Jack qu'elle prend délicatement entre ses doigts, pas sur que l'animal se laisse faire par ailleurs. "Est-ce qu'on t'en offre pour les même raisons ?" un sourire malicieux illumine alors le visage de la jeune femme qui relève le nez sur le visage du marin.
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Re: drunken lullabies (juck)
Ven 11 Déc - 19:39

Jack porte sa tasse aux lèvres, manquant de peu de se brûler le palais avec une gorgée de café. Le vieux briscard semble reprendre un peu de consistance et retrouve petit à petit ses esprits, l’alcool semblant plus ou moins quitter son corps meurtri. « J’arrive pas à croire que j’ai cette conversation avec toi. » finit-il par avouer simplement. Pour être franc, il ne serait pas non plus imaginé terminer dans l’appartement de la jeune femme à une heure aussi tardive, mais visiblement, il n’y avait que Murphy pour s’en plaindre. Malgré son état d’ébriété, Murdoch commençait à ressentir une certaine gêne, que ce soit à cause de son attitude détestable ou bien du fait d’être ici, maintenant. Il s’en voulut un instant, repensant à l’éducation que lui avait donné ses parents et à l’homme qu’il avait pu être. Que cette époque lui semblait lointaine à présent. « Non. Enfin, si. Ca m’est déjà arrivé quoi. Mais ça ne fonctionne pas à tout les coups. »
Loin de là, même. Honteusement, le marin plongea son regard sur sa tasse, ne se rappelant plus la dernière fois qu’il avait eu un rendez-vous galant avec une personne du sexe opposée. Cela devait être sa femme, probablement, dans un autre siècle. Néanmoins, la dernière remarque de Jude amusa le bougon, qui se laissa docilement emprunter la main pour se la faire bander. « Je crois que les gens m’en offrent surtout pour que je les laisse tranquille… » avoue-t-il amèrement alors que le border collie décide enfin de quitter son panier d’opportunité pour se rapprocher du couple, se couchant aux pieds de la jeune femme et posant sa tête sur sa cuisse. Jack reprend une gorgée de café et frémit lorsque Jude lui désinfecte la main. Il reste quelques instants silencieux avant de froncer des sourcils. « Qui t’as appris à faire des bandages ? J’espère que c’est pas moi » dit-il avant de lui prendre la bande de gaze des mains et de commencer à se soigner la main. Soit c’était un mauvais pédagogue, ce qui est hautement envisageable, soit Jude avait assisté aux formations en dilettante. « Tu tiens ici avec ton doigt et tu serres bien ensuite, comme ça. Allez, recommence… »
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Re: drunken lullabies (juck)
Ven 11 Déc - 19:42

Peut-être avait-elle raté quelque chose, qu'en évoluant dans la société qui est ce qu'elle est et se trouve être à des milliers d'années lumières de ce que Jude a toujours connu, peut-être que des choses lui avaient échappé, non, il semblerait que certains codes lui soient passés sous le nez. C'était simple chez les Amish, on se mariait au voisin, ou à un enfants de couple amis de parents et la boucle était bouclée quand on ne vous incitait pas à épouser quelqu'un que vous n'auriez jamais choisi. Avant de sortir du village, tout ce qui pouvait s'apparenter au rapports sexuels n'était pas évoqué, alors oui, ils allaient a l'école et connaissaient l'anatomie, mais ça n'allait pas plus loin que ça. Non, les rapports intimes ne servaient qu'à faire des enfants et rien de plus, agrandir la communauté après le mariage, point. Lents hochements de menton alors qu'il s'avère que le "truc" du verre que l'on offre ne s'avère pas vraiment fructueux, toi, tu les refuses toujours alors tu comprends la théorie, la pratique quand à elle ne semble pas valoir la peine d'être appliquée. La petite blonde se montre très pointilleuse quand à la désinfection de la plaie que s'est fait le marin, "Alors on peut aussi offrir un verre à quelqu'un pour qu'il nous laisse tranquille, mais... ça n'a aucun sens !" s'est elle plainte dans un soupir, force est d'admettre que sa méthode ne convient pas à Murdoch puisqu'il le lui fait remarquer en lui arrachant la bande de gaze pour s'affairer à se bander la sienne seul. Si l'envie de l'envoyer se faire foutre en lui enfonçant le rouleau de bande dans la gorge et le laisser étouffer dans le canapé pour aller se coucher lui traversa l'esprit, elle ne pipa mot, se contentant simplement de soupirer. "Je te dirais bien, mais tu ne me croirais pas." Qui le lui avait apprit ? Un groupe d'individus pas bien intentionnés qui lui avait offert son premier emploi et avait fait d'elle une infirmière de fortune, puis il y effectivement eu Jack. "L'essentiel c'est pas que ce soit joli, c'est que ça tienne." grommela la belle en arborant une moue boudeuse, contrariée par la remarque du quadragénaire tout en observant le processus qu'elle reproduisit à la lettre non sans mauvaise foi. "Je suis sauveteuse, pas chirurgienne et regarde, là tu va pouvoir te servir de ta main ! Puis, arrête un peu de râler, t'es vraiment une drôle de bestiole." une caresse est donnée à l'animal qui s'est installé près d'elle et de sa main libre elle remet tout le matériel dans la petite trousse de soins, sans parvenir à la refermer correctement.
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Re: drunken lullabies (juck)
Ven 11 Déc - 19:43

« Je ne râle pas, j’essaie de te donner des conseils … » râle-t-il en levant sa main valide au ciel. A peine levait-il sa garde pour se montrer un peu plus avenant que le monde le lui renvoyait en pleine face. Ca lui apprendrait à essayer d’arrondir les angles et de faire pardonner, même maladroitement, son comportement déplacé. Jack termina son café et se pencha légèrement pour le poser sur la table basse, frôlant Jude au passage. « Merci. Pour le café et pour le coup de main. » dit-il simplement avant de croiser le regard de son chien, lui décrochant un début de sourire. « Il t’aime bien. » avoue-t-il sincèrement en laissant s’installer un silence des plus gênants, son regard perdu dans le vide. Du haut de ses trois ans, Murphy avait toujours été plus doué avec les gens que son maître ne le serait jamais. Le border collie représentait clairement le meilleur côté de la personnalité du marin, bien plus décidé à s’auto-détruire plutôt que d’aller franchement de l’avant. Perdu dans ses pensées, Jack finit par enfin refaire surface, ne sachant trop depuis combien de temps ils étaient restés ainsi. Murdoch, pas à l’aise du tout, finit par se taper sur les cuisses. « Bon, j’vais te laisser, il est tard et t’as probablement autre chose à foutre que .. que tout ça » fit-il en balayant la table basse et la tasse d’un revers de la main. Le café l’avait réveillé et semblait lui avoir offert un second souffle, mais l’idée de poursuivre son début de soirée lui traversa l’esprit. Peut-être que les bars étaient déjà fermés, mais il habitait à côté et son appartement pouvait ressembler à s’y méprendre à un magasin de spiritueux.
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Re: drunken lullabies (juck)
Ven 11 Déc - 19:48

Il t’aime bien. c'est en se mordant les lèvres que la blonde baisse le nez sur l'animal touffu qui semble se plaire à ses côtés, tu ne réponds rien à la remarque du marin, parce qu'à vrai dire tu l'avais déjà remarqué, mais l'entendre de sa bouche te fait plaisir après tout il est son maître et connaît la bête bien mieux qu'elle ne le connaîtra jamais, ça en elle était certaine. On sait qu'on se plait avec quelqu'un quand on est capable de se taire tout à fait deux minutes et savourer le silence et c'est ce qui lui arrive, la blonde profite même de ce battement pour refermer le médikit et le laisse tomber sur ses jambes un peu engourdies, la faute à la position prise plus tôt. C'est à la claque donnée sur ses propres cuisses que Jude sort de son état semi végétatif et imite le quadragénaire, dans un gémissement stupide la petite blonde s'est dressée sur ses cannes marquées par le tapis sur lequel elle avait été assise. "Dormir, oui." demain le réveil serait difficile et s'il y a bien des matins qui piquent, Judith savait parfaitement que celui qui l'attendait ne ferait pas exception d'autant plus que son supérieur s'amuserait surement à lui en faire voir de toutes les couleurs pour ne pas dire qu'elle allait en chier des barres. "Murph, t'es attendu !" elle fit claquer sa langue contre son palais tout en tapotant sa cuisse pour inviter l'animal à suivre son maître. "Tu veux que je te raccompagne ?" il n'habite pas si loin, mais au vue de son état, la jeune femme se dit que c'est peut-être plus prudent que de l'accompagner jusque chez lui pour au moins s'assurer qu'il ne se noie pas et entraîne avec lui sa pauvre bête tenue en laisse.
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Re: drunken lullabies (juck)
Ven 11 Déc - 19:50

Se levant, Jack en profita pour tapoter ses poches à la recherche de quelque chose qu’il aurait oublié, clés, portable, …. Un rapide coup d’œil à ce dernier pour vérifier qu’il n’a pas eu d’appel en son absence et constater l’heure avancée. Le réveil risquerait de piquer légèrement, bien qu’il ne soit pas homme à avoir besoin de beaucoup de sommeil, formaté par une quinzaine d’années passées en mer à faire du quart quasiment toutes les nuits. Murphy se leva à l’image de son maître, s’étira sur le tapis de la blonde avant de passer le long de ses jambes pour rejoindre le marin, probablement à la recherche d’une dernière flatterie de la part de la sauveteuse. « Non merci, ça devrait aller … » lui répondit-il simplement avec un sourire gêné. C’est que les deux sauveteurs étaient voisins, et Jack n’avait littéralement qu’à changer d’immeuble pour arriver chez lui. C’était le monde à l’envers, désormais c’étaient aux demoiselles d’aller raccompagner les hommes. A moins que la blondinette ne souhaitât découvrir ce qu’était un dernier verre. En silence, Jack se dirigea vers l’entrée de l’appartement, vérifiant une nouvelle qu’il n’avait rien oublié. Saisissant la laisse suspendue sur le porte-manteau, il ouvrit la porte et sortit dans le couloir. Heureusement pour lui, aucun voisin ne l’attendait sur le pas de la porte et il se dirigea vers la cage d’escalier avant de s’arrêter net. « Jude ? » demanda-t-il presque timidement avant de se retourner, penaud. « Désolé pour ce soir. » Bref aveu de faiblesse qu’il n’assume qu’à moitié puisqu’il lui tourne déjà les talons, sans prendre la peine d’attendre une quelconque réaction de la jeune femme.
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