(outfits) C'est après avoir bien mangé que Jude a finit par mettre le nez dehors, aujourd'hui elle n'avait pas travaillé et avait passé la journée à range son appartement qui se trouvait être sens dessus dessous, bien que les températures aient chuté avec l'arrivée de l'hiver, la petite blonde prenait toujours plaisir à aller marcher un peu près de l'eau après son repas. Idée stupide quand on sait qu'elle est en pleine phase d'apprentissage de natation avec un maître de confiance le bien connu Jack. Regard brun rivé sur son téléphone, la jeune femme fait glisser les annonces qu'affiche son téléphone vers le bas et ne remarque pas qu'on la suit, un canidé qui la connait bien pourtant. Elle marque une pause dans sa progression pour ranger l'appareil dans sa poche en soupirant et marche sur la queue de Murphy qui s'était allongé juste devant elle, un sursaut, un cri et la voilà qui chavire et tombe à l'eau. Si elle tente de pousser un premier cri après avoir mit la tête hors de l'eau, la belle en avale une belle gorgée et s'étrangle avec alors que près d'elle, resté sur le bord, le border collie de met à aboyer pour prévenir les passants d'un danger immédiat. La belle se débat, mais la panique l'emporte et ses mouvements ne sont pas coordonnés, peine à respirer. C'est ainsi que s'achève la vie d'une amish en liberté. Non, j'déconne, quelqu'un va venir la sauver, pas vrai ?
(outfits)Après la discussion qu’il avait eue avec Freya en dehors de son bar, Charlie avait besoin de se changer les idées. Ca faisait déjà quelques jours mais il n’arrivait pas à avaler la pilule. Elle l’avait friendzoné, prétextant un appel du boulot et avait mis les voiles alors que lui avait été sous la douche. En plus de ça, elle protégeait son connard de mec quand, lui, elle l’avait foutu à la porte. Alors, mains dans les poches, Charlie marchait le long des quais. Le besoin de se ressourcer et de sentir l’air frais dehors. Clope entre les lèvres il faisait sa petite promenade nocturne, sans se soucier de ce qu’il y avait bien autour de lui.Il n’y avait que Freya qui avait toute son attention, ce soir mais elle n’était pas là. Néanmoins c’est les aboiements d’un chien qui lui firent froncer les sourcils et sans trop savoir pourquoi il s’arrêta à sa hauteur, alors qu’il ne voyait pas de maître autour. Il eut à peine le temps de faire un pas pour poursuivre son chemin que le chien vint à sa rencontre pour tirer sur la manche de sa veste. Hé mais. Lâche moi Le chien essayait de tirer vers le bord de l’eau et Charlie essaya d’abord de se dégager mais voyant que le chien n’avait que faire de son avis, il le suivit. Qu’est ce que tu me veux ? J’ai pas de quoi jouer. Puis le chien le lâcha et aboya en regardant fixement l’eau où il y avait des remous. Charlie ne comprit pas immédiatement mais quand la connexion de ses neurones se fit, il se débarrassa de sa veste et plongea dans l’eau. Quelqu’un était là, à se noyer. Il ne fallut quelques secondes au flic pour réussir dans le noir, à trouver la personne et la sortir de l’eau. Bras enroulé sous ses aisselles il revint vers le rebord du quai où il hissa la jeune femme hors de l’eau avant de remonter à son tour. Il lui attrapa la main et la serra doucement pour voir si elle réagissait. Vous allez bien ? Vous m’entendez ?
Trou noir, seule la sensation de froid et une immense solitude la prend alors qu'elle se noie littéralement. Là elle en arrive à se demander si en quittant la communauté elle a bel et bien été radié du paradis, parce qu'elle n'aperçu aucune lumière blanche, pas de tunnel, rien du tout, seulement le froid mordant de l'eau et le bruit des battements de son cœur. Quand elle ouvre les yeux, prise d'une quinte de toux digne des plus gros fumeurs de gitanes sans filtre, elle recracha de l'eau, sa main dans celle d'un homme qu'elle ne remit pas immédiatement. Haletante alors, prise d'un drôle de hoquet, elle lança un regard à celui qui l'avait secourue alors que le fidèle compagnon de Jack se tenait près de vous, assis bien sagement. Le comble pour une sauveteuse en mer ? De ne pas savoir nager. "J'ai glissé..." a soufflé la jeune femme en passant une main sur son visage, sans lâcher celle qui tient fermement la seconde. "Merci," a été ajouté toujours dans un souffle alors qu'elle se redressait lentement, réalise alors Jude, qu'elle a manqué de mourir. "Je prends des cours, mais j'ai paniqué." assure la petite blonde en regardant l'étendue d'eau d'un air mauvais, comme-ci tout était de sa faute. Corps frêle qui se crispe, frissonne alors qu'elle reprend doucement sa main. "Le chien m'a surprise."
Haletant, visage dégoulinant d’eau et les cheveux en bataille, Charlie continuait de tenir la main de la jeune femme, rassuré qu’elle soit revenu à elle. Il hocha la tête et l’aida à se redresser. Charlie attrapa sa veste et la déposa sur les épaules de la petite blonde avant d’hocher la tête. Ça arrive à tout le monde. Heureusement que ce chien m’a prévenu. Regard gentil vers le toutou dont il tapota le haut de la tête. Vous pouvez vous lever ? Il faut que vous rentriez pour vous mettre au sec sinon vous allez attraper la mort. Il faisait froid ce soir-là, assez pour que Charlie sente ses os se glacer. D’une main, il l’aida à se lever et ils firent quelques pas ensemble. Puis, enfin, Charlie réalisa l’erreur, il avait sauté sans retirer téléphone et clope. Tout était mouillé et rien ne serait récupérable. Ils marchèrent côte à côte sans un mot suivit par le chien inconnu. Il tourna la tête vers elle et étirant un petit sourire il avait simplement dit : Je m’appelle Charlie.
Le chien en question : Murphy à qui Jude adresse un tendre sourire, petite bête qui semblait s'être amouraché de la blondinette peu de temps après qu'elle ait commencé à travailler au port. Nouveau doux sourire qu'elle adresse à son sauveur cette fois alors qu'il déposait sa veste sur les épaules de la belle, était-ce utile sachant qu'elle vivait à quelques centaines de mètres de là, pas sur, mais rien que pour le beau geste, la jeune femme s'abstint de dire quoi que ce soir. "Merci Charlie," qu'elle a répété en étirant d'avantage son sourire. "Jude." puis sa famille l'appelle Snow, mais bon, c'est un tout autre débat ça. La jeune femme peine à se redresser, s'aide du charmant Charlie pour se remettre sur pieds et tout en s'essuyant le nez d'un revers de manche elle lâche. "J'habite là et j'ai un sèche linge !" c'est fièrement lancé, comme une enfant qui serait parvenue à dessiner un soleil et à le colorier sans dépasser, remarque que tout un chacun pourrait trouvé curieuse d'ailleurs, parce que qui n'en possède pas de nos jours ? "Viens," qu'elle lui dit toute grelottante en se mettant en branle, Murphy sur ses talons. "Dis..." souffle t-elle pour ne pas dire qu'elle se hasarde, parce que c'est totalement ça finalement. "Est-ce que c'est la dernière demoiselle en détresse que tu as sauvé qui t'as fait ça ?" rapidement elle pointe son index sur le visage de son sauveur sans se défaire de son mince sourire.
Il l’aida à se lever et durant le trajet il sentait les frissons le gagner à force du vent et de la marche. Il étira un sourire. C’est gentil mais je veux pas te déranger. Elle semblait fière d’avoir un sèche-linge et ça ne fit qu’étirer le sourire du barbu. Il la suivit tout de même, dégoulinant dos à chaque seconde qui passait. Un petit rire fendit ses lèvres avant qu’il ne secoue la tête. Non. Je me suis battu dans un bar pour des bêtises. Il secoua la main en l’air. La bagarre avec Jack lui avait pas mal appris à se méfier de ce mec. Costaud, il était évident que lors d’une autre baston il serait difficile de dire qui pourrait gagner entre la vitesse et les coups de massue. Il était même sûr que Jack pourrait le foutre à terre en moins de deux avec une seule main. Une fois arrivé devant chez elle, Charlie resta sur le pas de la porte. T’es sûre ? je veux dire je veux vraiment pas te déranger hein ? Puis c’était peu prudent de faire entrer un homme qu’on connaissait à peine chez soi. Comme pour se dédouaner il préféra ajouter -bien que ce ne soit en aucun cas une sorte de protection de quelque façon que ce soit. Je suis policier.
Il s'est battu dans un bar, décidément il semblerait que ce soit la mode ces temps-ci, de se battre dans les débits de boisson de la ville. Le froid rendait donc tous les hommes agressifs, ou peut-être était-ce l'alcool. Jude s’abstint d'ajouter quoi que ce soit, ce n'étaient pas ses affaires après tout, mais elle mit tout de même plusieurs secondes avant de détacher son regard du visage de Charlie avant d'ajouter finalement un simple : "Le violet fait ressortir la couleur de tes yeux." songer au fait que dans sa fratrie une partie d'eux ont la chance d'avoir des yeux clairs, l'amish sait qu'elle les enviera toujours, trouvant cette couleur magnifique. "Oh tu ne me déranges pas, tu sais..." tout en ouvrant la porte de son appartement, elle laisse le passage au canidé qui fait comme à son habitude et s'en va se lover sur le canapé, la petite blonde elle se dit qu'en cas de soucis, Murphy l'aiderait à venir à bout de celui qui intenterait à sa vie, au cas ou. "Oh, OH !" tout en se débarrassant de son sweat qu'elle tentait tant bien que mal de plier alors qu'il était trempé, Jude s'exclama : "Chef Lane, je savais que je t'avais déjà vu quelque part." l'avantage de vivre dans une petite ville sans doute, mais pour sur de son visage ne s'effaçait pas son fin sourire, d'un geste simple elle ouvrit la porte de la salle de bain, se pencha pour jeter son sweat dans la machine et prit une serviette. "La salle de bain, là le lave-linge et ici le sèche-linge, au fond la douche et je dois avoir un jogging et un haut à te prêter, je vais faire couler du café si tu veux." tout en déboutonnant sa braguette, elle cala la serviette de bain sur son épaule tout en se déchaussant.
Cette fille semblait étrange et malgré ses quelques bizarreries elle fit sourire le flic. Le violet lui allait donc bien ? Il ricana doucement la suivant jusqu’à son appartement. Ce n’était pas bien grand mais suffisamment spacieux pour elle. Est-ce qu’elle se rendait compte qu’il ne fallait pas inviter des inconnus chez soi ? Il cligna de la paupière avant de faire un pas à l’intérieur, observant le chien faire sa toilette. Il est gentil ton chien. Il l’imita, retirant son pull ainsi que les affaires qu’il avait dans ses poches. Adieu téléphone et paquet de clope ainsi que la carte bancaire dans son portefeuille. Hochement de tête, le barbu pinça les lèvres. Oui, c’est moi. Petit rire dans un souffle alors qu’il la suivait dans la salle de bain en restant quand même à distance. Il hocha la tête, notant dans son esprit ses indications. Merci.. Charlie avait le t-shirt collé à son torse et les cheveux en bataille. Je veux bien du café, oui. Alors qu'elle s’était penchée, Charlie s’apprêtait à parler mais la voyant se déshabiller dos à lui il resta un peu con. Est-ce que cette fille savait ce qu’elle faisait ? Charlie se tourna faisant quelques pas dans le salon pour la laisser un peu tranquille. Tu as appris à nager du coup c’est ça ? il se racla la gorge et attendit qu’elle termine pour revenir vers elle. Une fois qu’elle lui tendit les affaires qu’il pouvait changer, il se mit dans un coin du salon et commença à retirer son t-shirt puis son pantalon. Il semblait bien avoir vu son visage une ou deux fois mais il ne lui avait jamais parlé jusque là.
"Ho, Murphy..." souffla t-elle en posant ses chaussure près de l'entrée, passant une main dans ses cheveux mouillés. "Ce n'est pas mon chien." a t-elle lâché en se débarrassant de son pantalon trempé qui s'en allait retrouvé le sweat dans la machine à lavé, serviette qu'elle a enroulé sous ses aisselles pour la nouer sur sa poitrine afin qu'elle tienne en place. Du placard sous l'évier elle sortir le fameux jogging qui avait appartenu à une connaissance qui n'était jamais passée le récupérer et la chemise trop large qu'elle avait piqué à son frère avant de s'en aller rejoindre la civilisation, il y avait 7 ans de ça. Serviette de bain sortie et mise en évidence, tout était prêt pour le policier. "Mais, je... Tu ne prends pas de douche ?" s'enquit la blonde en restant plantée à assez bonne distance pour l'observer de plein pieds en train de se déshabiller, quand elle se rendit compte de son comportement peu approprié, elle se racla la gorge en lui tournant le dos, battant bêtement des cils. "Le temps de la douche je fais couler le café, enfin..." non elle ne prendrait pas de douche pour ne pas risquer qu'il lui dérobe son téléviseur, ne peut décemment pas laisser le trentenaire livré à lui même chez elle. "Je t'ai posé une serviette sur l'évier, tu seras tranquille." lui a assuré l'ancienne amish en disparaissant dans sa chambre pour enfiler son petit pyjama avant de nouer ses cheveux encore humides en un chignon flou dont des mèches s'échappaient et s'en alla, pieds nus, dans la cuisine afin de faire couler un bon café à son sauveur. Le temps que l'eau se mette à bouillir et que Charlie ne la rejoigne, la belle s'assied sur le plan de travail en soupirant pour déplorer la perte tragique et soudaine de son smartphone.
Cette meuf était étrange. Heureuse pour un sèche-linge et elle avait kidnappé un chien qui n’était pas à elle. Il la regarda, puis le chien, se demandant qui pouvait bien être cette nana là sortie tout droit du conte de Blanche neige. Quand il releva le nez, pantalon sur les chevilles et t-shirt retiré, il vit Jude face à lui, l’observant. Charlie entrouvrit les lèvres, visiblement un peu gêné qu’elle puisse le voir en pareille situation. Il bredouilla un petit Heu… Oui, d’accord. Avant de placer son jean trempé devant son caleçon. S’avançant vers la salle de bain, il marcha pieds nus jusque dans la pièce et attendit qu’elle sorte pour fermer la porte et se déshabiller. La douche fut rapide, voire même express. Il ne voulait pas abuser de la gentillesse de la jeune femme qui ne se rendait visiblement pas compte qu’elle avait amené un inconnu chez elle. Ok il était flic mais ils n’étaient pas pour autant exclus de méchanceté et psychopathie. L’histoire l’avait prouvé plus d’une fois. Une fois sorti et après avoir mis ses affaires dans le sèche linge, il chercha la jeune femme du regard et suivit l’odeur du café. Il se racla la gorge alors qu’elle était assise sur le comptoir. Cheveux en bataille, il étira un petit sourire. Merci. Il désigna son téléphone. Ouais le mien aussi est mort. Petit sourire dans un souffle il ajouta : Le principal c’est qu’il te sois rien arrivé. Pincement de lèvres il fit glisser ses doigts dans ses cheveux encore humides.
"J'étais en train de me dire que je devrais peut-être lui mettre un coup de sèche cheveux." déclare la jeune femme alors qu'elle repose son téléphone près d'elle avant de tendre une tasse fumante de café au chef de la police, à sa remarque Jude esquissa un sourire. "Il ne m'est rien arrivé parce que tu m'as sauvé d'une noyade certaine." a t-elle affirmé en se penchant légèrement en arrière, bras tendus, les pieds qui battaient l'air. D'ailleurs, elle eut une pensée pour Jack qui lui avait appris à faire la planche et se dit que cela ne lui avait servit à rien quand la panique eut surgit, non, elle s'était débattue bêtement en avalant une belle quantité d'eau ce qui eut pour effet de lui donner de vilains maux d'estomac. "Je vais aller faire tourner le sèche linge," souffla la jeune femme en bondissant de son plan de travail pour trottiner jusque la salle de bain et lancer le programme avant de revenir de la même manière. "On en a pour deux heures, d'ailleurs je ne t'ai pas demandé si tu avais faim, tu as mangé ?" elle souffle un rire par le nez en haussant les épaules. "Je me sens tellement bête, mais aussi reconnaissante quand à ton geste héroïque, j'aimerais te remercier, mais je n'ai pas la moindre idée de quoi faire et c'est assez frustrant."
Le flic haussa les sourcils. Il se sentait con habillé comme ça, l’air d’un joggeur avec une chemise légèrement trop grande pour lui. Je sais pas si ça va marcher de faire ça. J’avais lu un truc comme quoi fallait le foutre dans du riz. Haussement d’épaules, il n’avait jamais essayé et ne savait pas si ça fonctionnait vraiment. Charlie pinça les lèvres, en esquissant un petit sourire. Il récupéra le mug de café chaud. Je suis content d’être passé par là. Parce que c’était plus qu’un métier, être flic, c’était une vocation, le besoin de sauver les autres même s’il avait tabassé un “innocent” (mouais) quelques jours plus tôt. Le barbu hocha simplement la tête la suivant du regard avant qu’elle ne disparaisse. Dans la pièce traînait une bonne odeur de café, c’était agréable. Il observa la pièce sans un mot avant de tourner de nouveau la tête vers elle quand elle fit son apparition dans son champ de vision. Coups de tête de droite à gauche, réponse par la négative. Non merci, j’ai pas très faim. Et cela depuis la dispute avec Freya. Il n’avait plus trop envie de manger, de boire. Tu m’dois rien. T’en fais pas. Il marqua un temps, buvant une gorgée de café. Sa main s’écarta quelque peu, paume face à elle. Ça te dirait d’aller boire un verre, un soir ? Juste comme ça. Il secoua la main. T’es pas obligée, hein. C’est juste de quoi passer une bonne soirée. Je veux pas que tu penses que je te dis ça après ce que t’as vécu ou que je veuille en profiter hein… Enfin je suis pas doué avec les filles… Mais si t’as pas envie y a pas de soucis… Enfin… Voilà. Pincement de lèvres avant que Charlie ne prenne une autre gorgée de café. Fallait qu’il arrête de parler, vraiment.
Du riz ? Jamais elle n'avait entendu parler de cette technique, à dire vrai, il ne lui était encore jamais arrivé de faire tomber son téléphone dans l'eau, si elle entreprend d'ouvrir le frigidaire, c'est finalement vers un placard que Jude se rabat pour en sortir un saladier qu'elle s'atèle a remplir de riz blanc, une fois chose faite elle pose ses deux mains sur le comptoir en penchant sa tête au dessus de son épaule. "Un verre ?" a t-elle répété bêtement en se retournant lentement, sourire flatté aux lèvres alors que Charlie se perd dans des explications. "Profiter comme... M'offrir un verre en échange de faveurs sexuelles ?" yeux légèrement plissés, nez froncé, elle tente de mettre en ordre ce que Jack a pu lui enseigner quand aux codes sociaux qui s'appliquent en dehors de la communauté. "D'accord." qu'elle ajoute sans lui laisser le temps de répliquer quoi que ce soit, hochant lentement le menton. "Je ne suis pas douée non plus avec les gens en règle générale, j'ai encore du mal à comprendre comment les interactions fonctionnent..." admit la jeune femme alors qu'un léger sourire fendait son visage poupin, puis la blonde tendit la main en direction du policier afin qui lui donne son téléphone, d'ailleurs ses phalanges se replient sur sa paume rapidement à plusieurs reprises.
La proposition était faite, lancée comme une bouteille à la mer. Fallait bien qu’il sorte, qu’il côtoie d’autres gens et ça tombait sur elle. Elle était loin d’être moche la Jude, alors autant passer du bon temps avec elle si elle le voulait. Il se sentit un peu con, pâlissant un peu quand elle posa sa question encore plus étrange que leur dernier échange. Heu… Puis il cligna des paupières. Elle avait dit oui, alors que clairement il avait été démasqué. Enfin la finalité avait été démasqué mais il avait voulu enrobé ça d’un joli petit ruban pour éviter que ça fasse simplement le mec en chien. Il étira un sourire dans un souffle, presque rassuré. Après tu sais, si t’as pas envie qu’on… Il regarda sur le côté, tentant de se rappeler de son expression ... échange des faveurs sexuelles, on peut quand même boire un verre et c’est tout. Il voulait être sûr qu'elle ne se sente obligé de rien. Elle avait l’air si étrange cette nana et c’était encore plus attirant du coup. Bizarre, non ? Il poussa un rire dans un soupir. Ouais c’est pas facile, surtout pour inviter quelqu’un à boire un verre. Il hocha la tête et se dirigea vers le salon pour en revenir avec le téléphone en main. Il faut le laisser au moins 24h, tu sais. Il haussa les épaules. Au pire pas grave pour le mien, j’en aurais un autre avec le boulot. Autre gorgée de café avant de poser ses yeux dans les siens.
Lèvres entre ouvertes étirées en un sourire mi amusé, mi gêné Jude écoute avec attention le policier qui semble se justifier et elle, boit littéralement ses paroles en haussant les sourcils avant de se mordre les lèvres. "Non non, ça me va, c'est très bien !" lui assure la jeune femme en opinant du chef rapidement, s'empare du téléphone de l'agent et le plonge dans du riz blanc, ne pouvant s'empêcher de rire à sa remarque. "Je n'accepte pas les verres d'inconnus dans les bars, à cause de la drogue." articula l'ancienne amish en appuyant ses reins contre le rebord du plan de travail, poitrine soulevée par une profonde inspiration. "24 heures ?!" s'est elle exclamée en jetant un regard par dessus son épaule, parce que l'occuper deux heures, le temps que ses habits soient secs, aucun problème, mais monopoliser son attention tout ce temps lui semblait impossible. "21 heures trente, vendredi au Gouvernor's ?" lui a proposé la jeune femme, étant donné que leurs téléphones étaient hors service, valait mieux qu'ils se mettent d'accord sur le lieu, la date et l'heure, non ?
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