On était sur le point de manger ensemble et ça partait en fiasco total, j'avais une partie de moi qui voulait fuir et l'autre qui voulait rester. Mon cœur se serrait à tes révélations comme si ça faisait remonter à la surface les sentiments je le sais maintenant.. et fallait que j'avale cette nouvelle. Je regardais la porte puis toi, laissant un très très léger sourire apparaître sur mon visage. à l'époque tu m'aurais retenu..t'avais moins de caractère ou c'était une impression ?

Je t'ai peut-être menti dans les circonstances, mais tu sais que j'ai plutôt l'habitude de dire les choses comme elles sont. Je regrette que les choses ce soient passé comme ça et pour l'heure j'essaie de bien te le faire comprendre. Si tu crois que de te voir toujours aussi jolie qu'avant devant m'fou pas à l'envers, tu te trompes là-dessus aussi. Un sourire se dessine sur mes lèvres, je m'approche de toi. « Je viens de le faire.. Je t'ai demandé de rester, mais t'faire de nouveau du mal n'fait pas partie de mes plans. » Mais j'peux tenter le tout pour le tout par contre. J'ai rarement su résister à ta beauté. Mon corps tout près du tient, je passe ma main sur ta nuque. « J'peux retenter le coup, me faire convainquant comme avant. » Que j'ajoute en laissant mes lèvres frôler les tiennes prêt à ce que tu me fuis et me repousse.

J'avais évité la dispute en déviant le sujet. Que tu me retiennes, voilà ce que je voulais. Tu t'approchais et j'pouvais même sentir ton parfum, t'avais pas changé et là encore y a beaucoup de souvenirs qui refaisaient surface. ah oui..? convainquant comment ? Ash, fais pas ça.. Je deglutissais, laissant ma bouche s'entrouvrir, j'avais pas envie de trop réfléchir de toute façon. Je retirais mon écharpe rapidement et dans un baiser volé, je te plaquais contre la porte, mes mains quant à elles, retiraient habilement ton pull pour te regarder ensuite, sans un mot. Mon énervement s'était transformé en une sorte de pulsion, de l'excitation.

« Ouais.. » Oui je suis capable. Bon sens, même que je peux pas croire que je vais oser, mais tu m'as tendu cette perche. Au pire tu me repoussera. Ma main sur ta nuque, je laisse mes lèves frôler les tiennes, mais sans me douter je me retrouve plutôt plaqué contre la porte. Mon chandail retiré, je tire le tien pour t'approcher de moi. On prend ce chemin ? Et puis merde. Je fais glisser mes mains sous ton chandail et puis le retire te laissant dans le même état que moi. Ma main qui se glisse de nouveau sur ta nuque pour t'approcher de moi. Mes lèvres qui viennent embrasser ton cou. Je me laisse emporter dans cette même pulsion que la tienne. Tu m'as manqué, mais tellement.

C'est certainement les hormones qui parlent, mais j'ai envie de toi là. Tu ne m'avais donc jamais trompé ? Au fond, ça me réconfortait. Et fallait que toute la tension redescende, quoi de mieux que le plaisir charnel ?
Nos hauts retirés, on se retrouvait torse nu et je frémissais à tes baisers dans mon cou. Tout se passait beaucoup trop vite, mais au moins on réfléchissait pas trop. Habillement de mes doigts, je faisais valser ta ceinture et laisser ton pantalon glisser jusqu'à tes chevilles, parsemant à mon tour ta mâchoire de baisers puis je retrouvais tes lèvres, si familières.

Mes lèvres se posent sur les tiennes alors que tu fais descendre mon pantalon. Je frissonne et fait descendre mes baiser dans ton cou avant de M’occuper aussi de ton pantalon. J’sais pas si c’est nos retrouvailles, l’effet du moment mais j’ai envie de te retrouver comme avant. Que toi et moi. Je soupire contre ta peau alors que mes lèvres la parsème De baiser. Mes mains sur tes hanches, je te fais reculer doucement jusqu’au comptoir de la cuisine, oubliant même qu’on se trouve dans la cuisine. Tu m’fais perdres la tête.

Impossible de s'arrêter, on était pris dans une fougue incontrôlable. Après toutes ces années, on avait certainement ce besoin.. demain sera un autre jour pour réfléchir. Tu me reculais jusqu'au comptoir de la cuisine et je murmurais contre tes lèvres chaudes, laissant mes mains glisser sur ton dos, ton bassin et tes fesses. tu penses qu'il est confortable ton plan de travail..? demandais je sans forcément attendre une réponse. Mais ton regard aussi m'avais manqué.

On arrive du Taco Bell avec Vanessa, notre sortie d'la semaine -ouais, on fait dans le luxe, y'a quoi? J'me marre encore d'une blague pourrie qu'elle a raconté avant de sortir mes clés pour déverrouiller sauf que c'est ouvert. Ash doit être à la maison. J'jette un regard à ma soeur en haussant les épaules et entre. Je monte les quelques marches qui mène au pallier principal et tourne à droite vers la cuisine, m'arrêtant net en voyant le cul d'Ash devant le corps d'une nana que j'reconnais pas. J'hausse un sourcil et m'appuis contre le mur en croisant les bras. Bah bravo du con, sur le plan d'travail en plein jour.

J'déconne pas Dun', t'aurais dû voir sa gueule, le monsieur n'était pas très content. Je ris moi-même de l'anecdote, mais encore plus de la belle gueule de mon frère quand il est sur le point de se pisser d'ssus. Y'a rien d'mieux que d'faire rigoler Duncan en fait, pas à mes yeux du moins. J'réagis pas quand la porte s'ouvre sans qu'il n'ait eu à la déverrouiller, j'retire mes chaussures en dévisageant le vide, parce que j'entends "touches-moi... comme avant". Oh non, m'dit pas qu'Ash regarde encore un porno? Je grimpe les escaliers à mon tour et m'arrête juste à côté de Duncan, qui admire le spectacle. Le cul de notre coloc, là, sous nos yeux. Avec les cuisses d'une fille autour de ses hanches. Je me plaque la paume sur les yeux et crispe mon visage. Putain c'est là que j'fais mes toasts le matin ! J'écarte le majeur de l'annulaire, juste un peu pour voir entre mes doigts. Sexe. Chambre. Porte. Intimité. Ne pas rendre aveugle ses pauvres colocataires. Je me tourne de dos et tape l'épaule de Duncan. On pourra barrer "regarder un porno ensemble" de notre listes de choses à faire avant d'crever. Deux tapes supplémentaires et je file vers ma chambre pour m'y enfermer.

Tu obéissais en glisser une main sur mon intimité et je n'eu le temps d'apprécier que j'entendais une porte s'ouvrir.. oh non. Je te regardais dans les yeux, gênée "Ash !" Sans trop me contrôler j'te poussais légèrement en me rhabillant le plus discrètement du monde. La gêne internationale là. Putain ils étaient deux. Et c'était la fille qui m'avait sauvé pendant l'accident..super. J'y vais.. désolé.. soufflais je à mon ex en passant très vite attraper mes affaires et filer. OMG j'avais rêvé là ?

Honnêtement je croyais qu'on allait être seul un moment. Au minimum le temps qu'on se retrouve, mais je me suis carrément glissé le doigt dans l'oeil, pire .. la main et le bras. Je me détache de Lola voyant le malaise l'emparer et pose mon regard sur elle qui m'semble gênée. « J'y vais.. désolé.. »Évidement ça n'pouvait pas en être autrement, tu débarques dans une maison que tu ne connais pas et en plus y'a des gens qui t'trouvent à moitié à poil sur leur plan de travail. Bordel. Je regarde un peu partout et relève mon boxer alors que Lola vient d'quitter la maison. Je me retourne vers toi, une main maladroite sur ma nuque et soupire. « J'ai aucun commentaire à faire .. sauf. » J'hausse les épaules. « .. sauf on s'est laissé emporter et que je suis pas tant désolé.. » Je te tourne le dos pour reprendre mon chandail au sol.

Cette pauvre nana qui doit se sentir comme d'la merde. Nessa est déjà disparu à l'étage et moi j'vous regard en riant. Elle part pratiquement en courant et toi tu mets tout l'temps du monde à te rhabiller. En même temps, c'est rien que j'ai pas d'ja vu. Mmh.. Bah tu vas nettoyer l'comptoir j'espère.