Je parle, j'exagère mais cette nouvelle amitié naissante, je l'apprécie et je n'ai pas envie de déjà la mettre de côté. La vie fais parfois bien les choses finalement. J'ai laissé mon passé sombre pour de nouvelles aventures ici et quelles aventures. Remontée dans le temps, la petite maison dans la prairie 2.0 avec un type qui ne veut pas se décider. Tu te révèles un peu plus et je comprends que t'as pas mal fais tes valises. oh... T'as vécu ou ? mettre toujours les pieds dans le plat ? C'est ma spécialité. Tu vas finir par me détester à force. Tu me révèles finalement avoir découvert une maison de type historique. J'avoue que je sens un peu la jalousie s'emparer de tout mon être. Je te déteste un peu présentement. comment vont tes chevilles ? Je n'aimerais pas te savoir dans l'impossibilité de rentrer chez toi...   m'exclame-je, arquant un sourcil. Je fais comme si j'étais en train d'hyperventiler, mes mains en train de faire du vent sur mon visage je sais pas si je vais vraiment m'en remettre pour être honnête. que je souffle en soupirant allez dis moi, fais pas le mec la !

Sa main se lève lentement vers le ciel. Il semble comme indiqué différents points sur une carte imaginaire qu'il est le seul à voir. Le plus longtemps en Grèce. Mais il y a aussi la France, la Chine et la Russie pour les principaux pays. Le métier de mon père nous faisait pas mal voyager.  Sa carte imaginaire tracée, il se rend compte qu'il a réussi à évoquer son père sans qu'une boule se forme dans sa gorge. Il ne sait pas si c'est car son deuil commence à être plus gérable ou s'il se sent juste en confiance avec elle. Quand ils reviennent sur un sujet plus léger, il ne peut s'empêcher de la chambrer, en s'amusant à gonfler son ego au passage. Si elles sont trop enflées, tu me porteras sur ton dos, j'm'inquiète pas. Et nul doute qu'ils vont dévaler et tomber en roulant comme des cons dans l'herbe. Elle le relance, espérant apprendre son secret. Il secoue négativement la tête. Tu crois que j'vais lâcher l'info si facilement ? Rêve. Il fait son gamin, lui tirant même la langue au passage avant de se rallonger sur le dos. Pour le moment il verrouille, elle va devoir réfléchir pour lui soutirer l'information.

Attentive, je dépose mes billes sur toi, écoutant attentivement ce que tu me dévoiles. La grève, pays qui a l'air magnifique, pays qui me fait rêver mais qui, je sais, ne me fera que rêver. Pas prête de partir d'ici, j'ai envie de découvrir toute une partie de l'Europe. Passionnée d'histoire et de géographie, il y a des endroits que j'ai vu dans des livres qui sont splendides et qui ne donnent qu'à être visités. En manque d'argent, ce n'est pas demain que je partirais faire un tour en Europe. Sourire aux lèvres et très certainement les yeux qui brillent en t'écoutant m'enoncer tous les endroits que tu as déjà vu. woow la France ?? C'est comment ? T la Grèce ? tu viens de me lancer sur un tout nouveau sujet. Je suis prête à laisser ma curiosité naviguer entre nous. j'aimerai pouvoir voyager que je m'exclame, rêveuse. Je lève finalement les yeux à t'écouter. Mais moi qui or sais être la seule dont l'excès était prédominant, c'était sans compter ta rencontre. Je pouffe de rire parce que si tu montés sur mon dos, tu finiras pas avoir les deux jambes cassées, c'est certain. tu n'as pas peur toi... que je te lance avec un petit sourire. Je m'approche de toi et te frappe à l'épaule. tu sais que t'es pas cool...

Normal qu'avec la perche qu'il tend, elle l'exploite cherchant à en apprendre davantage sur les divers pays qu'il a traversés. Il réfléchit rapidement, un peu hésitant. J'te raconterai une autre fois. Non pas qu'il désire se taire sur le sujet, mais il n'est pas encore prêt si d'autres questions découlent de ses récits. Peut-être quand ils se connaîtront mieux, il acceptera d'évoquer certains passages, révélant ses zones d'ombre. ça va, t'es pas si vieille, t'auras plein d'occasions de voyager. C'est un compliment qu'il lui fait là, non ? Presque. Mais il est d'humeur rieuse à présent et il refuse d'assouvir sa curiosité. Il voit une ombre qui s'interpose alors entre le soleil et lui et sent un coup sur son épaule. Violente. Et menteuse. J'suis sûr que tu m'trouves cool. Sinon tu m'aurais pas sms et on serait pas ici. Ou alors, il est sacrément un remède à l'ennui, un chouette objet pour passer le temps.

ma curiosité bien trop forte, j'ai tenté encore une fois d'en savoir un peu plus. Mais tu finis par vouloir mettre de côté le sujet. J'aquiesce, ne cherchant pas plus moins. Petite fille, curieuse et avide de faire de nouvelles connaissances mais tout de même respectueuse, du moins un peu, lorsque je sens que les gens ne veulent pas continuer d'aller sur un sujet qui leur semble épineux. Je te souris et ne m'empêche pas de te lancer ça veut dire qu'il y aura une prochaine fois ! sourire aux lèvres, j'ai vraiment l'impression d'être une gamine. Pas si vieille mais fauchée. Tu ne sais pas mais j'ai du recommencer ma vie à zéro. Je soupire, mon regard commençant à s'assombrir en repensant à mon passé. on verra bien réponse courte mais toujours vraie. Petit rire, tu ne perds décidément pas le Nord je te donnerai pas de réponses parce que t'as sacrément les chevilles enflées déjà... petite pointe d'humour dans la voix. Cette légèreté me fait un bien fou. mais peut être que j'avais juste besoin de compagnie et que t'es le seul à avoir répondu.. ah !

Il arque un sourcil. Pourquoi il n'y aurait pas de prochaine fois ? Et dans l'autre sens, pourquoi il y aurait une prochaine fois. On ne sait pas de quoi la vie est faite, il tente de la voir du côté positif malgré les aléas. Comme pour l'histoire du verre à moitié plein ou à moitié vide selon les personnes. Il ne sait pas non plus si ça se fera, il le dit en plaisantant, mais il préfère partir également sur le fait qu'elle aura l'occasion de voyager un jour. C'est mieux que de se dire qu'on va se morfondre toute sa vie dans le même lieu. Et quand la discussion devient plus légère, il se marre de plus belle face à la réponse qu'elle ne souhaite pas lui fournir. Le fait de ne pas répondre me donne déjà une réponse. Sauf que voilà, elle enchaîne, et il se fige vexé. Enfin, il fait semblant de l'être. Mais c'est vexant ça ! Être la dernière roue du carrosse. Pour la peine, il se redresse et se remet même sur ses jambes. J'vais aller faire mes yeux de chiens battus ailleurs puisque c'est ça. Et là, il relève un peu le menton, se détournant et commençant à partir. Mentalement, il met en route le compte dans sa tête, se demandant si elle viendra l'interrompre ou si elle va le laisser filer.

Haussement d'épaules. Je ne sais pas. Pourquoi y aurait il une prochaine fois ? Les questions sont à double sens, et la réponse n'est pas forcément entre nos mains. Je crois au destin, au hasard, j'imagine très bien que tout est écris d'avance et qu'on doit parfois marcher dans des embûches mais t'as émis la possibilité d'une prochaine fois et bizarrement, j'en suis ravie. on ne sait jamais de quoi est fait demain souffle-je, gardant ce petit sourire qui étire mes lippes. Tu m'as fais rêver avec la Grèce, la France et toutes ces destinations que tu as déjà découvertes. Refusant de répondre à ta question, tu comprends bien vite ce que veut dire mon silence. t'es du genre confiant toi souffle-je avec un petit sourire en coin. Mon regard te suit et les yeux écarquillésw je te vois te lever pour partir. Outrée. Je me lève d'un bond et attrape ton bras délicatement là c'est toi qui me vexe à partir comme ça c'est un prêté pour un rendu, n'est ce pas ?

Personne n'est capable de lire l'avenir. Il ne croit pas non plus aux idées de voyance, ou truc du genre qui s'en rapprochent. Une nouvelle fois, cela lui rappelle la discussion avec Charlie. Tu prêches un convaincu. Sur le fait de ne pas savoir de quoi sera fait le lendemain. Il profite de la vie, avec ses zones d'ombre. Ses hauts mais également ses bas. Ce jour là, il est plutôt confiant effectivement. Il ne l'est pas tout le temps, faut dire que c'est plus facile quand quasiment toute la discussion est prise à la légère. Pas de prise de tête, pas de grillage de neurones. Ils peuvent jouer. Il pousse un peu le bouchon en se levant et en faisant mine de partir. Il commence à compter dans sa tête mais déjà elle le rattrape et pose sa main sur son bras. Il porte une veste et pourtant il ressent comme une décharge électrique le long de son bras, comme si ses doigts étaient à même sa peau. Son regard se baisse sur cette main durant quelques secondes avant de se relever pour croiser le sien. Il ne sait pas ce qu'il cherche à lire dans ses prunelles. Une réponse sur le fait qu'elle soit vexée ou qu'elle s'amuse tout comme lui. Ou peut être il se demande aussi si elle a eu le même ressenti en le touchant. C'est le moment où j'vais monter sur ton dos et qu'on va s'affaler en partant ? demande-t-il dans un sourire. Pas besoin d'alourdir l'atmosphère pour qu'elle vire à une dispute qui n'a pas lieu d'être. Il préfère la détendre.

la vie est tellement imprévisible et pourtant j'ai l'impression que tout est écris comme il faut pour vivre tout ce que l'on vit. Notre rencontre la dernière fois, elle avait un but j'imagine. Sociable, toujours un brin fofolle, la vie m'entraîne parfois dans des recoins inattendus. Je poirrais me fourrer dans des galères à cause de ma curiosité. Mais je suis comme ça et malgré les blessures de la vie, je ne changerai pour rien au monde. Tu t'en vas, tu tournes les talons et je fais une petite moie en bondissant sur mes pieds. Hors de question que tu me laisses comme ça. Ma main qui attrape ton bras, chaleur corporelle qui s'immisce entre nous. Je baisse la tête, ne te lâche pas pour autant. Petit rire, tu remets à nouveau ce sujet sur le tapis. si tu montes sur mon dos, tu risques de te faire vraiment mal... que je souffle. Je suis pas une personne qui a de la force. Au contraire. Et je devrais d'ailleurs me  mettre à la boxe ou ce genre de chose pour avoir un peu plus de force mais vas y je t'en prie, si tu veux mourir petit sourire narquois, je te lâche et te montre mon dos. Fais toi plaisir !

Sa main qui ne se retire pas. La discussion est déviée pour ne rien montrer. C'est possible qu'il se fasse mal ou même qu'ils aient mal tous les deux avec leurs bêtises. On appellera les secours et on se montrera ridicule en leur expliquant ce qui s'est passé. Et probablement qu'ils se feront sermonner pour leur stupidité alors qu'il y a des cas plus graves et qui mériteront davantage d'attention que le leur. Cela ne suffit pas à l'arrêter. Voilà qu'elle le libère et lui montre son dos. Il pose sa main sur son front et secoue légèrement la tête. Facepalm flagrant. J'y vais alors. Il s'avance effectivement. Mais plutôt que de prendre de l'élan pour grimper sur son dos, il l'attrape par la taille et la soulève pour la mettre sur son dos. Là, j'vais vraiment avoir une excuse pour avoir mal. La vérité, c'est qu'elle n'est pas lourde et qu'il ne peine pas à la porter. Ils ne sont juste pas à l'abri de faire une mauvaise chute en faisant les cons. Oui, car le côté adulte, il s'est un peu fait la malle pour le coup vu qu'ils alternent entre les deux.

légèreté qui reprend son cours. Gaminerie flagrante mais qui  fait un bien fou. Aujourd'hui, j'ai 24 ans, je fais mon âge et je récupère les années d'adolescence que j'ai perdu en travaillant dans la rue. Franche rigolade si ça se trouve ce sera même Rylan qui viendra sur place... je ne sais pas si tu le connais mais travaillant en tant que pompier, je pense qu'il sera là. Je rigole de plus belle. Prête, c'est mon dos qui te fais a présent face pour que tu puisses monter. En plein doute quant à mon agilité, tu me surprends en me prenant par la taille pour me mettre sur ton dos. quoi? Mais... pas le temps de comprendre ce qui m'arrive que je me retiens, mains autour de ton cou. On va se faire mal mais on s'amuse et va fait du bien tu sais que je peux t'étrangler là ? T'es un vrai fou je rigole, cette douce légèreté est agréable. ben alors t'attends quoi ?

A l'évocation des secours, il est question d'un certain Rylan. Il l'interroge du regard mais ne pousse pas la curiosité à demander ce qu'il est pour elle. Cela ne le regarde pas après tout. Et puis, vu qu'ils sont occupés à faire les cons, le bouchon est poussé jusqu'à ce qu'elle atterrisse sur son dos. Enfin, c'est plutôt lui qui la fait grimper de force sans trop lui laisser le choix. Il sent ses bras qui se referment autour de son cou mais ne tente pas de se dégager. Au contraire, quand elle parle de l'étrangler, il tourne légèrement la tête pour tenter de croiser son regard. Tu veux m'étrangler et c'est moi le fou ? On doit pas avoir la même définition. Il laisse échapper un rire. Il ne sait pas non plus ce qu'il attend. Ils pourraient se mettre en route ainsi, et il fait même quelques pas avec elle sur le dos. Cela ne dure pas, il s'arrête. L'emprise de ses bras et de ses mains se resserrent sur ses cuisses pour la maintenir. Et là, il commence à tourner sur lui-même. Le premier tour est lent. Le second un peu moins. Et il continue, laissant l'air balayer son visage tout en tournant avec sa charge sur le dos.

Sur ton dos, je n’ai pas tout de suite compris mais je me cramponne finalement à ton cou. Faisant tout ce qu’il faut pour ne pas t’étrangler, je place mes mains de façon à ce qu’il ne t’arrive rien. Un peu violente sur les bords, je n’ai pas envie de te faire du mal et de te faire fuir. Franche rigolade quand je te menace. Ne pensant pas un traitre mot de ce que je viens de te dire on aura jamais la même définition des choses mon cher Philip, mais c’est pour çà qu’on arrive à passer du bon temps tous les deux. que je m’exclame, fière de ma tirade. Je ne suis pas certaine que ce soit pour çà qu’on s’entende bien toi et moi, mais çà doit tout de même jouer. qu’est-ce… pas le temps de finir que tu commences à tourner sur toi-même. T’as vraiment pas peur que je me mette à vomir, et fort heureusement, je ne suis pas de ce genre et je n’ai pas manger de toute manière. Je m’agrippe un peu plus à toi, peur de tomber bien que tu me tiennes avec force. t’es un grand malade, tu le sais ? que j’hurle pour que tu m’entendes bien avec le vent qui nous emporte et la vitesse à laquelle tu vas Philipppp ne me fait pas tomber, ne me fais pas tomber. Si tu voyais mon visage en ce moment même…

Il la sent heureuse de ce qu'elle vient de lui sortir. C'est possible qu'ils ne voient pas la vie de la même manière, mais cela ne semble pas les empêcher de s'amuser. J'pense que c'est mon côté british qui vient mettre un peu de logique dans celle ricaine. Tant pis si en sortant une telle phrase, il s'expose à se prendre un coup sur la tête ou même que ses bras se resserrent pour l'étrangler. Cela ne sera que la confirmation de la volonté qu'elle a exprimée. Après avoir fait quelques pas, il commence à tourner. Très lentement, puis il accélère. Il se laisse griser par l'air sur sa peau. Si ce geste est caractérisé par la folie, il est prêt à l'assumer. Il se sent vivant. Il rit aux éclats, et oublie durant ces secondes son deuil. Cela lui fait du bien de rire de la sorte. Un souci Ingalls ? Il l'interroge alors qu'il continue de tourner. Et là, il ferme les paupières, seulement une fraction de secondes, pour tenter de savoir quel effet cela fait de tourner les yeux fermés. Grave erreur de sa part. Ses paupières se rouvrent rapidement mais il est trop tard. Il sent qu'il perd le contrôle, l'équilibre. Son corps bascule avec Autumn sur son dos. Il a le réflexe de relâcher l'emprise sur ses jambes, pour avoir tout juste le temps d'amortir un peu sa chute de ses mains. Il atterrit dans l'herbe, à plat ventre, avec elle encore sur son dos. Sa tête a atterrit sur son bras. Il ne bouge pas durant quelques secondes. Tout va bien. Il attend juste que le tournis passe, sans exercer le moindre mouvement.

Tu n’imagine même pas à quel point tout çà me fait du bien. J’apprécie ce moment, j’apprécie le grand air et de me laisser complètement aller. Gamine qui a arrêté de grandir le temps d’un après-midi et qui n’est pas pressée que cet instant se termine. Levant les yeux au ciel, une de mes mains te frappe à l’épaule avant que tu ne te mettes à tournoyer. Je ferme les yeux au début, je me laisse aller, me cramponnant le mieux possible, mais les rouvre une fois que tu accélère la cadence. Je hurle ton prénom, il s’évapore dans le vent, mais se laisse tout de même entendre. Malgré tout, tu continue de tourner, et je me mets finalement à rire aux éclats avec toi. Légèreté appréciée, est-ce que tu apprécierais toi aussi ma compagnie ? tu n’as pas peur que je vomisse sur toi dis moi ! m’exclame-je tout en continuant à rire. Sans rien comprendre, je sens ton corps basculer alors que je suis encore sur ton dos. M’agrippant comme il faut, tu m’aides en même temps, alors que la chute inévitable est évitée. J’arrive à me mettre debout, reprenant mes esprits et me penche vers toi ça va Philip ? lance-je. J’aurais pu me mettre en colère, j’aurais pu te hurler dessus, mais au moins on va bien. Du moins, moi en tout cas. t’as voulu faire le malin pas vrai ? demande-je avec un petit sourire, et une pointe d’humour.