Outfit - Le point de rencontre reçu sur son téléphone, il n'a pas tardé pour se mettre en route. Déjà car il n'a pas de voiture, et ensuite, il était désireux de profiter du soleil. Le coin de verdure se situe juste en dehors de la ville. Une petite colline qui pourrait rappeler un peu celles de la fameuse série sur laquelle ils ont un peu plaisanté durant leurs échanges de messages. Il avait plaisanté aussi sur son retard, il ne l'a pas fait exprès mais il est réellement en retard. Quinze minutes pour être exact. Seize à présent qu'il regarde l'heure. Il la cherche du regard, se demandant si elle est déjà dans le coin, si elle est plus en retard que lui, ou si elle a perdu patience et a choisi l'option de partir.

 Outfit - rendez vous donné, contente de profiter un peu des rayons de soleil qui commencent à ramener les premières températures printanières. Toujours ravie de rencontrer de nouvelles têtes, je suis satisfaire de ne pas t'avoir fais encore fuir avec cette folie qui m'atteint chaque jour un peu plus. Rendez vous fixé, tu parles d'être en retard. Si je ne t'avais pas cru au départ, après 5 minutes je me dis qu'en fait, tu es ce genre de personnes. Petit sourire quand me vient une idée. Profitant de ton retard, je monte sur la colline, prête à dévaler la pente une fois que tu seras là. On a bien dis que ce serait la petite maison dans la prairie non? Te voila, pointant le bout de ton nez. Tu ne me vois pas et ça m'amuse. Philip! que j'hurle afin que tu l'entende. Et me voilà en train de dévaler la colline. Vais-je tomber moi aussi ??

Il est très rare qu'il n'ait pas ses écouteurs sur les oreilles. Et pour une fois, il ne les a pas mis en arrivant au point de rendez-vous. Pour quelle raison, allez savoir. Toujours est-il que du coup, il entend parfaitement quand son nom est crié. Son regard se lève en direction de la colline. Et merde... murmure-t-il pour lui-même. Elle ne va pas oser le faire. Quand même pas. Cette fille est folle. En vérité elle a du lui mentir ou ne pas lui dire la vérité. Elle est échappée d'un asile et il doit y avoir quelques personnes qui sont à sa recherche. Il devrait peut-être songer à consulter les avis de recherches des personnes disparues, voir si elle n'y figure pas. Il lève sa main droite, la posant sur son front en facepalm pour ne pas voir ce que ça va donner. Même si en vérité, il la suit du coin de l'œil, juste pour admirer si elle va se vautrer.

Je suis folle. J'assume mais j'aime profiter pleinement de la vie et sortir des sentiers battus. Vraiment, je ne suis pas comme les autres et je le sais. Sourire aux lèvres, je commence à dévaler la colline. Je ne sais pas ce qu'il se passe, je ne pense à rien et me laisse courire jusqu'en bas. Je fais même l'avion, comme dans l'introduction de la petite maison dans la prairie. Me prenant entière au jeu, je me tâte même à faire semblant de tomber pour coller parfaitement à la série mais d'un autre côté, je n'ai pas envie que tu te mettes à te foutre de moi. Je viens à fredonner le générique, au point où j'en suis, je n'ai plus rien à perdre en crédibilité pas vrai ? Allez tant pis, je me laisse tombée dans l'herbe, zéro honte. Viens à la rencontre maintenant

Il la regarde faire à travers ses doigts. Voilà qu'elle fait l'avion à présent. Il se demande même durant quelques secondes pourquoi il a accepté de la revoir. Peut-être car elle fait preuve de tellement de légèreté que ça l'empêche de penser à des choses sérieuses de sa vie. Elle est encore à une dizaine de mètres de lui quand elle tombe. Il n'en peut plus d'elle déjà. Il patiente quelques secondes mais elle ne se relève pas. Elle ne s'est quand même pas blessée en tombant ? Pourquoi ça ne l'étonnerait même pas si c'est le cas. Il se décide à se rapprocher sans pour autant courir. Et quand il parvient à sa hauteur, ses prunelles azur se posent sur elle. Je pensais te surnommer Laura mais finalement... ça ne sera pas Carrie non plus. Juste Ingalls ça t'ira très bien. Besoin d'aide pour te relever Ingalls ou ça ira ?

pas envie de me relever, juste envie d'apprécier la nature et les rayons du soleil sur ma peau alors que je suis encore sans l'herbe. Plaisir appréciable d'une journée qui s'annonce tout de même bonne en ta compagnie. Je rêve peut-être un peu cela dit. Les yeux fermés, j'attends que tu me rejoignes, espérant tout de même que tu le fasses. Mais une ombre me fait comprendre que tu es là. J'ouvre un œil, te souris en te tendant la main. je veux bien je cherche ta main, une fois dans la mienne je te tire pour que tu te retrouves dans l'herbe aussi je suis contente que tu sois là, bon t'es un peu en retard mais faut se faire désirer à ce qu'on dis !

Sa main s'agrippe à la sienne. Il s'apprête à tirer pour l'aider à se remettre sur ses jambes mais elle est plus rapide que lui et le fait avant, l'entraînant vers le sol. Il se retrouve à son tour dans l'herbe, s'écroulant à côté d'elle. Heureusement que la douce chaleur de la journée a fait partir la rosée du matin sinon il serait déjà en train de pester sur ses vêtements trempés. Je n'ai même pas fait exprès d'être en retard malgré les apparences. Pas de sa faute s'il a mis davantage de temps que prévu à venir à pied. La prochaine fois il calculera mieux. Son regard se porte vers le ciel. Donc c'est quoi le programme ? Admirer les coins de verdure ?

Je t’entraine dans une chute dont tu n’étais pas préparé. amusée, je suis contente d’avoir eu plus de force pour le coup. Petit rire, je profite de regarder le ciel, et de laisser le soleil nous frapper de plein fouet. Une bonne odeur de printemps est en train de s’installer en ville, et çà fait du bien. ce n’est pas grave, je ne t’en tiendrai pas rigueur…. Quoique, je l’ai écris dans mon petit carnet, au bout de trois crois rouge, t’es dans la merde que j’avance, toujours avec ce petit sourire. Ce que je peux être débile par moment. Mais j’aime cette spontanéité qui s’est installée en moi depuis que je suis ici. Cette soif de liberté, et de joie, oubliant tout le reste. profiter de l’instant, avant que je te demande de couper du bois comme papa Ingalles ! toujours plus dans mes délires parles moi un peu de toi soif de curiosité.

Oh que c'est mignon. Il hérite d'une croix rouge dans un carnet. S'il est censé avoir peur au bout de la troisième, ça ne fonctionne pas beaucoup niveau prévention. C'est le contraire, cela le pousse même à avoir la curiosité de savoir ce qu'il se passera ensuite. Tant que ce n'est pas un death note, je présume que tout va bien. Il regarde le ciel et replie son bras pour le poser sur son front. Il sourit à l'idée de couper du bois, sachant qu'il ne le fera jamais. Et là, elle lui demande de parler de lui et son sourire se meurt doucement. Ce n'est pas une chose qu'il affectionne particulièrement. Pourtant il sait que c'est une nécessité dans les relations humaines que d'échanger et de s'ouvrir aux autres. Il éprouve juste quelques difficultés par moment et il doit bien avouer que la légèreté lui convenait bien jusque présent. Il n'y a pas grand chose à dire. A mon accent, tu dois peut être supposer que je suis anglais, ce qui est moitié le cas. Et l'autre moitié américaine. Il passe sous silence sa troisième nationalité, grecque. J'ai pas mal voyagé mais j'espère pourquoi pas poser mes valises ici, ça serait pas mal. En tout cas pour rattraper le temps perdu avec ma cousine. Voilà, il en a déjà beaucoup dit, du moins il trouve.

j'invente, j'acte, je te parle de mettre des croix rouges dans mon petit carnet. Alors effectivement j'ai un petit carnet, pour dessiner des vêtements et écrire des idées mais pas pour te marquer au fer rouge à chaque fois que tu es en retard ! Espiègle, je m'enfonce dans mes délires et bien disons que tu finiras pas le regretter. On ne fait pas attendre une demoiselle souffle-je, fermant les yeux, petit sourire sur les lippes qui ne me quitte pas. La vie est étrange, mais elle reste belle. Elle te met des personnes sur ton passage, bonnes, moins bonnes, tout est écris. Je t'écoute, toujours attentive nooon. J'avais pas entendu l'accent je me moque un peu, je me permet, sorry not sorry. Ton accent fait ton charme. pose tes valises, tu vas adorer, je ne regrette pas personnellement. Ton accent British va rajouter un charme à la ville je me redresse, coude sur l'herbe et tête sur ma main m, je te lance un regard alors qui tu veux ettr dans la  petite maison ? repartons sur un peu plus de légèreté

Elle est mignonne mais elle rêve. Dans quel monde archaïque on ne fait pas attendre les demoiselles ? J'pensais que le monde moderne prônait l'égalité. Donc on peut faire attendre les demoiselles tout comme on peut faire attendre les gars, non ? Faut vraiment qu'il arrête de se lancer dans ce genre de discussion. Déjà l'autre jour, la religion avec Charlie et à présent ceci. Ce n'est pas pour autant qu'il est heureux de parler de lui. Bien évidemment, elle se moque au passage. Il pousse un léger soupir mais n'ajoute aucune remarque. Il la voit bouger du coin de l'œil et retire son bras de sur son front, le calant derrière sa nuque. Il tourne la tête légèrement vers elle pour l'observer. Et la question qu'elle lui pose lui fait se pincer les lèvres pour ne pas rire. Aucune idée. James ? Albert ? Ou Willie pourquoi pas. J'ai du mal à situer tous les perso en fait, c'est un peu vieux finit-il un sourire en coin.

Je fais mine de réfléchir, et laisse trainer aussi un petit râle. En pleine réflexion, je mets mon index sur ma bouche. et bien c’est toujours le même monde, surement pas le même siècle cela dit que j’avance, tranquillement. L’égalité oui, bien évidemment, mais çà, est-ce que çà parle vraiment d’égalité ? C’est juste une question de ponctualité non ? Bien que je te dise qu’il ne faille pas faire attendre une femme, çà parle toujours de ponctualité en tout cas, je crois. Je te vois, je sais que tu meurs d’envie de te fiche encore de moi. Vas y, fais toi plaisir, au moins, je sais que je te fais rire. Albert ? Non, vraiment t’as pas l’âme d’un Albert.. Almanzo ? je pouffe rapidement avant de reprendre très vieux, mais c’était mon petit guilde pleasure quand j’étais petite … les rediffusions tout çà. çà passait pile quand je rentrais de l’école, et comme ma mère ne s’occupait pas de moi, je passais mon temps devant mon téléviseur à manger n’importe quoi alors t’as découvert quoi d’autre depuis notre première rencontre ?

La différence est mince Ingalls... Qu'il s'agisse de ponctualité, ou bien d'égalité. Dans les deux, il est question de prôner quelque chose qu'on ne devrait plus depuis longtemps et dont le combat est encore bien trop dur dans certaines parties du monde, hélas. Il ne sait trop quoi répondre à sa question sur les personnages alors il en cite quelques uns. Almanzo sérieusement ? Il lève les yeux légèrement vers le ciel, comme si elle le désespère. C'est peut-être un peu le cas, ou non. Toujours est-il qu'il l'écoute attentivement. Elle semblait vraiment fan de cette série enfant. Je n'ai pas eu l'occasion de voir tous les épisodes. Et bien évidemment, il a eu l'occasion d'en voir dans des langues différentes et les changements de voix perturbaient un peu. Il réfléchit quelques secondes, à sa dernière question, se demandant s'il va la faire marcher ou s'il va répondre sérieusement. Il bouge et se met dans la même position qu'elle, calant sa tête contre sa main en lui faisant face. J'ai eu l'occas' de visiter une des maisons historiques de la ville. T'y es arrivée à ça ? Sourire en coin, peut-être qu'il se moque un peu car ce n'est pas donné à tout le monde d'avoir un accès à ces maisons.

Je pouffe de rire quand tu lèves les yeux au ciel. quoi ? Almanzo ne te plait pas ? que je rétorque en faisant mine d’être choquée. ne me dis pas que tu préfères Albert, parce que vraiment, je devrais te renier pour de bon toujours dans l’excès ? Mais oui, toujours, et très fière d’être comme çà. J’abuse des conneries, comme à mon habitude mais c’est en général pour çà qu’on m’apprécie. alors là, je ne suis pas vraiment ravie de le savoir. Comment tu as fais pour ne pas réussir à tous les voir ? en vrai, je crois être la seule à les avoir tous vu, ou du moins l’une des rares personnes. Je ne faisais pas grand chose quand j’étais petite, avant de me mettre à travailler dans la rue. Je soupire, le soleil tapant toujours sur nos deux corps. Je me redresse complètement, en position assise, je te regarde avec les yeux écarquillés quoi ? Comment çà ? non, t’es allé où pour voir çà ? là tu viens de mettre ma curiosité en mode on pour un bon moment. PARLE ou tais toi à jamais. comment t’as fais ? Je n’ai eu accès qu’à une vieille grange qui a voulu me tuer mais çà tu le sais déjà.

Même allongé, il arrive à hausser légèrement les épaules. Almanzo ou Albert, c'est du pareil au même. Elle peut le renier si elle le désire. Il se demande simplement combien de temps elle tiendra avant de revenir sur sa décision. Elle finirait par s'ennuyer, à moins qu'elle ait plusieurs connaissances à embêter et qui le lui rendent bien. De toute manière, il avoue ne pas avoir vu tous les épisodes, et c'est un peu comme s'il a fait un sacrilège. Hum... Disons que lorsque tu déménages souvent d'un pays à un autre, les rediffusions ne sont pas à la même saison. On s'y fait à la longue. Il est conscient d'en révéler ainsi un peu plus sur lui et surtout que ça ne va pas manquer de soulever de nouvelles interrogations. La discussion dévie lentement vers les lieux visités et il n'est pas peu fier de révéler sa visite d'une maison historique. Il sourit mais ses lèvres s'élargissent et son sourire se transforme en rire. C'est mon charme naturel, que veux tu, on ne me résiste pas ! C'est beaucoup plus fun de le tourner ainsi que d'avouer qu'il a aidé une vieille dame, d'autant plus qu'il parle français couramment. J'ai mis la barre haute par rapport à ta grange. Désolé pour toi. Il lui sourit, c'est comme s'ils sont en compétition sur le sujet alors que de base pas du tout. Il approche sa main libre et lui fait une petite pichenette du bout des doigts sur l'épaule. Tu t'en remettras.