Dimanche matin. Réveil assez difficile mais jamais impossible. Je me lève, me rend compte que ma colocataire n’est toujours pas rentrée. Commençant à réellement m’inquiéter de n’avoir aucune nouvelle depuis le 1er Janvier, j’essaie de fouiller un peu partout pour voir si elle n’aurait pas laissé un papier, un numéro de téléphone peut-être mais sans succès. Ne la connaissant pas encore réellement, je ne sais même pas si elle est du genre à trainer chez quelqu’un et rentrer comme bon lui semble ou si quelque chose lui est arrivé. Long soupire, je me rends finalement dans la cuisine afin de profiter d’un bon café bien noir avant de débuter ma journée. En nuisette, je m’installe sur la chaise de la cuisine, bois presque d’une traite mon café et file finalement sous la douche afin de me préparer. Une bonne dose d’eau chaude sur mon corps nu et me voilà bien réveillée pour entamer la journée. Rapide coup d’oeil à la fenêtre pour me rendre compte qu’il y a quelques rayons de soleil qui tentent de passer au travers des nuages qui s’imposent. Une fois prête, je récupère mes affaires et file faire un petit tour. Un vent frais me pique déjà le visage. Petite grimace, la marche me réchauffera un petit peu. Je me prends à rêvasser un peu tout en parcourant les paysages, jusqu’à ce que quelque chose ne retienne mon attention. Regardant autour de moi, je finis par escalader la barrière qui n’est pas si haute que çà, pour jeter un coup d’oeil de plus près.

Premier dimanche de janvier, et besoin impérieux de s'aérer l'esprit. Ne vous faites pas trop d'illusions, s'aérer l'esprit ne veut pas dire partir faire un jogging pour lui. C'est même rare les fois où il court. S'aérer l'esprit, c'est abandonner son vieux pick up dans un coin, fumer une clope tranquille en marchant, et prendre quelques photos avec son nikon, vestige de sa carrière qu'il préfère à ceux qui sont de véritables paparazzis avec leur téléphone portable. Il est là, à prendre quelques rares photos car rien n'attire vraiment son attention en cette matinée. Sauf peut-être ceci. Une silhouette féminine qui escalade une barrière. Il l'immortalise, se rendant compte qu'elle ne l'a pas remarqué. Et pousser par la curiosité, il prend le même chemin, passant à son tour avec souplesse la barrière. J'espère que ça en vaut le coup. Il signale sa présence. Et en la signalant ainsi, on pourrait croire que c'est un pervers qui la suit et qu'il vient pour elle. Surtout avec son appareil photo en bandoulière autour de son cou, ça fait limite stalker. Pas très rassurant, mais c'est Jay. Fidèle à lui-même.

petit air frais qui me pique le visage mais qui me fait un bien fou. Mes poumons se remplissent d'air et finissent par le recracher dans la seconde. Cette ville a su m'accueillir à sa façon, et tellement différemment de Portland. Cette peur qui me colle encore à la peau mais qui s'efface de temps en temps, comme aujourd'hui, en ce dimanche d'un mois de janvier qui ne semble pas vouloir se mettre au blanc pour l'instant. Une marche qui s'annonce revigorante et qui finalement appuie sur ma curiosité. Regardant autour de moi, je ne croise personne à cet endroit qui ne semble pas vraiment être habité. Escaladant la barrière, je m'avance un peu plus ava't de sursauter quand j'entends ta voix. Soit c'est la fin pour moi, soit... C'est la fin ! un appareil photo ? Un homme qui me suit... Si je n'étais pas aussi naïve, je pencherai pour un stalker fou qui tente de tuer toutes les femmes qu'il peut rencontrer... L'appareil photo ce serait pour garder un souvenir j'imagine.. soufflé-je en gardant mes distances. Prendre mes jambes à mon cou ? Non... Oui je dois être folle.

Il est interdit de venir ici. Il faudrait faire demi-tour avant d'avoir des ennuis. N'importe quelle personne censée peut sortir un tel discours à cette jeune femme. Ou pour les plus flemmards, se contenter d'appeler la police pour signaler une intrusion dans une propriété privée. Lui, c'est la curiosité qui le pousse à la suivre et quand elle se retourne... Sa réaction est surprenante. Il penche même la tête légèrement sur le côté comme pour s'assurer d'assimiler tous les mots. J'ai l'air d'un stalker, violeur et serial killer ? demande-t-il en fronçant les sourcils. Sérieux. Il préfère perdre une heure à faire la cuisine pour bien manger que de suivre une femme qui attire son regard. Car la première option ne lui amènera jamais de déception. Il montre son appareil photo toujours autour du cou de son index droit. C'est un appareil haut de gamme bien utile pour prendre des photos des cadavres que je laisse derrière moi. Elle garde ses distances, mais lui se rapproche. ce n'est pas comme s'il a quelque chose à se reprocher, n'est-ce pas ? Sinon je dis bravo. Sortir de telles phrases à un inconnu, potentiel meurtrier, j'avoue que t'es au sommet dans la pyramide de l'instinct de survie. Et pour la féliciter davantage, il se met même à applaudir quitte à attirer l'attention d'éventuels autres promeneurs matinaux qui passeraient dans le coin.

Je te réponds, reste à distance sait on jamais bien que si tu voulais me tuer, j'imagine que tu l'aurais déjà fais et que tu ne m'aurais même pas fais part de ta présence. Petit sourire, dissimulant ma surprise et ma crainte, je ne recule pas quand tu t'avances vers moi. Ta question ? Elle laisse échapper un petit rire de mon côté. Te regardant de haut en bas sans m'en cacher m, je relèves les yeux pour les poser dans ton regard tu poses vraiment la question ? souffle-je tout en arquant un sourcil mais si tu veux la réponse... Tu ressembles très sérieusement à un serial killer certe très bel homme mais tout de même. Ne dit-on pas que les serial killer sont en general très mignons mais plus intelligents pour le coup. ah.. Par contre je te prierais quand même de me prendre sous un angle qui me rendrait quand-même jolie... je plaisante mais si t'es vraiment un serial killer, là je plaisanterai moins écoute, c'est dimanche, même si je pourrais courire, je préfère plaisanter si c'est mes derniers instants haussant les épaules, je reprends et d'ailleurs pourquoi tu m'as suivi ? Si t'es pas un serial killer Comme tu le pretends

Cette femme est barrée. Il peut le dire, étant lui-même un professionnel dans l'art de se faire passer pour fou, sans avoir à montrer ce qu'il cache sous la surface. Il ne voit pas vraiment en quoi il a l'apparence d'un serial killer. Peut être à cause de sa barbe et de ses cheveux un peu trop longs et légèrement en bataille ? Quitte à choisir, il opterait pour l'option d'être un serial killer vraiment propre sur lui. Un monsieur tout le monde qui se fondrait dans la masse, et non en étant un peu marginal, comme il peut l'être quand il parle à ses poissons rouges, ou qu'il agit sur des coups de tête complètement insensés. Ses applaudissement s'arrêtent et il éclate de rire à la demande qu'elle formule. Depuis quand les victimes ont des demandes particulières, c'est le monde à l'envers ricane-t-il moqueur. Vient alors la fameuse question, pourquoi il l'a suivi. Arrête de dire que je suis un serial killer ou je vais finir par devenir un meurtrier tout court. Et elle sera sa première victime. Cette fois, c'est son tour de hausser des épaules. Nous sommes dans un pays libre. Si l'envie me prend de suivre une personne qui entre en douce dans une propriété privée, la loi ne m'interdit pas de faire la même connerie. Vraiment ? Il arrive presque à se persuader de ses propres mots. Il y a quoi de si intéressant d'ailleurs ? Car pour le moment, il n'a rien repérer, si ce n'est elle avec qui s'amuser un peu verbalement.

Je suis peut être un peu dans l'excès mais je ne vais pas l'avouer et encore moins me rétracter. T'as l'air d'être un type plus normal qu'on ne pourrait le croire bien qu'un peu étrange tout de même. Continuant de te reluquer de haut en bas, cherchant encore une faille, et tes éclats de rire me font sursauter à nouveau. Petit sourire en coin qui se forme sur mon visage, heureuse de te faire rire depuis que moi je l'ai décidé. Vaut mieux être bien en toutes circonstances non ? d'accord, ça commence à être glauque. Mouvement de recul, je ne vais pas chercher à t'énerver davantage. Passant ma main dans mes cheveux, remettant une mèche derrière l'oreille, je soupire Ok ok tout doux m'exclame-je en battant des cils. ah nous y voilà
Monsieur prône la liberté, pour se persuader que c'est bien de suivre une femme ! tu veux jouer ? Je le peux aussi avec tout autant de répartie. Je me tourne et te montre la rose qui semble être la seule à avoir survécu pour ça! cette rose, un peu solitaire près de cette grange qui semble être abandonnée. J'attends ta moquerie

Être bien en toutes circonstances. Il a des doutes. De très gros même. T'sais, une fois que t'es morte, t'en as plus rien à faire d'être bien ou non. C'est sûrement glauque mais c'est la réalité. Et pour avoir parcouru le monde et vu plein d'horreurs, pour en avoir immortalisé certaines sur des pellicules, il sait bien qu'une fois qu'on est mort... Et bien ça ne change pas grand chose. Ce sont les vivants qui peuvent faire quelque chose, et non l'inverse. Et si elle continue à le provoquer ainsi, il restera un vivant et non elle. Il le lui signale d'ailleurs. Il ne le pense pas au fond. Il n'a rien d'un meurtrier. Mais si elle peut accorder foi à ses propos... Sans un fichu discours féministe, ça serait bien. Si un homme suit une femme, c'est un stalker ou un pervers. Mais si une femme suit un homme, c'est quoi, hum ? Il est curieux de connaître sa réponse tout comme il est aussi curieux de savoir ce qui l'a amené ici. Elle finit par lui désigner quelque chose. Une rose sur laquelle perle la rosée. Mais c'est quoi ce bordel. Ce n'est pas du tout la saison, ni la période pour une floraison tardive. Mais la vue le fascine. Il ne réplique rien et s'approche, prenant l'appareil entre ses mains pour immortaliser la fleur en s'accroupissant devant.

Je me persuade comme je peux, tentant de ne pas m'imaginer le pire. Tout le monde n'est pas comme mon ex petit ami, mais j'ai encore tout de même encore du mal à me dire que je peux tomber sur des hommes qui ne sont pas aussi violents pas même aussi cons que pouvait l'être mon ex. Le métier que je faisais n'étant pas non plus le meilleur pour avoir de bonnes relations, si j'ai fui, ce n'est pas un coup de folie. ok ok tu marques un point souffle-je, tentant de faire bonne figure. Je lève les yeux au ciel, voilà que monsieur n'est pas content parce que j'ai osé soulever un point. Cette rencontre, il est clair, que je m'en souviendrais. si c'est une femme qui suit un homme ? Et bien soit c'est une ex toujours amoureuse... Soit c'est une folle, ou une stalkeuse. Oui pourquoi toujours mettre les mecs sur un piédestal alors que les femmes peuvent être elles aussi horribles tu parles d'une féministe ! Je crois que les femmes peuvent être bien pires que les hommes, cela dit, elles sont tout de même parfois moins... Meurtrières ! Te montrant finalement ce qui m'a attirée jusque là, tu ne sembles pas te fiche de moi, ce qui est déjà un bon point. J'ai le droit à un copyright pour cette photo que t'es en train de prendre ? après tout c'est grâce à moi que tu prends cette rose en photo

Froncement de sourcils. Peut-on vraiment parler de piédestal lorsque l'on parle d'horreurs ? Il ne pense pas non. C'est plutôt un podium ou une liste tristement dure à regarder. Mais de là à mettre un être humain sur un piédestal, c'est un peu trop à son goût. Mais soit, si elle désire mettre tous ceux qui font des horreurs, hommes ou femmes sur des piédestaux, il la laisse à son désir macabre. Mais hormis ceci, c'est lui qui passerait pour un stalker et meurtrier. Il en aurait ri si son attention n'avait pas été portée sur cette rose. Il ne dit plus rien, l'immortalise sous différents angles. Le moment est beau. Il amène au silence. Pas pour tout le monde apparemment. Il écarte son visage de l'objectif et lui adresse un regard. Tu veux pas aussi que je nomme cette photo par ton nom pendant que t'y es ? Il ne sait même pas comment elle s'appelle, ça ne le préoccupe pas de le lui demander. Au pire, s'ils se font surprendre dans cette propriété privée, il prétextera en premier qu'il était suivi par une folle.

Cette rose attire mon attention depuis que je suis arrivée. C’est d’ailleurs pour çà que j’ai passé cette barrière pour me rendre sur une propriété qui ne semble pas vraiment habitée. Une vieille grange occupe une partie du terrain, mais elle semble tellement en piteuse état que je n’imagine personne vivre là dedans. T’es tout de même étrange, tu sembles dans ton monde, et pas très portée sur les relations sociales. Bien que çà ne m’intéresse pas vraiment de le savoir mais je me demande si tu as des amis ? Si tu es sociable, ce genre de chose. Soupirant fortement, çà pourrait peut-être me plaire que tu mettes mon prénom sur cette photo quelle amabilité ! rétorque-je en levant les yeux au ciel. ben écoute, pourquoi pas ! ajoute-je sans pour autant être bien sérieuse. Faisant quelques pas non loin de la grange, ma curiosité est piquée et j’ai envie d’entrer. Hésitant un instant, je finis par tourner autour de celle-ci pour m’approcher de la porte et tenter d’ouvrir la porte qui semble dans un état lamentable. je pense que tu voudrais prendre en photo ce qu’il y a ici soufle-je en ta direction, voyant cette grange, qui semblait avoir été aménagé en serre.

Un prénom pour une photo de rose. Il a parfaitement conscience que son souhait ne se réalisera pas. Il se demande même s'il ne commence pas à l'exaspérer. C'est mon second prénom aimable. Et là, il se moque clairement d'elle mais vu qu'ils semblent lancés dans une petite joute verbale, autant y participer activement même si aucun des deux ne semble réellement sérieux. Après avoir immortalisé la rose, il se redresse pour regarder un peu autour d'eux. Il n'est pas le seul à avoir cette pensée car elle est déjà parti vers la grange. Son regard la suit jusqu'à ce qu'elle disparaisse de sa vue. Il reporte son attention sur un autre élément de beauté que la nature leur offre. Un nouveau clic sur son appareil. Puis il est sur le point de prendre une nouvelle photo quand elle entre dans le champ de son objectif. Il ne détourne pas l'appareil, et il profite de l'occasion pour la prendre en photo, à l'insu de son plein gré, ou pas vraiment puisqu'il ne se cache pas. Il approche ensuite sans un mot, la frôlant pour ouvrir la porte de la grange. Un grincement se fait entendre, elle semble comme sur le point de craquer et de tomber. Mais non. Il jette un œil rapide à l'intérieur. Moui, bof. J'ai vu mieux.

T’es plutôt marrant dans ton genre, loin d’être comme tous les autres hommes, qui sont toujours en train de te faire du rentre dedans pour pouvoir ensuite te mettre dans leur lit. Toi t’es tout le contraire, tu sembles même ne pas apprécier la compagnie des gens. Mais te voir comme çà est plutôt divertissant. Ahhh, il me semblait bien que le second prénom devait être un truc du genre ! j’aurais pu utiliser plusieurs adjectifs pour ton second prénom, mais je vais pour le moment éviter d’en rajouter. Partant vers la grange, sans broncher, te laissant prendre tes photos, j’ai du mal à ouvrir cette porte qui semble être prête à lâcher. Me retrouvant à l’intérieur, c’est une vieille serre qui semblait encore être en bon état qui s’offre sous mes yeux. Une fois dehors, je te voir me prendre en photo, espérant d’ailleurs que t’as choisi mon meilleur profil hey ! souffle-je, fronçant un peu les sourcils tout en te regardant t’approcher j’espère que t’as choisi mon meilleur profil ! ajoute-je, ne sachant pas si t’as vraiment pris une photo de moi, ou si tu visais juste à côté. Levant les yeux au ciel, tu respires vraiment la joie de vivre toi. Passant une main dans mes cheveux, remettant une mèche derrière mon oreille en même temps, l’endroit est abandonné depuis je ne sais combien de temps, y’à qu’à voir l’état de cette porte qui…. m’appuyant contre la porte, elle fini par céder, m’emportant avec elle dans sa chute. Les fesses par terre, je fais une petite moue. qui semblait être fragile… mais voilà le résultat !

Choisir son meilleur profil... Intérieurement, c'est un énorme soupir qu'il pousse. Depuis plusieurs années, il a du mal à comprendre la nature humaine mais s'il a bien appris une chose, c'est que parfois, il vaut mieux se la fermer. Il ne respecte certes pas toujours cette ligne de conduite mais là, cette femme bat tous les records. Car elle est incapable de fermer sa bouche et franchement, vu comme c'est parti, si elle venait à se taire à présent, ça serait presque inquiétant. Bref. Toujours est-il que lui ne s'extasie pas devant la beauté de la serre à l'intérieur de la grange. Il relâche son appareil photo alors qu'elle lui fait un petit couplet sur l'état du lieu avant qu'un craquement retentisse et qu'elle se retrouve les fesses au sol. Il hausse les sourcils, ne s'inquiétant même pas de l'état de ses fesses contre un sou. C'est pour te rassurer que tu parles autant ? Car franchement c'est limite saoulant. Sinon, lui demander comment vont ses fesses ? Très peu pour lui. Bon gré, mal gré, il tend tout de même une main vers elle pour l'aider à se relever. J'pense que même le lieu en a marre de t'entendre jacasser et il tente de te le faire comprendre. Salut, lui c'est Jayden. Il n'a pas encore fait les présentations il nous semble non ? Tant mieux, ce n'est pas une aubaine de le connaître.

Je crois que je commence à te taper sur le système, mais je trouve çà marrant de voir comment tu réagis. Je suis satisfaite de moi, même si visiblement, tu ne sembles plus vraiment avoir de patience avec moi. Les fesses par terre, je ne comptais déjà pas sur ton aide, et lorsque je vois que tu ne bouges pas d’un poil, je lève les yeux au ciel. Tu dois certainement être un vieil ours mal léché pour agir de la sorte. Bouche qui s’ouvre pour se refermer aussitôt après avoir entendu tes dires. Très honnêtement, est-ce que je dois vraiment répondre à ton attaque ? ça te dérange tant que çà que je parle ? T’es du genre à toujours rester dans ton coin tout seul pour être autant ennuyé par mes propos ? Ou c’est ma présence peut-être ? Mais bon, si c’est le cas, tu m’as quand même suivi j’hausse les épaules et finis par me relever en soupirant. Je ne te retiens pas, si t’as besoin de partir, je t’en prie, y’a l’espace pour que tu puisse rebrousser chemin et faire ta vie. et la méchanceté, elle t’a été donné à la naissance ? siffle-je en plongeant mon regard dans le tiens avant de reprendre d’ailleurs, tu fais quoi dans la vie ? J’espère que t’es pas au contact de clients car ils prendrait vite peur avec ton caractère… ouais, tu m’as un peu chauffé je dois dire.