9H00 du matin, peu de sommeil, j’étais tout de même d’une humeur folle. Je me sentais joyeux d’emmener ma nouvelle petite amie pour un joli week-end dans la maison familiale. Étonnant ? Oui, car c’était vraiment le rendre vulnérable, mais d’un autre côté, cela signifiait que je voulais réellement que ça marche, que j’évoluais aussi. Je n’aurai jamais fait ça avant et je n’avais jamais emmené personne, aucune pseudo copine là-bas. Quand je l’ai récupéré, la curieuse a tenté de me tirer les vers du nez, mais je n’ai rien dit changeant sans cesse de sujet durant le trajet. La belle s’est contente des pancartes sur la route. Bientôt, nous arrivions dans les Hamptons ! Ville aux endroits fous et luxueux, l’endroit où tout les américains bien aisés peuvent avoir une résidence secondaire. Nous roulions vers la plage pour bientôt entrer dans la propriété Johnson. Elle n’était pas la plus grande, pas la plus petite non plus, mais elle avait l’avantage de donner directement sur la plage. Je me garais alors. Je tournais la tête vers ma petite amie : on est arrivé ma beauté ! Je souriais. Je descendais alors de la voiture et je fis rapidement le tour pour la devancer. Je lui ouvre la porte. Bienvenue dans ta demeure jusqu’à demain soir ! J’embrasse ses lèvres. Un baiser doux, tendre et léger.

Depuis hier soir je me demande ce que l'on va faire ce week-end. Sentiment étrange, mais je suis sereine. C'est la première fois que je pars quelque part, qu'on me propose un week-end. Cette nouvelle vie, elle est encore surprenante, je dois encore m'y faire mais c'est plaisant. Mon petit sac dans la voiture et je me laisse porter par la route bien que ma curiosité tente de te tirer les vers du nez. Peine perdue, je me contente des paysages et des panneaux sur la route. Les maisons se succèdent. Les grandes, des plus petites, des luxueuses, des moins luxueuses. Bouche ouverte, un peu émerveillé par tout ça, tout ce que je ne connais pas. woow que je lâche spontanément en sortent de la voiture merci chéri souffle-je avant de te suivre. Maison sur la plage, le tour de propriétaire est enclenché. Émerveillée par la maison, je me rends vraiment compte que je ne suis pas de ce monde. Qu'importe, ce n'est pas ça qui compte et j'espère que nos deux mondes arriveront à cohabiter c'est magnifique Em mais tu n'aurais pas dû louer ça pour le week-end, tu sais qu'un appartement aurait été très bien te dis-je, n'ayant pas besoin d'avoir tout ce luxe.

Autumn semble heureuse à mes côtés et c’est exactement ce que je souhaite. Elle s’étonne de la beauté du lieux des l’entrée de la ville. Que dira t elle quand elle verra la maison ? J’en reste impatient. Lorsqu’elle sort de la voiture, le son qui sort de sa bouche me confirme sa joie et son impression positive. Sourire de satisfaction. Elle me remercie. Je lui prend presque son sac de voyage des mains portant déjà le mien sur mon épaule. De rien mon cœur ! J’embrasse son front alors que je l’attrape pour la rapprocher près que moi. Je prend sa main. Nous avançons vers la maison.  La belle semble autant émerveillée que gêne. Quant à moi, plus j’approche de la porte d’entrée, plus j’ai le cœur qui serre. A chaque fois que je reviens, à chaque fois, cette petite sensation me touche au souvenir de mes parents partis trop tôt. J’inspire tentant d’afficher un sourire, mais mon visage ne l’accepte pas, mon cerveau refuse et je reste assez neutre, légèrement froid alors que la belle reprend. Elle m’explique sa vision des choses, la location de cette maison etc. Ma folie quoi! J’ai un petit rire bien que restant un peu dans ma mélancolie. Je l’ai pas loué bébé ... commençais-je donc. Je passe une main dans mes cheveux. Nous arrivons devant la porte. Je prend les clés dans ma poche, on peut trouver une photo de famille en porte clé dessus. Nous entrons. Je pose les sacs dans l’entrée et j’avance en tirant doucement sur sa main. Une grande entrée et une ouverture en arcade sur un superbe salon bien lumineux nous fait donc face. C’est chez moi... enfin chez nous avec Lola... notre maison de famille ! Dis-je avec une certaine émotion dissimulé par ma froideur et sauvagerie légendaire. Mes parents avaient les moyens, mais ils ont jamais voulu s’en vanter ! La seule chose certaine c’est qu’il voulait le meilleur pour leur enfant d’où la maison sur la plage, spacieuse. Je marche pour aller du côté plage. Je me met sur la petite terrasse, le ponton et regarde la mer qu’on pourrait juger presque à nos pieds. J’apprécie le paysage. Je prend une grande inspiration de cet air marin et j’apprécie tout simplement les retrouvailles avec ma maison d’enfance. Cette vie si belle en famille. Une famille contraire à l’image donnée aux riches ou aux gens qui vivent ici : harmonieuse, aimante, toujours ensemble, terriblement humble et humaine. Un sourire s’affiche enfin sur mon visage.

Tout çà est tellement nouveau pour moi, tout ce luxe, tout cet argent que tu peux avoir, ce n’est pas quelque chose que je connais. Et j’espère que tu sais que je ne suis pas avec toi pour çà. J’aime la simplicité, et je n’ai connu que la misère jusqu’ici, mais ce n’est pas çà qui m’a jamais arrêté. Au fur et à mesure que le paysage passe, nous arrivons finalement face à cette magnifique demeure. Subjuguée parce que je vois, je suis tout un petit peu mal à l’aise par tout çà. Est-ce que je vais vraiment être à ma place ? Est-ce que tu vas apprécier être avec une fille qui n’a rien ? Qui a fuis et qui doit tout reconstruire. Au début tout est toujours tout beau, tout rose, mais ensuite, est-ce que t vas apprécier ne pas pouvoir toujours partir là ou tu veux parce que je ne peux pas me le permettre ? Ce sentiment vient me prendre aux tripes rapidement, espérant que tu ne te lasseras pas parce que je n’ai pas autant que toi. Je te vois changer un peu de comportement à mesure que l’on arrive vers cette superbe porte d’entrée. Ta main dans la mienne, je la serre un peu, jusqu’à ce que l’on arrive enfin devant. Me tournant vers toi, je ne comprends pas tu ne l’as pas loué ? demande-je doucement. Comprenant qu’elle t’appartient, là, je ne sais vraiment plus ou me mettre. Le petit porte clé au bout des clés me fait sourire. J’y vois plusieurs personnes, et j’imagine que cela doit être ta famille, ou bien je me trompe. Tu sembles soudain un petit peu froid, je n’en connais pas la raison et je ne veux pas m’imposer avec des questions qui pourraient être malvenues. oh je vois… elle est magnifique en tout cas réponds-je tout simplement avec un large sourire. J’écoute ton histoire, curieuse d’en savoir plus sur toi, sur ce qu’était ton enfance, mais je ne veux pas te forcer. Tu marches pour aller du côté de la plage et je te suis doucement, ne voulant pas te déranger, voyant que quelque chose trotte dans ta tête. Mes mains se placent autour de ta taille, ma poitrine contre ton dos et ma tête se pose contre toi A quoi tu penses Emrys ? simple question, qui te permet de ne pas trop en dire si tu ne le souhaites pas. la vue est magnifique ajoute-je, contemplant cet horizon d’eau face à nous.

 Mon amour s’étonne. Je souris avec difficulté. Elle pensait réellement que je l’avais loué : non je ne l’ai pas fait pour ne pas la brusquer et ne pas la mettre mal à l’aise. Je sais qu’elle a du mal à accepter, elle n’a pas connu une jolie histoire donc elle ne comprend pas encore qu’un compagnon peut gâter sa femme comme personne. La belle complimente la maison. Merci à maman qui a toujours eu des goûts divins ! Petit sourire nostalgique. Nous entrons bientôt dans la maison et je vais naturellement vers le côté magique : la plage. Je me pose contre la rambarde. Je regarde au loin. Bientôt, la belle me cajole. Elle se pose derrière moi et j’apprécie ce contact réconfortant. Ses bras m’entourent et je me sens si bien. Je me sens en sécurité entouré par son amour. Bien sûr, elle se questionne et c’est tout à fait normal. Je me retourne. Je reste appuyé contre la rambarde. Cette fois, c’est mon dos qui me soutiens. Je touche son visage. Je me rappelle juste des bienfaits que ça pouvait me faire de me réfugier sur la plage à écrire après les cours et entendre la voix de maman m’appeler pour la dîner en famille... j’inspire. Tu sais même si ils bossaient beaucoup surtout papa... ils faisaient en sorte d’être présent au max pour dîner avec nous, partager du temps! C’était pas du tout le cas des autres du voisinage! Je me sens heureux de ça je me sais chanceux. Néanmoins, je me sens mal. Je dis tant de jolies choses sur mes parents que ça me remue et si habituellement, j’aurai balayé ça direct, là je n’y arrive pas. Je crois que c’est l’émotion de ces derniers jours, le fait que pour la première fois de ma vie, je me sois ouvert à l’amour et puis, ça faisait vraiment un moment que j’étais pas venu la. Gestionnaire principal, j’avais quand même beaucoup délégué ayant les moyens. J’osais me retourner rapidement sentant une larme couler sur mon visage. J’osais me rendre plus vulnérable encore. Ma voix très légèrement tremblante, je reprenais : Mais ils sont plus là... à chaque fois que je reviens la, je reprend ça dans la tronche et ça me fait mal! Je sais que y a pire, tu as vécu pire... je suis désolé. Dis-je très sincère. J’inspire fortement. J’essuie de ma main très rapidement les quelques larmes qui perlent sur mon visage et je me retourne. Mais on est venu profiter hein ! Dis-je en faisant semblant que tout va bien.

Je ne connais pas ce côté là de la vie, je ne connais d’ailleurs pas vraiment la vie qu’on peut avoir quand nous sommes dans une environnement « normal ». J’ai toujours lutté, j’ai vécu avec ma mère, mais entièrement seule, touchée par des hommes qui disaient aimer ma mère, mais qui voulaient aussi voir ce que la petite pouvait donner. La sécurité d’un homme, je ne la connais pas, le romantisme non plus. Je ne sais pas ce qui est vraiment bon pour moi, ce qu’est une relation de couple non plus d’ailleurs. J’ai toujours tout fais toute seule, j’ai toujours gérer les problèmes toute seule, je me suis toujours débrouillée seule, devenant indépendante à mon plus jeune âge. mais tu dois tenir d’elle, tu as de bons goûts aussi tu sais. Regarde chez toi.. c’est très beau et me dis pas que seul Rylan a fait un effort dans la déco ! tente-je de plaisanter pour te changer un peu les idées. Me rendant bien compte que tu ne sembles pas très bien depuis que nous sommes arrivés, je n’ai pas envie de t’embêter avec mes questions, te laissant un petit temps pour te remettre des émotions qui doivent trotter dans ton esprit. Mes bras autour de toi, ma tête posée sur ton dos. Ma question te fait te retourner. Je te souris, quand ta main touche mon visage. Un peu de chaleur face à cette fraicheur hivernale. tu sais, tu ne devrais pas être si mélancolique et renfermé quand tu arrives ici. Je sais que çà doit faire mal car ils ne sont plus là, mais tu as tout ces beaux souvenirs, tu as tant de choses que tu as vécu ici, et il faut seulement les chérir et voir le bon côté de tout çà. Cette maison, elle est maintenant à toi et à Lola, pour continuer à faire perdurer votre famille. Pour continuer à faire vivre cette flamme qu’il y avait entre vous tous. tu as de la chance d’avoir pu vivre tant de belles choses avec une famille qui semblait unie, contrairement à moi et je ne t’en veux absolument pas de penser comme çà et de me dire tout çà. Ce n’est pas parce que je n’ai pas eu la même enfance que toi, que je ne peux pas être là pour toi et écouter ce qui te tracasse ne t’excuse pas souffle-je en te voyant te tourner et une nouvelle fois me tourner le dos. Ma main sur ton bras, je l’empoigne doucement pour que tu me regardes regarde moi Emrys souffle-je en passant ma main sur ta joue pour effacer les quelques traces d’humidité. ne te renfermes pas s’il te plait, pense aux belles choses qui ont fais vivre cette maison et aux nouvelles qui continueront à faire vivre cette maison petit sourire j’enchaine tu as d’autres surprises peut-être ? changeons de sujet pour passer un bon weekend.

Je me sens un peu honteux de me sentir tant nostalgique voir triste devant elle. Autumn a vécut un enfer. Elle n’a pas eu la chance que j’ai eu et je me plains. La belle semble pourtant compréhensive. Un nouveau compliment et je me sens chanceux. Oh oui c’est ma décoration ! Bon y avait déjà des meubles et pas mal de petites choses mais j’ai ajouté pleins de trucs .. Rylan a emménagé y a 15 jours seulement! je lui adresse un sourire. Nous profitons quand même pour se câliner. Je me tourne bientôt vers toi. Nos regards se croisent et ma main caresse ton visage. Je suis dans un moment parfait et je me sens mal de le rendre si triste par mes fantômes. Autumn me fait une petite leçon moralisatrice et je suis attentif. Je sais qu’elle a raison. Oui je sais tu as raison ! je me suis retourné, parce que malgré tout, je me suis sentie partir, j’ai senti la larme couler, j’ai senti la tristesse poindre. Néanmoins, je veux me calmer. Je veux pas continuer comme ça. Je suis fort. Je dois stopper tout ça pour passer un bon week-end : nostalgie, c’est fini! Elle veut me voir. Elle m’y oblige. Elle me le demande. La belle me console de ces belles paroles. Je détourne la tête n’assumant pas mes larmes. Un homme ne pleure pas. Oublie s’il te plaît! Dis-je assez dur, mais pas méchamment. La belle change de sujet. Elle veut savoir si il y a d’autres surprises. Je laisse apparaître un sourire forcé. Je pensais à une balade le long de la plage, un dîner dans mon restaurant favori de la ville pas loin des plages et un jacuzzi ? Qu’en penses tu ? Je lui adresse un petit sourire. Mais d’abord, on peut visiter la maison avant ? Je lui tend la main en débutant un retour dans la maison.

Je vois bien que tu n’es pas très bien depuis qu’on a passés le pas de cette porte. Je ne veux pas t’enfoncer en te posant tout un tas de questions, cependant, je n’ai pas non plus que tu t’enfermes face à moi. Face à ce que je t’ai déjà dis moi même. Face à toute ma vie que je t’ai compté il y a quelques jours maintenant. J’aime ta maison, j’aime la décoration que tu as fais dans celle-ci, mais j’imagine que c’est de famille, car Lola commence aussi à mettre sa petite patte Oh, je ne savais pas, je pensais qu’il était avec toi depuis bien plus longtemps ! m’exclame-je tout en te souriant. Je pense que c’est une bonne idée que tu ne sois pas seul dans cette maison, bien qu’aujourd’hui, je pourrais y passer toutes mes nuits aussi. Je t’explique alors ma vision des choses, sans te faire la morale, bien au contraire. Je n’ai que 24 ans, je pourrais te dire des bêtises, tout ce que je connais, c’est une vie sans parents à partir de l’âge de 8 ans à peu près. Une mère présente et pourtant bien absente, qui ne se souciait guère de son enfant, alors pourquoi je saurais quoi faire et même quoi te dire face à tout çà. Je me sens un peu honteuse, car j’ai l’impression de te faire la morale alors que ce n’est aucunement le cas. J’ai envie que tu me fasses face, que tu ne te ferme pas face à moi et je me refroidis, me raidis même quand je t’entends me dire d’oublier tout çà. Cette dureté me bloque d’un coup. Je déglutis, me mords la lèvre désolée murmure-je alors, ne sachant pas quoi te dire de plus. Message compris. Finalement tu m’expliques ce que tu as en tête pour nous, semblant de sourire face aux idées que tu m’exposes très bien annonce-je sans plus d’intonation dans la voix. oui, je te suis je prends ta main et te suis en silence, découvrant petit à petit les pièces de cette magnifique demeure ou va-t-on dormir ? demande-je, curieuse.

Je veux oublier tout le reste. Je veux juste qu’on passe un bon week-end alors je l’emmène voguer dans les pièces et les découvrir. Je sens que j’ai un peu fait de la merde mais je compte lui faire oublier ce côté râleur qui me colle à la peau, ma sauvagerie qui se réveille parfois. Madame s’intéresse vite à la chambre où nous allons dormir. Je lui souris. Tu veux déjà savoir où est le lieu de Luxure ? J’ai un petit rire coquin. Quoique y a beaucoup de lieu possible à la luxure ici ! J’embrasse sa joue passant mon bras derrière sa taille. Ne bouges pas. Je la laisse devant les escaliers un instant, je retourne dans l’entrée pour récupérer les affaires et je la rejoins. On monte ? Nous montons donc au premier étage. Un grand couloir avec plusieurs portes et un autre escalier qui donne sur le toit bien plus discret. Je me dirige alors vers ma chambre d’ado devenu chambre d’adulte avec le temps. Un grand lit fait office de centre de la pièce. Des meubles tendances décorent le reste de la pièce et une porte menant à une salle de bain pointe son nez sur le mur du bout.  Nous entrons donc dans cette chambre assez spacieuse. Je pose nos affaires. Voilà mon ancienne chambre ! Bon elle ressemblait pas à ça mais comme on met la maison en loc toute l’année  ... je lui souris. J’en profite pour revenir vers elle. Je ferme la porte et je la pousse contre la porte. J’empoisonne ses lèvres en les scellant d’un baiser. Je la soulève du sol et je met ses jambes autour de moi. Je nous emmène vers le lit. Je la fait basculer sur le lit et je poursuis nos embrassades. Je me laisse tomber sur le côté. Je la regarde. Tu es heureuse d’être là mon cœur ? je caresse son corps doucement du bout des doigts.

la froideur dont tu as fait preuve est soudaine. J'ai dû mal à encaisser ce côté là que tu viens de me montrer mais tente tout de même de faire bonne figure. Je te suis, explore la maison, découvre au fur et à mesure les pièces immenses qu'il y a ici. Le luxe de la maison me frappe à chaque pièce que tu me fais visiter. Je sais que je dois faire abstraction de tout ça et seulement apprécier nos moments à nous, que l'on puisse s'apprivoiser, apprendre encore à nous connaître. Je lève les yeux au ciel, tout en secouant la tête tu es un petit pervers souffle-je avec un petit sourire en coin. Changement d'humeur, je prends ce côté là sans hésiter. Je nous reconnais d'un coup, je reconnais notre première rencontre, cette chaleur qui nous a tout de suite animé. tous les endroits sont possibles... ajoute-je en t'attendant. Je te suis à l'étage, découvre cette chambre qui était la tienne avant. Contre la porte que tu viens de fermer, ta bouche contre la mienne, je me relaxe enfin, te retrouve, t'embrasse, laissant ma langue danser avec la tienne. Mes pieds quittent le sol, mes mains enroulent ton cou et je me retrouve sur ce lit non.. D'ailleurs je vais prendre un bus pour rentrer à la maison la plaisanterie facile, je te fais un large sourire passant ma main sur ton torse tu crois qu'on a le temps avant d'aller sur la place... Enfin que j'ai le temps de te retirer tes vêtements ? battements de cils, je te fais mon plus beau sourire tout en me plaçant finalement sur toi.

bientôt, nous nous retrouvons sur le lit. Je profite pour vérifier que la belle ne veut pas fuir à cause de mes petits moments nostalgiques. Bien sûr, elle en joue et blague. Je lève les yeux au ciel. Rire timide. C’est pas drôle ! Je veux pas tout gâcher entre nous bébé ... Dis-je tel un enfant désolé. Elle pose sa main sur mon torse. Frisson de plaisir. Bien sûr, elle veut déjà consommer notre amour, à nouveau, encore une fois : des vrais lapins ! Évidemment, je me refuse,ou devrais-je dire mon cerveau, mon corps comme mon cœur refusent tous de dire non. Je joue à son jeu. Je me mord la lèvre alors qu’elle prend les devants et se met sur moi. Nouveauté du plaisir avec elle. Je pousse un petit gémissement de désir. Fais comme chez toi ! Dis-je en ouvrant les bras et lui laissant le champ libre. Je plante mes yeux dans les siens. Je me donne corps et âmes à elle avant de reprendre dans quelques derniers mots : je suis à toi, fais ce que tu veux de moi... petit sourire narquois.