nos corps comme nos cœurs s’emballent et bientôt, nous venons ensemble. Nos deux corps se tendent de plaisir jusqu’au septième ciel. Je me laisse tomber à ses côtés. Je l’admire. Elle me regarde. Je me sens bien comme jamais. Quelques mots doux, sensuels. Elle m’explique ne jamais pouvoir se lasser de ça. J’ai un petit rire.  Je pense néanmoins que le sexe n’est pas tout. J’ai un petit sourire, mais j’ose néanmoins : moi ce n’est pas que ça dont je ne pourrais jamais me passer... mon sourire est plus timide. Ses doigts se balade sur mon torse. Je ne fais que planter mes yeux sur elle tant elle est belle. Bientôt, elle me complimente encore et ses mots dans sa bouche me ferait presque rougir. Et toi donc... rebondis-je plus que sincère. Elle se lève ensuite. La belle va dans la salle de bain. Je prend mon téléphone pour regarder mes e-mails et mes sms. J’en échange quelques uns. Quand elle sort de la douche, j’y vais tout aussi rapidement. Si j’étais allé en même temps qu’elle, la plage ne se ferait jamais. Je prend une douche rapide tentant un instant de profiter de l’eau qui coule sur ma peau. Je sors ensuite ma serviette autour de ma taille alors qu’elle se prépare. Tu vas voir, chérie, les plages sont magnifiques ici ? Il y a de quoi faire une belle balade main dans la main. Je m’approche d’elle. J’embrasse son front.

Je souris et je file à la douche. Bien besoin de laisser couler l'eau chaude sur ma peau nue, pour que mon corps puisse se détendre. je profite de cet instant, récupère, et sors rapidement pour te laisser la place. J'ai l'impression d'être une vraie lapine quand je suis non loin de toi, et j'imagine que si nous aurions pris notre douche tous les deux, la plage, je ne l'aurais même pas vu. je souris quand j'essuie le miroir pour tenter de faire quelque chose de mes cheveux. Un petit peu de maquillage, rien de bien extravagant, toujours très naturel, et un gros pull et jean feront l'affaire. Bord de mer en Hiver, veut aussi dire une fraicheur bien plus intense qu'à l'intérieur des terres, ne voulant pas être malade, je suis prête à sortir, bien emmitouflée. je suis prête ! m'exclame-je. nous nous mettons finalement en route, comme prévu, le vent souffle, et le bonnet n'est pas de trop ainsi que cette doudoune dégotée récemment. Un gros bibendum mais au moins, je suis au chaud ! Alors raconte moi un peu, qu'est ce qui te plait ici ? j'ai envie d'avoir un peu plus d'informations sur toi, sans pour autant de te faire du mal en te remémorant les souvenirs

Je m’habille. Bientôt, nous nous mettons en route. Nous partons par le ponton. Je prend sa main et nous marchons main dans la main dans le sable. J’apprécie ce moment hors du temps. Nous sommes que tous les deux sur les belles plages de East Hamptons. Il ne fait certes pas beau, mais elles restent toujours aussi belles quand même. L’ambiance est alors romantique, juste parfaite et je me sens complètement heureux. Mon amour me questionne alors à nouveau comme en recherche d’une connaissance profonde de ma personne. Je souris. Je ne veux plus me fermer. Je vais y arriver. Je ne le ferais plus. Je souris. Timidement. J’aime les souvenirs que j’ai, me remémorer la famille, la maison tout simplement. mes idées sont un peu confuses. Pas sûr qu’elle comprenne ce que je veux dire ma vision des choses. Je passe une main dans mes cheveux. Je veux profiter d’elle au max et je lâche soudain sa main. Je passe mon bras par dessus son épaule pour me rapprocher plus encore. Ce que je veux dire c’est qu’en tant que tel East Hamptons je m’en fiche c’est joli c’est classe mais c’est du vent... les souvenirs, ma famille ça ne l’est pas ! je la regarde et la serre un peu plus fort. Je tourne ma tête tandis que nous marchons sur ces beaux bords de plage. Je tourne ma tête vers elle et embrasse ses lèvres. Je me demandais si y a d’autres choses que tu aimerais faire dans la vie ? Vis à vis de tes passions, tes loisirs ? Je veux aussi mieux la connaître, ses aspirations, ses envies etc.

Du genre un peu frileuse, je mets tous les vêtements chauds que je peux enfiler pour aller sur la plage. Je profite du paysage, écoute les vagues s’échouer sur le sable, alors que le vent est en train de se lever et de souffler un peu plus fort. Bonnet sur la tête, je me concentre sur tout le paysage qui passe sous les yeux, nos pas sont lents, profitant du bon air marin. Je tente de creuser un peu, et d’en savoir plus sur toi, sur ce que aimais ici. Je comprends que ce n’est pas l’argent qui t’intéresse le plus, mais bel et bien la famille, les rassemblements familiaux. C’est là que je me dis que finalement, le fossé ne sera pas aussi profond entre nous si tu penses de la sorte. je vois, et c’est tout à ton honneur de penser comme çà. Ce n’est pas donné à tout le monde. je vois un homme qui se soucie de sa famille, qui fais passer la famille avant l’argent. Une nouvelle facette qui s’ouvre face à moi. Je soupire, hausse les épaules, fais mine de réfléchir un petit peu je ne sais pas dessiner, et pourtant, il y a une seule chose que je sais faire, c’est créer des vêtements. enfin, j’aime dessiner des croquis de vêtements, et c’est bien la seule chose que je sais faire avec des crayons. Je suis très très mauvaise pour dessiner et pourtant, bizarrement, çà je sais faire j’ai un large sourire, je me souviens encore de mon énorme cahier de croquis que j’ai dû laisser à Portland. J’ai le coeur un peu serré en y repensant. j’aime chanter… sous la douche parce que j’ai pas envie de casser les oreilles des gens ! je ris mais disons qu’à Portland, j’avais pas trop de temps… et toi ? Grand littéraire mais tu as d’autres loisirs ? Passions ?

J’adore l’intérêt qu’elle me porte et j’adore lui porter autant d’intérêt. Elle me plaît. Je comprend totalement la folie de mon esprit qui là fait me décider de lui demander d’être ma petite amie. Joie. Bonheur. Volupté ! Je crois qu’en me mettant à nu, je la rassure sur le fossé. Ce fameux « j’ai pas les moyens de ... » qu’elle me sort sans cesse. Je pense qu’elle comprend que je suis pas prêt de mon argent, que je pourrais tout perdre réussir à vivre tant que mes proches vont bien. Je suis heureux de me livrer : j’y prendrais presque goût. La belle me parle enfin d’elle. Elle ne dessine pas, mais les croquis de vêtements, c’est son truc. J’ouvre grand mes yeux. C’est top ! C’est magique! Pourquoi tu ne te lancerais pas ? Dis-je très encourageant. Je la serre plus fort soudain prit d’une fille joie de découvrir la belle. Elle poursuit et me tire un léger rire. J’aime sa légèreté, sa sincérité et sa spontanéité. Cette fille me rend définitivement fou d’amour. Je la laisse finir, mais je bloque. Je me stoppe. J’écoute ces derniers mots et nous nous faisons face. Je touche son visage. Je l’emprisonne entre mes mains. Quand elle finit et avant de lui répondre, je soupire pour lui dire quelques mots sincères : je suis si bien avec toi. J’embrasse ses lèvres. Je lève les yeux au ciel. Réflexion intense. Sinon j’aime beaucoup le sport ou la musique ! J’avoue bien aimer les fringues, la mode, mais t’as du le voir. Je suis même allée au défilé Dior l’an passé à Paris ! dis-je sans prétention juste parce qu’elle sait pour le partenariat avec Burberry et qu’elle a bien vu que j’aimais le faire beau, enfin j’espère.

j'enonce ma passion, ce que j'aime faire quand j'ai du temps, du moins quand j'avais du temps entre mes clients à Portland. Ce cahier de croquis je le regrette. Je suis partie tellement vite que je ne l'ai pas pris dans ma fuite. Petite grimace, un soupire, je ne sais pas si je devrais me lancer parce que.. Je sais pas, j'ai pas le diplôme et puis je n'ai pas forcément le talent. Ce sont juste des croquis... souffle-je, me décidant peut être à m'y remettre une fois de retour à Edenton. le sport. On le voit tout de suite m'exclame-je avec un petit sourire en coin le sport on l'a en commun, il faudrait que je continue les exercices d'ailleurs continue-je alors que notre balade se termine bientôt carrément la fashion week? Et bien.. C'était bien ? Paris, la ville de la mode, mais aussi de l'amour. Cette ville a l'air magnifique. on rentre ? Je commence à avoir froid et.. J'ai faim... Sans grande surprise te dis-je, laissant échapper un petit sourire.

La belle se montre beaucoup moins sure d'elle d'un coup. J'aime la petite faiblesse qu'on peut voir en elle et si opposé à ce que j'ai pu voir le premier soir, c'est toute la beauté de cette fille, ma copine. Je ne veux pas la contrarier alors pour l'instant, je n'insiste pas. J'enregistre ces mots. Une nouvelle fois, elle me complimente et parle de mon corps. Je souris. Un petit sourire tout fier et je ris. Elle poursuit en parlant que cela représente un point commun entre nous. Je reprend ; Je vais t'entrainer tu vas voir coquine ! Dis-je pour la charrier. Elle s'étonne ensuite de ma discussion sur la fashion week mais semble totalement rêveuse. Je rêve déjà secrètement de l'emmener à Paris. C'était formidable ! Bon après je ne ferais pas ma vie à Paris... dis-je ferme. Les parisiens sont complexes, et c'est lassant aussi. La belle me demande de rentrer car elle a froid et surtout, faim. Un vrai estomac sur patte dis-je en me moquant gentiment. Je la serre fort et nous rentrons à grand pas poursuivre notre week-end.