Je me sens si vulnérable. Je la sens déstabilisée. Je me sens a bout. Je la sens mal. Elle me transperce un peu plus le cœur. J'en étais sur. Je l'ai cherché. Ces mots me percent. Je me sens offusqué. Je recule d'un pas. Pourtant, tu en as aussi parlé de coup de foudre ? Tu n'as pas aidé en fait... dis-je quelque peu en colère. Et puis, merde, tu crois que j'ai demandé à tomber amoureux... je pensais même pas que ça existait, j'avais jamais ressenti ça merde et maintenant tu me le reproches comme si j'étais ton gosse ... Je suis ravagé de douleur en vrai. Je suis gavé. Je me retourne. Je prend le verre et je le remplis. Je me le vide direct. Je t'avais dit de pas tomber amoureux de moi !! imitais-je dans ma barbe, dos à elle. Je peste. Elle est marrante celle-là ! Je suis épuisé de tout ça. Elle m'épuise. Autant, je veux la comprendre, autant la je ne peux pas comprendre. Je suis outré. Je me retourne. Je la regarde un instant, je lui passe devant et je m'assoie dans le fauteuil. Je recroqueville. Les coudes sur mes genoux, ma tête dans les mains, attristé. Jy peux rien si je suis pas capable d'annuler tout ça, de t'attraper, de te baiser uniquement sans sentiment, si j'ai envie de te faire l'amour ... désolé ! Dis-je avec lassitude, épuisement.

j'arrive pas à tout remettre en ordre. Je suis dans une paralysie abominable alors que je t'ai dis de ne pas tomber amoureux de moi. Je te l'ai dis lors de notre première rencontre. Je me sens conne, conne de t'avoir fais ça, d'avoir essayé parce que je croyais que j'allais arriver à chasser ma vie d'avant. J'ai eu tord, je suis pas assez forte pour ça. Me cœur serré, tu hausses le ton et ça me fait peur. Automatiquement, je me braque, je place mes mains devant mon visage. Démons du passé, femme violentée. Tes paroles je les comprends, mais t'entendre hausser le ton, je n'y arrive pas. Une larme perle dur ma joue. Je n'aurais pas dû venir. Tu me passes devant, tu t'affales sur le canapé et moi je tombe. Mes jambes flageolantes ne tiennent plus debout. J'ai l'impression d'être dans une pièce de théâtre ou les pantins que nous sommes ne supportent plus grand chose. pardon que je laisse échapper avant de me relever je n'aurais pas du venir, je m'excuse. prête à partir, je récupère mes affaires, mes jambes tiennent à peine la cadence.

Elle tombe. J'ai pas le temps de réagir. Je suis aussi bouleversé. Je suis paniqué. Je suis à bout de nerf. Je l'aime et je comprend pas que cette chose, l'amour, se soit emparée de moi. C'est pourtant si peu moi. Elle s'excuse rapidement. Je l'entend se relever. Je me redresse dans le fauteuil. Je la vois partir, alors qu'elle s'excuse platement. Elle récupère ses affaires. Elle tente de se presser vers l'entrée. Mon cœur bat la chamade. Je suis presque tremblant, car mon cœur et ma raison se combatte. L'envie de me lever pour la rattraper, l'embrasser et l'autre qui aimerait que je reste là sans dire un mot, fermant les yeux et attendant que ça se passe. Mon ange et mon démon se dresse sur mes épaules, mais je refuse que ces consciences décident et c'est inconsciemment que j'accoure vers elle. J'attrape sa main. Je prend son sac pour le faire tomber sur le sol. Je plante mon regard dans le sien. Mon cœur prend le dessus, ma raison pousse intérieurement un cri de folie. Je la plaque contre le mur. J'emprisonne ses lèvres. Un murmure. Sensualité naturelle. Une dernière fois... ou devrais-je dire fais moi souffrir de plaisir une dernière fois ?! Je viens bientôt forcer le passage de ses lèvres pour lier ma langue à la sienne dans un ballet sauvage. J'espère lui rappeler tout le bonheur de nos moments ou simplement, si tout est perdu, lui montrer ce qu'elle perd.

l'âme en peine, le regret, tout s'installe dans ma tête. Je n'aurais pas du te faire ça et je m'en veux inlassablement. J'ai mal pour toi, mal pour nous et j'aurais vraiment dû penser aux conséquences de ma visite ce soir. Je suis désolée, je tente même de fuir, tant bien que mal pour te laisser tranquille. Déteste moi, ce serait tellement plus simple pour tout le monde. Je sens ta main prendre la mienne qu'est ce que... pas le temps de terminer ma phrase que mon dos rencontre le mur et tes lèvres trouvent les miennes. Baiser endiablé, souvenirs qui se ravivent et ta langue qui tente de trouver la mienne. Je ne lutte pas, une dernière fois, j'acquieces, appréciant l'instant. Ma langue retrouve la tienne, mes bras enroulent ton cou et je ne peux plus m'enfuir à présent. Mes jambes s'emparent de toi, entourant alors ton corps, proximité qui fait du bien. une dernière fois... que je souffle à mon tour, appréciant de retrouver ton côté sauvage qui l'a tant manqué.

J'accède à la danse endiablée. Ma langue se sent heureuse de retrouver sa belle amie. Elle répète mes dires, acquiesce. Je sais que je fais une connerie, mais mon cœur sent à son extase suprême. la dernière. Ces jambes s'enroulent autour de mon corps. Je me sens presque déjà complet rien que par le rapprochement complet de nos corps. La chaleur s'empare de moi. Je perd totalement le contrôle. Je suis dingue. Le parfum de sa peau. La douceur de sa peau. Le contact électrique quand nous sommes comme ça. Je l'emmène jusqu'à canapé et je la surplombe. Je l'allonge dessus. je défais la boucle de ma ceinture tout en l'admirant. Un regard presque trop emparé d'un mélange d'amour et de luxure. J'enlève mon t-shirt rapidement et le jette au sol. Je défais le bouton de mon pantalon, mais je le conserve comme pour une dernière sécurité si je regrettais en un instant. Je plonge sur elle. Je l'embrasse ; sa bouche, son menton, le creux de son cou jusqu'à sa poitrine si belle, dévoilée par ses habits qui sont de trop. Je profite de sa poitrine pulpeuse comme si je savais qu'on allait m'enlever pour toujours ce plaisir. une certitude.

Nos corps s’entremêlent tout comme nos langues. Je la sens toute chose quand je goûte à son corps, chacune des parcelles. Elle veut mes lèvres. Elle se bat pour les récupérer à nouveau. Elle se redresse. Enlève un à un ses fringues, comme pour exposer sa peau si belle, sa poitrine si belle, ronde, jolie. La, la belle me fait perdre pieds en me demandant de lui faire l’amour. Je sens que tout ne va plus bien du tout. Je grimace. Je met mon bras entre nous comme pour tout stopper. Je suis choqué. Je me rend compte de ce jeu dingue. Pourquoi a t elle dit ça ? Par ce mot « amour » c’est comme si elle donnait espoir alors qu’au final, juste avant elle m’a quasiment mît une claque en faisant comprendre que j’étais le seul amoureux. Soupire. Je peux pas... je met mon doigt sur ses lèvres comme pour qu’elle ne l’ouvre pas. Tu me parles de te faire l’amour alors que tu ne m’aimes pas... juste avec ces mots, tu peux te jouer de moi... tout allait bien, je me forçais à me dire que je te baisais une dernière fois pour mon plaisir, je me faisais violence clairement, mais tu joues avec mes sentiments ! Phrase illogique, manque de clarté. Je suis perdu. Elle m’a perdu. Mon doigt descend sur son buste nu. Mon visage a perdu son désir pour laisser place à plus de fermeté. J’étais prêt à te baiser comme tu le voulais, sans aucun sentiment visible, juste présent dans mon cœur , mais encore une fois, tu joues et tu fais croire que tu ressens un truc que c’est autre chose que de la baise pour toi. Pourquoi ? Dis-je en me relevant. Je me met debout et je la regarde là sur le canapé buste nu.

erreur de mots, erreur de ma part. Encore une fois, je fais n'importe quoi. Je me redresse alors que tu commences ta tirade, j'expose mon corps nu face à la colère qui est en train de te monter. Je t'écoute. Avec attention et je me rends compte que je n'ai pas choisi les mots qu'il fallait. Je me redresse, me lève même du canapé. Mon corps a moitié nu exposé à ton regard. Les mains sur les hanches, je m'avance vers toi alors baise moi !! que je te réponds seulement. Impatiente, l' âme presque en peine. Je ne joue pas avec toi, je ne peux juste pas parler de ce que je ressens c'est tout. Si je suis la, face à toi, c'est bien parce que je ressens quelque chose