Charlie était en train de patrouiller dans les rues. On avait prévenu la police que des squatters avaient pris possession d’une vieille baraque et qu’il fallait garder un œil dessus. C’était probablement des gosses qui s’amusaient à tout casser dans une maison vide. Alors, quand il passa devant la fameuse demeure et qu’il vit une lumière scintillante à l’intérieur, Charlie n’eut aucun doute. Il se gara devant l’entrée, sortant sa lampe torche et se dirigeant vers l’entrée, il fit attention aux fenêtres ainsi qu’à toutes les ouvertures possibles où un gamin, prit de paniques, pouvait sauter. Alors une fois proche, il ouvrit lentement la porte et se faufila à l’intérieur. La lumière venait de la cuisine et c’était clairement une bougie qui était allumée. D’après les bruits il ne semblait y avoir qu’une personne, mais il n’avait aucune preuve visuelle et ne connaissant pas la possibilité que ces individus aient pu avoir ou non une arme, Charlie posa sa main sur la crosse de son arme. Sait-on jamais, hein. Edenton c’était paisible mais il suffisait d’une fois. Alors une fois dans l’angle de la porte, il alluma sa lampe torche et dans le même temps l’ouvrit d’un petit coup de pied. Puis il pointa la lumière blanche sur la personne présente. Police !
Re: Disappointed but not surprised [ft. Freyarlie] Lun 23 Nov - 16:06
Pas de chauffage dans cette maison vétuste, pourquoi avais-tu pris la décision de l'acheter ? Pour le potentiel qu'elle représentait à vrai dire, bien que certains murs soient à abattre, que la cuisine soit à changer et que les salles de bains soient à revoir, tu te faisais une joie de retaper cette grande maison historique, c'est d'ailleurs ça qui faisait son charme, l'idée qu'elle ait un vécu et te ramenait, en un sens, à l'époque de ta vie où tout allait bien et que ta famille en était encore une. Un quartier dans lequel tu allais souvent passer du temps avec tes copains de l'époque, beaucoup d'elles se trouvaient être inoccupées et dans leurs jardins ils vous arrivait de vous poser le temps d'un après-midi ensoleillé. En cette fin d'été 2017, les soirées étaient fraîches et l'électricité n'avait pas encore été activée chez toi, tu te retrouvais donc à te balader avec ce qui semblait être un cierge assez imposant pour t'éclaire à la bougie comme au moyen âge et tu te faisais violence pour ne pas allumer un feu au milieu du salon histoire de te réchauffer un peu. Les squatteurs que tu avais signalé à la police de la ville semblaient avoir été découragés de venir se balader par chez toi, pour ton plus grand bonheur, le seul hic, c'était l'amoncèlement de merde qu'ils avaient laissé derrière eux et que tu avais été contrainte de nettoyer en grommelant. Après près de deux heures de nettoyage intensif et avoir compris qu'il te fallait aussi prévenir la compagnie des eaux pour que tu puisses avoir accès à l'eau courante, tu te posais finalement dans la cuisine avec ton énorme cierge et un bucket d'ailes de poulets et des frites achetées au fast food du coin. Tu piochais distraitement dedans quand une lumière aveuglante fut pointée sur toi alors que l'individu se mit à crier, malheureusement, toi, aveuglée et surprise par cet homme tu ne comprends pas de quoi il s'agit, tu sursautes en laissant échapper un hurlement aigüe alors qu'une poignée d'ailes de poulet frit se trouve être jeté dans la direction de l'intrus. "QU'EST-CE QUI TOURNE PAS ROND CHEZ TOI ?!" te mets-tu à hurler en levant ta main à hauteur de ton visage, les yeux légèrement plissés. "Baisse-ça là !" tu grondes alors à l'intention de celui qui s'est introduit chez toi sans que tu ne le remarque, dégoûtée d'avoir gaspillé une poignée de bon poulet. Ta main libre plonge dans ton sachet de frittes et en fourre une dans ta bouche.
Lumière braquée sur l’individu suspect mais le cri suraigu (qui au passage lui avait fait vriller les tympans), lui indiqua que c’était loin d’être une squatteuse. La main encore sur la crosse, il ne bougea pas tandis que des ailes de poulets tombèrent au sol. Il garda néanmoins sa lumière dirigée vers la personne durant quelques secondes avant de la baisser sur ses pieds. Puis l'hécatombe. C’était Freya. Il avait beau se dire qu'elle avait changé, qu’il n’était pas sûr que ce soit elle, tout dans son être lui disait que c’était bien elle : sa meilleure amie quand il était encore gamin. Fr-Fr-Fr-Freya ?! Coup de chaud dans le corps alors que son bégaiement n’était pas revenu en plus de 16 ans sans elle. Là voilà revenu tout comme ses travers d’adolescents et de jeune adulte. Il éteignit la lumière de sa lampe torche et regarda autour d’eux. Qu’est-ce-Qu’est-ce… Il fronça les sourcils et se concentra sur le flux de paroles, accentuant et détachant chaque mot. Qu’est-ce que tu fais ici ? On nous a signalé des squa-squa-squaters, ici. Il rangea la lampe dans la petite attache qu’il avait sur sa ceinture avant de relever les yeux vers Freya qui bouffait ses frites calmement.
Re: Disappointed but not surprised [ft. Freyarlie] Lun 23 Nov - 16:54
Il y eut un moment de flottement, alors que tu mâchais silencieusement ta fritte, un laps de temps avant que la lampe ne s'en aille éclairer le sol alors que toi, tu battais des cils pour soulager tes rétines du trop plein de luminosité que tu venais de te prendre en pleine figure. Fr-Fr-Fr-Freya ?! ta main libre glisse sur ton visage qui lui se décompose alors que la voix masculine se fait entendre plus clairement cette fois. Tes tempes battent au rythme de ton palpitant, l'impression désagréable qu'il va s'échapper de ta cage thoracique à tout moment ou tout simplement cesser de battre. Bégaiement caractéristique d'un seul homme, de ta vie tu n'avais pas été amenée à en côtoyer beaucoup. Charlie. Tes sourcils se froncent alors légèrement quand lui tente de s'exprimer de manière intelligible et tu ne peut t'empêcher, malgré ton affolement d'étirer un sourire, tes dents s'en découvrent alors qu'il peine à aligner quelques mots. Qu’est-ce que tu fais ici ? tu déglutis en essuyant tes mains dans les serviettes en papiers du fast food à ta disposition. On nous a signalé des squa-squa "Des squatteurs, oui." squaters, ici. tu souffles un rire par le nez en passant ta langue sur tes lèvres. "Oui, c'est moi qui les ai signalé il y a de ça deux semaines," tu prends alors une profonde inspiration en te redressant, si tu formules ces quelques mots sans comprendre où il veut en venir, tu ne peux contenir la joie que c'est de le retrouver. "Charlie," tu lâches alors en riant à demi, mordant de nouveau tes lèvres, tu glisses une longue mèche de cheveux derrière tes oreilles, te tâte un instant à lui sauter au cou ou bien, rester à ta place mais... Tu ne tiens pas, t'avances d'un pas rapide pour le serrer dans tes bras. "Je sais que c'est nul à dire, mais, je suis contente de te voir !" étreinte que tu resserres sur lui un instant, juste assez pour sentir son parfum avant que tu ne le libères. "Je constate que tu n'changes pas et que, t'es resté là et t'es devenu... Agent de police, merde !" excitation audible, voix qui part dans les aigües à la fin de ta phrase, ta manière à toi de constater qu'il a prit une belle revanche sur la vie et sur tous ces connards qui vous emmerdaient à l'époque.
Si on lui avait dit qu’il allait retrouver Freya ici ? Maintenant ? Il se serait mis à rire, parce qu’avec cette fille là il n’avait aucun contact depuis plus de seize années. Depuis la fac, plus de nouvelles. C’est qu’elle avait probablement eu une vie chargée et prépidente à New-York et qu’elle avait préféré oublier ses amis d’enfances. Ca lui avait fait beaucoup de mal, oui, quand il avait attendu sa lettre durant un jour, un mois, une année sans que jamais il n’ait aucune réponse. Freya l’avait oublié, jusqu’à ce jour. Il hocha la tête, se maudissant intérieurement de bégayer autant alors qu’il avait vaincu tout ça des années plus tôt. Il haussa les sourcils : Quoi ? Puis elle se jeta contre lui, enroulant ses bras contre le chef de la police d’Edenton. Durant une fraction de seconde il resta bête mais dès qu’il sentit la chaleur de son corps, il passa son bras droit dans son dos et inspira son odeur. Bordel elle lui avait manqué comme une drogue qu’on a toujours dans le sang et qui se déclenche à la vue d’une aiguille. M-M-Moi aussi. Il recula, retirant son bras d’elle avant de tenter de reprendre contenance face à ce câlin. Heu. J’ai quand même un p-p-peu changé. Il hocha la tête et désigna son insigne. Ch-Ch-Chef de la police, même. Il se sentait con et nul doute qu’il se maudirait une fois dans la voiture. Il avait l’impression d’être de nouveau le gamin qui avait redoublé deux fois et qui se trouvait en face, selon lui, de la plus belle fille de l’école. Quel con. Même après 16 ans, ça, ça n’avait pas changé. Et toi ? Qu’est-ce que tu de-de-deviens ? Il baissa les yeux sur la multitude de poulets au sol puis releva le nez vers elle. Tu attends quel-quelqu’un ?
Re: Disappointed but not surprised [ft. Freyarlie] Lun 23 Nov - 17:34
"Oooh" admiratif qui t'échappe alors qu'il met en avant son insigne que tu peines à voir à cause de l'obscurité ambiante ce qui te force à plisser les yeux pour mieux la voir, mais elle brille, la flamme de ton cierge se reflète même dedans. "Capitaine Lane, ça a un petit côté sexy, tu dois avoir un sacré succès, les femmes adorent les hommes en uniformes." tu donnes un coup de revers de main léger contre son bras avant de regagner ta place près de l'évier de la cuisine. C'est un fait avéré, les uniformes font toujours fantasmer les gens, hommes ou femmes d'ailleurs, tu ne comptais plus le nombre de fois où tu t'es vue revêtir des costumes, du plus sensuel au plus ridicule d'ailleurs, en même temps, quel genre de malade rêve de se taper une femme licorne, ou un faune ? Les gens sont malades. Les frittes ont refroidit et pourtant ça ne te coupe pas l'appétit, loin de là, tu en prends une nouvelle que tu mets dans ta bouche, sors même d'un sac en papier un sundae au caramel dans lequel tu plantes une cuillère en plastique. "Je me lance dans les affaires et le business du monde de la nuit !" tu dis alors en plaçant ta main devant tes lèvres afin de pouvoir parler la bouche pleine tout en lui évitant l'affreux spectacle qui se passe entre tes lèvres, tu ris doucement. "Non, j'ai fais l'acquisition du Governor's Pub en centre ville et j'ai acheté cette vieille, mais magnifique maison qui m'a été livrée avec des squatteurs." là tu as haussé les épaules, repris un morceau de poulet en te mordant les lèvres, tu suis son regard, te demande ce qu'il cherche à insinuer. "Si j'attendais quelqu'un, je ne t'aurais pas jeté pas loin de 200 grammes de poulet à la figure Charlie," tu lui fais alors remarquer en jetant au fond de ton bucket le morceau de volatile frit que tu venais à peine de te saisir. "Je t'offre une gorgée de thé glacé ?" léger coup de menton donné en direction du gobelet d'un litre de soda, sourire bienveillant sur les lèvres. "C'est drôle, mais je pensais que le bégaiement passait avec l'âge..."
Il était pas peu fier de montrer son insigne, lui qui avait bossé dur pour décrocher cette étoile et qui s’était fait élire pour ça. Il était vraiment fier et voulait être digne de sa responsabilité. Il avait ce petit sourire sur le visage, cette joie incommensurable de revoir son amie d’enfance, celle avec qui il avait partagé une bonne partie de sa scolarité et de ses vacances d’été. Pourtant son sourire s’effaça quelque peu à sa phrase. Il inspira profondément et secoua la tête. J’s-J’s-J’sais pas. Ou alors j’suis pas au courant. Puis j’men fiche. Il avait pas eu d’copine d’puis un bail et il n’avait pas vraiment cherché à s’en trouver une. Le boulot tout ça et puis les parties d’jeux en ligne n’avait pas aidé à se socialiser plus que ça. Il haussa les sourcils. Ah bon ? A… Il secoua la tête. T’es-T’es con ! Il hocha la tête. C’est cool si tu le reprends, ça fait des années que c’est un peu vide ça va redynamiser la ville. Il posa les mains sur les hanches et observa autour d’eux. Elle a l’air i-i-immense. Rire dans un souffle il posa de nouveau ses yeux sur elle. Mais t’as pas d’élec-d’électri-tri-cité ? Il soupira, agassé de bégayer de nouveau comme un gamin. Il haussa les épaules. Bah j’t’ai-j’t’ai surprise au-au-aussi. Il se pencha et ramassa les ailes de poulets au sol, se disant que ce n’était pas leur place et que ce n’était pas vraiment propre de les laisser là. Il se redressa et posa le tout sur l’îlot central de la cuisine et hocha la tête. Comme au b-b-bon vieux temps ! Il attrapa la bouteille puis le gobelet et se servit un fond de thé glacé. Merci. Il bu une gorgée avant de regarder Freya puis de baisser les yeux. J’avais arrê-arrê-té de bé-bé-bégayer. Haussement d’épaules avant de souffler puis d’inspirer pour mieux calmer sa diction : J’ai eu des cours.
Re: Disappointed but not surprised [ft. Freyarlie] Lun 23 Nov - 18:31
Bien sur qu'elle est immense, d'ailleurs, tu ne le formule pas, mais l'ai enfantin que tu arbores avec ce petit sourire malicieux répond bien à sa question et ça sans que tu n'aies à prononcer le moindre mot, tu tends le bras jusqu'au cierge que tu empoignes. "He bien non, la compagnie d'électricité n'a pas dû recevoir mon le contrat signé, du coup je m'éclaire comme au moyen âge." d'ailleurs tu la diriges dans sa direction alors qu'il se baisse pour amasser les pilons au sol et les poser sur le plan de travail, ressens une drôle de culpabilité de ne pouvoir lui offrir un verre digne de ce nom pour fêter vos retrouvailles, pour peu, tu en aurais presque la larme à l'œil, 16 ans ce n'est pas rien, tu réalises même que c'est un peu long. J’avais arrê-arrê-té de bé-bé-bégayer. "Oh mon dieu, ta mère est morte ?!" t'exclames-tu en portant ta main à tes lèvres, la revoit encore quand t'étais plus jeune, tu ne la portais pas dans ton cœur, mais elle reste une mère, la tienne la maladie te l'a arrachée alors que t'étais qu'une gosse, tu sais ce que c'est. "Je suis vraiment désolée..." parce que dans ton esprit, seul un traumatisme important pourrait avoir causé un retour subite de son bégaiement, tu ne voyais rien d'autre. "Je me souviens que tu prenais des cours, j'me souviens aussi que tu détestais ça." tu t'approches lentement de lui en glissant tes doigts sur son bras pour l'entraîner à ta suite, ainsi la visite de ton humble demeure commence, même si ce n'est, pour le moment qu'une suite de pièces qui se suivent, se ressemblent et nécessitent un sérieux coup de neuf. "Je me souviens aussi que tu n'arrêtais pas de me crier dessus parce que je terminais tes phrases et que ça t'énervais." là t'échappe un rire léger, phalanges qui se resserrent sur sa veste sombre et la seule lumière qui vous éclaire, c'est celle de la flamme du cierge qui vacille. "Je n'ai pas d'allumettes, donc si elle s'éteint, on passe la nuit là."
Il observa autour d'eux avant de poser ses yeux bleus dans ceux de Freya. Elle n’avait pas l’électricité et avait donc décidé de venir s’installer chez elle, s’éclairant au moyen d’une bougie. Pour-Pourquoi ne pas être allé à l’hô-l’hôtel ? Il haussa les sourcils, écarquillant les yeux. Qu… Quoi ? Mais non ! Bien sûr que non sa mère allait très bien. Il secoua vivement la tête. Mais elle va b-b-bien ! Qu’est-ce qu-que tu dis ?! Charlie ne comprenait pas bien pourquoi elle pouvait penser que sa mère était morte et en quoi ça avait un rapport avec son bégaiement. C’était pourtant bien elle la cause de ce revirement de situation. Elle avait amené avec elle, le petit garçon fou amoureux d’elle qui ne le lui avait jamais avoué. Il posa tous les poulets sur l’îlot central puis hocha la tête en inspirant profondément. Oh b-b-bah ça oui. Et j’ai dé-dé-détestais ça durant d-d-des années. Et ça a duré un long moment. A l’époque il détestait quand Freya le coupait et finissait ses phrases avant lui et pas seulement elle, d’ailleurs. Tout le monde le coupait pour finir ce qu’il avait commencé à dire. Ca avait le don de le rendre dingue. Il haussa les sourcils alors que ses doigts touchèrent son bras et il sentit dans son ventre quelque chose qu’il n’avait pas ressenti depuis plus de 16 ans. Charlie se sentit tout bizarre mais il ne montra rien. Il hocha la tête, la talonnant. Ça m'énerve tou-tou-jours si tu-tu veux savoir. Il observa le peu visible à la lumière, traversant pièces après pièces. Il secoua la tête. J’ai ma lampe tor-torche et sinon je te lai-laisserai pas seule ici sans-sans lumière. Il fit passer son pouce par dessus son épaule. Tu-tu peux dormir chez-chez moi si tu v-veux. Parce que même s’il ne l’avait pas vu depuis des années et qu’il lui en avait voulu de l’avoir oublié ainsi durant tout ce temps, il ne pouvait s’empêcher de lui proposer au moins un endroit correct où dormir. J’ai-j’ai de l’eau et de l’é-l’électricité. Un petit rire dans un soupire avait ponctué sa phrase.. Endeton c’était quand même une petite ville et il voulait prendre soin de chaque habitant, encore plus Freya que les autres.
Re: Disappointed but not surprised [ft. Freyarlie] Mar 24 Nov - 17:30
J’ai ma lampe tor-torche et sinon je te lai-laisserai pas seule ici sans-sans lumière. Là un nouveau sourire étire tes lippes doucement, passe sur le fait qu'il n'aime toujours pas que l'on termine ses phrases à sa place et te concentre sur le fait qu'il se porte garant de l'éclairage au cas où la flamme du cierge déciderait de vous planter. Tu-tu peux dormir chez-chez moi si tu v-veux. Là tu penches un peu ton visage, le détourne vers lui en te mordant les lèvres, te voilà à peine rentrée que tu le retrouve, lui, après presque une vie, sens la culpabilité te gagner alors parce que si tu te trouves ravie de le retrouver, toujours là, fidèle au poste, on ne peut pas en dire autant de toi qui en plus de t'être évaporée d'Edenton, a complètement disparue de sa vie du jour en lendemain à cause d'un choix de vie. Comment l'aurait-il vécu, comment tu lui aurais annoncé que tu gagnais ta vie en t'exhibant face caméra au milieu d'un tas de mecs pour des âmes friandes de pornographie ? Il t'aurait rejeté, comme l'a fait ton père, lui, les autres, ils n'auraient pas comprit ou pire auraient pu se montrer intéresser et toi, tu ne voulais pas prendre de risque. Impossible de risquer d'être déçue par les seules âmes qui aient jamais comptées pour toi, alors tu les a abandonnés, Charlie plus que les autres. J’ai-j’ai de l’eau et de l’é-l’électricité. "Ca veut dire une douche et un bon chocolat chaud ?" tu souffles alors pleine d'espoir, étoiles dans les yeux. Le hic ? Tu ne peux décemment pas réapparaître un beau jour et t'imposer à lui, dans sa vie après une absence aussi longue, ce ne serait pas correcte et puis... "C'est gentil Charlie, mais je ne peux pas accepter, puis je ne suis pas certaine que ta femme apprécie que je m'incruste comme ça, même si techniquement, je ramène un bucket à moitié plein de poulet." cela te donne tout de même matière à réflexion et tu reconsidère son offre des plus sérieusement, puis tu lâches : "Une qui ne sera pas ravie de me savoir de retour, c'est ta mère." Oh, vous ne vous êtes jamais beaucoup appréciées toutes les deux. Votre balade vous mènent au pied d'un escalier, tu marques une pause. "Je ne suis pas contre que tu sorte ta lampe aveuglante, monter avec seulement un cierge pour nous éclairer tous les deux, c'est peut-être un peu risqué."
Il la suivit, observant les lieux et essayant de se souvenir du chemin en cas d’attaque zombie ou d’un fantôme car vu la demeure ça ne lui aurait pas étonné que ce soit hanté. Probablement qu’un mec ou deux étaient morts ici et qu’il y restait un esprit prêt à sauter sur quelqu’un. Il lui avait alors proposé de venir chez lui, parce qu’il ne voulait pas qu’elle passe la nuit seule, sans électricité, isolée. C’était con, il ne lui avait pas parlé depuis seize ans et il lui proposait son toit sans même se poser de questions. Elle était peut-être devenue tarée ? Une psychopathe qui avait échappé aux mains de l’état de New-York. Il étira un sourire dans un souffle. Ou-Ou-Ouais. Il haussa les sourcils, rentrant le menton légèrement entre les épaules. Je suis pas mar-mar-marié. Charlie secoua la tête, se demandant bien où il pouvait bien caser une femme entre son boulot et ses jeux vidéo. J’ai per-personne dans ma vie. Ni petite amie, ni plan cul. Charlie avait plutôt ses yeux tournés vers sa console et les comics que vers les femmes. Pour le coup il n’avait pas tellement changé. Il étira un sourire car effectivement sa mère et elle ça ne collait pas trop. Allez savoir pourquoi, il n’avait jamais vraiment compris ce qui pouvait bien se passer entre ces deux là. Une fois en bas, il sortit sa lampe-torche et alluma les marches avant de les grimper aux côtés de Freya. C’est pas-c’est pas un peu tro-tro-trop grand pour t-t-toi ? Il cligna des paupières, J’veux dire qu’c’est-c’est très très grand. Ils arrivèrent à l’étage et il sentit le bois craquer sous leurs pieds. Tu vas pas avoir fr-fr-froid cette nuit ? J’ai des cou-couvertures dans le co-ffr-ffre si tu veux. Ils avancèrent ensemble dans le couloir avant d’entrer dans une pièce.
Re: Disappointed but not surprised [ft. Freyarlie] Mer 25 Nov - 13:55
J’ai per-personne dans ma vie. Battements de cils rapide, sourcil arqué. Curieux. Tu as presque du mal à en croire tes oreilles, Charlie avait toujours été un homme charmant et le temps, tout comme le bon vin, l'avait bonifier, enfin de ce que tu avais pu en voir avec cette obscurité omniprésente. C’est pas-c’est pas un peu tro-tro-trop grand pour t-t-toi ? tout en continuant ton ascension tu couvre la flamme en penchant légèrement la tête vers le chef de la police. J’veux dire qu’c’est-c’est très très grand. Là tu ricane à sa remarque, tu ne te voyais pas vivre dans une petite maison basique d'un quartier résidentiel lambda, ça non, tu venais de quitter ton modeste appartement New-Yorkais et tu rêvais d'espace, elle avait été la perle qui manquait à ta vie. "Au cas où tu l'aurais pas remarqué, je prends moi-même beaucoup de place." tu plaisante dans un souffle alors que vous progressiez dans un long couloir ou au bout se trouvait la suite parentale. "J'ai su, quand je l'ai vue, qu'elle était faite pour moi," tu lui affirme sans jamais lâcher ton sourire, à s'en demander comment tu fais pour ne pas avoir mal à la mâchoire. "Là ce sera ma chambre," tu déclare alors en progressant jusqu'au milieu de la pièce, tu fais volte face quand vient la question du : tu risques d'avoir froid cette nuit. "Je ne dors plus chez toi cette nuit alors ?" lui as-tu demandé en posant ton poing contre ta hanche en battant des cils.
Il étira un sourire, tout naturellement lorsqu’il y avait Freya dans les parages il ne pouvait pas s’en empêcher. Parce qu’elle avait toujours assumé ses formes et c’est ce qui plaisait encore plus à Charlie. Lorsqu’elle rentrait dans une pièce (en tous cas à l’école) il ne voyait plus qu’elle et son super sourire. Il ricana bêtement comme il le faisait à chaque fois qu’elle disait une connerie. Il la suivit à travers les couloirs jusqu’à la chambre ou Charlie se mit à déglutir. Pourquoi ? Peut-être parce que ce serait là qu’elle allait dormir ici, se déshabiller ici et ça donnait chaud au chef de la police. Il hocha simplement la tête et bredouilla un : Bel-Bel-Bel espace. Pincement de lèvres, observant la pièce. Il tourna vivement la tête vers elle, sourcils haussés. Ah. Oui. Oui bien sûr. Je-je-je pensais que tu vou-voulais rester ici. Il désigna l’espace derrière lui en jetant son pouce par-dessus son épaule. Il se mit à rougir malgré lui, ses joues devenant littéralement de la lave. Charlie pensait au bordel qu’il avait laissé dans le salon comme sa console et ses jeux puis ses comics dans sa chambre. Une vraie maison de célibataire. Il se mordit la lèvre avant de demander : Tu-tu-tu as des affaires à récupérer ? Ricanement dans un souffle avant d’ajouter : A part le pou-poulet et les fr-fr-frites.
Re: Disappointed but not surprised [ft. Freyarlie] Mer 25 Nov - 15:42
Ah. Oui. Oui bien sûr. Je-je-je pensais que tu vou-voulais rester ici. Tu plisses légèrement le nez en tendant le cierge dans sa direction pour mieux voir son visage, il t'amène à penser que peut-être tu vas trop loin, après tout, vous avez évolués en presque deux décennies et la façon dont tu as quitté sa vie n'était pas la meilleure, finalement vous ne vous connaissez plus si bien que ça sauf qu'il ajoute : Tu-tu-tu as des affaires à récupérer ? à ton tour de ricaner, quand tu t'imagines traîner derrière-toi l'énorme valise fourrée dans ton coffre quelques heures plus tôt pour la transporter jusqu'au véhicule de Charlie, pour sur tu vas foutre en l'air les amortisseurs de sa voiture juste avec le poids de ton bagage. A part le pou-poulet et les fr-fr-frites. tu lâches un rire sonore à ces mots-là, t'approches doucement de lui. "Je ne viens pas les mains vides au moins !" tu lui fais remarquer en l'invitant à sortir de la pièce pour remonter le couloir et attendre qu'il passe devant afin d'éclairer les escaliers. "Mais oui, je vais récupérer quelques affaires quand même," tout en te mordant les lèvres tu l'observes, le détaille même un moment, juste assez pour qu'il ne s'en rende pas compte et tu t'éloigne, cierge à la main, t'en va éventrer un carton pour fourrer dans un gros sac de voyage qui traînait juste à côté, ce dont tu auras besoin pour la nuit, à une main. "Dis, est-ce que ce serait abusé de te demander de me prêter un pyjama ?" tu cesses tout mouvement un court instant en passant ta main libre dans tes cheveux, tu aurais pourtant juré que tout ce dont tu aurais besoin se trouvait là dedans, malheureusement, non. Grimace quand tu réalises que tu as laissé derrière toi la majeure partie de ta garde robe, dont tes pyjamas ; Ricky pourra toujours se branler dedans, c'est au moins ça de gagné.
Il hocha la tête, bouche légèrement entrouverte alors qu’elle tendait le cierge vers son visage. Il observa ses traits, si fin, ses lèvres et son petit nez. Puis il y avait cette chaleur qu’elle dégageait qui en plus de seize ans n’avait pas disparu. Sourire dessiné sur son visage qui ne semblait pas vouloir disparaître. Si elle voulait amener du poulet, il n’y avait pas de problème. Il n’avait pas mangé, vu qu’il terminait sa permanence et sa patrouille. Il hocha la tête et tournant les talons, il se dirigea vers les escaliers. Il essaya de de réfléchir à une méthode pour cacher son bordel sans qu’elle ne puisse voir que c’était bel et bien une maison de célibataire. Il s’apprêtait à descendre quand elle lui posa une question. Pied sur la première marche, il entrouvrit les lèvres. Oui, bien-bien sûr. Se grattant l’arrière du crâne il observa le sol et ajouta : Une chemise ça t’irait ? Il haussa les sourcils, après quelques minutes. Attends… Mais tu-tu-tu viens pour trois mois ? Ricanement sonore avant qu’il ne tende la main pour récupérer le sac qu’il souleva en descendant les escaliers. Il fourra le tout, une fois dehors dans le coffre de la voiture de fonction. Il ouvrit la portière et la désigna du menton, une fois que tout était bon. C’est-c’est ok ? Tu-tu as tout ?
Accueil 
