Re: Disappointed but not surprised [ft. Freyarlie] Mer 25 Nov - 16:21
Attends… Mais tu-tu-tu viens pour trois mois ? tu baisse le nez sur ta valise avant de relever le menton vers lui en le regardant en prenant un air faussement indigné d'ailleurs, tu te permis de lui donner une petite tape sur l'épaule en ricanant à ton tour. "Estime-toi heureux que je n'ai pas de pyjama alors," la tu tire la langue, moue boudeuse alors que tu souffles sur la flamme du cierge que tu abandonne près de l'entrée. "Une chemise, un draps, Ca fera l'affaire et de toute manière je ne suis pas sure de rentrer dans tes tee-shirt à cause de..." tu verrouille la porte à double tour et le suit tranquillement, pose tes mains sur ta poitrine pour lui indiquer ce qui ne te permettra pas de te glisser dans un de ses tee-shirt. C'est d'un pas léger, la démarche féline que tu le rejoins dans son véhicule de fonction. "Alors tu as la radio de la police et un gyrophare, est-ce qu'il y a une sirène, t'as déjà passé les menottes à quelqu'un ?" tu demandes alors des étoiles plein les yeux, langue qui passe humecter tes lèvres alors que tu t'es légèrement penché sur lui.
Il baissa la tête et entra dans le véhicule. La vision de Freya se touchant les seins avait mis son estomac à rude épreuve. Déglutissement sonore avant qu’elle ne rentre dans l'habitacle. Inspiration profonde alors qu’il boucla sa ceinture et qu’il démarra. Une fois sur la route, il lui jeta un coup d’oeil. Beaucoup de questions et venant de Freya, rien n’avait changé de ce côté là. Ca-ca-calme toi. Petit rire alors qu’il tourna au coin de la rue et prit la route en direction de sa maison. A-Alors, oui, j’ai-j’ai la radio. il désigna de l’index, la petite boîte aux multiples boutons avec le petit talkie avec lequel il parlait quand il prenait une affaire. Charlie étira un sourire, se disant que son excitation toujours aussi joviale était encore plus attendrissante maintenant que seize ans plus tôt. Il désigna en face d’eux sur le tableau de bord, le gyrophare. Et-et là le gyro. Mettant le cligno, il fit tourner le volant en hochant la tête. Si-si en tant qu-que chef de la police j’a-j’avais jamais arrêté quelqu’un ce serait fa-fa-facheux, non ? Rapidement il tourna la tête vers elle en étirant un sourire. Ca n’arrive pas sou-souvent mais oui, il y a des arr-arres-tations ici aussi. Pas-Pas comme à New-Yok c’est-c’est sûr ! Après quelques minutes, ils arrivèrent devant chez lui. Il se gara dans l’allée menant à son garage et coupa le contact. Une fois dehors, la portière claquée, il se dirigea vers la valise et la porta jusqu’à l’entrée. Bon fais-fais pas atten-attention au bordel. Il fit glisser sa main sur le mur et alluma la lumière de l’entrée et du salon. Se décalant sur le côté, il la laissa entrer. Charlie fit claquer la porte derrière elle. Fais-fais comme chez toi.
Re: Disappointed but not surprised [ft. Freyarlie] Mer 25 Nov - 17:29
Tu l'observes attentivement, comme une enfant, t'es émerveillée tout simplement pour ne pas dire impressionnée et tu t'abstiens de tripoter tous les boutons qu'il te montre bien que l'envie d'en presser un ne manque pas. "He bien dis donc, tu es drôlement bien équipé..." légèrement moue en guise d'approbation, toi jamais tu n'étais montée à l'avant d'une voiture de police, pas même à bord de l'une d'elles en fait. Là tu prends conscience que Charlie ne vit pas si loin de chez toi, à moins que ce soit toi qui ne vive pas très loin du rivage, d'ailleurs votre course prend fin sur une allée bétonnée, devant la porte d'un garage, face à une maison mitoyenne. Tu lui emboîte le pas jusqu'à passer l'entrée en riant doucement, tu souffles : "Je viens de te faire visiter ma maison en ruines, ce ne sont pas deux cartons de pizza vides et trois cadavres de bouteilles de bières qui vont me faire peur." tu t'avances jusqu'au salon où tu en prends littéralement plein les yeux, l'endroit en lui même et sa décoration te fait oublier le potentiel bordel qui pourrait traîner. Ce côté industriel dont tu es folle, il se ressent partout, si tu es surprise de constater qu'il a si bon goût, bien sur et ça se lit sur les traits de ton visage. Fais-fais comme chez toi. "Je ne vais pas avoir de mal..." tu dis alors à mi-voix en levant le nez vers la mezzanine, bouche entre ouverte. "Tu vas venir redécorer mon intérieur Lane," tu lances alors taquine en passant ta main sur le petit siège au dossier en osier tressé, le regard perdu sur tous les détails de lui que tu retrouves partout, y compris son odeur ; là tu te mords les lèvres. "Merci, au fait," tu articules en lui prenant la valise de la main pour la déposer aux pieds du bar, tu l'ouvres dans un bruit de zip qui semble interminable tant elle est grande et tu t'accroupis pour sortir ta brosse à dents. "De me laisser m'inviter comme ça."
Ils entrèrent et immédiatement il avait prévenu Freya du possible bordel chez lui : caleçon, console, bières et pizza mais elle ne sembla pas s’en offusquer lorsqu’elle entra. Il étira un petit sourire avant de la suivre jusqu’au comptoir de la cuisine. Dans un rire il secoua la tête. Bah p-p-pourquoi ? J’ai juste r’garder des trucs sur Pin-Pinterest. Il sentit la chaleur lui enflammer les joues. Bordel. Haussement d’épaules avant qu’il ne se dirige vers le frigo. T-t-tu veux boire quelque chose ? Il se servit un grand verre d’eau et le bu presque de moitié. Dans un soupir, il se dirigea vers le salon. Il dû, de son pied, faire glisser ses caleçons et ses jeux derrière le meuble en essayant d’être le plus discret possible. Elle lui prit la valise des mains et il se sentit encore plus chaud qu’avant. Ah je-je-je t’en prie. Mais qu’est-ce qu’il avait ? Pourquoi est-ce qu’il agissait encore comme le gamin de seize ans qu’il avait été ? C’est-c’est normal. J’allais p-p-pas te laisser dormir là-là-là bas. Tu seras mi-mieux ici. D’un geste il leva le bras et désigna l’étage. T-t-ta chambre sera en h-haut. D’un geste naturel, il se tourna sur lui-même et grimpa les escaliers. Je-je monterai ta-ta-t-a valise t’en fais p-pas. Une fois à l’étage il lui fit une petite visite, montrant la salle de bain puis sa chambre à elle et enfin la sienne. Ce n’était clairement pas aussi grand que chez elle mais il se sentait bien chez lui. T-t-tu peux te doucher si-si-si tu veux. Il traversa le couloir et entra dans sa chambre. Je-Je vais t-t-te chercher une ch-chemise. Il attrapa une chemise blanche et revint sur ses pas pour la lui tendre.
Re: Disappointed but not surprised [ft. Freyarlie] Jeu 26 Nov - 14:23
Pas de boisson pour toi. "J'ai oublié le poulet !" tu t'exclame alors qu'il te propose à boire, ce que tu refuses poliment en hochant la tête horizontalement. Tu rabat le haut de ta valise en te redressant et lève le nez, comme ci il t'était possible de voir à travers le plancher la chambre dans laquelle tu allais passer la nuit. Je-je monterai ta-ta-t-a valise t’en fais p-pas. lent hochement de tête, de nouveau alors que tu lui emboîte le pas, ici les escaliers ne craquent pas, il fait chaud, ça sent bon, tu te plais bien là, tu en viens presque a regretter de ne pas avoir accepter de visiter les maisons du quartier avant d'acheter ton manoir. "Non, non, tu peux la laisser en bas, sauf s'il y a des risques d'inondation." tu plaisante, ris toi même à ta propre réflexion, bien que vous ne soyez pas si loin que ça du rivage et qu'il n'est pas impossible que cela se produise un jour. Vous parcourez le couloir, passez devant un bureau dont la porte est restée ouverte, passez devant la chambre où tu vas dormir et puis traversez la sienne pour finir par sa salle de bain. Ton premier réflexe aurait été de te jeter sur le lit pour tester le matelas, mais après avoir, à de nombreuses reprises cassé des lattes tu as pris la décision d'arrêter de le faire. T-t-tu peux te doucher si-si-si tu veux. puis il s'éloigne, là t'imagine que c'est son feu vert, tu te contente de pousser la porte du bout des doigts avant de retirer ton hoodie à capuche noir et court, puis te défaire du reste de tes vêtements que tu plies et dépose près de la vasque avant de te glisser sous le jet de la douche en nouant tes cheveux en un chignon flou sur le sommet de ton crâne. Bras serrés contre ta poitrine tu fais ce que tu as à faire tu en profite même pour te brosser les dents puis il revient, enfin, de lui n'est visible que son bras qui dépasse par la porte laissée ouverte. "Oh Merci," tu souffles alors en coupant l'arrivée d'eau, tu te précipites pour attraper une serviette sous la vasque et t'enroule dedans avant de te saisir de sa jolie chemise que tu enfiles après t'être séchée. Puis tu as ouvert la porte en lui souriant, reste de dentifrice sur la joue : "Tu veux que je te laisse la place ?" Chemise impossible à boutonner jusqu'en haut, mais tu es hors normes Freya et trouver quelque chose qui lui appartient qui puisse t'aller risque de s'avérer compliqué.
Il l’avait emmené à l’étage pour lui montrer sa chambre et qu’elle puisse se mettre à l’aise. Il lui avait évidemment dit qu’il n’y avait pas de problème pour sa valise, non sans bégayer. La douche, le bureau, tout était en haut et elle pouvait bien faire ce qu’elle voulait. Charlie s’était donc dirigé vers la chambre pour récupérer une chemise pendant qu’elle prenait sa douche. Une fois le pyjama de Freya en main, il frappa deux coups à la porte et tendit la chemise dans l’entrouverture de la porte. Il sentit comme un frisson lui parcourir le corps, l’imaginant nue juste sous une serviette, l’envie irrépressible de l’embrasser et de la toucher mais le policier se retint. Il attendit seulement derrière la porte qu’elle termine. Il en avait simplement profité pour retirer sa veste qu’il avait posé sur le lit et de récupérer son pyjama avant de revenir sur ses pas. Lorsqu’elle ouvrit la porte, Charlie sentit son ventre se tordre alors qu’elle avait mit sa chemise. Une déesse qui lui coupa le souffle -encore plus que d’habitude- et auquel il ne savait quoi dire. Qu… Quoi ? Il papillonna des yeux tout en entrouvrant les lèvres. Ah… heu, ou-oui. Son index désigna la joue de la jeune femme. Il-il te reste du den-den-dentifrice. Là. Il entra à l’intérieur et fermant la porte derrière lui, il se déshabilla et se mit sous l’eau chaude. Rapidement il fût douché et en sortit habillé d’un simple t-shirt et d’un jogging avant de passer voir Freya, s’assurer qu’elle avait tout puis il se dirigea vers sa propre chambre avant de se coucher. Torse nu et en jogging il avait eu du mal à s’endormir, avait tourné dans tous les sens, se sentant si excité par sa présence et de la revoir qu’il dû souffler un bon coup et tenter de faire le vide dans son esprit. Finalement c’est au bout d’une bonne heure qu’il était tombé de sommeil.
Re: Disappointed but not surprised [ft. Freyarlie] Jeu 26 Nov - 15:03
Le revers de ta main a rapidement balayer ce qui pouvait se trouver sur ta joue, comme nerveusement, tu t'es sentie stupide l'espace d'un instant, à peine eues-tu le temps de te débarrasser du dentifrice qu'il avait déjà disparu en fermant la porte derrière-lui. Lèvres pincées, affaires dans les bras tu prends la direction de la chambre que tu vas occuper pour la nuit, tu déposes ta pile de fringues dans un coin de la pièce, ton téléphone s'ne va voler sur le matelas et tu tire la couverture. Au moment de battre ton oreiller tu te rends compte d'une présence indésirable, t'en as la chaire de poule pour tout dire et un instant tu reste paralysée face à cette vison d'horreur, l'angoisse te gagne. Ton instinct te hurle de prendre tes jambes à ton cou, de te tirer de là, mais la raison te demande de ne pas bouger, sans doute que l'acuité visuelle de la bête est basée sur le mouvement, un peu comme les tyrannosaures. Avec difficulté tu tend le bras pour récupérer ton téléphone et allume la lampe de chevet, si tu te glisses sous les couvertures tu n'es pas sereine pour autant, te contente juste de ne pas faire trop de bordel, tu n'es pas chez toi. Il t'empêche de dormir et régulièrement tu lui jettes des regards, inquiète qu'il ne quitte ton champs de vision, mais au bout d'une bonne heure l'impensable se produit. Regard brun qui se lève vers le démon gris et noir à poils long, est aussi gros que ton poing, a disparu. L'angoisse te reprends, tu le cherche silencieusement en sentant ton cœur battre dans tes tempes, tu te penches pour regarder au sol et quand tu te redresse, tu vois le monstre passer, il effleure ton oreille et il ne t'en faut pas plus pour bondir hors de ton lit, abandonnant derrière toi ton téléphone, tu pousses un cri, claque la porte derrière toi et vient tambouriner contre celle de Charlie. Larmes aux yeux, poils dressés et le cœur au bord de l'explosion. "J'en ai dans les cheveux, j'en ai dans les cheveux !" tu lui crie à travers la porte avant que - le pauvre ptn - n'ouvre la porte à la volée, l'air inquiet et les cheveux en bataille.
Il avait à peine fermé les yeux, se sentant lentement tomber dans les tréfonds du sommeil quand un cri le fit sursauter et écarquiller les yeux. D’un bond, Charlie tira sur la poignée de sa table de chevet (où non il n’y avait pas de bible) et attrapa son colt avant d’ouvrir la porte dans un geste aussi rapide qu’indescriptible. Il avait devant lui, Freya, visiblement paniquée. Qu’est-ce qu’il y a ? Qu’est-ce qu’il se passe ? Si quelqu’un était rentré dans la maison alors il aurait affaire à un flic. Il était visiblement entre l’angoisse qu’il ait pu lui arriver quelque chose et le rôle de flic qu’il avait endossé aussi vite que la double vie de Superman. Il fronça légèrement les sourcils. De quoi ? Qu’est-ce que t’as dans les cheveux ? Il releva le nez avant de faire glisser sa main sur l’interrupteur, ce qui alluma la lumière et lui grilla les yeux pour toujours. Froncement de sourcils avant de cligner des paupières. Et durant un instant il eut ce visage si caractéristique des gens encore endormi. Ca va ? Tu n’as rien ? Quand il eut compris qu’il n’y avait rien de grave, il se pencha sur le côté pour ranger son arme dans le tiroir. Dans un bâillement il observa ses cheveux. T’as rien. Pourquoi t’as crié ?
Re: Disappointed but not surprised [ft. Freyarlie] Jeu 26 Nov - 16:13
Qu’est-ce qu’il y a ? Qu’est-ce qu’il se passe ? Y'a comme un flottement, tu bats des cils reste plantée là comme une idiote, lèvres entre ouvertes toujours en état de stress post traumatique finalement suite à cette agression, enfin ce qui s'y apparentait. De quoi ? Qu’est-ce que t’as dans les cheveux ? Dans un soupir tu glisses tes mains sur ton visage pendant qu'il prend le temps de s'assurer que tu n'as rien dans les cheveux, le pauvre ne doit pas savoir quoi chercher, qu'est-ce qui cloche. T’as rien. Pourquoi t’as crié ? Tes doigts glissent alors dans ta chevelure brune et bouclée alors que tu lèves les yeux vers lui, l'observe un instant alors que tu comprends qu'il s'était endormi, contrairement à toi. S'abat alors la culpabilité, les larmes aux yeux tu opine du chef bêtement. "Y'a... bah..." tu cherches tes mots et ils t'échappent, les prunelles qui se perdent sur sa plastique, tu perds le fil d'avantage alors que ton regard marque une pause sur son torse nu "Enorme." tu dis à mi-voix, au moment où tu te rends compte que tu l'observes trop longuement. "Papillon." tu souffle, plus calmement, réalise que ta phobie est débile, bien que t'en aies toujours eu conscience, l'expliquer relève de l'impossible sans passer pour une parfaite imbécile. "J'ai été attaquée, par un papillon de nuit, énorme" tu prends une profonde inspiration entre chaque détail, levant ton index en direction de la chambre d'amis.
Il avait littéralement le cerveau encore en veille et impossible pour le moment de comprendre ce qui pouvait bien se passer ici. Pourquoi est-ce qu’elle avait crié ? Il observa dans ses cheveux puis il bailla longuement alors qu’elle essayait de lui expliquer pourquoi elle avait poussé un tel cri. Un papillon ? Il cligna des paupières, tentant de de savoir si c’était un rêve ou si c’était bien réel. Il baissa les yeux sur elle et tout ce qu’il vit c’était la poitrine de Freya qui, à cause de la chemise, n’avait pas réussi à tout fermer. Sa peau avait l’air douce et immédiatement il sentit que ça faisait effet plus bas. Elle était vraiment magnifique, même avec ce regard triste et cette mine fatiguée. Il avait envie de la serrer contre lui, de lui retirer ces larmes aux bords des cils mais il n’en fit rien. Déglutissement sonore, il releva les yeux vers elle, tout rouge. Qu-Qu-Quoi ? Clignement des yeux rapides, il jeta un coup d’oeil vers la porte de la chambre d’amie, fermée. Il passa à côté d’elle et se dirigea vers la chambre pour voir de lui-même le “monstre”. Lorsqu’il ouvrit la porte, la pièce était déjà allumée et… il n’y avait rien. Se penchant en arrière il secoua la tête. Y a-Y a-Y a rien du tout. T’es sûre que y avait un pa-pa-papillon ? Il se tourna vers elle, plus franchement, main sur le chambranle de la porte tout en observant la jeune femme. Je-je peux te-te-te donner ma chambre si-si tu veux. J’irai d-d-dormir en bas.
Re: Disappointed but not surprised [ft. Freyarlie] Jeu 26 Nov - 16:52
"Non-non-non-non," tu siffles en le retenant par le bras afin de l'empêcher d'ouvrir cette foutue porte, non pas que tu craignes pour le trentenaire, tu savais qu'il était fort et courageux, mais également qu'il n'était pas effrayé par ces petites bestioles nocturnes. Charlie ouvre lentement la porte alors que toi tu te recules, mains posées sur ton visage tendu, la crainte que ce foutu insecte ne s'échappe de là et s'en aille coloniser un autre endroit de la maison ou pire qu'il s'attaque à toi, te tend toute entière, a peine si tu prêtes attention à son dos lisse, bien dessiné. Tu as peur, mais ça ne t'empêche pas d'observer ton ami d'enfance, de le redécouvrir même et d'apprécié ce que tu vois. "Ferme, ferme la, ferme moi cette porte !" lui intimes-tu avec empressement, peu rassurée. T’es sûre que y avait un pa-pa-papillon ? Tes lèvres s'entre ouvrent, tu vas pour lui assurer que oui, que tu n'es pas folle et que tu n'invente rien qu'il ajoute : Je-je peux te-te-te donner ma chambre si-si tu veux. J’irai d-d-dormir en bas. "Tu bégayais pas tout à," tu réalises la proposition qu'il te fait, au beau milieu de ta phrase, tu mords l'ongle de ton pouce en prenant une profonde inspiration. Elle en prend un coup la femme forte et indépendante après cette histoire non, tout ça à cause d'un papillon dégueulasse. "Non !" tu t'indignes presque, déjà que tu t'invites, tu ne vas pas l'empêcher de dormir dans son propre lit. "Non, je vais dormir en bas, hors de question que... Merde Charlie, je m'invite déjà chez toi ce n'est pas pour que tu dormes dans ton canapé !" tu grondes en fronçant les sourcils. "De toute façon j'ai peur, j'ai l'impression d'en avoir partout, va dormir et moi je vais..." tu te mords les lèvres en prenant une profonde inspiration. "Reste avec moi, un peu."
Il avait ouvert la porte, le mode flic ayant été activé. D’un papillon il n’avait clairement pas peur. Il en avait vu des trucs comme un chien prêt à attaquer ou bien un vieux avec un fusil mais un insecte était de très loin être l’horreur absolue même si c’était des putains d’démons. Charlie secoua la tête, faisant un pas vers elle après avoir fermé la porte derrière lui. Pro-pro-promis. Alors qu’il s’apprêter à ajouter quelque chose, il entrouvrit seulement les lèvres et fixa Freya, la bouche entrouverte. Non il n’avait pas bégayé tout à l’heure quand il tenait son arme à la main et qu’il pensait que quelqu’un avait pu lui faire du mal. Elle avait amené avec elle, plus qu’une seule valise, elle avait aussi apporté son passé et tout ce qui avait fait les étés de Charlie : son total amour pour elle. Je-je-je t’ai dit que je bé-bé-bégayé plus. Et pourtant ça continuait, évidemment elle n’allait pas le croire car à cet instant il démontrait le contraire. Il proposa alors son lit, parce que c’était le seul endroit où il pouvait lui proposer de dormir mais elle le coupa alors qu’il s’apprêtait à se diriger vers les escaliers. Tu-tu-tu rêves ! De son index il se désigna en se touchant le torse. Je dor-do-dormirai en bas. Toi, t’as-t’as besoin de sommeil. Puis Charlie secoua la tête se disant qu’il n’allait probablement quasiment pas dormir de toute façon. Le corps à moitié tourné vers les escaliers, le barbu resta là, un peu bloqué entre l’idée de partir et d’éviter un chapiteau malencontreux ou bien d’être là pour son amie d’enfance. L'espace d’un instant il se mordit la lèvre, se demandant comment est-ce qu’elle pouvait être encore plus belle qu’à cet instant. Il hocha la tête avec cet air complètement hypnotisé par son regard. D’a-D’accord. D’un geste il désigna la chambre. Mais… Mais tu-tu dors i-i-ici. Il ne lui laissa pas le choix et entra dans la chambre à nouveau et s’installa sur le lit, sans se glisser sous la couette.
Re: Disappointed but not surprised [ft. Freyarlie] Jeu 26 Nov - 18:33
Je-je-je t’ai dit que je bé-bé-bégayé plus. haussement de sourcils, tu te mords les joues, arbore un air pincé qui ne te va que trop mal pour lui faire comprendre que tu ne le crois pas, enfin, si bien sur, puisqu'il a réussi à enchaîner quelques phrases sans accros, mais ça n'a pas duré et toi tu mets ça sur le compte de la confusion, étrange comme situation. Tu essuie un refus quand à l'idée que tu soumets, pas de canapé pour toi, à croire que tu as une mine épouvantable puisqu'il ajoute que t'as besoin de sommeil, venant de quelqu'un d'autre que Charlie, tu te serai vexée pour sur. Soupir de soulagement alors qu'il retrouve sa place sur son matelas, toi tu t'installes au bord dans un premier temps, te permets de jauger la literie en rebondissant légèrement dessus, puis tu ramène tes jambes contre ta poitrine et te glisse sous les couvertures et ce qui te frappe en premier, c'est son odeur, là dedans, tu te sens bien et en sécurité. Comme sur un nuage. tu te penches, te mets sur le flanc et surélève ta tête pour le regarder. "Je me demandais si tu vivais toujours là..." tu pourrais t'excuser pour la nuit de cauchemars que tu lui fait vivre, mais au lieu de ça tu te confies. Si tu as pensé à lui dans l'avion ? Pas que, en réalité le club des cinq, et tout particulièrement Charlie, n'avait jamais quitté ton esprit, même à New-York, ils étaient omniprésents sans faire acte de présence, c'était assez étrange et tu ne compte pas les fois, lors que tu étais amenée à vivre une situation grotesque, ou éprouvante tu as eu besoin de lui, envie de lui raconter, mais c'était impossible. Poserait-il le même regard sur toi à l'heure actuelle s'il savait, si tu lui en avais parlé ? Non, pour sur que non, l'argent grâce auquel tu vis est simplement maudit, c'est tout. "J'aurais pas dû disparaître comme ça," et si on tient le compte, tu l'as fais deux fois, la première c'était malgré toi, la faute à ton père qui a tout envoyer chier, la seconde par contre on ne peut en dire autant, bien que ton père t'ait aidé à prendre ta décision quand il t'a rejetée, tu n'avais pas envie de ça, t'en avais trop peur. Peur de constater qu'il est intéressé par ce que tu fais de ton cul, peur qu'il te juge, lui, lui et les autres aussi. "Pas ce soir parce qu'on se retrouve tout juste," d'ailleurs pense à le remercier de ne pas se montrer rancunier quand à ton comportement passé. "Tu m'as beaucoup manqué et je ne dis pas ça parce que tu veilles sur moi en tenant éloigné un putain de papillon monstrueux et dégueulasse, mais on en parlera..." tu lui assure d'une voix douce, le bras tendu vers lui, les phalanges refermées sur son poignet alors que tu te mords les lèvres.
Pincement de lèvres et regard tourné vers le plafond, Charlie n’avait jamais été autant crispé dans un lit avec une fille que maintenant. Il luttait intérieurement durant un long moment perso n’osa parler ou alors c’était peut-être parce qu’elle testait le lit avant de se faufiler sous les draps. Et cette pensée là… il l’a garderai bien dans un coin pour l’utiliser plus tard, une fois qu’il serait tout seul. Charlie tourna la tête vers elle alors qu’elle brisait le silence. Elle avait donc pensé à lui ? Durant tout ce temps ? Lui il avait pensé à elle puis progressivement, alors que les années étaient passées comme un flot ininterrompu, il avait fini par l’oublier. Elle n’avait plus donné de signe d’existence de vie durant des années, alors il avait gardé le passage de Freya comme un bon souvenir dans une belle boîte mentale avant de simplement la ranger avec tout ce qu’il y avait eu de bon dans son enfance. Déglutissement sonore à la suite. Il avait mal vécu le départ de Freya et c’était peut-être pour ça qu’il avait tout simplement tout donné dans le sport et les études sans jamais vouloir se fixer quelque part ailleurs. Parce que les gens finissaient toujours par partir hein ? Il en eu mal au ventre et en lui s'emparait une sorte de vague de tristesse. Il secoua la tête. N’en-N’en parlons pas. C’était peut-être à cause de lui qu’elle n’avait plus donné signe de vie la seconde fois. Est-ce qu’il était allé trop loin ? Est-ce qu’elle avait compris qu’il l’aimait déjà à cette époque-là ? Elle avait peut-être eu quelqu’un de bien mieux et avait préféré délaisser son ami pour se consacrer entièrement à lui ? Une multitude de questions lui avaient traversé l’esprit durant des années. Et c’était peut-être pour ça qu’il n’arrivait pas à tenir une relation. Il étira un sourire dans un souffle. J’ai cru qu’on-qu’on-qu’on t’avait agressé. Gen-Gen-Genre un mec chez moi qu-quoi. Il n’avait pas envie d’en parler. Non. Il ne voulait pas entendre que son second départ avait été de sa faute. Il serra la mâchoire et inspirant profondément il plongea son regard dans le sien. C’était tellement étrange et déroutant d’être comme ça allongé avec elle. Ca m-m-m’fait plaisir de t-t-t-te revoir. Il marqua une pause avant d’ajouter : Tu-tu peux rester chez moi tant-tant-tant qu’tu veux.
Re: Disappointed but not surprised [ft. Freyarlie] Jeu 26 Nov - 19:31
Vous tombez d'accord, à ces mots tu te mords les lèvres puis souffle un rire par le nez quand à ton agression, bon dieu merci ce ne fut rien de plus qu'un pauvre papillon de nuit égaré dans la nuit qui avait dû se glisser là après avoir vu de la lumière, mais qui t'a tout de même forcé à changer de chambre. Gen-Gen-Genre un mec chez moi qu-quoi. tu lèves les yeux au ciel en prenant une profonde inspiration puis te tourne sur le dos, te décale, adopte une position en travers du lit, ta tête près de son bras, un pied en dehors du lit. Ca m-m-m’fait plaisir de t-t-t-te revoir. Et c'eest partagé, là tu étire un sourire, rassurée et soulagée de l'entendre, égoïstement tu te réjouis qu'il n'ait personne, pas de femme, de petite amie ou d'enfants. Oui, très égoïstement Freya, pourtant t'as essayé de te faire une raison, tu t'en es faite une d'ailleurs parce que rien n'indiquait qu'il voulait entreprendre quoi que ce soit avec toi, jamais. Tu-tu peux rester chez moi tant-tant-tant qu’tu veux. "Est-ce tu te rends compte de ce que tu dis ?" tu lui demande, la voix secouée d'un rire alors que tu roule sur le ventre pour mieux l'observer, une main contre ta poitrine. "Non parce que ton matelas se trouve être fort confortable et que tu risques de passer bien des nuits à me border à cause de l'agresseur qui se trouve dans la pièce d'à côté," tu humecte tes lèvres en remuant ta jambes hors du lit. "Après si tu as un traversin on peu toujours dresser une frontière, si ça peut te rassurer," que sous entends-tu là Freya ? "Enfin, je veux dire que, ça ne me gêne pas que tu dormes là, dans ton lit," tu te racles la gorge. "En vérité je me sentirais rassurée, mais je comprendrais que tu aies peur que je prennes toute la place et-ou, les couvertures." bon nombre de personne se plaisent à dormir seule et sans doute est-ce son cas.
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