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Pour savoir s’il va y avoir du vent, il faut mettre son doigt dans le cul du coq. [ft. Maenas]

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Pour savoir s’il va y avoir du vent, il faut mettre son doigt dans le cul du coq. [ft. Maenas]

Pour savoir s’il va y avoir du vent, il faut mettre son doigt dans le cul du coq. [ft. Maenas]
Lun 30 Nov - 15:23

Pour savoir s’il va y avoir du vent...

@Mae Jantzi  
Jonas avait acheté un bouquet de fleurs. Pourquoi ? Pour qu’on lui lâche la grappe au sujet de sa fiancée. Il n’était pas très proche d’elle, timide, hésitant, Jonas ne savait jamais comment agir face à elle alors il tentait d’imiter ses parents. Depuis leur fiançailles, et même avant cela, il n’avait fait aucun geste d’affection envers elle, à peine lui avait-il refilé la porcelaine en signe d’engagement et de demande de fiançailles. Parce que c’était comme ça que ça marchait chez eux, pas de bague. Inspiration profonde alors qu’il remontait les marches pour arriver au pas de la porte de la famille de Mae. Il se sentait idiot mais son père l’avait déjà fait pour sa mère, alors c’était peut-être ce qu’il fallait faire, non ? Jonas se mordit la lèvre. Il ne lui avait parlé que peu de fois et c’était toujours accompagné de quelqu’un : son père, sa mère ou une personne de sa famille. Jonas frappa deux coups de sa grosse main de fermier.
Il attendit que quelqu’un vienne l’ouvrir et évidemment c’était la principale intéressée. Jonas devint tout rouge. Bonjour. Il leva vivement le bras, peut-être un peu trop maladroitement et fourra le bouquet à moitié dans la tronche de la fiancée. C’pour toi. Raclement de gorge avant qu’il ne détourne le regard à droite puis à gauche, mal à l’aise.

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Re: Pour savoir s’il va y avoir du vent, il faut mettre son doigt dans le cul du coq. [ft. Maenas]
Lun 30 Nov - 16:28

La mère Jantzi, toujours aussi inquiète que lorsque Mae n'était qu'une adolescente et ses frères de frêles gamins, était partie à la ferme pour les courses de la semaine, en jurant son Grand Dieu que personne n'allait lui donner quoi que ce soit – elle était volontiers devenue un peu paranoïaque avec le temps et avait grand-besoin de sa fille aînée pour garder la tête sur les épaules, en tout cas le plus possible.
C'était avec un discret soupir de soulagement – qu'elle avait immédiatement regretté – que Mae avait vu sa mère partir dans la direction de la petite ferme qui alimentait le hameau Amish. Ses frères étant absents également, elle avait toute latitude pour récurer la maison de fond en comble ; non aucun des deux n'avait trouvé le temps de prendre femme, et contrairement à toutes les spéculations, ça serait bien elle manifestement qui se marierait en premier.
Elle venait de verser un peu de paillettes de savon artisanal dans un seau d'eau très chaude, quand deux coups puissants retentirent sur la porte de bois brut de la maisonnée Jantzi.
Sans doute un voisin qui avait besoin d'aide ; Mae descendit les manches longues de sa robe jusqu'à ses poignets parce que se balader les avant-bras dénudés était très inconvenant et attrapa son petit bonnet pour le rattacher rapidement.

Une mèche de cheveux très blonds s'était échappée de son chignon et elle entreprit de la rattacher tout en ouvrant la porte, dans un geste rapide qui dénotait d'une expertise dans les coiffures strictes que n'aurait pas renié Super Nanny.
La porte sitôt ouverte elle se retrouva avec un bouquet de fleurs dans le pif et il était heureux qu'elle ne soit pas allergique. Elle se recula d'un pas léger, ne faisant même pas claquer sa chaussure contre le parquet.
Elle attrapa le bouquet de fleurs – un ensemble charmant à vrai dire, de petites fleurs à la corolle en forme de clochettes, et des roses d'une couleur pâle et tendre qui lui vouaient sans doute un amour timide, un truc dans le genre – pour que Leaf arrête de tenter de l'étouffer par fleurs interposées.

« Merci, elles sont magnifiques », elle eut un sourire indulgent et un peu intimidé elle aussi – c'était la première fois qu'ils parlaient seul à seul et elle ne savait pas trop comment se comporter. « Entre, je t'en prie, j'allais faire du thé, tu en veux ? »

Elle s'effaça de la porte pour le laisser entrer, et constata encore une fois qu'il était plus grand que ses frères de bien deux têtes. Elle ne se laissa pas déstabiliser, lui souriant une nouvelle fois et lui désignant le chemin jusqu'à la cuisine pour l'y suivre. Elle virevolta dans l'espace réduit, cherchant un vase dans le même temps qu'elle mettait de l'eau à chauffer. Le seau d'eau chaude pailleté de savon attendait dans un coin de la pièce, mais elle n'y prêta pas attention, décidée à faire plus ample connaissance avec son fiancé qui lui avait fait la grâce de venir jusque chez elle.
Elle en était reconnaissante, vraiment. C'était une chance à son âge d'être fiancée, parce que ça signifiait une maison à elle, et surtout des enfants.

« ça va Leaf, le travail des champs n'est pas trop dur en ce moment ? » s'enquit-elle d'un ton doux, posé, celui qu'on lui avait appris à avoir en présence des hommes de sa communauté, quoi.

Elle sentait son malaise et tenait absolument à le dissiper, déjà parce qu'elle n'aimait pas les situations tendues, ensuite parce qu'il valait mieux qu'ils s'entendent bien. Elle arrangea artistement le bouquet, avec un coup d'oeil qu'elle n'avait sans doute pas appris en catéchisme ou dans les cours de couture pratico-pratiques de son honorable mère.
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Re: Pour savoir s’il va y avoir du vent, il faut mettre son doigt dans le cul du coq. [ft. Maenas]
Mar 1 Déc - 15:04

Pour savoir s’il va y avoir du vent...

@Mae Jantzi  
Il avait tendu les fleurs comme on tend un bâton à un chien. Parce que c’était comme ça qu’il fallait faire non ? Il cligna bêtement des paupières alors que ses joues chauffèrent de plus en plus, leur donnant une teinte rougeâtre. Pourtant, alors qu’elle avait fait quelques pas sur le côté et l’invitait à entrer, Jonas resta là, sans bouger. Il observa à droite puis à gauche, se demandant s’il était correct qu’il rentre alors qu’elle semblait visiblement seule. Après quelques secondes de réflexion, Jonas fit un pas puis un deuxième et entra. A l'intérieur, il faisait bon et le froid hivernal s’effaça bien vite derrière lui. Le blond la suivit jusqu’à la cuisine mais resta sur le côté pour la laisser s’afférer sans un mot. Il avait visuellement la preuve qu’elle saurait gérer la maisonnée et probablement les enfants quand elle lui aura donné des fils et des filles. Il papillonna des yeux à sa question alors qu’il avait été semble-il absorbé par des pensées obscures. Heu… Oui, les champs. Ça se passe bien. Mon père a réussi à faire pousser des courges cette année. C’était presque un exploit selon le père de la famille Klopfenstein qui remerciait encore le ciel pour cette générosité. Il la laissa arranger le bouquet tandis qu’il sentait l’humidité de la pièce augmenter dû au thé qui chauffait. Le blond se racla la gorge, gonflant le torse pour tenter de retrouver de sa superbe. Et toi ? Il parait que tu travailles en ville, aussi. Pincement de lèvres, Jonas attrapa ses bretelles qu’il tenait entre ses doigts. Mae était une très belle femme et Jonas pouvait être content d’avoir une telle fiancée. Alors qu’il sentait que le silence le mettait mal à l’aise il aspira de l’air en ajoutant : Le vieux Jackson veut nous donner la maison de son cousin une fois que nous serons marié. La maison était simplement quelques mètres plus loin, proche de la rivière. Ça n'allait pas trop les dépayser mais pourtant ça semblait être le tournant dans une vie selon Leaf. Un petit frisson lui hérissa les poils des bras. Enfin… on est pas obligé C’était bien la première fois qu’il parlait du mariage avec elle. C’était normalement les femmes qui géraient ce genre de choses tandis que les hommes, eux, construisaient de quoi faire pour la cérémonie. Et puis s’ils ne prenaient pas la maison alors ils pourraient vivre sous le toit de ses parents à lui, le temps de faire construire la maison des deux jeunes mariés.

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Re: Pour savoir s’il va y avoir du vent, il faut mettre son doigt dans le cul du coq. [ft. Maenas]
Mar 1 Déc - 16:08

Mae n'était pas spécialement déstabilisée par la façon dont Jonas lui avait présenté les fleurs ; c'est-à-dire quasiment comme s'il s'attendait à ce qu'elle les croque façon vache laitière de bonne famille. On n'apprenait pas spécialement aux jeunes gens de leur communauté à communiquer les uns avec les autres, et ce, même s'ils se connaissaient depuis toujours. Mae & Leaf avaient à peu près le même âge et elle n'avait aucun souvenir sans la tête de ce grand flandrin quelque part dans le tableau, de près ou de loin ; ça avait ses avantages comme ses inconvénients...
Une fois dans la cuisine, qui était un peu son royaume à elle sur lequel aucun mâle n'avait prise, Mae se sentit tout de suite un peu plus détendue, et fut plus encline à sourire. Ses mouvements même, avant empreints d'une nervosité un rien vibrante avaient retrouvé la souplesse de l'habitude. Il était très incorrect à vrai dire qu'ils se retrouvent seuls en tête à tête, mais ils n'étaient plus à ça près ; les fiançailles de Jonas et Mae avaient fait jaser parce que l'un et l'autre étaient considérés comme trop âgés pour de telles choses.
Comme quoi les miracles arrivaient à toute période de l'année.

« Oh c'est bien, les courges ça n'est pas facile, mon père disait que ça pourrissait vite. Il avait laissé tomber et faisait plutôt pousser d'autres légumes. »

Toute la communauté était au courant de ça, et c'était comme ça que le père Jantzi avait commencé à faire plonger sa famille, qui avait décidément bu la tasse quand il était décédé. Heureusement la daronne et Mae avaient été présentes pour redresser la barre, mais il fallait bien dire que c'était une manœuvre désespérée. Et si Mae l'avait menée à terme, cette manœuvre, c'était bien parce qu'elle se sentait extrêmement coupable de ce qu'il s'était passé à l'époque avec un jeune Amish depuis évanoui dans la nature, le petit con.
Heureusement qu'il n'avait laissé de preuve de son forfait. Elle hocha de la tête dans un geste doux :

« Oui, pour aider ma mère. Je fais des ménages. J'arrêterai si tu le veux, évidemment. »

Elle posait très, mais alors très, subtilement l'idée qu'elle ne préférait pas arrêter même si elle n'aurait sans doute pas le choix avec un mari sain comme Leaf et plus une famille à charge. La façon qu'il avait de prendre une inspiration dure avant chaque parole avait quelque chose de fragile et d'émouvant, se dit-elle, presque distraitement.

« C'est très gentil à lui. Tu préfères ça à la construire ? »
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Re: Pour savoir s’il va y avoir du vent, il faut mettre son doigt dans le cul du coq. [ft. Maenas]
Mer 2 Déc - 15:15

Pour savoir s’il va y avoir du vent...

@Mae Jantzi  
Déglutissement sonore alors qu’il s’agitait de son pied gauche à son pied droit comme une de ces vieilles horloges qu’il avait pu voir dans la vitrine d’un antiquaire. Un long frisson lui avait parcouru le corps et il se rappela alors qu’il n’avait pas retiré son chapeau de paille. D’un geste presque vif, comme en espérant qu’elle ne l’avait pas remarqué, alors, il retira son couvre-chef et le posa contre son torse, avant de glisser ses doigts dans ses cheveux blonds ce qui les ébouriffa. Inspiration profonde après qu’il ait parlé de la ferme et des plantations de son père. Il se sentait idiot. Trop idiot même. Jonas hocha vivement la tête, peut-être un peu trop alors qu’elle n’avait pas fini sa phrase comme si ce sujet de conversation l’emballait plus qu’un autre. Ce qui n’était évidemment pas le cas.
Les joues rouges, il hocha la tête. Elle travaillait donc et pour le moment ce n’était pas vraiment un problème, même si selon Jonas il était préférable qu’une femme reste à la maison pour s’occuper de la maisonnée et des enfants mais ils n’avaient encore ni l’un ni l’autre. Jonas secoua la tête : Non, non. Nous en reparlerons quand nous serons installés. Inspiration sèche alors qu’il pinçait les lèvres en déglutissant. Il avait l’impression de jouer son mariage à cet instant, l’impression que si elle apprenait à le connaître un peu mieux elle ne voudrait pas de ce mariage. Est-ce que… les préparatifs avancent bien ?
Il n’en avait que faire des trucs et autres qu’elle pouvait bien foutre dans la grange le jour où ils se diraient oui, mais il voulait faire la conversation et tout ce qui interessait une femme c’était bien ce genre de truc à la con, non ? Mariage, fleurs et enfants ? Jonas pinça les lèvres se demandant si c’était finalement une bonne question à poser à la mère de ses futurs enfants et si tout simplement il ne passait pas pour un con en parlant d’un sujet qu’elle n’appréciait pas. Jonas secoua la tête. Je ne sais pas. Tu… Tu pourrais peut-être venir la voir et me dire si tu l’apprécies ? Il en devint presque rouge. Il faisait chaud à l’intérieur, non ? Enfin… Si le cœur t’en dit. Haussement d’épaules pour essayer de se montrer détacher de ce genre de conversation mais tout comme elle il avait besoin de ce mariage au risque de finir vieux garçon car à un âge aussi avancé il allait passer seulement pour un idiot. Sinon je demanderai à mon père et aux hommes de m’aider à construire la maison. Si elle se sentait chez elle alors elle lui ferait de beaux enfants, non ?

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Re: Pour savoir s’il va y avoir du vent, il faut mettre son doigt dans le cul du coq. [ft. Maenas]
Jeu 3 Déc - 7:53

Leaf n'avait pas l'air spécialement à l'aise, en fait il donnait l'impression de vouloir être partout sauf précisément ici. Mae avait bien du mal à ne pas se laisser contaminer par sa nervosité, et elle commençait à rougir – fichue peau de blonde – de malaise aussi, la chaleur lui grimpant désagréablement dans le cou et s'étendant sur ses joues. Elle n'était pas suffisamment superficielle – question d'éducation – pour se lamenter intérieurement d'avoir l'air ridicule, mais le fait était que l'idée de leur allure à tous les deux, rougissants et embarrassés d'eux-mêmes, était un peu risible lui traversa l'esprit.
Elle noya les feuilles à infuser et sa gêne dans l'eau chaude, à gestes sûrs, et reposa la bouilloire brûlante à un endroit où elle n'abîmerait rien et qui était sa place depuis des années, dans un confortable sentiment d'habitude et de normalité qui n'avait décidément rien à voir avec la conversation.

« Tout sera prêt pour le jour prévu, oui. Evidemment en hiver il n'y a pas beaucoup de fleurs, mais la mère Heiser a bien voulu nous autoriser à couper des branches de résineux sur son terrain. » Elle eut un sourire franc, quoique d'une expression mesurée, comme à peu près tout ce qu'elle faisait ; Mae était une femme d'une mesure extrême un vrai parangon Amish en apparence. « Ce sont mes arbres préférés », informa-t-elle.

La cérémonie promettait d'être sobre, évidemment, mais Mae avait réussi à emporter le concours de quasiment toutes les femmes du hameau ; c'était sans doute le côté orpheline qui prenait revanche sur la vie, ainsi que le fait qu'on n'attendait plus son mariage.
Les femmes de la communauté aimaient les histoires tragiques qui se terminaient bien. Son regard clair s'échappa sur le côté dans un mouvement vif quand Jonas évoqua l'idée de visiter la maison que proposait un de leurs congénères ; à vrai dire Mae n'avait pas réellement pensé avoir son mot à dire sur la question et aurait volontiers suivi les instructions de son mari.
Mais elle savait gré à Jonas de lui proposer, et elle n'allait certainement pas décliner la proposition sous prétexte de paraître polie...

« Oh. Eh bien... c'est une bonne idée, en fait. »

Elle considéra simultanément le ménage qui lui restait à faire, le temps de visite d'une maison, et l'éventuelle correction de se ballader seule avec son fiancé.
Ça devrait être gérable ; à leurs âges, ils étaient sensés être raisonnables – là elle étouffa une petite voix accusatrice.

« Tu as le temps, maintenant ? Le plus tôt on se décide, le mieux c'est, non ? »
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Re: Pour savoir s’il va y avoir du vent, il faut mettre son doigt dans le cul du coq. [ft. Maenas]
Jeu 3 Déc - 15:27

Pour savoir s’il va y avoir du vent...

@Mae Jantzi  
Jonas ne savait jamais trop se tenir en présence d’une femme. peut-être parce qu’on lui avait toujours dit de ne pas trop s’en approcher car c’était certainement de vil tentatrice. Alors, être ici, seul avec elle, c’était s’exposer à un risque plus grand encore. Parce qu’elle était belle évidemment et parce que le diable se cachait derrière chaque porte. Leaf n’était pas si fort que ça, il se laisserait guider par le chant des sirènes comme tout un chacun. Il hocha simplement la tête comme si ça l'intéressait mais la discussion du mariage n’avait guère d'importance pour lui. Il aurait préféré parler d’autres choses comme de son nouveau copain : Axel. Est-ce qu’après le mariage ce serait toujours comme ça ? Jonas se gratta l’arrière du crâne tandis qu’il la suivait du regard, retirer la théière du feu. Il évoqua alors l’idée de visiter la maison et peut-être apprendre à la connaître. Et puis bon ce serait leur maison à deux deux et elle y passerait le plus clair de son temps, autant qu’elle commence à se faire une idée. C’était peut-être une idée du monde moderne ? Malgré lui, un sourire rassuré étira le visage de Leaf. Il se sentait un peu con alors il reprit ce regard sérieux avec cette mine défaire, se demandant si quelque chose allait lui arriver à l’instant T. Entrouvrant les lèvres, Jonas cligna des paupières puis balbutia : Heu… Oui. Je… oui. J’ai le temps. Il désigna la porte et se mit en route, prenant soin de remettre correctement son chapeau sur le sommet de son crâne. Il descendit les quelques marches du péron avant de rejoindre le chemin de terre où cette fois il attendit que Mae le rejoigne. Il fit quelques pas mains dans les poches, croisant d’autres Amish qui les regardaient tout sourire. Rapidement ils arrivèrent devant la maison et c’est Jonas qui passa le premier. Il ouvrit la porte -qui n’était pas fermé. Pourquoi le faire ? Il n’y avait rien à voler- et laissa Mae entrer en premier. A l’intérieur c’était assez lumineux. Il n’y avait plus que les meubles de la cuisine mais tout le reste avait été donné aux différentes familles de la communauté. Il se racla la gorge. J’peux faire quelques travaux si tu préfères un agencement différent/ Pincement de lèvres, Leaf se gratta l’arrière de la nuque et suivant Mae a bonne distance. Une distance raisonnable pour un couple qui allait bientôt se marier : soit au moins un mètre et demi pour éviter toute tentation avant le mariage. Ca te plait ? Il désigna l’escalier. Les chambres sont en haut ainsi que deux chambres pour enfant qui sont assez spacieuses. Car c’était évidemment le but du mariage non ? Faire des enfants et remplir la maison de rire et de bouches à nourrir.

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Re: Pour savoir s’il va y avoir du vent, il faut mettre son doigt dans le cul du coq. [ft. Maenas]
Jeu 3 Déc - 16:26

Mae vérifia rapidement sa tenue – qu'elle savait parfaitement décente, c'était une expression de stress tout simplement – avant de sortir dans les pas de Leaf, le suivant docilement tout à fait comme si l'idée d'aller visiter la maison qu'on leur céderait éventuellement était de lui. Elle le laissa garder ses distances, marchant à ses côtés sans commenter, ni d'ailleurs évoquer la question du mariage. Elle ne connaissait pas grand-chose aux hommes – quoiqu'un peu plus que ce qu'elle aurait dû – mais elle avait cru sentir que la question ne l'intéressait absolument pas tant que tout était prêt le jour J. Elle garderait donc pour elle les tourments de l'organisation, qu'au demeurant sa chère mère avait pris à bras-le-corps, trop heureuse de marier sa fille aînée de façon inespérée.
Elle ne parut pas surprise de la porte qui n'était pas verrouillée – c'était une norme dans ce hameau – et entra la première puisque son promis lui cédait le passage avec ce qui ressemblait presque à de la galanterie.
Le regard très bleu de Mae se leva sur le décor austère, et à vrai dire semblable à toutes les maisons construites par les Amish, et une mèche blonde s'échappa de nouveau de son chignon dans le mouvement qu'elle fit. Elle commença à s'imaginer comment aménager les lieux, une bouilloire sur un feu pas tout à fait comme celui qu'elle avait dans la maison familiale depuis tant de temps.

La table était déjà présente, éraflée par des générations de gamins agités et de parents, elle laissa courir la pulpe de ses doigts sur le bois brut, les cils baissés sur son regard clair, l'imagination en ébullition et une espèce de joie tranquille tapie non loin du cœur.
Elle n'était pas amoureuse de Leaf, à vrai dire ne le connaissait pas tellement personnellement parce qu'ils s'étaient contentés tout au long de leur existence de s'échanger des banalités de voisins mais... Peut-être que cette étape stressante qu'était le mariage – encore qu'elle, avait surtout peur qu'il se rende compte qu'elle n'était pas vierge – était le départ de quelque chose de positif.

« C'est très bien, c'est plus grand que ce que je pensais », fit-elle remarquer, le regard se portant sur une des fenêtres qui couplée à l'exposition idéale de la maison garantissait une luminosité suffisante en tout cas quand on n'était pas en hiver... « Peut-être quelques travaux mais rien de trop pénible... je crois que tout est assez bien pensé, non ? On va voir l'étage », et ça n'avait pas franchement l'air d'une question alors qu'elle se dirigeait vers l'escalier qu'elle emprunta en premier vers l'étage au mépris de toute galanterie. Elle était très soucieuse de découvrir les chambres où elle élèverait sa progéniture, puisque pour elle ce mariage signifiait surtout ça.
Et la moue approbatrice sur ses lèvres bien dessinées était de bon augure.

« Tu sais quoi, je crois que cette maison est très bien. Tu aimes bien, toi ? »
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Re: Pour savoir s’il va y avoir du vent, il faut mettre son doigt dans le cul du coq. [ft. Maenas]
Jeu 3 Déc - 17:26

Pour savoir s’il va y avoir du vent...

@Mae Jantzi  
Une fois à l’intérieur, il ne faisait que se demander si ça allait lui plaire ou non. Et si ce n’était pas le cas alors il allait devoir construire une maison rien que pour elle, et ça l’emmerdait un peu quand même. Parce que ça voulait dire un ou deux mois de travail intensif et des problèmes à la chaîne à régler en plus de pas mal de récup'. Il hocha la tête. Effectivement c’était quand même assez grand, assez pour élever une famille. Leaf hocha de nouveau la tête à l’idée que ce ne serait que quelques travaux et rien de plus. Il entrouvrit les lèvres pour ajouter quelque chose mais Mae s’était déjà mis en route vers l’étage. Jonas la talonna et observa avec elle, les murs ainsi que l’espace dans les pièces. Il désigna la première porte. J’ai pensé qu’ici ça pourrait être n… Il marqua un temps. notre chambre. C’était bizarre de parler de leur chambre à eux tandis que depuis toujours il avait partagé sa chambre avec ses frères et notamment le dernier : Elijah. Sa main glissa sur sa nuque tandis qu’il retira de nouveau son chapeau avant d’ébouriffer ses cheveux. Haussement d’épaules avant qu’il ne se dirige vers les chambres opposées. Il y a de quoi mettre du monde ici et là. Jonas étira un sourire, se détendant un peu, l’espace de quelques secondes. Il fallait bien faire quelques enfants. Une famille selon lui c’était rempli d’enfants et non seulement deux. Mae avait un peu de boulot ouais. Jonas posa ses mains sur ses hanches, observant autour d’eux. Il posa de nouveau ses yeux dans ceux de Mae et hocha la tête. La maison est saine et il y a beaucoup d’espace. On a de quoi se chauffer et vivre. Pincement de lèvres, alors qu’il se balançait légèrement de droite à gauche sur ses pieds. Et on peut emménager dès qu’on sera marié, c’est un point non négligeable. Déglutissement difficile alors qu’il se rappelait qu’il y avait une arrière cour. Ah oui et il y a un jardin derrière. Je pourrais faire pousser des légumes et des fruits et ma mère compte te donner des fleurs. Il se sentit rougir car cet avenir si important pour sa vie d’homme était presque là, presque arrivé. Il inspira profondément encore plus mal à l’aise qu’aurapavant. Ca te va ?

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Re: Pour savoir s’il va y avoir du vent, il faut mettre son doigt dans le cul du coq. [ft. Maenas]
Jeu 3 Déc - 18:07

Mae, qui était entrée dans une pièce aux murs invariablement nus, construits dans la pure tradition Amish, la seule qu'elle connaisse, et qui constatait le fait que la maison était saine et solide, simplement abandonnée par manque de population et de famille pour vivre dans toutes ces maisons, se tourna avec intérêt vers son fiancé qui semblait donner son avis sur quelque chose.
Il trébucha mais parvint à finir sa phrase, et évidemment le ventre de Mae se contracta d'une pointe de stress parce qu'elle n'avait jamais partagé sa chambre avec qui que ce soit. Et surtout pas avec un homme, même s'il serait d'ici là son époux devant Dieu et tout le tralala... elle sentait bien qu'ils n'arrivaient pas à communiquer normalement, même si c'était peut-être un peu prématuré, alors partager une chambre, une maison et fonder une famille avec lui...
Elle se rassura, comme souvent – de façon un peu triste d'ailleurs – en se disant que de toute manière elle n'avait pas le choix, et que Dieu pourvoirait à ce qu'il fallait. Elle sourit à Leaf qui évoquait « du monde » avec une pudeur qui lui parut charmante.

« Oui, c'est sûr il y a de l'espace... »

Plus qu'il n'en fallait, se disait-elle parce qu'avec son âge déjà avancé elle ne lui ferait pas un nombre trop conséquent d'enfants même s'ils s'avéraient incroyablement compatibles sur le plan de la fertilité.
Elle jeta un regard bleu vers les grandes mains nouées dans un signe d'inconfort de Leaf, et se dit qu'avant d'en arriver là, il faudrait sans doute le décoincer sur deux trois trucs et lui en expliquer quelques autres. Elle étrécit ses yeux très bleus en réfléchissant, déployant dans son esprit le calendrier de leur mariage et de l'emménagement qui ne manquerait pas de suivre.
Et le peu de temps qui lui restait, à elle, si elle voulait des enfants. Cette maison était une aubaine inespérée, parce que ça n'était pas dans la maison de sa mère avec ses frères présents qu'elle réussirait à accomplir son devoir conjugal et donc avoir des enfants.
Elle se tourna vers Leaf avec un sourire engageant qui l'illuminait toute entière.

« Non je pense que cette maison est parfaite. Pourquoi construire quand on a déjà ce qu'il faut et qui attend ? On pourra prendre sur ma dot pour compenser le propriétaire. »

Elle sourit à l'évocation du jardin ; surtout des fleurs, Leaf touchait là en elle un point sensible. Les fleurs ne se mangeaient pas et Mae les aimaient précisément pour ce côté purement décoratif et pas du tout utile, presque comme un étendard discret de rébellion.

« ça serait parfait », répondit-elle.
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Re: Pour savoir s’il va y avoir du vent, il faut mettre son doigt dans le cul du coq. [ft. Maenas]
Ven 4 Déc - 14:56

Pour savoir s’il va y avoir du vent...

@Mae Jantzi  
Jonas hocha la tête et observa la pièce autour d’eux. c’était une belle bâtisse et le cousin qui lui avait autorisé à la prendre l’avait bien entretenu. Ses doigts tenant encore son chapeau, le blond observa le sourire de sa future femme et répondit par un pincement de lèvres et un léger hochement de tête. Tu as raison. Néanmoins il secoua la tête pour ajouter : Nous garderons ta dot, pour aménager de quelques meubles qui viendraient à manquer. Mon père a déjà donné une vache ainsi qu’un bon cheval pour la maison. Quant à moi, j’aiderai au champ pendant quelques semaines et la maison sera entièrement à nous. En bon mari qu’il était il avait pris les devants mais évidemment il manquait l’aval de la femme, bien que les autres hommes de la communauté lui avaient dit de ne pas tenir compte de ce que pouvait bien répondre sa bonne femme. Elle n’avait pas vraiment son mot à dire mais Jonas voulait au moins qu’elle se sente bien en ces lieux. Alors il aborda le sujet du jardin dont le principal intérêt pour Mae serait probablement les fleurs. Jonas n’avait jamais compris cet intérêt pour cette chose mais il comprenait que les autres (surtout les femmes hein) puissent aimer ça. Il ne su maîtriser un petit sourire en coin, heureux de pouvoir lui faire plaisir par de petites choses comme celle-ci. Il désigna la porte et se mit en route en direction de l’étage inférieur. Une fois les marches descendues il se dirigea vers la cuisine où se trouvait la porte menant au jardin. Il l’ouvrit et cette fois il passa en premier.
L’espace n’était pas immense mais il y avait de quoi faire un petit potager et planter des fleurs. Au fond, les toilettes dans un petit cabanon et quelques barrières à réparer et à remettre d’aplomb. Jonas glissa sa main dans ses cheveux et se tourna vers sa future femme. Tout te convient, donc ? Il pinça les lèvres et se racla la gorge. La porte est ouverte donc tu peux revenir ici quand tu veux si tu as besoin de revenir voir pour les travaux ou l’aménagement. Déglutissement sonore. Je vais commencer à amener des meubles dans la semaine, si ça te convient.

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Re: Pour savoir s’il va y avoir du vent, il faut mettre son doigt dans le cul du coq. [ft. Maenas]
Sam 5 Déc - 5:07

Leaf avait l'air toujours aussi embarrassé et Mae mettait ça volontiers sur le fait qu'il soit en sa présence sans sa mère – à elle – ou un quelconque autre chaperon féminin rassurant et qui aurait donné à cette entrevue un petit côté... officiel. Ça lui donnait un côté attendrissant, et en tout cas, rassurant ; de même que cette manière qu'il avait de lui poser des questions et s'assurer de son avis. Tous les Amish de la communauté ne composaient pas avec l'avis de leurs femmes ou promises ; mais ceux qui voulaient la paix le faisaient. Elle n'avait pas souvenir de Jonas comme étant un homme bagarreur ou cherchant les ennuis, mais elle était rassurée de le constater.
Elle sourit encore à l'évocation d'un cheval – elle adorait ces animaux et aidait souvent à les soigner quand elle avait le temps – et approuva d'un signe de tête :

« Je verrai avec ma mère s'il est possible de récupérer la carriole de mon père, ça serait utile avec le cheval. Il disait toujours que si on s'occupait bien de l'animal c'était un gain de temps considérable. Et je sais un peu m'occuper des chevaux, je pourrais t'aider pour ça. »

ça n'était pas tellement qu'elle cherchait à mettre en avance ses compétences, ça aurait été un péché d'orgueil ou quelque chose dans le genre, c'était certain, mais elle ne voulait pas qu'il la voit comme un boulet qu'on lui attachait au pied avant même le mariage.
Elle l'observa, les cils demi-baissés sur son regard bleu dans une expression de modestie qui cachait bien la curiosité qu'elle avait envers son promis, passer la main dans ses cheveux. Le fait qu'il soit aussi grand était un peu séduisant, décida-t-elle. Il n'avait pas l'air très à l'aise, ça c'était certain, mais ça s'améliorerait avec le temps, sans doute, et ce qui comptait c'était qu'il avait l'air sain d'esprit, travailleur – ça, sa mère l'en avait assurée – et de bonne composition. Elle n'était pas vraiment en position de faire la difficile, mais si elle avait dû choisir elle-même, peut-être bien que son choix se serait porté sur Leaf.

« Oui, c'est parfait. Je peux t'aider, si tu veux, ne fais pas tout tout seul. Ou je t'enverrai mes frères, si tu préfères. »

Toujours ménager la susceptibilité masculine ! Elle réarrangea ses jupes, porta un regard qui respirait la confiance et la satisfaction vers le jardin, sourit encore :

« Tu me raccompagnes ? »
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Re: Pour savoir s’il va y avoir du vent, il faut mettre son doigt dans le cul du coq. [ft. Maenas]
Sam 5 Déc - 18:18

Pour savoir s’il va y avoir du vent...

@Mae Jantzi  

Il hocha la tête, observant par la suite les traits fins de Mae. Elle avait cet air respectable et bien élevé des femmes qui savaient rester dignes. Dans son air, tout respirait l’intelligence et même s'il ne l’avouerait jamais, elle semblait savoir mener sa barque et connaître la destination alors que Leaf était encore dans le brouillard. Elle avait ces beaux yeux et les cheveux blonds -dont il avait aperçu une mèche- qui lui firent penser qu’ils auraient de beaux enfants. Si au moins ils n’avaient pas de beaux sentiments comme la plupart des couples qu’il avait pu voir, elle et Leaf partageraient au moins les mêmes idées sur la façon de tenir une maison ou bien le respect mutuel. Leaf resta un peu bête et répondit : Non, je veux dire. Pour le paiement de la maison, mon père a déjà donné un bon cheval ainsi qu’une vache. Il pinça les lèvres se maudissant intérieurement de ne pas avoir été clair. Il inspira profondément comme s’il faisait de l’apnée. Mais mon père nous fournira un cheval pour nos déplacements, oui. Pour que tu puisses en attendant notre premier enfant, continuer de travailler, si le cœur t’en dit. Il lui laissait déjà le choix de continuer la vie en extérieur et c’était peu courant chez les hommes Amish qui ne voulaient que leurs femmes ne soient qu’à la maison. Une fois en bas, Leaf hocha la tête si elle voulait l’aider alors elle serait la bienvenue. D’accord, avait -il simplement répondu sans vraiment lui dire s’il souhaitait l’arrivée de ses beaux frères ou simplement la présence de sa future femme. Peut-être parce que dans les situations ça semblait l’effrayer. Qu’elle soit à ses côtés augmentait les chances d’un rapprochement et d’une tentation quant à ses frères il ne les connaissait pas bien et la nouveauté effrayait toujours un peu le grand blond. Leaf hocha de nouveau la tête et ferma la porte pour poursuivre leur route sur le chemin menant à la maison de Mae. Ils marchèrent et Jonas ne savait trop quoi dire. Il se racla la gorge, mal à l’aise. Merci d’être venu. Déglutissement sonore avant qu’il ne reprenne, chapeau entre les doigts. Il observa son couvre-chef avant de lever brièvement les yeux vers elle. J’espère que les fleurs te plaisent.

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Re: Pour savoir s’il va y avoir du vent, il faut mettre son doigt dans le cul du coq. [ft. Maenas]
Mar 8 Déc - 17:05

Mae observait l'expression d'attente de son futur mari, puis se rendit compte qu'elle avait mal compris ; une rougeur de contrariété lui monta aux joues, pas d'apprendre qu'elle n'aurait pas de cheval, mais que la bête constituait en réalité le paiement de la maison. Bien sûr. Elle était aussi un peu gênée même si le fait que la famille de Leaf s'implique aussi était une bonne nouvelle ; elle ne voulait pas d'un mari à la réputation aussi entachée que la sienne – même si pour ce qui était de sa réputation seul Dieu et elle-même était au courant et qu'elle était décidée à faire en sorte que le secret perdure. Hors de question que les Klopfenstein apprennent ça, ça aurait fait mauvais genre. Sa propre mère n'était pas au courant, et feu son père n'en avait jamais eu la moindre idée ! C'était le problème d'élever les filles à être discrètes...
Elles le devenaient bien plus qu'on ne le pensait et n'osaient plus rien révéler, se transformant en sournoises bombes à retardement. Mae sourit, malgré la rougeur de ses joues :

« Oh. Quelle idiote, je me suis emballée. On aura l'occasion d'avoir un cheval plus tard, j'en suis certaine. C'est très gentil à tes parents d'avoir consenti à ce sacrifice », salua-t-elle dans une formule de politesse toute faite qu'elle parvenait à faire passer pour totalement sincère – sans doute l'était-elle d'ailleurs.

Son regard bleu sombre brilla à l'évocation de continuer à travailler ; quand on lui avait proposé le voisin comme promis, elle s'était dit que Jonas ferait bien à son idée, c'était comme ça que les Amish étaient élevés. Apparemment il faisait partie de cette catégorie d'hommes qui prisaient plus la paix des ménages que le respect de leur sacro sainte autorité et Mae si elle était toujours un peu nerveuse, commençait à entrevoir une sortie très honorable à ce mariage.

« ça me plairait beaucoup de continuer tant que je le peux, et financièrement ça nous aiderait aussi ça n'est pas négligeable. »

Elle sourit de nouveau, suivant avec habitude le chemin qui menait à la demeure de la mère Jantzi comme on disait dans le hameau, où personne ne l'attendait et où elle devait impérativement finir le ménage avant que ses frères ne rentre.

« Je t'en prie. C'était gentil à toi de proposer et … les fleurs m'ont beaucoup plu. Je repasserai à la maison, n'hésite pas à venir me chercher si tu as besoin d'aide pour les meubles. »

Deux jours plus tard, les cheveux attachés haut contrairement à son habitude, mais toujours évidemment soigneusement cachés par la coiffe Amish, Mae attendait effectivement Jonas pour retourner à la maison, piaffant d'impatience parce qu'il avait promis la présence d'un cheval pour aider à transporter un meuble.
Tout se concrétisait, et elle aimait autant ça, à vrai dire.
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Re: Pour savoir s’il va y avoir du vent, il faut mettre son doigt dans le cul du coq. [ft. Maenas]
Jeu 10 Déc - 15:53

Pour savoir s’il va y avoir du vent...

@Mae Jantzi  
Jonas secoua la tête. Non elle n’était pas idiote et c’était probablement la force de cette femme dont il devait se méfier. Le blondinet hocha la tête, acquiesçant pour le cheval que quelqu’un se ferait un plaisir de lui offrir, pour qu’il travaille, comme cadeau de mariage. Car évidemment une femme ne devait pas conduire ce genre de carrosse et Jonas se devait donc de jouer le voiturier. Ils s’en sont fait un plaisir, je te rassure. Car oui son père et sa mère étaient très fier de voir le blond partir enfin de la maison et trouver une épouse. Ils espéraient des petits enfants d’ici la fin de l’année prochaine. Jonas hocha une nouvelle fois la tête, bouche légèrement entrouverte à l’entendre parler de son travail. Évidemment elle pouvait continuer à travailler bien que son père désapprouverait cette idée. Une femme se devait de rester à la maison mais Jonas ne voyait pas le mal du moment qu’elle n’était pas encore mère. Et forcément l’argent était nécessaire pour les quelques courses à l’épicerie en dehors des récoltes et des animaux de la ferme. Il suivit le chemin avec elle avant de s’arrêter à la hauteur de la porte de la famille Jantzi. Jonas pencha la tête en avant et étirant un sourire poli, il lui répondit : Je t’en prie. Jonas attendit qu’elle s’en aille, s’approchant de la porte pour faire un pas vers elle et ajouter. J’ai… beaucoup aimé… Il se racla la gorge détournant le regard brièvement avant de poser de nouveau ses pupilles sur elle. J’ai beaucoup aimé passer du temps avec toi.

Deux jours plus tard, Jonas prenait le chemin de leur future maison. Une fois assez proche il releva le nez, lui qui marchait toujours avec la tête baissait sur ses bottes. Elle était là, prête à travailler. Il tirait derrière lui, une corde autour d’un cheval. Une belle bête qui avait fait largement ses preuves au cours de ces dernières années. Une robe Palomino aux crins blanc aux yeux noirs. Il marchait à côté de lui à une allure constante. Leaf lui avait attaché une sorte de petite charrette où il y avait placé des chaises et une petite commode que ses parents lui avait donné. Il s’arrêta devant l’entrée de la maison. Bonjour. Il étira un petit sourire avant d’attacher le cheval à la barrière proche de la maison. Tu… Tu vas bien ? demanda-t-il en retirant son chapeau pour mieux la saluer.

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Re: Pour savoir s’il va y avoir du vent, il faut mettre son doigt dans le cul du coq. [ft. Maenas]

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Pour savoir s’il va y avoir du vent, il faut mettre son doigt dans le cul du coq. [ft. Maenas]
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