Je me sens toute bizarre quand je te vois te mordre la lèvre, c'est très étrange comme sensation. Mon soupir rejoins le tien tant il est difficile de mettre fin à ce petit intermède. Ma main dans la tienne on va louer une barque et tu montes le premier. Ta phrase me fait rire mais ce petit sourire charmeur me donne l'impression qu'une chenille s'enroule dans ma poitrine. Une sensation douce et inhabituelle sur laquelle je n'ai pas le temps de m'apesantir. J'ai toute confiance en vous, emmenez moi. Je te donne ma main et profite aussi du tangage pour poser l'autre sur ton torse. Je me stabilise pose mes lèvres dans ton cou et finis par m'assoir sur le banc

Elle te suit dans la marque et le second pied rejoint l'instabilité de la vague. Tout ton corps frissonne en sentant sa main contre ton torse. Une grande inspiration, tu détournes la tête. C'est si difficile de résister. Tu la regardes s'installer et tu viens t'installer devant elle en posant une main contre ton cou, là ou ses lèvres se trouvaient quelques instants plus tôt. Le regard levé vers elle, tu figes à sa beauté luisante dans cette lumière faible. Fuck... Lee... Darnel, ta gueule ! Tu n'as même pas quitté le quai encore. Tu pousses un soupire, secoue la tête en prenant les pageaies et tu prends enfin le large.

J'ai le goût de ta peau sur mes lèvres et ça me fait sourire. Tu es adorable, installé devant moi, la main posée là où se trouvait mes lèvres. Je regarde un instant autour de nous impressionnée par l'ambiance qui a été créé c'est vraiment mignon. C'est mon prénom dans ta bouche qui me fait tourner la tête. Oui? un petit frisson me parcoure le dos tandis que je t'observe prendre le contrôle de l'embarcation. Tu secoues la tête et ça me perturbe. Tu voulais me dire quoi ? Je me fiche pas mal des rames et du fait d'avancer ou pas alors je pose mes mains sur les tiennes pour que tu me regardes.

T'as fermé ta gueule Darnel, t'as retenu ton souffle. Sourire arqué, regard dérivant, tu en es venu à te mordre la lèvre. Fuck! Pourquoi tu as dit son nom ! Il t'a pris quoi ?! Tu pousses un soupire en sentant ses mains contre les tiennes. Tu lèves les yeux vers elle et tes épaules se relâchent en croisant son regard. Tu agrippes ses mains et la tire vers toi en passant ses bras contre tes épaules. Tes doigts effleurent sa joue avant de dégager son visage d'une mèche de cheveux. Sourire charmeur qui reprend, avec cette timidité tout au fond. Je suis aveuglé par ta beauté, Lee... J'en brûle là... Ta main descend jusqu'à son menton et ta main l'aggripe fermement en le dirigeant vers le tient. Tes lèvres frôlent les siennes. J'ai des envies que j'arrive naturellement à taire, mais avec toi, c'est un enfer brûlant qui m'entour et je m'y sens bien. Cette foutue lumière faible ne m'aide pas du tout à garder mon calme...

Je ne m'attendais ni à ton adorable réaction ni à la douceur de tes propos et je suis touchée. C'est déstabilisant parce ça dépasse un simple jeu de séduction et aussi parce que tes mains me font frissonner. Ainsi captive, tout contre toi je me sens tellement bien. Tes lèvres effleurent les miennes et je me tend vers toi. Quand tu reprends la parole je souris et effleure ta nuque de mes doigts. Je me sens vraiment bien avec toi. Et je comprends très précisément ce que tu évoques, un délicieux enfer et je brûle pour toi. Un bisou dans ton cou et je bouge pour me placer entre tes jambes que j'ai écartées de mes mains sur tes cuisses. Dos à toi, collée contre ton torse, tu peux encore ramer même si c'est moins simple. Éloigne nous du bord et profitons de cette lumière! Ta proximité m'ennivre et je me blottis contre toi, abandonnée.

Aveuglé ? OUais, devenu complètement con pour être honnête. Tu sais bien ce que ça fera à ta cousine quand ça se saura. Tout se sait dans une petite ville comme Edenton. Tu sais bien que ce n'est pas bien, mais tu le fais quand même. Un véritable pécheur, tu finiras aux enfers, c'est pure et simple. Cette proximité te fais frissonner et un soupire te tord quand ses lèvres touchent ton cou. Pourquoi elle te fait autant d'effet ? C'est quoi cette histoire ! Ses mains contre tes cuisses, tu te raidi. FUCK! Tu te recule sur le banc pour lui laisser assez d'espace pour s'asseoir. Tu ne peux contenir tous les frissons qui t'anime et ton nez se glisse contre ses cheveux. Ta tête s'appuie contre la sienne et tu fermes les yeux. Tu me rends la tâche très difficile... Tu relâches une rame pour glisser ton bras autour d'elle. Tu sens sa peau à travers ce tissus transparent.

Je sens son souffle dans mes cheveux et je calque naturellement ma respiration sur la tienne. Je m'abandonne à ta force qui me retient et ferme les yeux profitant du moment. Je souris en sentant ton bras qui se referme sur moi et je bascule la tête sur ton épaule. Ta remarque me tire un rire. C'est parfois encore meilleur quand c'est difficile, ça se mérite. De toute façon il n'y a que la barque qui est compliquée ... Entre toi et moi c'est simple, comme une évidence. Tu peux aussi nous laisser dériver... Je me moque de la barque, du film, ce moment est déjà parfait.

Le mérite ! Ce que tu mérites, c'est une sacré baffe derrière la tête et même une bastion, juste parce que tu es avec elle. C'est déchirant comme situation. Tu ne devrais pas être là, mais tu en avais nettement envie et faut croire que ton impulsivité te contrôlait. Tu ne peux pas te passer de sa présence là, maintenant. C'est plus fort que toi. Tu laisses tomber un faible rire à ses mots en hochant doucement la tête. C'est pas faux. Tu la sers contre toi, sa chaleur qui se mêle à la tienne et à peine la mention dérive quitte ses lèvres, tu donnes une poussée avec la rame en main avant de la replacer. Tu ramènes se bras autour d'elle pour replacer l'autre. Tu passes tu croises tes bras autour d'elle en venant poser ton menton contre son épaule. Un baiser qui se perd contre son cou.

Émotions nouvelles qui naissent de ce contact. Je ne cherche pas à comprendre ou a analyser je me sens juste à l'aise comme à ma place. Quand tes lèvres trouvent le chemin de mon cou je me cambre contre toi tandis qu'un frisson me parcoure. J'ai la chaie de poule et pourtant je n'ai pas froid au contraire. Pas seulement du désir dans tes gestes mais aussi une forme de tendresse et je suis décontenancée face à ça. Je ne sais rien de toi et je m'abandonne pourtant dans tes bras. Je laisse échapper en soupir avant de me tourner passant les jambes sur le côté. Je niche mon nez à la naissance de ton cou au dessus de ta chemise et y pose mes lèvres. Je suis tellement bien là. les mots m'échappent sans préméditation, je suis comme ça de toute façon souvent trop cash je ne calcule pas...

Fuck... Toutes les sensations qui te traversent le corps. Tu ne sais pas vraiment ce que tu pourrais faire face à tout ça. Impuissant face à cette force d'attraction. Tes bras entouren son corps que tu resserres encore un peu plus. Ta respiration accélère. Quelle idée stupide. Tu avales de travers, ses lèvres à nouveau contre ton cou. Tu ramènes une jambe sous ses cuisses pour l'installer contre les tiennes. Cinq de tes doigts remontent en l'effleurant de près. Sa cuisse. Sa hanche. Son bras... de sa main à son épaule et inversement. Tu remonte brusquement sa main contre ton épaule et la tienne redescend à sa hanche, suivant la ligne de son patalon pour trouver le centre. Griffes affamées, elle remonte doucement, lentement, contre son ventre et ne s'arrêtent pas, passant sur son sternum jusqu'à entrer en contact avec sa peau. Ta paume prend le relai, elle se pose à plat et fait pression, remontant encore jusqu'à ce que ton index atteigne son menton. Ton pouce et les trois autres se referment tendrement contre sa gorge et continue de monter jusqu'à ce que son visage se retrouve alligné au tien. Tu viens poser tes lèvres contre les siennes. so soft. Un soupire qui brise ce silence. so addictif. S'en est maladif et tu sais bien que ce que tu fais est mal, dagereux. Tu es né pour le danger. Tu te brûles les ailes, trop près du soleil.

Je suis consciente de chaque petite parcelle de peau que tu effleures et mon souffle se fait court tandis que les battements de mon cœur se précipitent. Ce moment est comme hors du temps dans ce cadre étonnant. Ma main sur ton épaule et tu reprends ton exploration m'arrachant des soupirs. Je sens la chaleur de ta main à travers le tissu de ma tenue et un frisson me parcoure de la tête aux pieds quand je la sens enfin sur la peau de ma gorge. Tu relèves mon visage vers toi et pose enfin tes lèvres sur les miennes. Etrange sensation qui monte en moi, ce baiser n'est pas seulement agréable il est nécessaire, j'en ai besoin... Mes yeux se perdent dans les tiens, source de fascination intarissable et puis je bouge encore pour m'installer à califourchon sur toi. Mes mains se posent sur tes bras et remontent pour se perdre dans tes cheveux sur ta nuque. Je laisse échapper un long soupir en me mordant la lèvre avant de poser mes lèvres sur ta joue, puis ton front, et ton autre joue, ton menton, avant de m'abreuver à nouveau à la source de tes baisers. Mon ventre brûle, je m'enflamme... Tout disparait autour de nous, ce soir j'ai des aîles, tu m'apprends à voler.

Position loin de t'aider, tu plonges dans l'univers suivant, un silence qui nait autour de vous, il n'y a que ses soupires qui traverse ton corps à l'écoute. Mâchoire serrée, t'es tendu, tu ne peux pas retenir plus longtemps cette envie. Ta tête bascule sur son épaule en sentant ses mains dans tes cheveux. Tes mains se posent brusquement contre ses fesses pour venir frapper son bassin contre le tien. Tu ne voulais pas la faire tomber. Geste suivant, rapidement, souple et sans la brusquer. Tu retire ton veston avant de le poser contre ses épaules. Tu recules ta tête pour plonger ton regard dans le sien. Ton bras se pose autour de son dos dissimulé derrière ta veste. Tu te laisses doucement descendre du bain jusqu'à ce que tes genoux se posent au fond de la barque. Ta poigne qui se referme contre sa nuque, tu la fais basculer vers l'arrière, ton tronc suivant le sien, jusqu'à ce qu'elle soit allongée au fond de la barque. Tes lèvres frôlent les siennes et glissent contre sa peau jusqu'à suivre le rebord de son haut. Ton nez glisse contre le tissus et tes dents s'agrippe au bord de son pantalon, tirant légèrement dessus. Dos courbé, tu viens poser ton front contre son ventre en grognant. Je te veux...

Je frissonne au contact de tes mains sur moi et soupire quand tu me plaques contre toi. J'en profite pour mordiller ton oreille au passage. Quand tu poses ta veste sur mes épaules j'inspire lentement, les yeux fermés. L'odeur de ta peau m'environne et je ne rouvre les yeux que quand je sens que tu me fais basculer. Un petit rire m'échappe quand je sens le fond de la barque contre mon dos. C'est étrange ce sentiment d'être seuls au monde. Ta bouche ne fait que frôler la mienne avant d'allumer un sillon de feu sur ma gorge. Tu descends encore et attrape mon pantalon entre tes dents. Je suis totalement à ta merci et mes yeux brillent de désir. J'ai le souffle totalement coupé par cette façon que tu as de me faire frémir. Tu n'as même pas besoin de me toucher pour que je tremble. Je t'entends dire que tu me veux et mes jambes viennent se nouer autour de toi te ramenant contre moi. Je murmure alors à ton oreille j'en rêve depuis notre première rencontre... Étonnant d'ailleurs cette soif inextinguible que je ressens depuis ce soir là... Ce petit jeu autour de ma robe, ce baiser passionné avant que tu ne disparaisses....  Je ne sais même pas si c'était conscient mais je n'ai pas cherché la moindre rencontre depuis lors, pourtant ça ne me ressemble pas vraiment. Je suis abonnée aux rencontres sans lendemain et sans bouleversement de mon quotidien, pas aux papillons dans le ventre et à ses pensées obsédantes. Je n'ai ni le temps ni l'envie de creuser la question je préfère savourer ce moment, ton corps qui recouvre le mien...