Un James Bond fera l'affaire, ne voulant choisir un film à l'eau de rose pour que tu te moques de moi. J'accueille avec un plaisir immense les fraises au chocolat et la chantilly et mon estomac se fait entendre, ravi lui aussi. Petit sourire timide quand il fait du bruit, je reprends rapidement une fraise que je prends plaisir à manger je travaille au Downtown Cafe and Soda Shoppe avec Kris et je travaille aussi au salon de tatouage de Brody, que tu as vu samedi soir à la crémaillère oui aucune honte à te dire que je bosse à deux endroits à la fois, car l'argent n'est pas ce que j'ai de plus dans cette vie. Je ne suis cependant pas encore prête à te dévoiler toute mon histoire t'as écris et publié combien de livres ? demande-je à mon tour

le moment de faire de vrais connaissances ? Sûrement. On se regarde par instant timidement. Le film, je crois que je m’en fiche. Je reste quand même sauvage mais au fond, profondément intéressé par la quantité et différence des gens. Je me montre intéressé et elle me donne de quoi me mettre sous ma dent en expliquant ces deux emplois. Je souris. Tu es courageuse ! C’est une tres belle qualité bébé ! j’ose passer mon bras par dessus son épaule. Je suis ensuite étonné de sa question. Je ne parle pas souvent de chiffre ou autres meme de ma carrière. D’ailleurs, mes interviews ... mon pire cauchemard! Je réfléchis un instant ayant fait diverses choses, divers types. Je lui adresse un visage marqué par la timidité et la gêne. Et bien, une trilogie... deux romans en plus, je suis sur le 6eme à peu près ! j’adresse un petit sourire à ma compagne de nuit. Je la regarde et reprend : tu as déjà vécu ici avant ton arrivée ? J’aimerais bien en savoir plus sur toi... mes yeux brillent de curiosité.

C’est tellement étrange, et pourtant ce soir, je me sens bien. On commence à apprendre à se connaitre, délaissant entièrement le film. Mais finalement, c’est ce moment que je préfère. Doux, nouveau, quelque chose que je n’ai jamais vécu avec mon ex, et avec tous les hommes que j’ai pu avoir dans ma courte existence. Je tourne avec deux boulots. C’est parfois fatiguant, mais çà en vaut la peine. Arrivée ici sans un sous, oubliant jusqu’à mon téléphone pour fuir Portland, je dois me remettre sur les rails comme il se doit. il faut bien travailler te dis-je tout simplement, passant ma main sur le bras que tu passes au-dessus de mon épaule, pour le caresser rapidement. N’ayant pas fais d’études après le Bac, l’ayant d’ailleurs presque raté à cause de ce que je faisais à côté, j’ai dû faire en sorte de trouver un travail rapidement ici, sans un seul diplôme. La curiosité est un défaut et une qualité, qui m’animent depuis toute petite. Ouh, alors tu dois avoir beaucoup de succès pour en être à ce nombre là, tu vas en sortir un autre ? vilain défaut, je vous l’ai dis. Non, je ne connaissais absolument pas cette ville. Je devais aller jusqu’en Floride, mais le bus s’est arrêté pour faire une pause dans cette ville, et je suis pas remontée dans le bus… je me suis dis que cette petite ville ferait entièrement l’affaire et qu’on ne me retrouverait pas.

La belle me montre un trait de caractère que j'adore : bosseuse, courageuse. ça me fait plaisir de parler avec elle et je pose naturellement mon bras autour de ces épaules quitte à ce que ça donne l'impression d'un couple : tant pis ! Ce n'est pas pour lui déplaire. Elle passe sa main sur ce bras et m'octroie quelques papouilles fortes agréables. Je savoure le moment alors qu'Autumn se montre encore plus curieuse. Elle me demande si je vais en sortir un autre. Oui, oui, c'est pour ça les rendez-vous avec mon éditeur... Je grimace. Il me fait un peu du forcing pour que je me presse ! dis-je embêté. Je ressens à chaque fois la pression qu'on peut me mettre alors qu'au delà d'un travail, c'est une passion, presque un art... manier les mots et passer une émotion. Nos nombreux échanges me mettent chaque jour plus la pression et me foute dans le flou, la panne d'écriture presque. J'essaie de sortir de ses pensées : c'est pas le moment. Je me racle la gorge. La demoiselle m'explique qu'elle n'aurait pas du être là. Elle devait aller en floride, mais la petite ville lui a parut agréable. Une chance pour moi alors ... dis-je en posant mes lèvres sur son front, bien heureux qu'elle soit restée là. Je suis comme elle, curieux, alors je reprend mes questionnements : Mais c'est fou, d'oser comme ça, se stopper dans une ville à l'aveugle comme ça ? Tu n'avais pas peur de faire ça ? tu as eu des problèmes ? J'ai un fin sourire, je reste timide dans mes questions. Je rajoute : Je suis désolé si c'est trop intrusif... Je la regarde dans les yeux pour montrer ma sincérité.

Depuis toute petite je me bas pour survivre. Si au départ ma mère s’occupait un peu de moi, lorsque j’ai eu l’âge de pouvoir faire à manger, du moins le minimum, et que j’ai pu utiliser un micro-onde, elle a fini par me délaisser, faisant sa vie, et ramenant tous les mecs qu’elle pouvait trouver. Je n’ai pas grandis comme tout le monde, j’ai du apprendre beaucoup de choses, très jeune, trop jeune et une fois que j’ai eu l’âge, je suis allée dans la rue pour gagner un maximum d’argent. Je n’existais plus pour ma mère, qui avait d’ailleurs couper les ponts avec mon père, reparti en Caroline lors de leur divorce. Je n’ai jamais réussi à le retrouver, pas même à le contacter, espérant peut-être qu’un jour je pourrais le retrouver sans trop faire d’effort. désolée, je me montre peut-être un peu trop curieuse, mais çà m’intéresse vraiment… te dis-je tout à fait sincère. et tu n’as l’inspiration en ce moment ? te demande-je, reprenant les caresses que je ne faisais plus sur ton bras. Cette proximité est réconfortante, surtout depuis que nous sommes en train de parler de nous. Nous apprenons petit à petit des choses sur l’un et l’autre, nous découvrons aussi le caractère de chacun, ce qui n’est pas forcément ce que l’on fait pour deux personnes qui couchent seulement ensemble et pourtant j’ai le sentiment que c’est plus que çà. mon regard se pose sur toi quand tu me dis que c’est une chance pour toi que je sois restée ici, sans remonter dans le bus. disons que j’ai pris le bus pour aller en Floride sans vraiment savoir si je voulais vraiment descendre au terminus. Seule, j’avais plein d’opportunités dans ce bus, alors je me suis lancée. Une galère, mais quand on veut, on peut, enfin je crois j’esquive un peu, de peur de te raconter toute mon histoire, de te faire fuir même, et surtout, je ne suis pas vraiment prête à tout avouer, encore un peu honteuse.

Nous prenons le temps de nous connaître et je trouve que c’est extrêmement plaisant. J’ai peur de me montrer trop curieux, mais elle aussi, ça me rassure donc. Elle s’excuse et c’est justement ça qui me fait avoir ce petit sourire au coin des lèvres. Quand elle me demande si je n’ai plus l’inspiration, je lève les yeux au ciel comme pour réfléchir, chercher comment exprimer les choses. Je ... un soupire. Plus ils sont sur moi, plus je peine... j’ai pleins d’idées mais quand j’arrive devant l’écran je pense à mon éditeur qui me fout la pression et je galère ! Avant c’était pourtant pas un problème. Je lève les épaules prouvant un peu que cette pensée est bateau. Bien sûr, la demoiselle poursuit son histoire. Elle me parle d’elle et fait encore preuve de cette audace, ce courage. Je suis impressionnée par cette fille, vraiment. Je sens une certaine mélancolie dans nos échanges alors je décide de changer de sujet pour un peu plus de joie : quel est ton film favori ? Dis-je en donnant un petit coup d’épaule amicale. Un film de magie ? Un film d’amour ? Je souris.

Je te sens un peu excédé d'avoir tes agents sur le dos, excédé de ne pas pouvoir aller à ton rythme et je ne peux guère le comprendre mais j'imagine que ça ne doit pas forcément t'aider pour écrire un nouveau livre, ou une suite à l'un de tes bouquins. je suis certaine que tu vas réussir à écrire souffle-je tendrement avant d'ajouter tu as essayé de discuter avec ton éditeur pour qu'il essaie de lâcher un peu du leste ? je ne connais absolument pas ce monde, je ne sais pas comment tout ça fonctionne et je semble être un peu naïve. Je me blottie finalement dans tes bras, optant pour la chaleur de ton corps. Je réfléchis un instant et te réponds avec entrain the holiday... Jude Law est vraiment Canon dedans je rigole un peu mais c'est vraiment mon film favori et toi ? T'es plutôt films romantiques, de guerre ? Thrillers ?

Je la sens très soucieuse de mon bonheur, de moi et ça me touche. Je m’attache à elle, je me sens et j’espère que mon esprit, mon cœur n’iront pas plus loin. Sourire. Je ne veux pas qu’elle croit que je m’éloigne. Elle me motive. Je reprend : malheureusement, c’est comme ça et même avec un peu de discussion c’est comme ça ! Ne t’en fais pas comme tu dis j’ai réussi un jour j’y arriverais toujours ... dis-je en riant. La belle me surprend une fois encore alors qu’elle vient se blottir contre moi. Chaleur intense et désir reste présent. Je suis touché. J’aime ce contact entre nous. C’est si bon. Si agréable. Un sourire de fierté s’affiche sur mon visage. Autumn aime « The Holiday » je connais puisque Lola, elle-même, le regardait aussi. Je le trouve sympathique. Je souris. C’est vrai que Cameron Diaz est extrêmement sexy ! Dis-je d’un air rêveur. Je reprend pour parler de moi cette fois-ci : oh je pourrais t’étonner ! J’aime tout globalement, mais comme la trilogie, j’aime beaucoup les univers fantastiques comme Harry Potter ou Eragon même si les livres restent meilleurs! Je me montre jovial de parler de cette aspect cinéphile de ma personnalité. Je la serre très doucement contre moi, un peu plus, juste pour encore plus apprécier nos contact. As tu des petites manies ? Dis-je en la regardant soudain avec curiosité.

je m’intéresse, je m’informe, je suis aussi un peu curieuse, mais je suis aussi soucieuse de ton bien être. C’est bizarre, je ne suis pas comme çà d’ordinaire, je ne me sens pas aussi à l’aise avec une personne, surtout pas après la fuite que j’ai entrepris de faire il y a maintenant deux mois de cela. je suis sûre que tu retrouveras ta motivation très rapidement souffle-je, sincèrement. Fatiguée, je me blottie contre toi, retrouvant la chaleur de ton corps, profitant de cette proximité qui nous fait du bien. Je souris comme tu me dis que tu aimes les univers fantastiques comme Harry Potter et j’ai même un petit rictus. Si je te dis que je n’aime pas trop Harry Potter, vas-tu me sortir du lit ? Je me redresse rapidement, te regarde et me mords la lèvre est-ce que, si je te dis que j’ai regardé tous les Harry Potter mais que je n’ai pas forcément aimé, tu vas me faire sortir de force d’ici ? te demande-je en lâchant un petit rire. Je sais que beaucoup s’offusquent parce que je n’aime pas forcément cet univers, et que je suis l’une des rares à ne pas être accro à cette saga mais il en faut bien pour tous les goûts. Me remettant aux creux de tes bras, je sens que tu me serres plus fort contre toi. hum… je ne sais pas vraiment, peut-être que je me mords beaucoup la lèvre inférieure, çà c’est une terrible manie *rire* je suis très mauvaise pour parler de moi… Mais et toi dis moi ? Qu’est ce qui t’as donné envie d’être écrivain ?

On échange sur nos vies et ça fait terriblement du bien. Je devrais m’en foutre pour me détacher d’elle mais je peux pas ? Je m’en fou pas de cette nana. C’est ainsi. Allons bon ! Je l’écoute et la trouve plus intelligente à chaque mot, chaque encouragement. C’est indéniable: tout est parfait chez elle. Néanmoins, je tente de chasser ce trop plein de positivité qui ne me ressemble pas et me remet dans notre conversation. Bientôt, Autumn m’apprend qu’elle n’aime pas tant que ça Harry Potter et a peur que je la vire de la. Je ris et reprend, neutre : tu sais.. chacun ses goûts ! Ce n’est pas une raison pour virer quelqu’un ! elle revient dans mes bras et j’ai un sourire tout idiot sur mon visage. Je file un mauvais coton, sentimentalement parlant, je veux dire : je le sais, je le sens. Quand la belle évoque sa manie de ce mordiller la lèvre, je ne peux l’empêcher de rétorquer : n’arrête jamais ça .. ça me fait juste tellement craquer ! Je me sens presque fou et gêné de l’avoir dit tout haut. Je grimace et tente de me faire oublier alors que la belle blonde revient sur mon cas. La belle s’intéresse vraiment à mon travail et ça me plaît. C’est rare qu’on aille autant en profondeur et j’adore au final. Je ne sais pas si je dois me livrer autant si ce n’est pas dangereux, c’est si profond, si important. Je me gratte l’arrière du crâne et me décide à prendre une forte inspiration. Disons que je me suis jamais senti à ma place petit ... je débute mon histoire, inquiet. Je précise ma famille ça allait, c’était parfait ! Je reprend alors plus sur de moi et serein dans ma voix. A l’école ça n’allait pas et j’étais fou de lecture aussi. Puis tu sais j’étais un peu un ovni.. les gens veulent mettre dans des cases moi j’étais autant intello que le sauvage sportif donc il arrivait pas à me classer du coup je me faisais pas mal insulter etc je me suis réfugié dans mes carnets que Papa m’offrait. Je griffonnais, puis j’écrivais et c’est parti de la ! J’ai un petit moment de nostalgie, je reçois le premier carnet en cuir offert par mon père et ma joie. J’inspire profondément espérant retenir mon émotion.

Sommes nous en train de jouer à un jeu dangereux ? Très certainement mais je m’en fiche et je profite de cet instant en ta compagnie. Je ne pensais pas me mettre au lit aussi rapidement et rester comme çà en ta compagnie, mais il faut bien avouer que c’est vraiment plaisant. J’ai beau être jeune et ne pas avoir grandie comme toutes les filles de mon âge, je suis heureuse d’être devenue ce que je suis devenue malgré tous les obstacles que j’ai pu avoir dans ma vie. Soulagée d’être restée dans cette ville, je me sens plus sereine depuis que je t’ai rencontré. Pourquoi ? Je ne sais pas, tu as cet effet improbable sur moi, et j’ai peur de tomber trop rapidement si j’avance vite. tout le monde est choqué à chaque fois que je dis que j’aime pas trop Harry Potter, mais je suis contente de rester dans ton lit malgré tout petit clin d’oeil, accompagné d’un petit sourire enfantin, je me remets dans tes bras, comme si cette position m’apaisait. ah oui ? T’aimes quand je me mords la lèvre ? c’est un tic que j’ai depuis des années que je ne me rends même plus compte que je me mords la lèvre quand je me la mords. je ne me rends même plus compte que je me mords la lèvre. Je peux me mordre la lèvre quand je suis indécise, excitée aussi, mais çà tu l’as déjà vu, et quand je ne sais pas quoi dire, que je suis mal à l’aise… enfin, tu me verras toujours le faire petit sourire satisfait et je te laisse me parler une nouvelle fois de toi. j’aime écouter les gens, surtout ceux que j’apprécie. J’aime être une épaule sur laquelle on peut se poser et çà me fait du bien d’écouter les gens plutôt que de parler de moi. Mais je suis vraiment curieuse, et intéressée par tout ton parcours. Nous parlons encore comme çà pendant des heures, jusqu’à ce que je finisse par m’endormir dans tes bras, me laissant bercer par ton rythme cardiaque.