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the worst day since yesterday (juck)

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the worst day since yesterday (juck)

the worst day since yesterday (juck)
Ven 11 Déc - 19:55

Le mois de décembre s’était déjà bien installé sur la Caroline du Nord et la baie d’Albemarle. Le temps était maussade, variant entre le gris et la bonne averse d’hiver entrecoupée de grésil. Pire encore, c’était probablement la période de l’année que Jack détestait le plus : l’arrivée de Noël. Tout le monde semblait occupé à être gentil, à décorer sa maison ou à déguster des gâteaux secs dans des chocolats chaud au marshmallow tandis que la télévision dégueulait de téléfilms plus stupides et niais les uns que les autres. Cette bonne humeur imposée et balancée à la gueule du marin lui filait la gerbe. Heureusement que la fin d’année était également synonyme de rapports d’activités et de proposition de budget pour l’année suivante. La journée était bien avancée, et Murdoch restait enfermé dans son bureau qui donnait sur le petit hangar de la station. La plupart des équipiers étaient déjà chez eux et il ne restait plus que Jude qui terminait de brosser la vedette et Jack qui s’arrachait les cheveux sur ses additions et soustractions. Le téléphone sonne et Jack s’empresse de décrocher. Sa mine blasée change du tout au tout, et il se redresse d’une manière un peu martiale et militaire. Le marin raccroche brutalement et s’empresse d’actionner l’alarme coup de poing qui se met à rugir dans le hangar. Murdoch attrape en courant son barda posé à l’entrée de son bureau – combinaison de mer, gilet de sauvetage et veste fourrée- et court vers la vedette, son bateau. L’adrénaline envahit son corps, sentiment enivrant et excitant qui lui rappelle pourquoi il fait ce métier. Le marin saute sur le bateau, s’engouffre dans la salle des machines pour repositionner les vannes d’admission en carburant et de refoulement à la mer. Les gestes sont précis, la mécanique bien huilée. Il se doute que pendant ce temps-là, Jude a déjà du dédoubler les aussières et n’attend que son ordre pour larguer le reste. Il se rend dans la passerelle fermée dans laquelle il jette son barda et démarre les deux moteurs depuis son pupitre. « Larguez partout » aboie-t-il à l’intention de la blonde pour qu’elle libère le canot de sauvetage de son quai. N’attendant pas son compte-rendu, il commence déjà à différencier ses machines et entreprend de s’éloigner du quai. Dans ce genre de situation, chaque minute compte et la vedette s’élance dans la baie d’Albemarle. « Prends la barre ! » demande-t-il à Jude alors qu’ils se sont éloignés depuis quelques minutes d’Edenton, lui laissant le temps de pouvoir s’équiper convenablement, et Jack entreprend de la briefer sur la tâche qui les attend. « Voie d’eau non maîtrisée sur un voilier au sud d’Harvey Point. Deux passagers, un homme et une femme, la cinquantaine. » Jack aurait pu attendre quelques minutes que d’autres de leurs coéquipiers ne les rejoigne mais le soleil se couchait lentement, et il connaissait la température de l’eau en cette période. Ils devaient agir vite s’ils voulaient réussir à sauver les deux inconscients. Par la même occasion, Murdoch se disait que c’était une excellente occasion pour Klopfenstein de faire ses preuves. « C’est ton jour. »

- @Jude Klopfenstein
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Re: the worst day since yesterday (juck)
Ven 11 Déc - 19:56

Se rapprocher de l'océan, elle qui n'avait jamais eu l'occasion de le voir de près étant petite, qui l'aura fuit en grandissant finissait par travailler sur la côte, l'observait tous les jours que dieu faisait pour mieux le craindre. Le tenir à bonne distance, l'observer avec envie sans jamais oser s'y jeter, parce que quand on ne sait pas nager on ne s'approche pas du rivage sans une bonne bouée. Alors oui, deux belles année à brosser des bateau et faire le larbin auprès d'une équipe qui ignorait tout d'elle jusqu'à sa crainte des eaux profondes de l'océan, sans même se douter de la panique que cela pourrait faire naître en elle que d'y être balancé. Alors oui, Jude avait rit quand ils avaient jeté à la flotte un de leur camarade, disaient qu'il s'agissait là d'un rite de passage obligatoire auquel la douce blondinette avait dérogé pour d'obscure raisons, seulement aujourd'hui les choses allaient changer et l'ancienne amish allait voir son horrible secret révélé. Merde. Distraitement, tout en y mettant du cœur à l'ouvrage elle brossait le navire comme l'avait demandé son bougon de supérieur, sans broncher cela dit elle s'était exécutée, aujourd'hui, la température était si peu élevée que le bout de son nez et la pointe de ses oreilles avaient rougis, mais le hurlement de l'alarme qui raisonnait dans le hangar la tirait de ses rêveries et à la manière des suricates dans la savane africaine, la belle s'était redressée au signal avant de s'activer à la manière d'un lapin sous extasie. Le simple contact de Jack faisait naître en elle une tension toute particulière qui la poussait à redoubler d'effort et de concentration afin de ne pas mal faire les choses et de répondre aux attentes du marin. Bien vite ils progressaient dans la baie, s'élançaient à rapidement vers, Judith n'en avait pas encore la moindre idée.
Alors, bêtement elle obéit la blonde et prend la barre, toujours en se demandant qu'elle direction elle devait prendre, s'ils gardaient le cap. Dire qu'elle a obtenu son permis bateau en sortant avec le type qui le lui a délivré afin qu'elle ne soit pas contrainte à nager, c'est pour donner une idée du niveau de la gonzesse. Voie d’eau non maîtrisée sur un voilier au sud d’Harvey Point. Deux passagers, un homme et une femme, la cinquantaine. Un simple hochement de tête est adressé au capitaine après un battement de cil, droite comme un 'i' derrière cette barre elle semble si frêle et petite, à côté de son supérieur elle semble même ridicule. Regard brun qui se perd sur l'horizon qui est scruté à la manière d'un rapace en quête d'une proie pour repérer la stupide rafio de gens fortunés qui s'ennuient au point d'agir inconsciemment et ça malgré leur âge avancé. Elle fulmine en silence, ne se dit pas qu'il va lui demander de sauter, puis il la ramène à lui par ses mots. "Mon jour de ?" qu'elle demande en passant sa tête par dessus son épaule, le palpitant qui s'emballe alors quand elle craint comprendre de quoi il en retourne. Elle le regarde d'un drôle d'air. "Non." c'est catégorique froid et violent, aucune autre forme. Là elle se tourne vers lui en fronçant les sourcils, à croire que d'avoir croisé ce dernier dans un bar ivre mort lui donne le droit d'oublier qui dirige qui dans le monde professionnel. "Mon jour de quoi ?" qu'elle réitère avec un peu d'insolence dans la voix.
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Re: the worst day since yesterday (juck)
Ven 11 Déc - 19:57

Assis sur le sol de la passerelle, Jack essaie tant bien que mal d’enfiler ses lourdes bottes de mer malgré la vitesse de la vedette et le tangage. Murdoch accroche son gilet, enfile par-dessus une lourde veste de mer fourrée et se dirige à nouveau vers le pupitre pour reprendre la barre. « Comment ça, non ? » Il n’a pas le temps de se perdre en explication, et mets le refus de la jeune femme sur la nervosité. Lui-même n’en menait pas large durant sa première intervention. Même s’il avait une excellente expérience dans le domaine de la navigation et de la conduite des opérations, celui du sauvetage en mer était quelque chose de nouveau pour lui à cette époque. Aussi il se réfugia dans la mécanisation des gestes qu’on lui avait enseigné et s’était transformé l’espace d’un instant en un parfait petit robot, qui répétait à l’envi ce qu’il connaissait et qui était devenu des réflexes. Augmentant légèrement la manette des gaz, Murdoch poussait la vedette dans ses retranchements afin de parvenir dans les temps au niveau du sinistre. « Concentre-toi sur ce que tu as appris et tout se passera bien. » essaya-t-il de la convaincre alors qu’une de ses mains se saisissait du combiné de la VHF, la radio marine, pour demander plus de précisions quant à la localisation du drame. Visiblement le pêche-promenade était entre deux eaux et continuait lentement de sombrer. Un hélicoptère des garde-côtes avait également été détaché mais son temps de ralliement était inconnu. Conscient qu’il avait encore quelques minutes jusqu’à arriver sur les naufragés, Jack tenta de rassurer la jeune sauveteuse. « Voilà l’idée de manœuvre : je vais me présenter sur le bâbord du promène-couillons et essayer de nous mettre à couple s’il flotte suffisamment. Sinon, je resterai sur son arrière et tu devras aller les chercher. Compris ? » Un cas d’école, en somme.
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Re: the worst day since yesterday (juck)
Ven 11 Déc - 19:58

Elle s'écarte alors plus que maladroitement la petite blonde, pour laisser l'accès à la barre au capitaine, Jude quand a elle n'ajoute rien, estime même avoir été assez explicite quand à ce qui peut bien trotter dans la tête du géant aux yeux d'acier. Non, elle ne trempera pas même le doigt de pied, l'idée même de devoir s'immerger jusqu'au cou là où elle n'a pas pieds lui donne des palpitations. Parce que la blonde s'imaginait pouvoir passer entre les mailles du filet, trouvant toujours la bonne excuse pour ne pas se jeter à l'eau tout ça pas crainte, puis la fierté aussi, celle de ne pas demander à Jack d'aide quand à ce menu problème qui s'avère bien plus gênant que Jude ne veut l'admettre. Elle est donc la sauveteuse la plus pétée de l'histoire, mais n'en a pas conscience. Astiquer les bateau, préparer le matériel, tout cela constituait une routine qu'elle s'imaginait rester inchangée et ce jusqu'à ce qu'elle quitte la côte pour un autre travail certainement moins bien payé. C'est à se demander comment elle a fait pour obtenir son brevet de secouriste, mais ça, l'histoire ne le précise pas et je me permets de laisser un suspense afin de laisser travailler l'imagination du lecteur. Le vent leur fouettait le visage et la petite amish répudiée en arrivait à se demander si elle reverrait la côte, si le bout de son nez et la pointe de ses oreilles allaient tenir le choc, mais rien n'était moins sur, c'est la voix grave de Murdoch qui la ramène sur la vedette. Se concentrer sur ce qu'on lui a apprit. Alors la pratique avait été bonne, mais elle l'était surtout parce qu'elle mettait en action ce qu'on lui avait apprit sur la terre ferme, en vérité, Jude méritait surtout une place de surveillante de piscine municipale, rien de plus. Ses méninges ne font qu'un tour, remuent tout ce qui s'apparente au sauvetage en mer d'être humains et qu'elle a bien pu apprendre à un moment donné. Ca lui apprendra à s'imaginer que ses beaux yeux peuvent l'aider à obtenir tout ce qu'elle désire, ça et des somnifères. Compris ? "Non !" s'exclama la jeune femme qui laissait transparaître dans sa voix une certaine appréhension quand au déroulé de ce qui allait se passer. "Non, non j'ai rien compris !" a ajouté la belle en refermant ses phalanges si fort sur le bras du capitaine qu'un pied de biche n'aurait pas pu le séparer d'elle. Les mots prononcés n'avaient aucun sens et sans doute l'angoisse liée à l'idée d'être jetée à l'eau ne l'aidait en rien quand au bon fonctionnement de son cerveau. Puis l'idée qu'il dégage quelque chose de très attirant en utilisant tout le jargon maritime, la panique et son air assuré. Il dégageait quelque chose que Jude avait décelé par le passé, mais sur quoi elle ne se permettait jamais de s'attarder ; qu'est-ce qui avait changé ? Il ne l'avait jamais menacée de la foutre à l'eau par le passé, c'est surement ça. "Je ne peux pas faire ça Jack !" qu'elle ajoute en enfonçant ses ongles dans la veste du quadragénaire, le regard noisette se perdant sur l'océan, comme perdu dans ses profondeurs abyssales, prête à se faire avaler par l'indomptable. "J'ai, j'ai vu un film avec un Jack aussi et il meurt et y'a pas de porte pour que je flotte et je veux pas mourir, t'entends ?!" commence t-elle à s'affoler alors en s'accrochant de sa main libre là où elle peut, cédant littéralement à la panique. "J'VEUX PAS MOURIR DANS L'EAU FROIDE SANS UNE PORTE !"
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Re: the worst day since yesterday (juck)
Ven 11 Déc - 20:00

Toute l’attention du marin était concentrée sur sa manœuvre et sa navigation, aussi n’avait-il pas perçu l’inquiétude qui montait du côté de sa coéquipière. Ses yeux étaient rivés sur l’extérieur et il espérait retrouver la silhouette du voilier avant que l’obscurité ne soit trop forte. Un petit coup d’œil au radar de navigation confirmait ce qu’il ressentait depuis le début : le voilier avait déjà sombré, ou était suffisamment entre deux eaux pour ne pas sortir d’écho suffisant. Les conditions météo n’aidaient pas non plus la détection, le retour de mer commençait à saturer légèrement l’écran de faux échos. Une douleur s’empare vivement de son avant-bras et il lâche brusquement la barre avant de se reprendre. « Putain, merde ! » Un coup d’œil vers sa partenaire, leurs regards se croisent et il ne faut pas plus de temps à l’ancien officier de marine pour reconnaître ce qui ne va pas. La peur. Une peur bleue avait envahi l’esprit de la jeune femme et semblait indélogeable. Jack savait qu’il devait agir, sous peine de la perdre définitivement pour l’intervention. Et il lui était impossible de manœuvrer la vedette et d’aller secourir les deux naufragés. Murdoch avait besoin d’elle, il fallait qu’elle se reprenne, et vite. « Klopf’, c’est pas un jeu bordel ! » hurle-t-il pour essayer de la faire revenir à la raison, se concentrant sur sa navigation, jetant des coups d’œil réguliers vers sa partenaire qui semblait partie dans son délire.
. Les ongles de la blonde se firent sentir malgré l’épaisseur de la doubleur de sa veste et les couches qu’il portait sur lui. Il laissa échapper un râle de douleur avant de réduire l’allure, laissant la vedette courir sur son erre, lui permettant de se concentrer sur la jeune femme. « Jude ! » Jack posa ses mains sur ses épaules, espérant que le contact physique et le fait de l’appeler par son prénom la fasse réagir. Mais la peur semblait avoir pris le contrôle de son esprit, et la voilà partie sur le Titanic. Aux grands maux, les grands remèdes. Murdoch gifla sa partenaire pour la faire revenir à la raison, et il n’hésiterait pas une seconde à en lui coller une autre si c’était nécessaire. « JUDE ! J’ai besoin de toi ici. » Jack s’assure d’avoir capter son attention, plantant son regard dans le sien et remettant ses mains sur ses épaules. « J’ai besoin de toi avec moi, ici. Ils ont besoin de toi ici. Tu n’iras pas dans l’eau. Tu n’iras pas dans l’eau. Mais il faut que tu te reprennes, je peux pas y arriver tout seul. » Le marin reprend la barre et les machines, remontant en allure pour se diriger vers le lieu de naufrage. « Tu crois que tu pourras manœuvrer le canot ? »
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Re: the worst day since yesterday (juck)
Ven 11 Déc - 20:02

Elle est sonore et laisse derrière elle une sensation de picotement, sensation de coup de fouet sur sa joue déjà bien rosée, vile morsure qui lui fait détourner le visage un instant et c'est le silence. Prunelles brunes qui se posent sur le visage de son supérieur, la gifle qu'il vient de lui donner la sort de sa torpeur alors, ses sourcils se froncent et son nez se plisse. La jeune femme hoche lentement la tête en se mordant l'intérieur des joues, c'est silencieusement qu'elle accepte, consent à se reprendre, quand lui, fait prendre à la vedette un peu plus de vitesse. Il est clair dans sa petite tête blonde d'amish paumée qu'elle vient là de signer l'arrêt de sa collaboration avec l'équipe de sauveteurs, elle était apte à venir en aide pourtant, le seul point noir s'avérait être la natation qu'on ne lui avait jamais enseigné, mais d'avance Judith savait que cet argument ne serait pas recevable lors du sermon que va lui faire Murdoch quand ils regagneront le port. "Oui." articule la blonde sans oser adresser un regard à son supérieur, elle a prononcé ces mots à la manière d'une adolescente vexée après qu'on lui ait fait remarqué que son comportement n'était pas approprié et étrangement, le village commença à lui manquer. Plantée à ses côté elle l'observe un moment, du coin de œil avant de balayer les alentour d'un simple regard quand du mouvement en surface et accessoirement repérer une partie du bateau des deux vieux abrutis que les vagues n'avaient pas encore avaler. "Ils sont là." souffla la jeune femme en donnant un coup de menton dans leur direction, plus si bavarde que quelques minutes plus tôt, son assurance en avait elle aussi prit un coup d'ailleurs. Elle se faisait petite, ne souhaitait pas se faire remarquer et préféra se concentrer sur la raison de leur déplacement : le dernier sauvetage de sa petite carrière. "Je prends la barre,"
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Re: the worst day since yesterday (juck)
Ven 11 Déc - 20:03

La fin du trajet se fit dans le silence le plus complet, hormis la VHF qui crachait de temps à autre un bulletin météo et un avis à la navigation concernant un avis de grand frais pour la soirée. Il leur faudrait donc faire vite sur zone, sous peine de ramasser gros temps et de compliquer l’opération de sauvetage. Jack mit le soudain et inhabituel silence de la blonde sur la concentration. Ce n’était pas parce qu’il ne pipait mot qu’il n’avait pas oublié son comportement, et saurait le lui rappeler à un moment plus opportun. La priorité restait les deux inconscients, que la jeune sauveteuse et ses yeux de lynx venaient de repérer. Le voilier flottait entre deux eaux, une partie du cockpit submergée par les vagues tandis qu’un flash lumineux à répétition, provenant d’un gilet de sauvetage était visible à proximité du gréement. « Tiens, vas-y » lui dit-il en lui passant la barre, tandis qu’il s’affaira immédiatement à se préparer. « Te rapproche pas trop pour éviter de gêner, joue avec ton erre et tes machines quand tu estimeras être en position, y a un peu de courant dans le coin. J’te rappelle que j’aurai besoin de toi pour les sortir de l’eau, t’éloigne pas trop. » Derniers conseils alors qu’il achevait d’enlever sa veste de mer et de se déshabiller pour revêtir une combinaison en néoprène orange, plus adaptée à ce qu’il l’attendait. « Ok, t’es bien comme ça, j’y vais.. » Se munissant d’un masque, d’un tuba et d’une paire de palmes dans le caisson dédié à cet effet, il se dirigea vers la plage arrière en oubliant pas d’allumer une petite lampe stroboscopique pour repérer sa position. Mécaniquement, il saute à l’eau et est saisit immédiatement par la température de l’eau, bien qu’aidé par l’épaisseur de sa combinaison. Il équipe ses palmes au pied et entreprend de se diriger vers le premier naufragé, l’épouse, qu’il atteint assez vite bien que cela faisait une paye qu’il n’avait pas mis le cul dans l’eau. « Bonsoir madame, sauveteur en mer, on va vous sortir de là ! » dit-il le plus calmement possible malgré les vagues et le vent pour rassurer la victime. « Je vais passer derrière vous et passer une main sur votre taille pour vous tracter. Gardez-bien la tête en dehors de l’eau et vous me tapez si vous avez un problème. Est-ce que vous savez ou est votre mari ? » La quinquagénaire lui fait comprendre difficilement qu’il a du rester coincé dans le voilier et qu’elle ne l’a pas vu sortir. Jack commence à la tracter péniblement, peu aidé par l’état de mer qui empire. Heureusement la victime se laisse docilement faire, et ils parviennent un peu plus tard à l’arrière de la vedette. Jude est là, présente, et aide la dame à remonter, Murdoch restant dans l’eau au cas où elle tomberait. « J’y retourne, je vais chercher le mari. »
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Re: the worst day since yesterday (juck)
Ven 11 Déc - 20:14

Toujours en silence la blonde prend la barre, ça elle sait faire, elle a apprit et était douée d'ailleurs. Bien que sa formation de sauveteuse en mer, validée par l'académie américaine, ait été passée par internet ; dieu que c'est beau l'Amérique. Suivant les conseils que le marin venait de lui donner, elle savait Jude qu'elle couperait le moteur à l'avance pour se laisser porter par le courant, profiter de la poussée. Lents hochements de tête alors que Jack s'apprêtait à sauter rejoindre le couple en détresse, la sauveteuse quitte le commandement, se dirige alors vers l'arrière du bateau, prête à faire monter à bord de la vedette ceux qui se sont mit en danger de manière inconsciente. A savoir s'il s'agissait là d'un coup de folie, peut-être avaient-ils envie de braver les interdits, faire fi de ce qu'annonçait la météo marine. Il faut peu de temps au quadragénaire pour ramener le premier naufrager, on lit l'incompréhension sur les traits de la jeune femme, il était question d'un couple alors où se trouve le second ? Klopfenstein aide la femme à monter à bord en adressant un regard inquiet à son supérieur, se demande s'il ne se serait pas noyé, mais aucun son ne sort, de crainte de réveiller ses propres angoisses. Inquiétude lisible dans ses prunelles brunes, silencieusement la blonde lui demande d'être prudent, elle s'en voudrait terriblement si quelque chose devait arriver à Murdoch, sans attendre elle prend la femme en charge, s'occupe d'elle et ainsi elle apprend que son mari a été englouti en même temps qu'une partie de leur embarcation qui ne pourra pas être tractée, elle le sera ? Elle se concentre la belle pour ne pas laisser transparaître l'affolement qui l'habite, l'appréhension d'avoir à rentrer au port sans lui, mais après quelques minutes il surgit des flots avec à son bras l'époux de la femme qui après avoir été secourue s'est terrée dans un mutisme étrange, le temps semblait suspendu et toutes deux étaient dans la même situation, drôle de ressenti. Envolée l'idée que son porte allait lui échapper et qu'elle se retrouverait sans emploi après tout ça, non l'essentiel étant que les deux hommes devaient regagner le canot de sauvetage. De nouveau tu te penches sur lui qui s'approche avec l'homme, l'aide à se hisser jusque toi pour le prendre lui aussi en charge en attendant que Jack vous rejoigne.
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Re: the worst day since yesterday (juck)
Ven 11 Déc - 20:15

Murdoch affronte à nouveau l’eau froide de la baie et franchit assez rapidement la courte distance qui le sépare du voilier qui flotte entre deux eaux. Avec de la chance, et vu la flottabilité du bâtiment, une bulle d’air aurait pu se former dans l’habitacle et garantir un réservoir d’oxygène suffisant pour la survie du naufragé. Faisant le tour du voilier, Jack essaya de tendre l’oreille à l’écoute du moindre signe de bruit, comme quelqu’un qui aurait pu taper contre la coque mais le vent et les vagues ne lui permirent pas d’entendre quoique ce soit. Le sauveteur se dirigea vers l’arrière du voilier, complètement sous l’eau et prit quelques secondes pour retenir son souffle avant de plonger dans les eaux noires et glaciales en direction du cockpit. Bien qu’il avait naturellement perdu en apnée au vu des énormes quantités de tabac qu’il fumait, la distance à parcourir sous l’eau était minime. Le seul problème était la visibilité relativement proche du néant, au vu de la couleur habituellement grise de l’eau et de l’obscurité naissante. S’aidant de ses mains, il parvint à trouver la petite échappée qui menait vers la zone de vie du voilier et s’y propulsa avant de heurter une chose lourde sur son passage qui lui obstruait légèrement la voie. Il parvint toutefois à poursuivre son chemin et trouver une poche d’air sur l’avant du voilier, lui permettant de reprendre son souffle et de chercher le dernier naufragé. Hormis des débris flottants, rien était à signaler si ce n’était la masse sombre qui lui avait barré la route. Un coup de lampe dans sa direction suffit pour lui faire comprendre que ce n’était autre que le mari, flottant le visage dans l’eau. Jack le retourna et constata qu’il était inconscient et au vu de la coloration bleutée de ses lèvres et des yeux hagards, le quinquagénaire était probablement mort. Murdoch l’attrapa et entreprit de faire le chemin inverse, ramenant contre lui le cadavre du mari. A l’aide de la Jason’s cradle, genre d’échelle de sauvetage permettant de remonter des corps inertes sur le pont d’un bateau, Jude et Jack purent remonter le corps du mari sur la plage arrière, avant que Jack ne l’installe sur une civière dans le cockpit de leur vedette. Murdoch était frigorifié, et sortit deux couvertures de survie : une pour la femme qu’il enroula généreusement, et une pour lui-même afin de se réchauffer. « Tu continues de surveiller la dame et massage cardiaque et respiration artificielle pour le mari jusqu’à ce qu’on arrive. » ordonna-t-il simplement à Jude. Même s’il savait qu’il était déjà mort, la loi les obligeait à tout essayer tant que la mort n’était pas prononcée par un médecin assermenté. Faisant tomber sa cagoule et son masque, Jack reprit la barre du bateau, remit les machines en route et, la mort dans l’âme, fit son compte-rendu vers les secours en demandant le renfort de deux ambulances pour son retour à quai.
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Re: the worst day since yesterday (juck)
Ven 11 Déc - 20:41

Brave petite soldate qui obéit au doigt et à l’œil de son supérieur, s'acharne à prodiguer un massage cardiaque à un homme qu'elle sait mort, inutile de lui poser le masque sur le visage et pourtant elle le fait, s'acharne presque à en briser les côtes du défunt mari dont l'épouse affiche clairement son inquiétude et la blonde qui ne dit rien, se contente de relever le nez sur elle de temps en temps. La sauveteuse n'a qu'une hâte : qu'ils rejoignent la terre ferme pour aller s'enfermer aux toilettes pour pleurer un grand coup, chose qu'elle n'a pourtant pas l'habitude faire. Culpabilité grandissante quand à la perte de cet homme, sans oublier son renvoi immédiat qui lui pend au nez férocement. Une fois le port regagné, une équipe d'ambulanciers n'attend que de les prendre en charge, les sauveteurs n'ayant été que de simples relais. Elle est blême la gamine, ne dit rien, le regard vide, c'est simple Klopfenstein s'est fermée au moment où elle a comprit que ses conneries avaient entravé, en un sens, le sauvetage qu'ils s'apprêtaient a exécuter ensemble montrant par la même occasion à Jack l'étendue de son incompétence pure et dure.
C'est d'ailleurs lui qui se charge du reste, la belle va s'isoler aux vestiaires, regrettant de ne pas être une fumeuse active parce qu'elle n'aurait pas craché sur une bonne cancéreuse pour se passer les nerfs. Au lieu de ça elle s'adosse près des casiers en se maudissant, elle et les générations à venir d'être aussi stupide et d'avoir mit en danger la vie de Jack, parce qu'il aurait pu se noyer, il aurait pu être emporté par le courant, oui ce sont des risques, mais qu'elle est censée prendre pas lui. Le bout des oreilles et du nez rougit par la brise extérieure, vent qui leur a fouetté le visage tout au long de l'opération. "Il est mort ?" lui a t-elle demandé d'une voix éraillée après enfin être sortie des vestiaires et s'être débarrassée de la combinaison orange dans laquelle elle semble presque disparaître à chaque fois qu'elle l'enfile.
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Re: the worst day since yesterday (juck)
Sam 12 Déc - 8:10

Le retour au port base s’était fait dans un silence de mort et tout ce que l’on pouvait entendre était le ronflement sourd des deux moteurs hors-bord ainsi que la VHF qui crachouillait de temps à autre l’avis aux navigateurs concernant le coup de tabac qui arrivait. Jack, emmitouflé dans sa couverture de survie essayait de reprendre un peu de poil de la bête et pouvait déceler Jude dans son dos qui s’affairait à faire ce qu’il lui avait dit, entre deux sanglots de la veuve impuissante. Les ambulances demandées les attendait à Edenton, et le transfert se fit de manière rapide et professionnelle. A peine avait-il accosté que la blonde avait disparu, purement et simplement, tandis que Jack faisait son compte-rendu vers les autorités compétentes. Un médecin avait fini par déclarer le mari mort, après une nouvelle tentative infructueuse de réanimation par leurs soins. Les ambulances démarrèrent dans un vacarme assourdissant tandis que l’ancien militaire alla finalement se changer pour enfiler des affaires sèches, à savoir un bon pull en laine de marin et un pantalon marron, quittant sa couverture de survie. Il ne lui fallut que peu de temps pour retrouver le chemin de son bureau, dont il laissa la porte ouverte, et il se laissa tomber dans son fauteuil après s’être servi une énorme tasse de café. Murdoch sortit une bouteille de rhum d’un de ses tiroirs de bureau, en versa une lichette dans son café pour ajouter un peu de chaleur et atteignit son bonheur en s’allumant une clope. Oui il fumait à l’intérieur. Mais après tout, il fallait quelques privilèges à sa position. La voix de la sauveteuse le coupa dans son moment et lui ne daigna même pas la regarder, s’étirant dans sa chaise. « Il était déjà mort quand on est arrivés. C’est son inexpérience et son arrogance qui l’ont tué. » Murdoch avait vite appris qu’il fallait prendre ses distances quant à la mort dans son métier, sinon on ne s’en sortait pas. Et surtout, même s’il ne l’appliquait pas lui-même vis-à-vis de sa famille défunte, il avait appris à se détacher de la mort des gens qu’il n’avait pu secourir. Il essayait de faire comprendre à la jeune femme que cela ne servait à rien de culpabiliser, et que cela ne la ferait avancer en aucun cas. « Tu m’as déçu, Jude. » Le couperet tombe enfin, alors qu’il daigne poser son regard d’acier sur la petite blonde, lâchant au passage un volute de fumée dans les airs. Le mot était faible.
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Re: the worst day since yesterday (juck)
Sam 12 Déc - 10:16

C'est avec une nervosité non dissimulée que Jude joue avec les bretelles de sa salopette, si les premiers mots que le supérieur prononce se veulent rassurant et le sont en un sens, ce qui suit a l'effet d'un coup de massue. Ses lèvres disparaissent un instant derrière une rangée de dents blanches, son regard fuit vers un point imaginaire jusqu'à ce que sa mâchoire se crispe. Prunelles brune qui cherchent un point d'accroche sur le sol, déçu, c'est pire que tout. Là elle réalise la petite blonde, qu'elle aurait mille fois préféré que Jack se mette à lui hurler dessus, la traite de tous les noms, il n'y a rien de pire que le silence. Il la ramène au mutisme de son frère aîné qu'elle a déçu lui aussi en ayant essayé de vivre sa propre vie loin de leur petite communauté tranquille, loin de sa famille. "J'ai paniqué." qu'elle articule en joignant les mains dans son dos en relevant le nez, venant planter son regard dans l'acier de celui du marin. Non elle n'a pas été brillante aujourd'hui, mais la jeune femme se permet tout de même de regarder son supérieur avec une certaine insolence. Pourquoi n'admet-elle pas qu'elle ne sait pas nager et n'a jamais appris ? La fierté sans doute, puis Klopfenstein sait que son contrat va prendre fin sous peu et ne juge pas utile de donner plus de précisions quand à ses agissements du jour. "Est-ce que tu pourrais m'annoncer maintenant que notre collaboration prend fin ?" un raclement de gorge pour ponctuer ses mots tout aussi insolents que sa façon de le regarder.
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Re: the worst day since yesterday (juck)
Sam 12 Déc - 11:25

Jude ne réalise pas qu’elle ne sortira pas de ce bureau sans avoir donné d’explication claire. La panique, Jack avait connu, connaissait et la croiserait probablement à nouveau plus tard dans sa vie. Son ancien métier, en plus de son actuel lui avaient appris à la contrôler et à ne pas y céder. Il n’y avait rien de pire que de la laisser s’installer dans un équipage pour qu’il ne devienne inopérant avant même de recevoir un coup par l’adversaire. Mais devant les maigres réponses qu’apporte la jeune femme, le sang du barbu ne fait qu’un tour. « Tu préférerais fuir, hein ? C’est vrai que c’est plus facile. Vas-y, la porte n’est pas fermée. » lui désigne-t-il la porte d’un coup de menton accompagné d’un haussement d’épaule. Jack tire une dernière latte sur sa clope avant d’écraser cette dernière d’un geste rageur en secouant la tête. « Je sais pas ce qui m’énerve le plus. Ton côté borné ou ton refus de voir les choses en face. » avoue-t-il en prenant une longue gorgée de son café aromatisé rhum. Ses yeux retrouvent les siens « Je m’en branle de ta petite crise comme de l’an 40, Klopf’. Ce qui me déçoit, c’est que tu ne comprennes pas tout ça. Que tu ne comprennes pas qu’on fonctionne pas comme ça. On est un équipage, Jude. Y a pas de secret. J’ai besoin de connaître tes forces, tes faiblesses. J’ai besoin de te connaître. Je parle pas des autres, de ces tocards de navigateur du dimanche qui vont se taper des rochers ou se mettre eux-mêmes en danger, ça c’est notre taf. Mais je peux pas me permettre de mettre en danger mon équipage sans mesurer les risques et savoir si nous en sommes capable. » Murdoch marque une pause dans son long discours grandiloquent, lui laissant quelques instants pour reprendre ses esprits. « Le choix est simple : soit tu décides de jouer le jeu et de rejoindre l’équipage, et nous serons là pour t’aider à surmonter tes difficultés et te faire progresser. Soit … soit je n’aurais pas de place pour toi chez nous. »
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Re: the worst day since yesterday (juck)
Sam 12 Déc - 11:55

Tu préférerais fuir, hein ? Elle ne répond rien, s'attendait à ce que les reproches pleuvent et ils sont justifiés, la réaction de Jack est légitime même. Ce que la belle en tire, c'est que son esprit individualiste a déplut à son supérieur, ils sont censé faire équipe, non ? J’ai besoin de connaître tes forces, tes faiblesses. Ses prunelles brunes ne se détachent pas du marin, elle ne partage pas son avis, avait même prit la décision de claquer la porte avant même que le couple soit ramené sur le bateau, avant même qu'ils n'aient regagné le port : elle s'en irait. C'est amusant d'imaginer que la petite amish ait pu être attirée par l’océan comme un papillon de nuit vers la flamme d'une bougie, sachant pertinemment qu'elle crevait de trouille de se noyer. Le papillon qui se brûle les ailes en somme. "J'ai paniqué." répète t-elle effrontément et froidement, détachant chaque syllabe prononcée. Parce que qu'elle serait la réaction de Jack s'il apprenait qu'elle ne sait pas nager ? Imposteur au cheveux blonds. "Pourquoi tu ne dis pas clairement que tu n'attendais que ça, une faute de ma part pour me virer de l'équipe, le moindre faux pas, le détail, la bonne excuse pour te débarrasser de moi ?" en plus elle use de mauvaise foi, peut-être cherche t-elle a provoquer une réaction de la part du quadragénaire, laquelle ? Elle n'en sait rien, moyen d'auto-défense stupide, seul rempart auquel Jude encore se raccrocher, le rendre furieux au point qu'il la dégage de lui-même, ainsi elle n'aurait pas claqué la porte. Le cheminement de pensées de la belle prend un tout autre cours. Bien qu'elle ait acquis la certitude, durant le trajet pour aller secourir ce vieux couple, qu'elle ne voulait pas rester à travailler avec lui, elle en est moins sure maintenant que le sermon a été dit. Il lui tend la main, la rassure tout en se montrant ferme, joue cartes sur table. "Je ne sais pas nager." avoue t-elle après un silence relativement court, mais pesant, comme pour se racheter d'avoir fait preuve de mauvaise foi quelques secondes plus tôt. "Là d'où je viens..." genre c'est le Maroc, y'a pas d'eau. Haha. Jude déglutis bruyamment en prenant une profonde inspiration, levant le nez au plafond. "On ne se baigne pas, on apprend pas à nager." non elle a grandit dans les terres, l'eau dans laquelle elle s'amusait c'était celle d'une rivière où elle avait pied, rien de spectaculaire en somme et quand elle a enfin pu mettre les pieds dans un bassin, jamais elle n'allait trop loin de peur de ne plus avoir pied. "J'ai jamais appris et mon diplôme, je l'ai passé sur internet." là un long soupire lui échappe alors qu'elle repose ses yeux sur l'ancien militaire.
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Re: the worst day since yesterday (juck)
Sam 12 Déc - 16:53

Lorsque la blonde commence à se révolter et à rétorquer, le sang du barbu ne fait qu’un tour et sa mâchoire se crise. C’est qu’elle était en train de le blâmer pour son erreur en plus ? Même s’il avait probablement l’air de fulminer , Murdoch pensait rester calme derrière son bureau. Il avait toujours été un très mauvais joueur de poker et était incapable de bluffer, ne sachant se défaire de son petit air stupide ou victorieux quand il avait une bonne main ou qu’il s’apprêtait à faire une connerie. Pourtant, et heureusement pour elle Jude fait machine arrière et revient sur ses positions. Jack perçoit son malaise et essayait tant bien que mal de faire en sorte qu’elle soit le plus confortable possible pour se livrer. Pourtant, il ne s’attendait certainement pas à une pareille révélation. « Pardon, quoi ? » demandait-il de répéter tandis qu’elle avouait ne pas savoir nager. Jack resta interdit, ne croyant pas ce que Jude était en train de lui raconter. Elle leur avait donc menti sur toute la ligne depuis maintenant deux ans. Le sauveteur se sentait trahi, con d’avoir accordé sa confiance à une personne qui n’était rien d’autre qu’un imposteur. Murdoch laissa échapper un long soupir avant de se sortir une nouvelle cigarette. Il lui fallut quelques instants pour remettre un peu d’ordre dans ses pensées, et laissa flotter un silence peu propice à la conversation, pendant lequel il cala une nouvelle cigarette entre ses lèvres. « T’as un maillot de bain ? » se surprit-il à lâcher en se frottant les sourcils. S’il y avait quelque chose qu’il avait appris à chérir dans son ancienne carrière, c’était bien l’honnêteté de ses subordonnées. Surtout quand il s’agissait de reconnaître ses erreurs. Jude s’était quasiment mise à nue, lui avait révélé sa plus grande erreur et même s’il était le plus grand des connards de la ville – excepté le chef de la police - , il n’était pas du genre à laisser les gens derrière ou à les enfoncer le nez dans leur merde. Et même s’il y avait tout à faire, Jack y voyait là une opportunité pour reprendre les bases et lui instiller le métier à sa façon. « Je veux t’aider Jude, je suis prêt à le faire, mais ce sera selon mes conditions. Je te garantis pas que tu participeras aux prochains jeux olympiques, mais je veux faire de toi la sauveteuse que tu dois être. Si tu le veux. »
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